Le leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), qui se présente depuis plus de 3 ans comme «le président de la République élu du Gabon», assure que son accession au pouvoir ne tient plus qu’à quelques «réglages utiles».
Trois ans après la dernière élection présidentielle dont Jean Ping réclame la victoire prétendument «usurpée» par Ali Bongo, l’opposant Ping : «les portes de la nouvelle République sont grandes ouvertes et n’attendent que [son] entrée». Et si l’opposant ne nie pas que cette promesse faite à ses soutiens et partisans «tarde un peu» à se matérialiser plusieurs années après.
A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux organisée à sa résidence à Libreville, il a justifié le retard enregistré pour son hypothétique accession au pouvoir par le fait que quelques «réglages utiles» sont en cours.
Le président du CNR di comprendre l’«impatience» et les «doutes» de certains de ses fidèles parmi lesquels les mouvements de jeunes nés ces dernières années au sein de la Coalition, et dont la «colère» commence à s’essouffler. Pourtant, Jean Ping s’est dit convaincu que «les sacrifices» consentis depuis le début de sa «résistance» porteront bientôt leurs fruits.
«J’affirme une bonne fois pour toutes que je sais mieux que personne que nous, la Coalition pour la nouvelle République, allons diriger ce pays», a déclaré Jean-Ping en invitant les siens à faire davantage preuve de patience et de croire qu’il ira «jusqu’au bout» de son combat de alternance au sommet de l’État.