Présidentielle 2023 : Bilie-By-Nze confirme l’organisation des élections au Gabon

Le premier ministre a au cours du Conseil de cabinet qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023, indiqué que les élections auront bel et bien lieu au Gabon le  26 août 2023.

 

« Aucun report ne saurait être envisagé, encore moins une transition que rien ne justifie », a  annoncé le premier ministre Bilie-By-Nze,  au cours du conseil de cabinet  qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023 à Libreville. En effet, le premier ministre a répondu aux opposants et à la société civile qui ont plaidé pour un report des élections générales et ont souhaité une transition politique de 2 à 3 ans dirigée par consensus entre l’opposition et la majorité au Gabon. Car pour l’opposition, il faut donner « plus de temps au Centre gabonais des élections pour une meilleure organisation », a expliqué Séraphin Akure-Davain, président du parti Les Démocrates Libres.

Pour le premier ministre, cette demande ne saurait être exécutée car, le chef du gouvernement souhaite que tout se déroule dans le respect « de la Constitution  et autres lois en vigueur », l’a-t-il souligné.  Au cours de ce Conseil de cabinet, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à accompagner le processus électoral pour sa tenue dans les délais constitutionnels, dans un climat politique et social apaisé.

Le premier ministre a par la suite rappelé que, toutes ces  questions avaient déjà été débattues et évacuées lors de la concertation politique qui a rassemblé la majorité et l’opposition en février dernier. Il faut noter que, le Conseil interministériel s’est tenu lundi à 27 jours seulement de la date des élections générales (présidentielle, législatives et locales), conformément à la volonté du président Ali Bongo Ondimba, qui souhaite que  l’action publique ne connaisse aucun temps mort du fait des échéances électorales.

Gabon : les élections auront lieu Dans les délais constitutionnels 

L’information a été donnée par le premier ministre jeudi 4 mai,  lors de sa présentation du bilan de son action durant les 100 premiers jours à la tête du gouvernement.

 

A propos de certain doute sur la date des élections au Gabon, le premier ministre  Alain-Claude Bilie-By-Nze a rappelé qu’en vertu de la Constitution, le mandat du président de la République commence le jour de sa prestation de serment et prend fin sept ans après cette date. Ce qui signifie que, « le président Ali Bongo Ondimba ayant prêté serment le 27 septembre, l’élection présidentielle doit se tenir entre le 27 juillet et le 27 août 2023 », a évoqué le ministre.

Comme le démontre l’article 11 de la constitution qui dispose que « l’élection du Président de la République a lieu un (1) mois au moins et deux (2) mois au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice« .

Ce dernier a tout de même rappelé que,  la fixation de date précise de l’élection (dans les délais constitutionnels) était une prérogative exclusive, non du gouvernement, mais du Centre gabonais des élections (CGE).

Gabon : les assises contre la vie chère débutent dès jeudi 30 mars

Annoncée dans les 12 points de la feuille de route du premier ministre Alain Billie By Nze, les assises auront lieu dès demain jeudi 30 mars 2023 dans les différentes provinces du Gabon.

 

La nouvelle a été rendue publique par le porte-parole du gouvernement Yves Fernand Mamfoumbi ce jeudi 29 mars 2023. En effet, le porte-parole du gouvernement a annoncé que ces assises qui ont pour objectif global de « définir, avec l’ensemble des parties prenantes, les mesures à mettre en œuvre pour améliorer le pouvoir d’achat des populations »,  vont se tenir en deux phases à savoir : dans les capitales provinciales du 30 au 31 mars. A ce niveau elles seront  placées sous la coordination de deux membres du gouvernement et sous la tutelle technique des gouverneurs de province et des services déconcentrés.

Un comité provincial sera mis sur pied. Les autorités administratives, les opérateurs économiques, les associations des commerçants, celle des consommateurs et la société civile prendront part aux travaux. Ceux-ci se dérouleront en plénière et en commissions sur les thèmes retenus. Comme deuxième phase, des assises nationales à Libreville, du 7 au 10 avril prochain, sous la coordination du Premier ministre et la responsabilité technique du ministre d’État en charge de la Lutte contre la vie chère. Un comité national sera créé. Les thèmes retenus sur lesquels vont s’attarder  les intervenants vont concerner l’alimentation et la restauration, le logement et la construction, le transport, la santé et l’éducation, la fiscalité et la parafiscalité.

