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Suspension à la cour d’appel de Libreville: Les vérités de Paulette Akolly

Suspendue en août dernier de ses fonctions de premier président de la Cour d’appel de Libreville après s’être déclarée compétente…

Suspendue en août dernier de ses fonctions de premier président de la Cour d’appel de Libreville après s’être déclarée compétente pour se prononcer sur l’état de santé du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, la juge Paulette Ayo Mba, épouse Akolly, a adressé ce weekend un droit de réponse au site web « La Libreville » dans lequel elle dénonce la « cabale médiatique » qui s’en est suivie, ainsi que la tentative de « règlement de comptes » dont elle serait l’objet, la magistrate soutenant n’avoir pas reçue la fiche de demande de renseignements adressée à tous les fonctionnaires dans le cadre du recensement biométrique en cours.

Droit de réponse

Faisant suite à la cabale médiatique ayant fait les choux gras de la presse nationale et internationale dans le cadre de l’affaire Ali Bongo Ondimba contre la coalition Agir pour le Gabon sollicitant du Tribunal de se prononcer dans le cadre d’une expertise médicale introduite à l’encontre du premier cité. Litige ayant abouti à un conflit ouvert entre la Cour d’appel et la Cour de cassation avec pour finalité, ma suspension de fonction de Présidente de la Cour d’appel judiciaire. Ainsi donc, par devoir de réserve dû à ma fonction de premier président de ladite juridiction du second degré, en ma qualité de juge du siège et de mon appartenance au corps des magistrats, j’ai jugé nécessaire de laisser s’en suivre sans intervention aucune, la campagne de dénigrement sans nom, orchestrée contre ma personne ayant pour nul autre objet que de porter atteinte à mon honneur, à mon intégrité et remettant notoirement en cause mes compétences et mon professionnalisme.

A cet effet concurremment aux actions disciplinaires, administratives, civiles, pénales, constitutionnelles présentes et avenirs introduites devant les juridictions compétentes dans le but de défendre mes droits et intérêts et laver mon honneur et ma réputation ainsi vilipendé. Je me suis autorisée à faire publiquement, toute la lumière sur les faits m’étant reprochés et qui me valent ce procès public.

A cet effet, il est annoncé que trois procédures disciplinaires préalables qui donneront suite aux actions en justice correspondantes ; ont été engagées à l’encontre de Me Bhongo Mavoungou et Me Mhintcho Soufiano en leur qualité respective d’avocat et d’huissier de justice, mandés pour la défense des intérêts d’Ali Bongo Ondimba. Et ce, devant leurs corporations respectives (Ordre des avocats et bureau national des huissiers) ou ils devront répondre entre autre d’une infraction relevant d’un abus de droit flagrante et manifeste n’ayant nul autre objet que celui de nuire.

Profitant également de cette occasion pour signifier à la communauté nationale et internationale que l’ensemble des actions engagées font suite à une demande de règlement à l’amiable introduite par mes soins, au cabinet du Ministre d’Etat à la justice restée sans suite à ce jour. Faisant référence aux très nombreuses irrégularités observées non seulement dans le cadre de la procédure ayant abouti à ma sanction que dans l’interprétation manifestement déformée de la faute m’étant reprochée afférent à l’affaire citée plus haut. Indiquant n’avoir rien à me reprocher autre que le fait d’avoir obéit à la stricte application de la loi, dans l’exercice de mes fonctions. Tel que défini par les dispositions de l’article 3 du statut des magistrats.

Sachant qu’il aurait été plus avisé de traité ledit litige en interne dans l’objet de préserver l’image et la réputation de l’ensemble du département justice régulièrement mis à l’index. Et c’est donc le refus implicite et manifeste du Ministre de tutelle qui me contraint ledit (à regret) de faire usage de tous les moyens et droits à ma disposition pour éclairer la nation sur l’injustice dont je fais l’objet pour avoir dit droit au lieu de juger les faits.

Indiquant également faire l’objet d’un règlement de compte par situation interposée dès lors que mes très nombreux détracteurs se servent aujourd’hui de ladite suspension pour me faire inopinément radier des effectifs des agents de l’Etat par le biais du recensement biométrique des agents public ayant été engagé par le gouvernement ; qui voit le magistrat que je suis n’avoir jamais été joint par la Direction Centrale des Ressources Humaines dans l’objet de recevoir et remplir la fiche de renseignement usitée, préalable à la poursuite de ladite opération. Alors que cette obligation de communication avec tous les agents en situation litigieuse avec l’administration est bien présente dans les textes organisant toutes les entités en charge de la gestion du personnel.

Fait à Libreville, le 2 octobre 2019

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