Un plan d’action national pour l’ivoire (Pani) vient d’être élaboré afin de lutter plus efficacement contre le trafic illicite à grande échelle de ce produit qui décime les éléphants, une espèce protégée en voie de disparition.
Plus une semaine ne passe sans qu’un trafiquants d’ivoire ne soit arrêté au Gabon. Malgré les nombreux arrêts et les décisions du gouvernement les choses ne semblent pas changer. Il faut agir.
D’après la direction de la faune et des aires protégées, l’Agence française de développement (AFD) entend maintenir son appui, à travers le fonds de conversion de la dette, afin de dégager des financements dédiés au « projet éléphant Gabon ». Un projet dont la vocation est de lutter contre la grande criminalité faunique et le trafic illicite dans le pays et dans la sous-région.
« La mise en œuvre du plan d’action national pour l’ivoire reste très limitée du fait qu’entre 2004 et 2012, 16 000 à 19 000 éléphants ont été tués en périphérie du parc national de Minkébé », explique la directrice de la faune et des aires protégées, Aimée Mekui Allogo.