Gabon : huit entreprises et syndicats se retirent de la CPG

Les raisons de leurs démissions au sein de la Confédération patronale du Gabon (CPG), n’ont pas encore été déterminées. Mis à part un communiqué qui annonce leur départ.

 

Ils sont au total huit (8) entreprises et syndicats qui ont décidé de se mettre à l’écart de cette grande confédération au Gabon. Selon le communiqué publié le 03 mai 2022, les syndicats et entreprises ont indiqué : « ne plus vouloir être associés aux activités et aux communications de la CPG, ni être engagés par des actes de celle-ci »,

Parmi ces entreprises et syndicats, on compte entre  autres l’association professionnelle des établissements de crédit (APEC), le syndicat des importateurs et exportateurs (Sympex), l’union des représentants automobiles et industriels (Urai), le syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (Sebtp), le syndicat des sociétés hôtelières et de restauration, le groupement professionnel des pétroliers (Gpp), le groupement des transports terrestres et le général business machine (GBM).

Dirigée par Alain Bâ Oumar depuis février 2017, la CPG a vu le jour au terme d’une élection libre et transparente, remportée sur la base d’un programme devenu depuis lors le Plan d’Action de cet institut. L’une de ses missions est d’assurer et veiller à garantir la compétitivité et la croissance du tissu économique des entreprises au Gabon.

Patronat : l’Union des représentants automobiles et industriels vient quitte la CPG

L’Union des représentants automobiles et industriels (Urai), se désolidarisé de la Confédération patronale gabonaise (CPG).

Un gros coup dur pour l’organisation patronale qui perd un de ses membres charismatiques, mais également ses cotisations de 2019 évaluées à hauteur 19 millions de francs CFA.  

Mauvaise nouvelle pour la Confédération patronale gabonaise (CPG). Elle vient d’enregistrer la défection d’un de ses plus prestigieux membres. Dans un courrier daté du 13 janvier dernier, l’Union des représentants automobiles et industriels (Urai), a notifié au président de la CPG, sa décision de quitter l’organisation patronale.

«Nous vous informons de la décision de nos adhérents, prise à l’unanimité des présents lors de l’assemblée générale du 13 janvier, de nous mettre en retrait de la confédération que vous dirigez», a écrit le président de l’Urai. «Vous noterez par ailleurs que nos membres entendent faire valoir leurs droits auprès du bureau exécutif de l’assemblée générale de la CPG, et que ce courrier ne constitue en aucun cas une démission de ces organes de décision», a ajouté Marc-Alexandre Renoux, dans la lettre adressée à Alain Ba Oumar.

Gabon : Alain Bâ Oumar suggère une gouvernance privée de la CNAMGS et de la CNSS au chef de l’État Ali Bongo

Alain Bâ Oumar président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), a suggéré que la gouvernance de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), et de la Caisse nationale d’assurance maladie et garantie sociale (CNAMGS) soient désétatisées pour une plus grande efficacité.

La présentation des vœux au président Ali Bongo, les 6 et 7 janvier dernier, a été l’opportunité pour de nombreux responsables d’institutions et d’organisations de faire des propositions, mais aussi de présenter les doléances et des revendications.

Le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar, en a ainsi profité pour proposer au Chef de l’État  Ali Bongo une gouvernance privée des deux principales caisses de protections sociales et des travailleurs, dont la CNAMGS et la CNSS.

Face aux écueils auxquels sont parfois confrontés les bénéficiaires des services de ces deux structures, et surtout au regard des dysfonctionnements plombant régulièrement leur efficacité, le président du patronat a suggéré à Ali Bongo la désétatisation de leur gouvernance. «Ces deux institutions gagneraient à évoluer vers une gouvernance de type véritablement privé comme le préconise la Conférence internationale de prévoyance sociale- CIPRES-», a déclaré Alain Bâ Oumar.