Pour s’attaquer à la monté de stigmatisation éthique au Gabon, un groupe de 18 personnes politiques, représentant la Communauté Fang ont dans une déclaration, interpelé le Chef de l’Etat, Ali Bongo sur la nécessité d’initier urgemment des actions visant à décrypter l’atmosphère sociale morose, née par les propos antirépublicains.
« Au regard du mal vivre dans lequel notre pays semble engluer, la communauté Fang souhaiterait-elle vivement que le Président de la République, Chef de l’Etat, son excellence Ali Bongo Ondimba, veuille bien envisager de nouvelles hypothèses susceptibles d’empêcher la cristallisation des options identitaires, aux conséquences imprévisibles », a lancé M. Ella Nguema porte-parole de groupe de 18 personnalités de la communauté Fang.
Le politicien Max Anicet Koumba, président du Rassemblement des Gaulois, un parti de la Majorité présidentielle, a dans sa puante allocution durant la session ordinaire du CND le 18 octobre dernier, déclarée en substance que « le Gabon est bloqué par l’imposture des Pahouin (ethnie fang et le tribalisme ».
Ces propos sont jugés « indignes et tribalistes » condamnés par le gouvernement avec véhémence le Gouvernement qui, par le biais du Ministère de l’Intérieur n’a pas tardé de suspendre de « toutes activités politiques le Rassemblement des Gaulois sur toute l’étendue du territoire national ».
La communauté Fang pense qu’ il nous faut recourir aux fondamentaux de la République qui requièrent le dialogue entre fils et filles d’une même Nation, gage de paix, de stabilité et de progrès social, culturel, économique et politique, en un mot d’un développement intégral et durable ».