La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), s’est expliquée sur les perturbations de fourniture en électricité à Libreville le 25 décembre dernier.
Selon Edgard Régis Ondo directeur de communication à la SEEG, les trois coupures d’électricité découlent d’incidents dans les usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé.
La célébration de la fête de la Nativité, le 25 décembre, a quelque peu été ternie par trois coupures d’électricité notamment à Libreville. En fin de soirée, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est expliquée sur les causes de ces perturbations, dont les deux premières ont duré au moins une demi-heure chacune.
«Ce qu’il s’est passé aujourd’hui, c’est qu’au niveau des usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé, nous avons enregistré une perturbation majeure ; notamment un incident sur le TR6, un transformateur de 70 mégawatts qui assure l’évacuation de la production de l’usine de Tchimbélé», a expliqué le directeur de la communication de la SEEG sur Gabon 1re. «La SEEG a mobilisé des équipes qui sont allées en appui technique opérationnel et moyens logistiques, en intervention héliportée depuis Libreville. Elles se sont mises à pied d’œuvre pour remettre en état l’outil stratégique sur le schéma de production. Ça c’était le matin», a expliqué Edgard Régis Ondo Minto’o.
Cette opération a permis de rétablir l’électricité après la première coupure, survenue aux alentours de 8 heures. Malheureusement, deux autres ruptures d’alimentation en électricité sont survenues en début de soirée. En cause, cette fois-ci, un «déclenchement général» des moyens de production au niveau de l’usine Kinguélé. «Nous avons repris les activités de remise de service pour réalimenter progressivement les clients, entre 19h et 20h», a indiqué le responsable de la communication du monopoleur de la production-distribution de l’eau et l’électricité au Gabon.
Faut-il s’attendre à la même situation le jour de l’an ? Sans être rassurante, la SEEG a simplement évoqué l’identification des sites prioritaires et la mise en œuvre des plans d’action qui s’inscrivent sur le court terme. «Avec les autres acteurs du secteur, la SEEG a identifié l’ensemble des sites stratégiques comme les hôpitaux, qui font l’objet d’un plan d’action», a conclu Edgard Régis Ondo Minto’o.