La crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, la réforme de l’enseignement et les mesures impliquant un allégement des restrictions sanitaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que « si le Maroc n’a jamais hésité à défendre comme il se doit ses intérêts supérieurs, il n’hésitera pas à le faire chaque fois que c’est nécessaire », notant que certains milieux politiques chez notre voisin ibérique tentent de stopper l’élan de la coopération économique et sécuritaire entre les deux pays.
Les relations entre les deux pays remontent à plusieurs siècles, rappelle la publication, soulignant que grâce à la clairvoyance des dirigeants des deux pays, les différends ont pu être tous les temps dépassés.
Les institutions espagnoles doivent aujourd’hui faire un choix clair et limpide, une fois pour toutes, estime le journal. « Aujourd’hui, les sages en Espagne et le peuple espagnol sont invités à reprendre l’initiative et éviter que ces milieux n’altèrent davantage les relations entre les deux pays », note-t-il.
Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit qu’après que le système LMD (Licence, Master, Doctorat) ait montré ses limites, les universités marocaines s’apprêtent à switcher graduellement vers l’architecture pédagogique Bachelor, avec pour ambition d’améliorer l’employabilité des étudiants.
Mais pour entrer pleinement dans le 21ème siècle, l’Université marocaine devrait impérativement changer de paradigme, en mettant en place un système de pilotage transparent à même de booster le potentiel et l’innovation des étudiants, nuance le quotidien.
Les universités devaient faire de la centralité de l’étudiant un pilier de leur architecture pédagogique, préconise-t-il, relevant que le Bachelor devrait donner lieu à une rénovation des contenus et méthodes pédagogiques pour un enseignement efficace et épanouissant.
+Le Matin+ rapporte que le gouvernement marocain a enfin décidé d’alléger les mesures restrictives à partir de ce 1er juin.
Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé une série de mesures impliquant un allégement des restrictions suite à l’amélioration de la situation épidémiologique du pays.
Ainsi, il a été décidé d’autoriser les rassemblements et les activités se déroulant dans les espaces ouverts, ceci dans la limite de 100 personnes. Cette limite a été réduite à 50 personnes pour les espaces clos.
Pour pouvoir dépasser le nombre fixé, une autorisation spéciale délivrée par les autorités compétentes sera nécessaire, précis-t-on.
L’assouplissement des mesures concerne également les transports publics, dont la capacité d’accueil a été étendue à 75%, ainsi que les théâtres, les salles de cinéma, les centres culturels, les bibliothèques, les musées et les monuments, désormais autorisés à rouvrir leurs portes à condition de ne pas excéder 50% de leur capacité d’accueil, ajoute le quotidien.