Gabon : les oiseaux volés d’Ali Bongo retrouvés dans le parc animalier de Libreville

C’est ce qui ressort du communiqué du responsable du Parc animalier de Libreville Lewis Mangongo.

 

Selon un post sur  Facebook du Parc animalier de Libreville,  on peut lire : « Ce sont près de 20 “rescapés” que le parc vient d’accueillir, nos célèbres perroquets gris du Gabon, et bien d’autres oiseaux, que le grand public pourra bientôt découvrir dans nos volières ». Le post précise que, « c’est depuis le 26 Novembre, que le Parc Animalier de Libreville, a été ravi d’accueillir de nouveaux pensionnaires ».

Et d’ajouter qu’ « Il y a deux mois un cheptel de 40 oiseaux, avaient été recensés à la résidence NAM, moins d’une vingtaine d’entre eux sont vivants deux mois après.  Une mortalité expliquée par une nutrition inadaptée aux différentes espèces, et un manque d’entretien ». S’occuper de ces animaux nécessite des conditions très strictes et adaptées à chaque espèce. Nous avons trouvé des grands oiseaux, tels que les flamands roses en détresse et regrettons la perte de tous les aras Hyacinthe ».  Explique le médecin vétérinaire Dr Lois Allela Nontse, comme relevé sur le post du parc animalier.

Cependant, le communiqué ne précise pas comment ces oiseaux ont atterri dans ce parc. Selon nos confrères de  Gabon Actu « La résidence NAM » n’est pas connue du grand public. Tout laisse croire qu’il s’agit d’un nom de code attribué à celle de l’ancien chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Rappelons qu’il y a quelques jours, l’ex président Ali Bongo annonçait le vol d’une vingtaine d’oiseaux dans sa résidence privée. Ces oiseaux

Gabon : une vingtaine d’oiseaux dérobés à la résidence d’Ali Bongo

Un vol de plusieurs oiseaux est survenu dans la nuit du mardi à mercredi dernier dans la résidence privée de l’ex président gabonais Ali Bongo.

 

Les présumés malfrats ont emporté une vingtaine d’oiseaux à la résidence d’Ali Bongo à savoir : des perroquets, des flamants roses, des inséparables, un touraco, des loris et des aras qui ornaient le vaste jardin de l’ancien président gabonais, ainsi qu’un kéa, ce perroquet montagnard qui ne vit qu’en Nouvelle-Zélande. En effet, ces oiseaux ont été très utiles à l’ex président durant sa rééducation après son AVC en 2018.

Selon les informations, les animaux ont disparus dans la nuit de mardi à mercredi. Car, mercredi matin lorsque l’animalier chargé d’entretenir ces oiseaux est arrivé pour travailler, il a constaté que toutes les cages étaient abimées et les oiseaux avaient disparus. Surplace, Me Gisèle Eyué Bekalé, est arrivé jeudi pour confirmer ce vol.

Ce vol qui suscite des interrogations sur la sécurité d’Ali Bongo, quand on sait que, la résidence de l’ex président est surveillée 24 heures sur 24 par des éléments de la Garde républicaine, des blindés et des caméras de surveillance.

Le Gabon commémore son « coup de la libération »

Le pays va célébrer ce vendredi 30 août le  premier anniversaire de son coup de libération qui  représente la prise de pouvoir effective du comité de transition pour la restauration des institutions.

 

30 août 2023-30 août 2024, cela fait un an que les militaires ont pris le pouvoir au Gabon en mettant ainsi fin  au règne  règne de la famille Bongo. Omar Bongo, arrivé au pouvoir en 1967, a régné pendant 42 ans. Son fils, Ali Bongo, lui a succédé en 2009,  son règne a pris fin en  2023 avec  l’entrée au pouvoir du comité pour la transition et la restauration des institutions avec à la tête le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. En effet, un an après son entrée au pouvoir les réformes annoncées par le président de la transition  se mettent  en place progressivement.

Pour les un an de cette célébration, les festivités auront lieu à Libreville selon un programme détaillé. A savoir une grande parade militaire et civile sur l’esplanade de la mosquée Hassan II, symbole de la puissance retrouvée de l’État et de l’unité nationale. Un match de football opposant le CTRI aux parlementaires et membres du gouvernement, illustrant une volonté d’apaisement et de rapprochement entre les différentes composantes de la société. Un banquet au Palais de la Rénovation, mettant en valeur la culture gabonaise à travers des prestations artistiques.

Un concert populaire dans les jardins du bord de mer en face du palais présidentiel, permettant une célébration plus large et inclusive. Des feux d’artifice clôturant les festivités, symbolisant l’espoir d’un avenir plus radieux pour le Gabon. Cette célébration qui sera organisée au Gabon vise à renforcer la cohésion nationale et à inspirer la nouvelle génération à participer à la construction d’un nouveau Gabon. Rappelons que, la journée de vendredi est déclarée fériée et chômée sur tout le territoire gabonais.

Gabon : l’audience de Brice Laccruche Alihanga renvoyée au 18 juin

En raison de son état de santé, le procès de l’ancien  directeur de cabinet civil d’Ali Bongo qui devait avoir lieu ce mercredi 12 juin a été reporté.

 

Brice Laccruche Alihanga était absent ce mercredi à son procès. En effet, il a été transporté d’urgence dans la nuit du 11 juin. Face à cette situation, la justice a ordonné qu’un magistrat se rende à l’hôpital pour s’assurer de son hospitalisation et de son état de santé.

Le Magistrat sera accompagné d’un huissier de justice. Il a trois jours pour faire le compte rendu de sa mission. Notons qu’il est poursuivi dans  une affaire  de détournement et de blanchiment des capitaux lorsqu’il était directeur du cabinet du Président de la République Ali Bongo, déchu depuis le 30 août 2023.

Il a été mis derrière les barreaux fin 2019 dans le cadre de  l’opération anti-corruption dénommée Scorpion. Il souffre d’un cancer de colon qu’il a contracté à la prison durant son séjour de 04 ans.

 

Corruption : Pascaline Bongo face à la justice française

Accusée de corruption, la sœur ainée du président déchu Ali Bongo Ondimba s’est présentée devant la barre au tribunal correctionnel de Paris, ce mercredi 31 janvier 2024.

 

Depuis lundi 29 janvier 2024, la fille ainée du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba comparait devant la barre. Elle est soupçonnée d’avoir décaissé la somme de 8 millions d’euros qui lui aurait servi de pots de vins pour la société Française « Egis de route », afin obtenir de marchés publics au Gabon.

La dame de 67 ans reste sereine et confiante. Au cours de son procès elle n’a pas manqué de nier toutes les accusations portées contre elle. Ces faits qui remontent entre 2010 et 2011. Ce jeudi 1er février 2024,  sera le dernier jour de son audience, on entendra notamment les réquisitoires. Le jugement n’est pas attendu avant plusieurs semaines.

