Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, vendredi à Abidjan (Côte d’Ivoire), ce financement pour la construction de 483 kilomètres de routes.Le gouvernement sénégalais a sollicité le soutien de la Banque africaine de développement (Bad) pour la mise en œuvre de la phase 1 du Programme de désenclavement des zones agricoles et minières (Pdzam-1).
La réponse est un prêt composé de « 117,62 millions d’euros de la Bad et 44 millions d’euros de l’Africa Growing Together Fund (AGTF), un fonds créé (avec le concours de) la Banque populaire de Chine », indique un communiqué reçu à APA.
Au total, 483 kilomètres de routes seront construites principalement dans le Nord du pays : Kidira-Bakel (65 kilomètres), Boucle du riz (172,44 kilomètres), Louga-Keur Momar Sarr-Richard Toll (116,27 kilomètres), Orofondé-Matam dans le Dandé Mayo Nord (104,23 kilomètres) et 25 kilomètres de la RN2 entre Thiès et Kébémer.
« Certains tronçons font partie du corridor routier transafricain entre Nouakchott et Dakar et/ou ont des vocations nationales de désenclavement », informe la Banque africaine de développement. Ce projet, ajoute la source, inclut également la réalisation des aménagements intégrés constitués de voiries et de pistes rurales, d’infrastructures socioéconomiques et marchandes, et des appuis aux groupements de femmes et de jeunes, notamment pour la transformation des productions agricoles.
À terme, le programme doit contribuer à la mise en valeur et à la transformation des potentialités économiques des régions du Nord du Sénégal par la réduction des coûts de transport. De ce fait, « la production rizicole et minière devrait ainsi augmenter grâce à la hausse du trafic, la réduction des coûts généralisés du transport et la résilience climatique des infrastructures routières », se félicite l’institution financière.
Le portefeuille actif de la Bad au Sénégal, au 31 juillet 2021, comprenait 28 opérations pour un total de 899,43 millions d’euros d’engagements.