Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du Maroc dans le dossier libyen et la situation épidémiologique à Casablanca.+L’Economiste+ écrit que « ceux qui s’étaient précipités à écarter le Maroc de l’équation libyenne, sont profondément déçus », notant que le dialogue politique entre le Haut conseil d’Etat libyen et le Parlement de Tobrouk a commencé à porter ses fruits.
Ces premiers résultats ont démontré à la face du monde la neutralité de l’approche marocaine, basée sur une solution politique entre Libyens, poursuit le quotidien, soulignant que si en janvier la conférence de Berlin sur la Libye avait, à la surprise générale, ignoré Rabat, les pourparlers de Bouznika l’ont remis en selle.
Pour la publication, le rayonnement de la diplomatie marocaine vient d’être confirmé par la nomination toute récente de l’ancien ministre Mohamed Aujjar à la tête de la mission onusienne de l’établissement de faits en Libye.
« Une nouvelle reconnaissance internationale pour le rôle de facilitateur joué par le Maroc dans un dossier aussi brûlant », insiste-t-il. « C’est aussi cela cette fameuse exception marocaine », conclut-il.
+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et du parlement de Tobrouk ont annoncé, jeudi à Bouznika, au terme de leurs réunions dans le cadre du dialogue libyen, qu’elles sont parvenues à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.
Les deux parties ont également convenu de poursuivre ce dialogue et de reprendre ces réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord. Les deux parties ont aussi affirmé que leurs réunions, qui se sont déroulées dans « une atmosphère amicale et fraternelle marquée par la compréhension et le consensus », fait-il savoir.
Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ note que dans la ville de Casablanca près de 1.000 cas quotidiens ont été enregistrés en un seul jour durant la semaine écoulée, estimant que « l’activité économique et sociale dans la métropole peut contribuer à cette augmentation des cas de contamination, avec une mobilité et une vivacité supérieures à la moyenne du pays ».
Mais le comportement des habitants est un élément déterminant, puisque les Casablancais veulent renouer au même mode de vie d’avant la pandémie, souligne le journal, qui précise que « le hic est que la région compte des centaines de milliers de personnes souffrant de comorbidités, diabète ou autre ».
Lorsqu’on sait que cette catégorie est particulièrement vulnérable, on ose à peine imaginer le scénario-catastrophe au cas où ces personnes tombaient toutes en proie au virus meurtrier, fait-il observer, estimant que pour éviter ce cas de figure, il n’existe aucune solution miracle sauf l’engagement et l’implication de tous les citoyens.