Rappelons qu’elle a été directrice de cabinet de son père jusqu’à sa mort en 2009 puis collaboratrice de son frère Ali Bongo Ondimba, renversé par un coup d’Etat appelé coup de « liberté », par le comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), en août 2023.

Gabon : Louise Mushikiwabo rend visite à Ali Bongo Ondimba

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie en visite de travail au Gabon,  a rencontré l’ancien chef de l’Etat le 06 novembre 2023 dans sa résidence à Libreville.

 

En mission d’information sur la situation politique au Gabon après le coup d’Etat du 30 août 2023 par le Comité de transition pour la restauration des institutions, la secrétaire générale de l’OIF a rencontré le président déchu Ali Bongo Ondimba. En effet, la secrétaire de l’OIF a bien voulu s’enquérir de son état de santé.

Cette visite de la secrétaire de l’OIF au président déchu  Ali Bongo s’ajoute sur la liste des personnalités qui l’ont visité depuis sa chute. Notamment Faustin Archange Touadéra, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Abdou Abbary.

Rappelons qu’avant sa rencontre avec l’ex président, Louise Mushikiwabo s’est entretenu avec le président de la transition Oligui Nguema où elle a proposé l’aide de l’OIF pour la rédaction d’une nouvelle constitution au Gabon.

Présidentielle annulée au Gabon : les candidats réclament leur 10millions de caution

Les candidats à la présidentielle gabonaise du 26 août 2023, ont au cours d’une audience avec le président de la transition Oligui Nguema mercredi 27 septembre 2023, solliciter le remboursement de leur caution.

 

Ils étaient au total 14 candidats sur les 19 qui se sont présentés ce mercredi 27 septembre 2023 au palais Rénovation lors d’une rencontre avec le président de la transition. En effet, ces derniers ont discuté avec le président de la transition sur leur contribution dans le processus de transition notamment sur le partage d’expérience dans le domaine politique « en vue d’accompagner efficacement la transition », apprend-on à travers le communiqué de la présidence.

Outre leur soutien au président de la transition, ces 14 candidats présents au palais du Renouveau ont également réclamé leur caution de candidature et la levée du couvre- feu pour la bonne marche de l’économie gabonaise. Le président de la transition après les avoir écouté les  a  « rassuré que des solutions à leurs préoccupations seront apportées», rapporte le communiqué présidentiel.

Rappelons qu’ils sont au total 19 candidats et seul 14 ont répondu présent. Parmi les absents on note l’ex président Ali Bongo qui, malgré sa liberté ne s’est pas présenté. On note également l’absence de Mike Steeve Dave Jocktane et Thérence Gnembou Moutsona tous les deux incarcérés.

Gabon : Ali Bongo autorisé à sortir du pays

L’annonce a été   faite au cours d’un communiqué du comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), mercredi 6 septembre 2023.

 

L’ancien président de la république Ali Bongo Ondimba va désormais se déplacer en toute liberté. Le communiqué de la CTRI indique que : « Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut s’il le souhaite se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux ».

En effet, cette décision intervient après la visite du président centrafricain Archange Touadera désigné facilitateur de la Ceeac,  pour engager des pourparlers avec les militaires et tous les acteurs gabonais en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays.

Notons que c’est depuis le 30 août 2023, lors du coup d’Etat  avec la prise au pouvoir du comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), que le président Ali Bongo a été assigné en résidence.

Gabon : voici la liste des personnalités déjà aux arrêts

La situation commence à s’éclaircir au Gabon, où les militaires ont pris le pouvoir quelques instants après la publication des résultats de la présidentielle de samedi dernier.

Les putschistes ont annoncé que le président Ali Bongo est assigné en résidence. Son épouse Sylvia Bongo et son fils Nourredine Valentin Bongo et plusieurs hautes personnalités sont aux arrêts. Il s’agit entre autres de Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale, d’Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet du fils Bongo, Mohamed Ali Saliou, directeur de cabinet adjoint du président Bongo lui-même et son frère Abdoul Océni.

Ces deux hommes sont en fait les fils d’Ismaël Oceni Ossa, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon. Dans la liste, il y a aussi Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence, Steeve Nzegho Dieko, le Secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG) le parti présidentiel, Cyriaque Mvouradjiami, directeur de cabinet politique d’Ali Bongo.

La CEMAC condamne la tentative de coup d’Etat au Gabon

Un communiqué de la CEMAC, publié le 30 août 2023, condamne une tentative de prise de pouvoir de force au Gabon par les militaires.

 

Les gabonais se sont réveillés dans la matinée du 30 août 2023 sous une odeur de coup d’Etat. Même si jusqu’ici certaines chancelleries et institutions internationales parlent encore de ‘’tentative’’. Toutefois, il faut noter que depuis plus de 24 heures d’horloge, c’est un  groupe de militaires réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions », qui a contrôle du pays. Ils ont pris les rênes du pays, quelques minutes après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo, avec 64,27%, à la télévision nationale gabonaise.

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), ainsi que quelques chancelleries et institutions internationale dit suivre : « avec une profonde préoccupation les développements de la situation ». Le président en exercice de la CEMAC dans un communiqué : « condamne fermement la tentative de coup d’Etat en cours dans ce pays frère », et appelle instamment au : « retour à l’ordre constitutionnel, au respect de l’intégrité physique et à la libération immédiate et sans condition », du président déchu, Ali Bongo.

La CEMAC martèle que, tout changement anticonstitutionnel de gouvernement constitue une violation intolérable des principes fondateurs de la Communauté.

Les militaires qui ont pris le pouvoir ont dissous les institutions, annulé les élections de samedi dernier, placé en résidence surveillée Ali Bongo et arrêté plusieurs de ses proches.

Coup d’Etat au Gabon : réactions de quelques chancelleries

Quelques heures après la destitution d’Ali Bongo, et la prise de pouvoir par un groupe de militaires, quelques chancelleries réagissentvdiverssements.

 

Suite à la prise de pouvoir au Gabon par des hommes armés, les réactions et prises de positions des chancelleries varient en fonction de la proximité et des relations du Gabon avec chacun des pays et institutions qui se sont prononcés.

Où la France condamne un : « coup d’État militaire qui est en cours au Gabon», à travers le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran. la Chine, premier partenaire économique du  appelle « les parties concernées » au Gabon à « garantir la sécurité » du président Ali Bongo Ondimba. Le pays de Xi Jinping, par la voix du porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a indiqué que son pays suit de près l’évolution de la situation. Il exhorte les : « les parties concernées à agir dans l’intérêt fondamental du peuple gabonais.»

