Libreville sera l’hôte des Assises Africaines de la cybersécurité (AAC) qui aura lieu du 24 au 24 février prochain. Ces rencontres sont placées sur le thème « La cyber résilience des entreprises et des Etats ».
Une rencontre qui réunira l’ensemble des acteurs de la cybersécurité africains et internationaux, avec comme objectif d’édifier les décideurs publics et privés sur les enjeux stratégiques des pays africains dans ce secteur clé du numérique.
Il sied de signaler que, dans un monde globalisant, les risques cybers sont de plus en plus croissants et constituent une menace pour de nombreux Etats et des entreprises. Selon le baromètre de la cybersécurité en Afrique publié par le Club d’Experts de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA), « 82% des entreprises disent avoir subi au moins 3 cyberattaques en 2020 ». Une donnée qui n’échappe pas aux gouvernements africains qui sont confrontés eux aussi depuis quelques années à une multiplication des menaces cybernétiques.
C’est donc dans l’optique d’en comprendre les enjeux, que se tiennent ces Assises Africaines de la cybersécurité qui se veut être un espace d’échanges et de networking pour aborder de façon transversale les problématiques liées au Cyber.
Organisées avec le soutien du CESIA, de la Société d’Incubation Numérique du Gabon (SING) et la Chambre de Commerce de Libreville, ces rencontres sont placées sur le thème « La cyber résilience des entreprises et des Etats ».
Près de 800 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité à travers le monde, dont 600 millions en Afrique subsaharienne.
C’est une injustice flagrante à une époque où les inégalités entre riches et pauvres ne cessent de se creuser. Et pourtant, grâce à la baisse rapide du coût des énergies renouvelables et aux investissements verts qui devraient faire suite à la pandémie, nous pourrions mettre un terme à la pauvreté énergétique au cours des 10 prochaines années. Donner accès à l’énergie à tous d’ici à 2030 est possible, mais pour cela il faut aller plus vite. C’est pourquoi l’Agence internationale de l’énergie et la Commission européenne invitent leurs partenaires à placer l’accès à l’énergie au cœur de la coopération avec l’Afrique.
Grâce aux avancées technologiques qui ont permis une baisse sans précédent du coût des énergies renouvelables, les prix de l’électricité ont atteint des niveaux historiquement bas. Ces vingt dernières années, ce sont surtout les centrales à charbon qui ont permis la généralisation massive de l’accès à l’électricité. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de raison d’investir dans le charbon. Le continent africain est un champ idéal pour exploiter l’énergie solaire, prouvant déjà aujourd’hui qu’une trajectoire « plus propre » est possible. Entre 2014 et 2019, 20 millions d’Africains ont eu accès à l’électricité pour la première fois. Le plus souvent, c’est grâce à des installations solaires et hydroélectriques de plus en plus compétitives. Ces sources d’énergie abondantes sur le continent peuvent aussi contribuer à développer l’emploi au niveau local tout en évitant de lourdes factures énergétiques liées à l’importation.
Malheureusement, malgré les progrès technologiques, le monde n’est pas en voie d’atteindre l’accès universel à l’énergie en 2030, ainsi que nous nous y sommes engagés et la crise du COVID-19 a causé plus de retards. L’année dernière, le nombre d’habitants d’Afrique subsaharienne sans accès à l’électricité a augmenté pour la première fois en huit ans. Les restrictions dues à l’épidémie ont mis un coup d’arrêt au raccordement de logements, d’entreprises, d’écoles et d’hôpitaux, alors même que le ralentissement de l’économie mondiale faisait peser des contraintes lourdes sur les budgets des États africains. Cela a limité leur marge de manœuvre en matière de financement des investissements dans les énergies propres, faisant basculer des millions de personnes dans l’extrême pauvreté, et les privant aussi de services fondamentaux comme l’accès à l’électricité.
Les coûts initiaux d’installation font partie des obstacles au déploiement du solaire et autres technologies renouvelables en Afrique. En effet, si la matière première énergétique – les rayons du soleil et le vent – est gratuite, cela ne vaut qu’à partir du moment où les centrales solaires et éoliennes sont construites et mises en service. Or, dans les économies en développement, la mise en place de mini-réseaux ou de systèmes solaires individuels autonomes coûte très cher, en particulier dans les communautés rurales dont les moyens financiers sont limités.
