Nécrologie : Alexis Ndouna serait mort à Libreville, des suites d’une maladie

Le puissant homme d’affaires et  cadre du Parti démocratique gabonais (PDG), Alexis Ndouna serait décédé mardi à la Clinique El Rapha de Libreville des suites d’une maladie.

Selon la source hospitalière, l’homme était admis dans cette structure sanitaire il y a quelques jours. Il aurait rendu l’âme malgré des  soins intensifs administrés sur lui depuis 48 heures par le personnel soignant, indique-t-on.

Alexis Ndouna était incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis le mois de janvier dernier. Il était  poursuivi pour viol sur mineur. Il aurait sauvagement violé la petite Wally (15 ans)  entre mai et juin 2019. Lorsque le scandale a éclaté, le mouvement associatif gabonais sait saisi du dossier pour exiger la fin du silence dans les viols sur mineurs récurrents dans le pays.

Les ONG et la famille de la jeune victime avaient exigé une peine exemplaire contre le présumé violeur. Se sentant menacé, l’homme d’affaires réputé proche du pouvoir avait discrètement quitté le pays.

Le Gabon avait émis un mandat d’arrêt à son encontre. Il a finalement été rattrapé par Interpol au Congo Brazzaville puis extradé au pays.

Gabon : la société civile dénonce la libération d’Alexis Ndouna, présumé prédateur sexuel

Georges Mpaga président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG), a dénoncé  a dans une conférence de presse dénoncé  la libération d’Alexis Ndouna.

Alexis Ndouna puissant homme d’affaires et cadre  de la formation politique du président Ali Bongo Ondimba,  avait été arrêté à Brazzaville et extrader à Libreville par Interpol  pour une grave accusation de viol sur mineure.

La société civile s’insurge de cette  libération. « Les prédateurs sexuels comme Alexis Ndouna sont libérés, nous sommes face à une crise de la justice au Gabon », a fustigé  M. Mapaga, interpelant au passage le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) pour faire pression à la justice  afin de faire éclater la vérité.

Accusé de viol sur la petite Wally (15 ans),  Alexis Ndouna avait été arrêté par Interpole le 3 janvier 2020 à Brazzaville au Congo après plusieurs mois de cavale. Il était dès lors en détention préventive  à la prison centrale de Libreville.

L’homme d’affaires était cité comme étant le chef d’un vaste réseau de proxénétisme. Un réseau composé également des femmes qui a été démantelé en partie à Libreville. Sa libération est passée sous silence. Difficile de savoir s’il a été lavé de tout soupçon par rapport  aux chefs d’accusations.

Affaire Wally: Interpol va traquer Alexis Ndouna

Le procureur de la République du Gabon a lancé un mandat d’arrêt international contre Alexis Ndouna suite au viol de la petite Wally agée de 14 ans. Interpol avait été sollicité.

Alexis Ndouna aurait violé la petite Wally âgée de 14 ans. La fillette aurait été « placée » par la femme de son père contre une cagnotte et des cadeaux. Le scandale a éclaté lorsque la petite a raconté sa souffrance a une autre parente. L’affaire a fuité dans les réseaux sociaux et est devenue un gros scandale au Gabon.

« Alexis Ndouna est désormais activement recherché par toutes les polices du monde. Quelque soit la durée de sa cavale, il sera arrêté un jour. Il ne pourra pas se soustraire pendant très longtemps à la justice », a confié la source ayant requis l’anonymat.

« Le viol est un crime prévu et puni par la loi. M. Ndouna soupçonné d’avoir commis ce crime doit normalement répondre de ses actes devant la juridiction qui le poursuit », a précisé la source qui reconnait à l’accusé « la présomption d’innocence ».

S’il est rattrapé et jugé au Gabon puis reconnu coupable de viol sur mineur de moins de 18 ans, Alexis Ndouna risque 18 ans de prison ferme. Comme il se faisait livrer les mineurs par le biais des intermédiaires, il peut aussi être reconnu coupable de proxénétisme donc condamnable à la perpétuité.

Source: Gabon Actu