La Russie actuellement considéré comme le gendarme du monde par certains observateurs prend plutôt se prononce également. « Nous surveillons de près ce qui s’y passe », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le Commonwealth invite quant à lui, les différentes parties à respecter son engagement vis-à-vis de l’organisation. Dans un communiqué, le secrétaire générale, Patricia Scotland invite « les membres du Commonwealth, organisation composée surtout d’anciennes colonies britanniques que le pays d’Afrique centrale a rejoint l’année dernière, devaient respecter l’Etat de droit et les principes de démocratie. »

Il est à préciser que le président déchu, Ali Bongo est en résidence surveillée.

Coup d’Etat au Gabon : Ali Bongo appelle à « faire du bruit »

Le président gabonais Ali Bongo, actuellement assigné à résidence, appelle la population à « faire du bruit » après le putsch qui l’a renversé.

Les suites directes des événements de ce mercredi matin. Quelques heures après le coup d’État survenu après l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Gabon  et la réélection d’Ali Bongo, celui-ci a été placé en résidence surveillée, ont annoncé les militaires putschistes à la télévision d’État. En parallèle, ceux-ci ont également annoncé l’arrestation de l’un des fils du président pour « haute trahison. »

Dans un message vidéo en anglais, M. Bongo dit être « à la résidence », alors que son épouse et son fils se trouvent dans des lieux séparés. C’est sa première manifestation publique après le coup d’Etat. En effet, un putsch a eu lieu au Gabon dans la nuit de mardi à mercredi 30 août. Juste après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo, des putschistes militaires ont annoncé l’annulation du scrutin et la dissolution des institutions.

Pour la première fois depuis le coup d’État, le président élu, Ali Bongo, a donc donné de ses nouvelles. Le président de 64 ans s’est exprimé depuis sa « résidence surveillée »: il a appelé « tous les amis » du « monde entier » à « faire du bruit, encore et encore ». Ali Bongo explique que les militaires l’ont arrêté ainsi que sa famille. « Mon fils est quelque part, ma femme est ailleurs et je suis à la résidence en ce moment. »

Gabon : Brice Oligui Nguema, le puissant qui va assurer la transition

Après la chute d’Ali Bongo, les militaires qui ont récupéré la transition ont désigné, le patron de la Garde républicaine, général Brice Oligui Nguema, pour conduire le pays.

 

C’est la première fois depuis près de 55 ans qu’une personne autre, que les ‘’Bongos’’, s’assied sur le fauteuil présidentiel. Même si c’est de façon provisoire ! « Les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés. » un groupe de militaires.

Le  groupe réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI),  a pris le contrôle du pays dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août 2023. Suite à la publication des résultats de la présidentielle du 26 août qui donne Ali Bongo, vainqueur.

Ladite équipe est pilotée par le patron de la garde républicaine,  général Brice Oligui Nguema. Un fils d’officier de l’armée qui a officié auprès de Bongo père et fils.

La décision des militaires de récupérer le pouvoir est motivé, disent-ils par : « une grave crise institutionnelle, politique, économique et sociale. » Ils admettent que, l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais. Ils l’ont fait juste après la proclamation des résultats de la présidentielle qui donne Ali Bongo vainqueur avec, 64,27%.

Brice Oligui Nguema, nouvel homme fort du Gabon et leader du Comité pour la transition et la restauration des institutions, est un officier supérieur formé à l’académie royale militaire de Meknès au Maroc. il a été copté pour faire partir des aides de camp  de l’ancien président Ali Bongo, jusqu’à sa disparition en juin 2009.

Dès la prise de pouvoir par Ali Bongo, ce puissant de l’armée camerounaise a été envoyé en diplomatie pendant une dizaine d’années. Ainsi, il est attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Maroc puis au Sénégal, d’après des sources de Mondafrique.

« Un an après l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) d’Ali Bongo survenu à Ryad en Arabie Saoudite en octobre 2018, le colonel Brice Clothaire Oligui Nguema est rappelé au Gabon où il remplace un autre colonel – Frédéric Bongo – à la tête du service de renseignement de la Garde Républicaine : la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS). », reprend la même source.

Six mois après il est promu à la tête de la Garde Républicaine où il remplace le général Grégoire Kouna. À la tête de la « G.R. », il impulse des réformes dont la plus marquante est la Section des Interventions Spéciales (S.I.S – une unité spéciale placée sous l’autorité directe d’Ali Bongo, ndlr.) qu’il fait passer d’une trentaine à plus de 300 éléments (avec près de 100 tireurs de précision !).

Gabon-présidentielle 2023 : Ali Bongo déclaré vainqueur, des militaires annoncent la fin du régime

Le mercredi 29 août, le Centre gabonais des élections a déclaré le président sortant Ali Bongo Ondimba vainqueur de l’élection présidentielle du samedi 26 août 2023.

 

Ce matin, un groupe de militaires annonce l’annulation des résultats et la dissolution des institutions. Coup d’Etat en cours au Gabon ! Voilà qui se lit et qui se raconte depuis les premières heures de cette matinée du 30 août 2023. Une dizaine de militaires a fait irruption très tôt à la télévision Gabon 24, logée au sein de la présidence de la République, avant de délivrer un message au peuple gabonais et à la communauté internationale.

Dans ce discours, les hommes en tenue annoncent l’annulation des résultats du scrutin du week-end dernier, donnant Ali Bongo Ondimba vainqueur avec 64,27% des suffrages valablement exprimés. Soit 293.919 voix, pour un taux de participation de 56,65%. Son suivant immédiat, Albert Ondo Ossa n’a obtenu que 30,77% des suffrages, selon les données publiées par le président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda.

Quelques heures après la publication de ces résultats, les militaires s’emparent du pouvoir en dissolvant l’ordre constitutionnel, non sans donner leurs motivations. Voici l’intégralité de la déclaration faite par l’un des militaires :

« Notre beau pays, le Gabon, a toujours été un havre de paix.

Aujourd’hui, ce pays traverse une grave crise institutionnelle, politique, économique et sociale.

Aussi, force est d’admettre que l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais.

A cela s’ajoute une gouvernance irresponsable, imprévisible, qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale, risquant de conduire le pays au chaos.

Ce jour, 30 août 2023, nous, forces de défense et de sécurité, réunies au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), au nom du peuple gabonais et garant de la protection des institutions, avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place.

A cet effet, les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés.

Les frontières sont fermées jusqu’à nouvel ordre.

Toutes les institutions de la République sont dissoutes, notamment le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique, social et environnemental, le Centre gabonais des élections.

Nous appelons les populations, les communautés des pays frères installées au Gabon ainsi que les Gabonais de la diaspora au calme et à la sérénité.

Nous réaffirmons notre attachement au respect des engagements du Gabon vis-à-vis de la communauté nationale et internationale.

Peuple gabonais, c’est enfin notre essor vers la félicité.

Que dieu et les mânes de nos ancêtres bénissent le Gabon.

Honneur et fidélité à la patrie.

Je vous remercie. »

Gabon-présidentielle 2023 : Ali Bongo entend mettre 45 milliards pour renforcer l’investissement

Le président sortant qui veut briguer un troisième mandat à la présidentielle qui se tiendra samedi 26 août prochain, a fait cette promesse pendant sa campagne électorale.