Pour finir, le porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de lister les différentes mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère au Gabon. Notamment par le  blocage des prix des produits pétroliers à la pompe, de la mise en place d’une mercuriale des produits de première nécessité et de grande consommation, de la gratuité du transport à Libreville, Owendo et Akanda ainsi que de la mise en place d’un ministère dédié à la lutte contre la vie chère.

Gabon-coupure d’eau potable : la vente illicite d’eau prend de l’ampleur

A cause de l’absence d’eau potable depuis quelques temps dans certaines villes du Gabon, certains commerçants se sont tournés vers le commerce illicite d’eau où,  ils vendent le m3 d’eau à des prix très couteux.

 

Les coupures d’eaux intempestives observées dans les villes de Mouila, Lambaréné et Oyem, sont à l’origine de la vente d’eau qui s’est développé. En effet, ce sont des  commerçants pour la plupart des ouest-africains qui livrent à des prix couteux, des récipients d’eau aux populations en se faisant  d’énormes bénéfices grâce à cette activité. Pour un remplissage d’une cuve de 1000 litres (1m3) d’eau, les populations déboursent la somme de 12000 Fcfa, d’autres achètent à 40.000 Fcfa voire plus. un prix qui est élevé par apport au m3 d’eau vendue  à la SEEG (Société d’Energie et d’eau du Gabon).

Cependant, la qualité de cette eau vendue aux populations reste douteuse. Certains pensent qu’elle provient des puits où d’une pompe publique ou encore des rivières. Le gouvernement par la voix du vice-président Alain-Claude Bilie-By-Nze, au cours d’une réunion mardi dernier avec la direction de la SEEG, a mis un accent sur ce commerce illicite.

Il a été  indiqué que cette eau n’est pas potable et présente des risques de santé pour les consommateurs. Au cours de cette réunion tenu par le vice-ministre, les solutions pour résoudre les problèmes de délestages dans les différentes villes de Mouila, Oyem et Lambarené ont été évoquées.  Rappelons que, la SEEG est la seule entreprises qui jusqu’ici, détient  le monopole sur la distribution et la vente d’eau potable au Gabon.

Gabon : Alain-Claude Bilie-By-Nze devient vice-premier ministre

L’annonce de sa nomination a été lu mercredi 12 octobre 2022, par la première ministre Rose Christiane Raponda Ossouka.

 

Nommé par par décret présidentiel  sur proposition de la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, ce mercredi 12 octobre 2022. Le Ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques,  Alain-Claude Bilie-By-Nze va en dehors de cette fonction,  occuper le poste de vice-premier ministre.

En effet, le chef de l’Etat vient de mettre à jour ce poste de vice-ministre, qui était occupé entre  2016 et 2017 par l’opposant Bruno Ben Moubamba.

Rappelons que, le ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze conserve également son poste de porte-parole du gouvernement acquis en mars dernier à la suite d’un énième remaniement gouvernemental.

Gabon-règlementation de la SEEG : Alain-Claude donne plus de précisions

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, a rencontré les syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), pour mieux détailler la réforme du gouvernement au sujet de la séparation des activités du service public de l’eau et de l’électricité.

 

 

Le 1er septembre 2022, le gouvernement gabonais avait approuvé la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité, pour « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur». Mardi 20 septembre 2022, le ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a précisé à cet effet à travers l’interview relayé sur le site Gabon Review que :

 Des projets de loi participants des réformes en cours dans les secteurs eau et électricité ont été récemment validés en Conseil des ministres. Que prévoient-ils ?

Nous avons un secteur de l’électricité et de l’eau potable qui connait des évolutions avec l’arrivée, sur le marché, de certains acteurs indépendants, notamment dans le domaine de la production de l’électricité et désormais de l’eau. Il était donc utile d’apporter une réglementation du secteur qui prend en compte ces évolutions.  Cette réglementation, nous avons voulu qu’elle soit distincte pour ce qui est de l’eau et de l’électricité. Ce, d’autant plus que, dans la convention de concession signée avec la SEEG, il y a désormais un règlement de service électricité et un règlement de service eau. Il s’agissait donc d’apporter une réglementation plus générale pour organiser ces deux secteurs d’activités importants pour la production, le transport et la distribution de l’eau potable et de l’énergie électrique.

Vous avez reçu les syndicats qui ont manifesté leurs inquiétudes après la validation de ces projets de loi. Qu’en est-il au terme des échanges ?

