Une femme sur quatre est victime de la violence conjugale physique et une sur 10 en cas de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques suite à l’incident de violence physique ou sexuelle le plus grave vécu au cours des 12 derniers mois, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).Parmi ces victimes, les troubles d’ordre psychologique sont rapportés par 60,2% suite à la violence physique et 79% suite à la violence sexuelle, précise le HCP qui vient de dévoiler les résultats relatifs au coût social de la violence à l’encontre des femmes et des filles.
Pour le HCP, les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété (24% en cas de violence physique et 18% en cas de violence sexuelle), des troubles du sommeil (16% et 17%), une sensation de fatigue permanente (15% et 16%).
En cas de violence sexuelle, les victimes souffrent surtout de blessures et déchirures au niveau des organes génitaux (13,6%), d’hémorragies (11,7%), de maladies sexuellement transmissibles (9%), de blessures et ecchymoses (6,6%), ainsi que de grossesses non désirées (3,5%), souligne le HCP.