 

Les gabonais passeront devant les urnes samedi 26 août 2023, pour choisir leur futur président de la République. Le candidat Ali Bongo Ondimba, en campagne électorale en vue de briguer un troisième mandat s’y est lancé avec un nouveau pacte social pour les Gabonais. Dans cette nouvelle vision, le chef de l’État promet de mobiliser 45 milliards par an pour renforcer l’investissement dans les 9 provinces soit 5 milliards pour chacune d’elles. C’est du moins l’un des points forts de son projet de société.

Cet argent servira à améliorer secteurs essentiels tels que l’accès à l’eau et à l’électricité, l’entretien des routes communales, l’insertion professionnelle peut-on lire dans son programme de société Ali pour tous, Mon pacte pour le Gabon.

Relevons que le Gabon a accusé du retard dans la concrétisation de la politique de décentralisation.

Gabon : la campagne électorale lancée

« C’est un moment d’échange et de confrontation des idées entre les candidats », a déclaré le président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda.

 

Dans 15 jours, le 26 août 2023 de façon précise, les Gabonais iront choisir le nouveau président de la République, les nouveaux membres du Parlement, et leurs représentants locaux. Pour la première fois de son histoire, le pays qui célèbre son 63è anniversaire d’accession à l’indépendance le 17 août prochain, va organiser en même temps l’élection présidentielle, les élections législatives et les élections municipales et départementales.

Pour le compte de l’élection présidentielle, 19 candidats sont à la quête de suffrages pour les 5 prochaines années, dont Ali Bongo Ondimba en course pour le troisième mandat. A compter de ce vendredi, tous entament une opération de charme auprès des électeurs inscrits sur les listes électorales, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.

Aussi, le fichier électoral toiletté du 09 mai au 11 juin 2023 est disponible. Le président du Centre gabonais des élections Michel Stéphane Bonda l’a reçu des mains du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Lambert-Noël Matha le 30 juillet dernier. Selon les données portées dans le document toiletté, celui-ci contient 846 822 électeurs inscrits dont 830 729 inscrits à l’intérieur des frontières de l’Etat et 16 993 hors des frontières.

Pour leur permettre d’exercer leur droit de vote, 2 918 bureaux de votes seront ouverts. Les électeurs choisiront leurs candidats sur un bulletin unique aux élections législatives et à la présidentielle. La campagne qui s’ouvre aujourd’hui concerne l’élection présidentielle. En vue des électives législatives, municipales et départementales, la campagne électorale débutera le mardi 15 août 2023.

Cependant, sur place au Gabon, certains candidats de l’opposition disent être inquiets. Le 08 août dernier, cinq d’entre eux ont rendu visite au représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale et dont les bureaux se trouvent à Libreville au Gabon. Les candidats à la présidentielle Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier, Terrance Gnembou, Raymond Ndong et Mike Joktane ont exprimé à Abdou Abarry leur contrariété à la suite de la modification répétée du code électorale à quelques semaines des élections. Ils ont appelé l’ONU à veiller à ce que le scrutin soit équitable.

Gabon : Ali Bongo reçoit un émissaire américain

Le chef de l’Etat a reçu Jon Finer le conseiller principal adjoint à la sécurité nationale des États-Unis le 2 août dernier à Libreville.

 

Dépêché par le président américain Joe Biden, le conseiller principal adjoint à la sécurité nationale des Etats-Unis a échangé avec le chef de l’Etat sur des sujets de coopérations entre leur deux pays. Au cours de leur rencontre, le conseiller principal adjoint à la sécurité nationale des États-Unis «a souligné l’engagement de l’administration Biden à renforcer les relations bilatérales avec les nations africaines pour résoudre les défis mondiaux et faire progresser les intérêts communs».

Il a également  souligné l’importance du Gabon « en tant que partenaire des États-Unis, y compris notre coopération en matière de sécurité dans le golfe de Guinée et la région de l’Afrique centrale. Ils ont également discuté d’engagements communs, tels que les efforts de lutte contre le changement climatique», apprend-on. La rencontre s’est faite en présence du ministre des Affaires étrangères Hermann Immongault et le ministre de l’Environnement Lee White.

Notons que l’entretien entre le chef de l’Etat et le conseiller principal adjoint à la sécurité nationale des Etats-Unis s’est fait à quelques semaines de l’organisation des élections générales au Gabon, à savoir le 26 août 2023.

Ali Bongo au chevet des otages de Mandji Ndolou

 

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est rendu, lundi, au chevet des victimes de la prise d’otages orchestrée par Glen Patrick Moudende à Mandji Ndolou dans la province de la Ngounié.

C’est sur ses comptes Twitter et Facebook que le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba a diffusé l’information de sa visite de soutien aux victimes de la prise d’otages de Mandji. Sur les images qui illustrent ce message, on voit clairement le président de la République exprimé sa compassion à une jeune dame visiblement en état de choc, et dans une structure hospitalière au chevet de deux personnes internées.

Le chef de l’Etat a indiqué avoir, tout d’abord, manifesté sa compassion à Philippine, l’une des otages séquestrées, durant 48h par Glen Patrick Moudende. « Son témoignage, poignant, m’a profondément touché, de même que son courage et sa dignité malgré la dureté de l’épreuve », peut-on lire.

 

Les deux personnes internées sont les deux gendarmes qui ont été blessés au cours de l’opération commando qui a permis de délivrer les otages. Ali Bongo tenait personnellement à les féliciter et leur exprimer sa reconnaissance et celle du Gabon tout entier pour leur geste de bravoure. Pour lui, « ces gendarmes, comme leurs collègues, ont été héroïques. Ils forcent notre admiration et font honneur à notre nation.»

RAPPEL DES FAITS

Le mardi 18 juillet 2023 aux environs de 12 heures, les Field Manager et HSSE Exécution Manager OBANGUE/TSIENGUI ont alerté la Direction Générale d’Addax Petroleum oil and gaz Gabon (APOGG) d’une prise d’otage survenue tôt dans la matinée au niveau de la Jonction Coucal.

Le ravisseur formellement identifié est un riverain de la contrée et les deux otages sont des agents de la société MO Sécurité intervenant sur les sites de la compagnie pétrolière chinoise, selon une information rapidement relayée à toutes les équipes en service dans la zone de la prise d’otage.

« Sitôt alertée, la Direction Générale a mobilisé la cellule de crise, informé les autorités administratives et les forces de sécurité, et déclenché les mesures d’urgence requises », précise la note d’informations.

Dans l’après-midi, l’un des otages a pu s’échapper et sa collaboration a permis aux gendarmes de localiser le ravisseur, qui avait entretemps, pris une riveraine en otage.