Je crois que dans le cadre du dialogue prôné par les plus hautes autorités, il est utile d’entendre les syndicats, surtout lorsqu’il y a les inquiétudes liées à une réglementation qui a été adoptée en Conseil des ministres. Nous avons tenu à les recevoir pour leur expliquer le sens de la réglementation, pour leur indiquer qu’ils n’ont rien à craindre. Bien au contraire, il est question de dynamiser plus encore le secteur. La SEEG étant l’actrice principale du secteur, elle est liée par une convention de concession avec l’État gabonais. Cette convention n’est pas remise en cause par la réglementation. C’est une convention qui a été signée pour une durée de 20 ans et la réglementation ne fait que mieux encadrer l’activité. On les a rassurés et il me semble qu’après cet échange, ils auront des éléments pertinents à rapporter à la base. Je tiens encore à indiquer que l’État gabonais n’a pas vocation aujourd’hui à remettre l’existence ou le fonctionnement de la SEEG. Nous sommes là pour que la SEEG travaille mieux et assure le mieux-être des Gabonaises et des Gabonais. Pour cela, on va l’encadrer le plus possible et pour l’aider à développer le secteur.

Les syndicalistes affichent des appréhensions à propos de la séparation des activités d’eau et d’électricité. Qu’en est-il ?

Je rappelle que dans les faits, y compris dans les centrales SEEG, ces deux activités sont menées par des personnes différentes. Les agents sont affectés, les uns à l’énergie et les autres à l’eau potable. Cela veut dire que ce sont des activités qui, même si elles sont menées dans le cadre d’une même entreprise, nécessitent des spécificités. Cette séparation n’est donc que réglementaire. Une séparation dans la manière d’organiser chacune des activités. Mais ce n’est pas une séparation dans l’entreprise SEEG. Leurs craintes étaient d’imaginer que demain, nous allons pouvoir confier l’eau potable à opérateur. Nous n’en sommes pas là. Nous sommes aujourd’hui dans la réglementation des secteurs qui sont aujourd’hui détenus par la SEEG.

Propos recueillis sur le site Gabon Review

Gabon-règlementation de la SEEG : Alain-Claude  prévoit une rencontre avec les syndicats

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze,  entend s’organiser avec les  syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), au cours de cette semaine, afin de lever toute ambiguïté au sujet de la réforme prévue par le gouvernement dans secteur de l’eau et l’électricité.

 

En application des projets de lois portant réglementation des secteurs eau et électricité, le 1er septembre dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nze rassure les syndicats de la SEEG qui,  « semblent y voir des motifs d’inquiétude, [mais] il n’en est rien ». A-t-il expliqué. En effet, le ministre entend réorganiser le cadre institutionnel la gouvernance et le règlement des services, le service public, le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends.

Pour le membre du gouvernement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car cette réforme est « tellement indispensable pour la vitalité du secteur ». À l’en croire, ces projets visent, comme c’est le cas dans la majorité des autres pays, à fixer les conditions générales d’exercice des activités eau et électricité par les différents acteurs du secteur et non autre chose.

Rappelons que le 1er septembre 2022, lors du conseil des ministres, le gouvernement a adopté un projet portant sur la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité qui vise à « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur ».

Alain Claude Bilie-By-Nze annonce la desserte en eau potable facile d’ici 2025 dans le Grand Libreville

Le Ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques Alain Claude Bilie-By-Nze présenté récemment aux Maires des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum, villes  formant le Grand Libreville, le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et assainissement de Libreville (PIAEPAL).

 

 

Ce  programme, vise à faciliter la desserte en eau potable dans cette partie du pays qui concentre  plus de la moitié de la population gabonaise estimée à deux millions.

« Les réalisations envisagées dans le cadre de ce vaste Programme émanent de l’ambition de garantir, à l’horizon 2025, un accès durable à l’eau potable aux populations du Grand Libreville », a précisé le ministre  Alain Claude Bilie-By-Nze sur sa page Facebook.

Il sied de noter que, ce programme  financé par la BAD à hauteur de 77 milliards de FCFA, va impacter  300.000 nouveaux bénéficiaires directs, les industries locales et autres structures de production ainsi que les administrations impliquées dont le Ministère en charge de l’Eau, les Travaux publics, les casernes, la SEEG, les écoles, les hôpitaux ainsi que les opérateurs économiques impliqués dans les travaux et les services lors de la réalisation du projet.