En outre, les sociétés prêtes à se lancer dans de nouveaux projets d’énergie renouvelable ne sont pas toujours en mesure de garantir la stabilité immédiate des recettes et ont du mal à attirer les investisseurs. De manière générale, le coût du capital est nettement plus élevé dans les économies en développement, ce qui constitue un obstacle supplémentaire à la réussite de tout projet d’énergie renouvelable. Ces difficultés sont à présent exacerbées par la pandémie qui affecte bien plus durablement les économies de nombreux pays en développement, en Afrique mais aussi ailleurs.
Il existe des solutions : adopter des modèles économiques novateurs fondés sur l’abonnement de services et le crédit-bail (pay-as-you-go) pour échelonner les coûts initiaux ; perfectionner les cadres stratégique et réglementaire en place pour permettre l’avancée d’un plus grand nombre de projets ; et mobiliser davantage les organisations internationales et régionales afin d’accompagner l’essor du secteur et d’amoindrir les coûts de financement des projets d’énergie renouvelable.
Il est urgent que tous les États et organisations internationales concernés réaffirment leur engagement pour mettre un terme à la pauvreté énergétique d’ici à 2030, notamment à l’occasion du Dialogue de haut niveau sur l’énergie que l’ONU s’apprête à tenir. À charge pour nous de soutenir cet engagement par une action plus forte.
L’Union européenne et l’Agence internationale de l’énergie travaillent ensemble afin que l’accès aux énergies propres fasse partie intégrante de l’action internationale pour atteindre la neutralité en gaz à effet de serre. C’est ainsi qu’il sera possible de réduire l’inégalité d’accès à l’énergie sans augmenter les émissions nocives des énergies fossiles. l’AIE et la Commission européenne, à travers de son initiative en faveur des Énergies Vertes, placent l’accès aux énergies propres au cœur de leur collaboration avec les États africains. Nous nous emploierons à accroître le nombre des personnes, entreprises et secteurs ayant accès à des services énergétiques durables et modernes à un prix abordable en Afrique. En 2021, l’Initiative en faveur des Énergies Vertes de la Commission entre dans une nouvelle phase, qui consistera à allouer des fonds, à apporter une assistance technique et à mettre à disposition d’autres instruments financiers pour soutenir l’investissement dans la production d’électricité d’origine renouvelable et pour agir en faveur de l’efficacité énergétique dans toute l’Afrique.
Au cours des sept prochaines années, la lutte contre le changement climatique représentera 30% du budget de l’Union européenne alloué à la coopération internationale. Mais le financement public ne suffira pas. Les investissements du secteur privé seront donc déterminants et de nombreuses entreprises européennes sont déjà prêtes à intervenir. Mais pour que nous réussissions à en finir avec la pauvreté énergétique en Afrique, il faut que le monde agisse de concert : en arrêtant de financer la production d’électricité au charbon, en intensifiant la coopération visant à étendre les filières propres en Afrique et en augmentant l’échelle du soutien financier apporté par les économies avancées.
À l’évidence, l’accès aux énergies propres ne se limite pas au cadre de l’action climatique. Les énergies renouvelables offrent des débouchés intéressants et un moyen de produire de l’électricité à bas coût. Investir dans les énergies propres constitue une véritable stratégie de développement économique. Nous comptons sur tous afin d’agir de manière concrète avec nous et d’en finir ainsi avec la pauvreté énergétique au cours de la décennie à venir.
Par Frans Timmermans Vice-Président Exécutif, Pacte vert européen de la Commission européenne et Fatih Birol, Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’Energie
Selon le réseau social le plus puissant au monde, cette vaste campagne qui touché de nombreux pays d’Afrique a été fabriquée à partir de la Russie : les comptes, pages et groupes concernés, présents sur Facebook mais aussi sur Instagram, étaient liés « à des entités associées » à un proche du président russe, Evguéni Prigojine.