« L’assaut des forces de sécurité au cours de laquelle un gendarme a été blessé par coup de feu, a été lancé tard dans la nuit aux environs de 1h30 heures. Celle-ci a permis de libérer les deux otages qui sont tous sains et saufs. Le ravisseur qui n’a malheureusement pas pu être neutralisé, a pris la fuite et s’est signalé quelques heures plus tard dans les environs du site de Coucal de Perenco où une employée Catering OML a également été prise en otage », ajoute le communiqué.

Finalement la cavale de Glen Patrick Moundende sera de courte durée. Il a été rattrapé, filmé et interrogé depuis le maquis, certainement par les forces de l’ordre lancées à sa trousse. Il est neutralisé dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet.

Source: Gabon Actu

Diplomatie : Ali Bongo à Paris pour le sommet sur le nouveau pacte financier

Le chef de l’Etat est arrivé en France mercredi 21 juin 2023, pour prendre part au sommet pour le nouveau pacte financier mondial qui s’ouvre ce jeudi 22 juin à Paris.

 

Sur invitation du président français Emmanuel Macron, le président Ali Bongo est compté parmi les chefs d’Etats présents au sommet financier. En effet, dès son arrivée à Paris mercredi,  Ali Bongo a partagé avec le président Emmanuel Macron un « entretien comme toujours très chaleureux et très constructif », a-t-il précisé à travers un post sur Facebook. Et d’ajouter : « nous partageons, entre autres, la même ambition pour la planète.  Les pays qui comme le Gabon, contribuent de manière importante à la lutte contre le réchauffement climatique doivent être davantage accompagnés ».

Au cours de leur entretien il était question de faire une continuité de préservation de l’environnement. Le Gabon avec en mars dernier co-organisé le One Forest Summit avec la France. Ce sommet était  dédié à la recherche de solutions afin de protéger les forêts tropicales dans un contexte de dérèglement climatique. Les parties se sont notamment engagées à mettre en place des Partenariats de conservation positive (PCP) dotés d’un premier budget de 100 millions d’euros (plus de 65 milliards de FCFA) et d’un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la préservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité́, via des « certificats biodiversité́ ».

Notons que le sommet pour le nouveau pacte financier qui débute ce jeudi 22 juin 2023, sera  consacré à l’ouverture du Sommet avec cinquante événements thématiques et six tables rondes. Elle se refermera avec le dîner de travail des Chefs d’Etat et de gouvernement.

Journée internationale de la veuve : vers l’amélioration des droits de succession au Gabon

En prélude à la journée internationale de la veuve, une série de 9  recommandations a été remise lundi 19 juin 2023, au chef de l’Etat Ali Bongo visant un meilleur encadrement des veuves et orphelins.

 

Spoliées et marginalisées dans la société après le décès de leurs conjoints, les veuves sont souvent confrontées à de nombreuses difficultés. Cela fut donc l’objet de la rencontre qui a réuni les experts en genre en présence du président Ali Bongo et son épouse. Les  travaux préliminaires en ateliers leur ont permis de faire un diagnostic sur les différents freins aux droits de succession. Les différentes recommandations faites ont été remises au chef de l’Etat qui souhaite un « meilleur accompagnement des veuves. Des failles dans notre droit, notamment successorale doivent être comblés pour que demain, à la douleur de la perte d’un époux, ne viennent plus s’ajouter d’autres malheurs», a déclaré Ali Bongo Ondimba. Apprend-on sur le site de l’AGP.

Pour sa part, la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, dont l’engagement pour la défense de la veuve et de l’orphelin a permis depuis près de treize ans de faire bouger considérablement les lignes en faveur de cette importante cause, a réitéré sa détermination à œuvrer pour garantir la protection et l’inclusion sociale de ces nombreuses femmes et leurs enfants. «Je suivrai avec attention vos recommandations et veillerai à apporter toute l’aide nécessaire pour que les citoyennes et les citoyens concernés se sentent mieux écoutés, mieux accompagnés. Il est question de notre responsabilité collective», a-t-elle exprimé.

Parmi les différentes recommandations, les panélistes ont donc proposés : de reformer l’état-civil, accélérer les procédures, préserver la dignité, supprimer les délais, décharger les ayants-droits, intensifier la vulgarisation des textes, renforcer les capacités, accompagner les plus vulnérables, et amplifier les procédures. Notons que la célébration de la journée internationale de la veuve aura lieu le 23 juin 2023.

Gabon : lancement des travaux de la deuxième phase de la transgabonaise

Le chef de l’Etat Ali Bongo prend part ce lundi 19 juin 2023, à Bifoun au lancement officiel des travaux de réhabilitation du tronçon de la transgabonaise.

Après la première phase à Pk12, le lancement de la deuxième phase des travaux de réhabilitation de la transgabonaise est également  lancé. En effet, cette phase comprend  les tronçons Nsile-Bifoun long de 63 km et Bifoun-Ndjolé qui s’étale sur 56 km,soit un total de 119 km. Ils devront permettre de relier Libreville, la capitale gabonaise, à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué dans le Sud-est du pays. De Ntoum à Andem, la route est de nouveau asphaltée revêtue de signalisation au sol et de panneaux indicateurs sur une fois deux voies.

Construite sur 2 x 2 voies à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum et sur 1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville pour un coût estimé à 600 milliards de francs CFA, la Transgabonaise est l’un des projets phares du deuxième septennat d’Ali Bongo Ondimba. Les travaux de la Transgabonaise en traversant six des neuf provinces du Gabon avancent, selon la société indienne Afcons qui s’active actuellement bien que son activité soit perturbée par le trafic qui n’est pas interrompu. Apprend-on sur le site Gabon Media Time.

Rappelons que, c’est en septembre 2020 les travaux de la Transgabonaise dont plus de 70 km de route sur le tronçon PK 12 – PK.

Le Gabon abritera le sommet des chefs d’Etats de la CEEAC

La ville de Libreville accueille du 20 juin au 1er juillet 2023,  la 23ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

 

C’est sous le thème « relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle », que les différentes activités seront centrées. Il sera question pour les chefs d’Etats de poursuivre un certain nombre d’objectif concernant la problématique du financement du  processus de l’intégration régionale en Afrique centrale. Au cours de cette rencontre qui réunira les Experts des Etats membres de la CEEAC dans les secteurs du Budget et Finances, de la justice et des Affaires juridiques, de la Défense, Sûreté et Sécurité,  le point sera fait sur  l’état de mise en œuvre des décisions des 21ème et 22ème sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

selon le communiqué de la Ceeac,  l’objectif  sera également d’examiner et valider les Règlements intérieurs des Organes et Institutions de la Communauté ; aussi, ils  examineront  et valideront les textes d’application du Règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC.  Une  revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023, est  également prévue. Les travaux de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC se tiendront quant à eux,  le 1er juillet au Palais Rénovation. Poursuit le communiqué.