 

Libreville : Rose Christiane Raponda a lancé les travaux d’accès à l’eau potable dans 40 quartiers de la ville et ses environs

La cheffe du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda, a lancé mercredi à l’échangeur du PK5 à Libreville les travaux de renouvellement et d’extension du réseau d’eau des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum qui profiteront à environ 300 000 personnes vivant dans 40 quartiers.

Au terme des travaux qui vont durer entre 20 et 32 mois selon les lots, les populations de la capitale gabonaise, verront leur accès à l’eau potable s’améliorer de manière significative.

« Prévus pour améliorer la desserte en eau de plus de 40 quartiers, ce sont environ 300.000 qui devraient bénéficier de cet important projet », a indiqué le ministre de l’Energie et de l’eau, Alain Claude Bilie By Nze.

.Il sied de préciser que, ces travaux sont financés grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAB), dont le représentant au Gabon, Robert Masumbuko était l’un des invités de marque à la cérémonie. La BAD a notamment accordé au Gabon un prêt de 77 milliards de FCFA, soit 118 millions d’euros pour le projet qui permettra de tirer 300 km de conduite d’eau potable.

Durant les travaux, quelques 2000 emplois seront créés. Le recours aux PME gabonaises est prioritaire.

Libreville qui concentre près de la moitié de la population gabonaise estimée à 1,8 million d’habitants connaît un important stress hydrique. Plusieurs populations de la capitale n’ont pas accès à l’eau potable.

 

Libreville : « le développement du Gabon passe forcément par l‘appropriation de son identité culturelle » (A.C. Bilié By Nzé)

Alain Claude Bilié By Nzé, Ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, par ailleurs homme de culture, a indiqué dans un tweet que, la véritable indépendance du Gabon passe inéluctablement par l‘appropriation de sa culture et de son identité.

Pour  le ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, « La célébration multiforme de nos cultures et de nos identités n’est qu’un pas résolu, posé avec fermeté et détermination, vers l’appropriation de notre trajectoire de développement pour un indépendance véritable ».

Alain Claude Bilié By Nzé, pense que le secteur des industries culturelles gabonaises  est resté anonyme depuis belle lurette. Pour sortir de cette situation de léthargie, le pays a lancé au mois de mars dernier, un programme visant à structurer les filières des industries culturelles et créatives pour booster la création d’emplois, l’entreprenariat, la croissance des micro, petites et moyennes entreprises et l’autonomisation des femmes ainsi que des filles dans ce secteur.

Is sied de signale que, ce Programme s’inscrit, selon le ministère de la culture, dans le cadre de l’initiative mondiale « Banque d’expertise UE/UNESCO sur la gouvernance de la culture dans les pays en développement : Appui aux nouveaux cadres réglementaires visant à renforcer les industries culturelles et créatives et la promotion de la coopération Sud-Sud ».

 

 

La CEEAC procède à la présélection des candidats aux postes de commandement

Le Conseil des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui se tient ce mardi 7 juillet au siège de l’institution présélectionnera les candidatures aux postes de commandement de cette institution d’intégration régionale, a indiqué un communiqué dont la copie est parvenue à notre rédaction.

Cette  rencontre sera présidée par Alain Claude Bilie By Nze ministre gabonais des Affaires étrangères, président du conseil des ministres de la CEEAC.

Selon des récentes réformes, la CEEAC ne sera plus dirigée par un Secrétaire général. Il y aura désormais un président secondé par un Vice-Président, des commissaires et des experts. Fini l’époque où chaque Etat imposait ses ressortissants à certains postes sans forcément avoir la compétence nécessaire pour assumer les fonctions y relatives.

Tous les hauts cadres de la CEEAC ne seront plus nommés mais recrutés. Après un récent appel d’offre, un cabinet indépendant a sélectionné les meilleurs dossiers étudiés par les ministres. Le choix final sera effectué par les chefs d’Etat, après audition des candidats, comme à l’Union africaine.

Les dossiers examinés par les ministres seront soumis à l’approbation des chefs d’État de la région qui pourront tenir un sommet à la mi-juillet, selon une source proche du chef de la diplomatie gabonaise.

 

 

Ali Bongo interdit d’accorder le visa d’entrer au Gabon aux citoyens de 27 États membre de l’UE.