Au total, Facebook a supprimé 35 comptes, 53 pages, 7 groupes. Instagram, une application qui appartient à Facebook, a elle fait disparaître 5 comptes de son réseau. Quelques 475 000 utilisateurs suivaient les comptes incriminés.
Sur ces groupes ou pages circulaient des contenus qui étaient adaptés à chaque pays. Toutes ces informations étaient à destination de certains pays africains. La Côte d’Ivoire, la RDC, Madagascar, le Mozambique, la Centrafrique, le Cameroun, le Soudan et la Libye étaient visés.
Ils se concentraient sur des informations internationales et locales, y compris des thèmes comme la politique de Moscou sur le continent africain, mais aussi les élections à Madagascar et au Mozambique ou encore des critiques de la politique des États-Unis et de la France dans la région, a précisé Facebook.
L’ambassadeur de Russie au Gabon a tenu une conférence de presse ce 14 octobre, où il a abordé la 74e session de l’ONU, à la position de la Russie sur la politique internationale et au sommet Russie-Afrique.
Pour Dmitri Kourakov, le premier sommet Afrique-Russie qui se tiendra les 23 et 24 octobre à Sotchi est une excellente plateforme pour densifier la coopération russo-africaine. Ce sommet permettra aux investisseurs russes de comprendre ce que les pays africains attendent de la Russie et surtout «de définir un format de partenariat».
La Russie devrait soutenir les Etats africains pour reconstruire les institutions d’État et de sécurité. Notamment dans les pays tels que la RDC, La RCA, le Burkina Faso, le Darfour Soudanais, le Soudan du Sud, la Somalie et le Mali entre autres. Des pays qui subissent des troubles sécuritaires.
Dmitri Kourakov est longuement revenu sur les restrictions américaines sur les visas pour les délégations étrangères qui devaient prendre part à la 74e Assemblée générale de l’ONU. La délégation russe a été durement frappée par cette mesure qui s’écarte des principes du droit international: Ce «procédé des États-Unis ébranle la base de l’ONU et la discrédite», a-t-il indiqué. Et ce regard distant des États-Unis vis-à-vis de ses partenaires internationaux, souligne le diplomate russe, ne prédispose pas à la consolidation de la paix.
L’invitation de la Russie a été officiellement remise au premier ministre Gabonais, par l’ambassadeur de Russie au Gabon ce 04 septembre 2019.
Le Gabon invité sur la table des discussions en Russie, le 23 et 24 octobre prochain. Une invitation qui va de soi au vue des rapports entre le Gabon et la Russie qui ont établi leur relation depuis 46 ans déjà. Depuis six ans, les deux pays ont dopé leurs échanges commerciaux. Ceux-ci sont passés de 600 millions de francs CFA à plus de 65 milliards de francs. Depuis le début des relations entre les deux pays, plus de 400 Gabonais ont été formés dans des universités russes.
Cette rencontre veut rechercher «les meilleurs moyens de renforcer la coopération bilatérale» entre l’Afrique et le pays de Vladimir Poutine. Selon Dmitry Kourakov, le diplomate russe reçu par Julien Nkoghe Bekale, plusieurs sujets seront au menu de cette rencontre internationale. Il s’agit du développement des liens unissant la Russie au continent africain dans les domaines politique, économique et culturel. Le sommet constituera également «une plateforme de débat autour des différents défis actuels dans le monde et la recherche des moyens de renforcer la stabilité régionale. Il donnera une impulsion nouvelle et offrira des opportunités d’investissements aux pays africains».
Selon un classement de plus de 200 pays commis par le cabinet Mercer, Libreville se hisse à la 3e place des villes les plus chères d’Afrique.
Le cabinet américain Mercer a publié sa 25ème enquête annuelle relative au classement des villes les plus chères pour les expatriés dans le monde. En 2019, sur un total de 209 villes, 42 sont africaines.
Selon cette enquête, la ville la plus chère du top 10 africain est Ndjamena, la capitale du Tchad, occupant la 11ème place au plan mondial. En seconde position, vient la ville de Victoria (Seychelles suivie par Kinshasa (RDC) et Libreville (Gabon).
L’étude a tenu compte de plusieurs critères dont, notamment, le coût du logement, du transport, de l’alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement dans les villes étudiées.