Concernant la fusion Ceeac-Cemac, dont le but est de faire une communauté économique plus forte et mieux structurée, le dossier reste en cours d’examination. Les  textes réglementaires concernant cette fusion ont été adoptés  au terme du cinquième Conseil des ministres du Comité de pilotage de la rationalisation des Communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) qui,  s’etait déroulé du 11 au 12 août 2022 à Yaoundé au Cameroun. Rappelons que, le chef de l’Etat Ali Bongo est le président en exercice de la Ceeac. Il a succédé en février dernier, au président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi Tshilombo.

Sommet de Paris : Ali Bongo attendu en France le 22 juin

Le chef de l’Etat prendra part du 22 au 23 juin 2023 au sommet de Paris sur les nouveaux mécanismes de financement de la lutte contre le changement climatique au profit des pays les plus vulnérables.

 

Le chef de l’Etat Ali Bongo est annoncé à Paris où il va défendre la politique environnementale du Gabon et surtout demander une plus grande implication financière des pays industrialisés. En effet, cette rencontre a pour objectif de  trouver de nouveaux mécanismes de financement en vue d’aider les pays les plus vulnérables au changement climatique à lutter contre ce phénomène.

Selon le site Jeune Afrique,  Ali Bongo va prendre part au cours de ce sommet à une table ronde le 22 juin, qui sera ouverte par  Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, sur le thème «Partenariats pour une croissance verte». Les présidents Lula da Silva (Brésil), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud) et Abdel Fattah al-Sissi (Égypte) sont aussi annoncés pour cet échange, qui sera modéré par la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

Notons que plusieurs chefs d’Etats prendront part à ce sommet donc l’initiative est celle du président français Emmanuel Macron. Ce sommet intervient avant de la Cop28 prévue aux Émirats arabes unis en novembre 2023.

Gabon : Ali Bongo annonce un financement de 9 milliards de Fcfa aux entrepreneurs

Le chef de l’Etat  au cours de sa tournée républicaine le 8 juin 2023 à Mouila,  a  promis  de soutenir les projets les jeunes entrepreneurs gabonais.

 

Il s’agit en effet, de deux fonds à savoir le fonds de 7 milliards de FCFA destiné aux entrepreneurs qui souhaitent développer des projets et le fonds d’un montant de 2 milliards de FCFA est destiné à un programme d’aide aux Activités génératrices de revenus (AGR) des Gabonais économiquement faibles (GEF). L’objectif de ce financement est de lutter contre le chômage au Gabon.

En effet, cette allocation va être octroyée aux Gabonais économiquement faibles exerçant une activité à titre individuel, en coopérative ou en association dans les domaines tels que le commerce, l’artisanat, l’agriculture, la pêche, l’élevage, les services, la petite transformation. Pour bénéficier de ce financement, ils doivent « remplir une demande d’aide à déposer dans les différentes délégations provinciales comprenant la description de leurs activités au ministère des Affaires sociales avec une copie de leur Carte nationale d’identité, une copie de la carte Cnamgs GEF ainsi que toutes autres copies justifiant leurs statuts de coopérative ou d’association », soutient le gouvernement.

Rappelons que, le Gabon fait partie des pays africains où le taux de chômage des jeunes est le plus élevé. Il est estimé à 21,5% en janvier 2023. L’organisation internationale du travail (OIT),  avait annoncé que le Gabon possède l’un des taux de chômage chez les jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne.

Gabon : le ministre chinois du logement attendu au Gabon

C’est ce qui ressort de l’audience entre le président Ali Bongo et le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Olivier Abel Nang Ekomiye lundi 5 juin 2023.

 

Qans le cadre du renforcement des relations entre le Gabon et la Chine en matiere de logement, le ministre chinois du logement et du développement urbain  sera au Gabon effectuera une visite de travail au Gabon. Le membre du gouvernement chinois sera accompagné d’un groupe d’experts, apprend-on. Son arrivée fait suite au mémorandum d’entente signé, il y a un peu plus d’un mois dans la capitale chinoise, entre le Gabon et la Chine sur le renforcement de la coopération dans le domaine du logement et du développement urbain. « Il s’agira pour les deux homologues du département habitat (…) de travailler en synergie et d’approfondir cette coopération nouvelle entre les deux pays », précise la présidence gabonaise.

Tous ces accords visent à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays qui partagent des liens diplomatiques depuis 1974. La Chine est actuellement le plus grand partenaire commercial du Gabon. En 2022, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 4,55 milliards de dollars, ce qui représente une hausse d’environ 50% en glissement annuel. Lors de sa visite d’État en Chine en avril dernier, le président Ali Bongo a remercié son homologue chinois Xi Jinping pour « l’aide précieuse » que son pays apporte depuis longtemps au Gabon. Il a aussi salué le « rôle important » de l’Empire du Milieu dans la promotion de la diversification économique et de l’industrialisation de son pays. Apprend-on sur le site Le Nouveau Gabon.

Notons que, ce mémorandum d’entente fait partie des sept accords paraphés le 19 avril 2023 entre Libreville et Pékin dans les domaines de l’agriculture, l’environnement, l’habitat, la communication, l’investissement, la coopération économique et celle au développement.

Le Gabon se dote de sa première usine de  transformation  d’or

La toute première raffinerie gabonaise de l’or (ROG), a été inaugurée le 2 juin dernier par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

 

D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. « Elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République, lors de son inauguration le 2 juin 2023.

Selon le journal Nouveau Gabon, la nouvelle usine est le fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM). Le journal poursuit qu’ : « avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie ».

Notons que la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an, selon la  Société équatoriale des mines (SEM). Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.

Gabon : l’amiral Dong Jun de la marine chinoise reçu par le chef de l’Etat

Le président Ali Bongo a rencontré le commandant en chef de la marine chinoise jeudi 1er juin 2023,  au palais de la Rénovation.

 

Dans le cadre de la coopération Sino-Gabonaise, l’amiral Dong Jun s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba sur divers sujet d’intérêt commun. Notamment sur la coopération militaire et de défense en matière de renforcement des capacités tant sur le plan civil que militaire et sur la  lutte contre le terrorisme et de sécurisation du territoire gabonais.

L’amiral Dong Jun a  remercié le président Ali Bongo Ondimba pour l’intérêt porté à sa délégation, en leur accordant cette audience. Il a, par la suite, transmis les salutations et les amitiés du président Xi Jinping au chef de l’État gabonais.

Rappelons que, les deux chefs d’Etats  ont fait passer le Gabon et la Chine du concept de  « partenariat de coopération globale » en 2016, à celui de « partenariat stratégique de coopération globale », en avril dernier lors de la  dernière visite du président de la république Ali Bongo à Pékin.