Alain Claude Bilie By Nze  ministre gabonais des Affaires étrangères, a dans une note circulaire à l’attention des chefs de missions diplomatiques et postes consulaires du Gabon à l’étranger, interdit d’accorder un visa d’entrer au Gabon aux citoyens de 27 États membres de l’Union européenne.

Le chef de la diplomatie gabonaise, a indiqué que cette mesure est prise en application du principe de réciprocité. Cette suspension de visa inclut les demandes pour tourisme et séjour privé, motif professionnel (sauf résident) et visa d’affaires.

Sont exemptés, les officiels appelés à se rendre au pays d’Ali Bongo Ondimba dans le cadre des missions dûment autorisées par le Gouvernement.

Il sied de noter, qu’il y a quelques jours, les pays membres de l’espace Schengen ont décidé d’interdire aux ressortissants de certains pays africains notamment le Gabon d’entrer sur leurs territoires.

Lundi 29 juin dernier, le ministre des Affaires étrangères avait convoqué les ambassadeurs des pays membres de l’UE présents au Gabon pour comprendre les raisons de cette restriction. Alain Claude Bilie By Nze avait clairement indiqué que le Gabon appliquera le principe de réciprocité.

Ci-dessous la circulaire

Libreville: Bilie By Nze porte plainte contre le journal Echos du Nord pour diffamation

Me Gisèle Eyue Bekalé, avocat de l’actuel ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie By Nze, a annoncé ce vendredi 26 juin  à Libreville dans un point de presse que son client a décidé de porter plainte contre l’hebdomadaire Echos du Nord pour diffamation.

« Devant l’insupportable, l’injustifiable, mon client a décidé cette fois-ci, de porte plainte pour diffamation contre les auteurs et les complices de cet article qui ne repose sur aucune preuve », a annoncé Me Eyue Bekalé.

Dans un article du 23 juin, le journal Echos du Nord sous le titre : « Bilié-By-Nzé dans le panier à crabes », a abondamment cité le ministre Alain Claude Bilie By Nze. Celui-ci aurait perçu une grosse commission dans une opération de  rachat de 70% des parts pour le compte de l’Etat dans la Société de valorisation des ordures du Gabon (SOVOG), en 2013.

Ces rétro-commissions auraient été versés également à l’ancien chef de cabinet du Président de la République, Liban Souleyman. Selon l’hebdomadaire proche de l’opposition, M.  Bilie By Nze aurait planqué ses rétro-commissions dans un compte bancaire à l’étranger.

Tout en réfutant ces allégations, Me Gisèle Eyue Bekalé, très indignée a souligné que : « je le dis ici avec force que ces accusations sont fondées sur des supputions ne répondent qu’à une seule volonté, celle de manipuler l’opinion publique et la justice contre un homme ».

L’avocat du ministre des affaires étrangères pointe une cabale médiatique visant à porter atteinte à « l’honneur et à la considération d’un homme ». Elle estime qu’il s’agit simplement d’une haine inouïe sans justification envers un citoyen digne.

Source: gabonactu

 

Coopération : 13 étudiants gabonais interpelés par la police sénégalaise ont été libérés

C’est Alain Claude Bilie By Nze  ministre gabonais des Affaires étrangères, qui l’a annoncé mercredi dans un communiqué que les 13 étudiants gabonais interpelés par la police sénégalaise pour violation du couvre-feu, rébellion simple et outrage à agents,  ont été libérés.

« 13 de nos compatriotes qui avaient été interpellés par la police sénégalaise le mercredi 20 mai et présentés devant la justice pour des faits présumés de violation du couvre-feu, rébellion simple et outrage à agents, ont été libérés ce mardi 26 mai 2020 par le procureur après rappel à la loi», a indiqué le communiqué.

La libération de ces étudiants a été rendue possible grâce dit-on, à l’accompagnement de l’Ambassadeur du Gabon au Sénégal, ses équipes et grâce aux actions menées par l’Association des Étudiants Gabonais au Sénégal et le Conseil des Gabonais au Sénégal.

Si le patron de  la diplomatie gabonaise se réjouit de l’issue heureuse de cette affaire, il appelle tout de même les jeunes étudiants à plus de responsabilité et au respect des lois et règlements en vigueur dans les pays d’accueil comme dans leur propre pays.