Ali Bongo : « Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes que j’ai responsabilisées »

C’est à la faveur d’un entretien accordé à Jeune Afrique (JA), repris par Radio France internationale (RFI), ce dimanche 28 mai 2023, qu’Ali Bongo Ondimba a annoncé la couleur quant à sa potentielle candidature à l’élection présidentielle d’août 2023. Aussi, faisant le point sur son mandat, le Chef de l’État a admis des échecs qui seraient imputables aux personnalités à qui il a confié des responsabilités.

 

Fortement attendu sur sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle, Ali Bongo Ondimba semble ne plus cacher son ambition. En effet, le numéro 1 gabonais joue la montre. Aux termes de son entretien accordé à Jeune Afrique, celui que les statuts de son parti politique identifient comme le candidat naturel, croit être l’homme de la situation. « Mon objectif, à terme, c’est le plein-emploi. Cela prendra du temps, mais je sais que nous y arriverons », a-t-il indiqué.

Sans filtre, Ali Bongo Ondimba est revenu sur l’Accident vasculaire cérébral (AVC) qu’il a surmonté en 2018. 5 ans après, le Président gabonais est plus que jamais prêt à poursuivre les chantiers entamé. « Certes, je n’ai plus la mobilité physique d’antan. Mais, ma vivacité d’esprit, ma force de travail et ma motivation sont décuplées », a-t-il martelé. Toutefois, il admet des limites.

« Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes à qui j’ai confié des responsabilités » Ali Bongo fait le bilan  Ondimba insatisfait par ses collaborateurs

Interrogé sur l’avenir, le Chef de l’État gabonais a tenu à faire le bilan de son action ces 7 dernières années. De la lutte pour l’égalité entre femmes et hommes aux côtés de son épouse, Sylvia Bongo Ondimba,  à la réforme dans le secteur éducatif, les voyants semblent au vert. D’ailleurs, le locataire du palais du bord de mer se dit prêt à mettre le pied à l’étrier pour définitivement atteindre « ses résultats escomptés ».

Pourtant, il ne manque pas de déplorer les échecs essuyés. Lesquels seraient tributaire de l’inefficacité apparente de ceux censés mettre en branle sa politique. « Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes à qui j’ai confié des responsabilités », concède-t-il. Un mea culpa qui traduit des erreurs de casting. Et ce, à l’heure où les cas de concussion et les difficultés sociales n’ont d’égal que l’inflation que supporte le peuple.

Source: Gabon Media Time

Gabon-conseil de ministre : nominations et nouveaux projets de loi

Le président de la république Ali Bongo a présidé le conseil des ministres mercredi 24 mai 2023, marqué par de nombreuses décisions.

 

Le Conseil des ministres s’est ouvert par la  communication du Président de la République au  cours de laquelle, prenant en compte les échanges  directs avec les différentes couches sociales  rencontrées à mi-parcours de la Tournée

républicaine menée actuellement, le Chef de l’État a manifesté aux membres du Gouvernement tout  son attachement au bien-être des populations et au  développement des localités visitées.

À cet effet, le Président de la République a instruit  l’ensemble des ministres à mettre en avant, en  marge de l’action gouvernementale, le sens de la  priorité, de la solidarité, de l’esprit du partage et de  toutes initiatives personnelles visant à concrétiser, par des actions de proximité, les besoins des  populations et de leurs localités respectives.

Poursuivant les travaux, le Conseil des ministres a adressé ses vives félicitations à Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État, pour le dynamisme  engagé à l’échelle nationale dans le cadre de la Tournée républicaine avec l’étape de la province du Moyen-Ogooué, ainsi que la visite effectuée à  Franceville, dans la province du Haut-Ogooué pour  marquer sa solidarité aux compatriotes frappées par  les intempéries qui se sont abattues dans cette  région.

En effet, du 19 au 21 mai 2023, le Président de la RépubliqueChef de l’ÉtatSon Excellence Ali BONGO ONDIMBA a poursuivi à travers les  localités de Lambaréné, Ndjolé, Bifoun et Makouké  dans la province du Moyen-Ogooué, la Tournée  républicaine débutée depuis quelques mois.

Accueilli avec ferveur et liesse populaire par les migovéens, qui ont exprimé leurs préoccupations, portant principalement sur le chômage des jeunes, la revalorisation des retraites, les transports terrestre, fluvial et lagunaire, le Président de la République a marqué toute la disponibilité du

Gouvernement à apporter des réponses appropriées  aux questions soulevées, afin d’améliorer les conditions de vie desdites populations.

Le jeudi 18 mai 2023, le Président de la  République, Ali BONGO ONDIMBA, a effectué un déplacement à Franceville dans la province du  Haut-Ogooué afin de s’enquérir personnellement et  apporter les solutions nécessaires suite aux dégâts  provoqués par le violent orage qui a secoué la ville.

Cette visite a été l’occasion pour le Chef de l’État  de manifester aux victimes de ces intempéries la  solidarité de la Nation et son plein réconfort.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES  LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES 

Le Conseil des ministres a délibéré sur les Affaires  suivantes :

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR 

– Projet de loi modifiant et complétant  certaines dispositions de la loi n° 19/96 du 15  avril 1996 relative à l’élection des membres  des Conseils départementaux et des Conseils  municipaux. 

La présente loi, prise en application des dispositions  de l’article 47 de la Constitution, porte modification  de certaines dispositions de la loi n° 19/96 du 15  avril 1996 relative à l’élection des membres des  Conseils départementaux et des Conseils  municipaux.

La principale modification réside dans  l’introduction du scrutin de liste à la représentation  proportionnelle pour les élections des membres des  bureaux des conseils départementaux et dont les  modalités de mise en œuvre seront précisées par  voie règlementaire.

À ce titre les dispositions des articles 15, 18, 19, 20,  21, 22 et 26 de la loi n° 19/96 du 15 avril 1996  suscitée sont modifiées.

– Projet de loi modifiant et complétant  certaines dispositions de la loi organique  15/96 du 06 juin 1996 relative à la  Décentralisation. 

La présente loi, prise en application des dispositions  de l’article 47 de la Constitution porte modification  de certaines dispositions de la loi organique n°15/96  du 06 juin 1996 relative à la Décentralisation.

À cet effet, le texte indiqué vise à assurer une  cohérence normative des différents textes en lien  avec l’introduction de la proportionnelle dans  l’élection des membres des bureaux des conseils  départementaux et municipaux.

Ainsi, les dispositions des articles 50 et 57 de la loi  organique n° 15/96 du 06 juin 1996 relative à la  Décentralisation sont modifiées.

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES 

– Projet de loi autorisant la ratification de  l’Accord de Coopération dans le domaine de  l’Industrie de la Défense entre le  Gouvernement de la République gabonaise  et le Gouvernement de la République de  Türkiye. 

Cet Accord a pour but le développement de la  coopération dans l’industrie de la défense via l’amélioration des capacités scientifiques et  techniques des Parties concernant le matériel  militaire.