 

Dialogue politique Gabon-UE : Un projet pour renforcer les droits de l’homme au Gabon

Le Gabon et l’Union européenne (UE) ont poursuivi leur Dialogue politique intensifié, le 4 février, à Libreville. Cette rencontre, entrant dans le cadre du suivi des conclusions des précédentes réunions, a abouti à la mise en place d’un Groupe de travail conjoint, suivi de la présentation du Projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme au Gabon (PAPPH).

Le Dialogue politique entre le Gabon et l’Union européenne (UE) est désormais entré dans sa phase de normalisation. Le 4 février, la délégation de l’UE conduite par l’ambassadrice Rosario Bento Pais a eu une séance de travail avec les membres du gouvernement gabonais participants aux débats présidés par le ministre d’État aux Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Les deux parties ont franchi un nouveau palier significatif, avec la mise en place d’un Groupe de travail conjoint, suivi de la présentation d’un Projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme au Gabon (PAPPH).

Ce Projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme au Gabon est un programme conjoint de l’UE, en partenariat avec le département des Affaires politiques et de la Consolidation de la paix des Nations unies. Il sera mis en œuvre par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), avec la participation du Haut-commissaire aux droits de l’homme du Bureau des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca). Étalé sur 18 mois, il est doté d’un budget d’environ 330 millions de francs CFA.

«Avec mes collègues en charge respectivement de l’Intérieur, de la Défense, de la Communication, des Relations avec les Institutions constitutionnelles et de la Justice, nous avons dit à nos interlocuteurs toute la disponibilité du Gouvernement de la République à travailler à l’amélioration de ces indicateurs dans le domaine des droits humains», a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Ce programme vise à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des acteurs étatiques que sont la Commission nationale des droits de l’homme et la direction générale des Droits de l’homme en vue de l’accomplissement de leurs mandats, conformément à la loi et aux standards internationaux. Il envisage aussi de renforcer les capacités de la société civile et des médias dans la lutte contre l’impunité des violations des droits de l’homme, ainsi que le suivi et la documentation des cas de violations des droits de l’homme. Le tout devrait être sous-tendu par la mise en place d’un cadre de coordination et de coopération entre ces acteurs étatiques et non étatiques.

Pour le groupe conduit par Rosario Bento Pais, «le PAPPH contribuera à l’amélioration de la gouvernance au Gabon, examinée sur la base du 16e Objectif de développement durable (ODD 16) qui met l’accent sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, l’accès à la justice pour tous et le renforcement des institutions responsables et efficaces à tous les niveaux, dans le respect de l’État de droit et des droits humains».

Le groupe de travail quant à lui est évidemment constitué des membres du gouvernement gabonais et des ambassadeurs de l’UE. Toutefois, le travail se fera de manière ministérielle par les personnes désignées par les chefs de départements concernés avant les réunions conjointes. Des personnes ressources de l’UE pourraient également être mises à contribution.

Relancé le 25 novembre, après trois ans d’interruption, le Dialogue politique intensifié entre le Gabon et l’UE a déjà permis aux deux parties d’évoquer tous les sujets fâcheux et de s’entendre sur l’avenir qui pourrait déboucher sur une réparation pour les victimes de 2016. Une des clés pour assoir une réconciliation durable au Gabon.

Source: gabonreview

 

Une nouvelle carte diplomatique pour le Gabon : Ali Bongo va réduire ses représentations à l’étranger

Le ministre gabonais des Affaires étrangères Alain Claude Bilie-By-Nze, a annoncé le 8 janvier dernier que, le pays d’Ali Bongo envisage de revoir à la baisse le nombre de ses missions diplomatiques à l’étranger.

A en croire de chef de la diplomatie gabonaise, les difficultés financières de l’État gabonais serait à la base de la réduction de ses représentations diplomatiques. Pour éviter d’aggraver les déconvenues, le pays entend réduire la voilure de son déploiement diplomatique.

Lors d’une intervention a une radio de la place,  le ministre des Affaires étrangères a indiqué que le Gabon a développé pendant des années, «une diplomatie qui se voulait tous azimuts». Cette situation a abouti à l’ouverture des ambassades un peu partout dans le monde, «plus que peut-être de raison», a-t-il commenté.

Si le Gabon attend maintenir son influence diplomatique, a indiqué Alain Claude Bilie-By-Nze, il étudie la possibilité de réduire ses représentations diplomatiques. Allons-nous maintenir «des ambassades, où est-ce que nous maintiendrons des résidences parce que d’autres pays le font», a-t-il déclaré. «On peut tout à fait, à partir d’un pays européen en couvrir 3, 4 ou 5. Les voies de communication existent, les moyens de transport existent donc nous allons nous en inspirer», a-t-il affirmé.

Le patron de la diplomatie gabonaise précise tout de même que, cette option doit être validée au niveau du gouvernement, il soutient qu’elle est conforme aux instructions prescrites  par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui demande «à adopter une nouvelle carte diplomatique».

 

 

Gabon : « Noureddin Bongo n’occupe pas une fonction qui permettrait demain une dévolution du pouvoir » (Bilie-By-Nze)

Alain-Claude Bilie-By-Nze  qui s’exprimait sur la réforme du franc CFA en Afrique de l’Ouest ce 26 décembre sur RFI, a profité pour balayer les soupçons de “monarchisation” suscités par la nomination de Noureddin Bongo à la Coordination générale des Affaires présidentielles.

Quatre jours après l’annonce du passage du  franc CFA à l’Eco en Afrique de l’Ouest en 2020, le patron de la diplomatie gabonaise s’est prononcé, le 26 décembre sur radio France internationale (RFI), sur le sort des pays d’Afrique centrale.

Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, cette réforme du FCFA «est une évolution positive qui met la pression aux pays d’Afrique centrale qui devront eux aussi accélérer le pas. Puisqu’à l’issue du dernier sommet de la Cemac à Yaounde, il a été décidé de réfléchir à une réforme en profondeur du FCFA. La réflexion va s’accélérer pour arriver très rapidement à une décision sur la réforme du FCFA qui ne peut plus être une question idéologique mais une question technique et économique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, exhortant les pays à continuer à travailler pour reconstituer leurs réserves.

S’agissant de la nomination de  Valentin Bongo, Alain-Claude Bilie-By-Nze a balayé du revers de la main les soupçons d’une monarchisation du Gabon, suscités par la nomination du fils ainé du président Bongo à la tête de la Coordination générale des Affaires présidentielles.

«Il n’y a pas de “dynastie Bongo”. Monsieur Noureddin Bongo n’occupe pas une fonction qui permettrait demain une dévolution du pouvoir. La Constitution gabonaise est très claire : si demain le chef de l’Etat n’était plus en capacité d’exercer ses fonctions, on ouvrirait une procédure qui conduirait à une élection présidentielle anticipée. Monsieur Nourredin Bongo n’hériterait pas du pouvoir». Expliqué le patron de la diplomatie gabonaise.

Gabon : Cinq chefs d’État sur onze au sommet de CEEAC à Libreville

Cinq chefs d’État sur onze pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), participent ce mercredi au sommet de l’institution d’intégration régionale à Libreville.

Les quatre chefs d’État qui sont venus se joindre au président gabonais, Ali Bongo Ondimba sont Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Idriss Déby Itno (Tchad), Faustin Archange Touadera (Centrafique), Evaristo Carvalho (Sao Tome et Principe).

Les six autres pays sont représentés par un Premier ministre ou un membre du gouvernement.

Le 9ème sommet extraordinaire de la CEEAC a pour but de valider les réformes de l’institution initiées depuis 2015 et conduites sous la houlette du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de l’institution.

Les réformes porteront notamment sur le projet de Protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC ; le projet du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) ; le projet de Règlement financier ; le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

Rappelons tout de même que, tous ces documents ont déjà été soumis à tous les chefs d’Etat des pays membres à l’occasion d’une tournée régionale menée par Alain Claude Bilie By Nze en compagnie du Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

 

Dialogue politique Gabon- EU : Une réparation pour les victimes de 2016 envisagée

Le dialogue politique intensifié entre le Gabon et l’Union européenne (UE) a enregistré une nouvelle phase le 15 décembre à Libreville.

Relancé le 25 novembre, après trois ans d’interruption, il a permis aux deux parties d’évoquer tous les sujets fâcheux et de s’entendre sur l’avenir qui pourrait déboucher sur une réparation pour les victimes de 2016. Une des clés pour assoir une réconciliation durable.

Après la rencontre du 30 novembre dernier au cours de laquelle la délégation gabonaise et celle de l’Union européenne s’étaient convenu de la poursuite régulière du dialogue politique intensif, une nouvelle étape a été franchie le 15 décembre.

Au terme des débats coprésidés par le ministre d’État des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et l’ambassadrice de l’Union européenne au Gabon, Rosario Bento Pais, les deux parties ont marqué leur satisfécit.

Source: gabonreview