La ratification dudit Accord a ainsi pour avantage le  renforcement des capacités militaires et  opérationnelles des troupes gabonaises, en vue de  permettre de relever les défis actuels tels que le  terrorisme et les actes de piraterie perpétrés dans le  Golfe de Guinée.

– Projet de loi autorisant la ratification de la  Convention entre le Gouvernement de la  République gabonaise et le Gouvernement  de la République d’Afrique du Sud en vue  d’éviter la double imposition et de prévenir  l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le  revenu ; 

– Projet de loi autorisant la ratification de  l’Accord entre le Gouvernement de la  République gabonaise et le Gouvernement de la République d’Afrique du Sud portant  sur la promotion et la protection réciproque  des investissements. 

Le premier texte a pour but de supprimer la double  imposition pour les opérateurs économiques des  deux pays et d’établir des règles d’assistance  administrative réciproques de nature à prévenir et  lutter contre l’évasion et les fraudes fiscales,  conformément aux standards internationaux.

La présente Convention contribuera au  renforcement de la diplomatie économique  gabonaise car sa mise en œuvre constituera un  moyen de promotion des atouts économiques de  notre pays auprès des partenaires sud-africains.

Le second texte quant à lui a pour but essentiel  d’établir un cadre juridique propice aux  investissements des ressortissants gabonais et sud-africains par la création de conditions favorables à  l’accroissement des investissements effectués par les opérateurs économiques de chaque État Partie  sur le territoire de l’autre.

Ainsi, ces deux textes constitueront un moyen de  promotion des atouts économiques de notre pays  auprès des partenaires sud-africains et de générer de  nombreux emplois pour les citoyens gabonais dans des domaines variés.

– Projet de loi autorisant la ratification de  l’Accord de promotion et de protection  réciproques des investissements entre le  Gouvernement de la République gabonaise  et le Gouvernement de la République  Démocratique de Sao Tomé et Principe. 

Ce texte a pour but le développement de la  coopération économique dans l’intérêt mutuel des  deux pays par la création de conditions favorables à  l’investissement effectué par les hommes d’affaires  de chaque État sur le territoire de l’autre Partie afin  de stimuler l’initiative privée et contribuer au  développement socio-économique des deux pays.

– Projet de décret portant changement de  dénomination des Missions diplomatiques de  la République gabonaise accréditées dans  les Etats membres du Commonwealth.

Conformément aux textes et statuts du  Commonwealth l’Ambassade d’un État membre du  Commonwealth accréditée dans un autre État  membre porte le nom de « Haut-Commissariat » ou  « High Commission ».

A cet égard, en vue de l’appropriation progressive  des valeurs et cultures du Commonwealth,  l’harmonisation de la dénomination des Missions  Diplomatiques de la République gabonaise dans un  autre État membre du Commonwealth trouve son  fondement.

À cet effet, le texte indiqué dispose que les Missions  diplomatiques de la République Gabonaises  accréditées notamment dans les Etats ci-après,  membres du Commonwealth, portent désormais la  dénomination « Haut-Commissariat de la  République gabonaise » :

– le Canada ;

– la République d’Afrique du Sud ;

– la République du Cameroun ;

– la République Fédérale du Nigeria ;

– la République de l’Inde ;

– la République du Togo ;

– le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et  d’Irlande du Nord.

MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES  SPORTS 

– Projet de loi portant attributions,  organisation et fonctionnement du Conseil  National des Sports

La présente loi, prise en application des dispositions  de l’article 22 de la loi n° 033/2020 du 22 mars 2021  portant orientation de la politique nationale du  sport et de l’éducation physique en République  gabonaise, porte attribution, organisation et  fonctionnement du Conseil de National des Sports.

Le Conseil National des Sports (CNS) est une Autorité Administrative Indépendante qui a pour  missions la régulation, la conciliation, la médiation  de propositions et d’avis en matière de Sport.

À ce titre, le CNS contribue au dialogue entre les  différents acteurs en matière de Sport, à la  coordination et à l’évaluation des politiques  publiques en matière de Sport tout en veillant au  respect des règles de déontologie par les fédérations  sportives.

Pour son fonctionnement, le CNS se compose de  trois (3) organes permanents à savoir :

– le Secrétariat permanent ;

– la Formation plénière ;

– et les Commissions techniques.

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE  NUMÉRIQUE 

– Projet de loi portant règlementation de la  cybercriminalité et de la lutte contre la  cybercriminalité en République gabonaise. 

Le présent projet de loi pris en application des  dispositions de l’article 47 de la Constitution porte  règlementation de la cybercriminalité et de la lutte  contre la cybercriminalité en République  gabonaise.

La présente loi a ainsi pour objet d’adapter les  dispositifs de sécurité de la République gabonaise  aux enjeux de la société de l’information.

À ce titre, cette loi vise, entre autres, à :

– organiser la sécurité des systèmes  d’information ;

– définir et réprimer toute infraction commise ; – fixer les règles et les dispositions générales de  sécurité applicables aux réseaux de  communications électroniques ;

– protéger les droits fondamentaux des personnes  physiques.

MINISTÈRE DE LA PROMOTION DES  INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS  PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE  L’AMÉLIORATION DE  L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES

– Projet de décret portant création et  organisation de la Zone d’Investissement  Spéciale Baie des Rois. 

Le présent décret crée dans le département du  Komo-Mondah, au sein de la Commune de  Libreville, une Zone d’Investissement Spéciale  dénommée Zone d’Investissement Spéciale Baie  des Rois, en abrégé ZIS Baie des Rois.

La ZIS Baie des Rois est constituée d’une ou  plusieurs catégories de zones. Elle  comprend notamment :

– une zone résidentielle ;

– une zone commerciale ;

– une zone d’intérêt touristique ;

– une zone de services.

EN MATIÈRE DE POLITIQUE GÉNÉRALE  

MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES  PUBLICS 

Au terme de la présentation de Madame le Ministre,  le Conseil des ministres a pris acte de la  communication concernant les mesures prises en  vue de procéder au règlement des aides octroyées  par Monsieur le Président de la République, Chef  de l’État, dans le cadre du conflit Homme-Faune.

Une aide sera allouée aux victimes du conflit  Homme-Faune enregistrées sur la période 2016- 2022. Il s’agit, pour l’essentiel, des personnes ayant  subi des destructions de cultures durant la période  susvisée.

Ainsi, au total 13.247 personnes vont bénéficier de  cette aide sur l’ensemble du territoire national, soit  un montant global de trois milliards cinq cent  cinquante millions de FCFA (3 550 000 000F CFA), dont une somme forfaitaire sera reversée aux  ayants droits des personnes décédées.

Pour la concrétisation de cette mesure de solidarité  du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, des  dispositions ont été prises par les Services du Trésor  public pour assurer le paiement de cette dépense aux  populations concernées dès ce mercredi 24 mai  2023.

Enfin, le Conseil des ministres a entériné les  mesures individuelles suivantes :

PRIMATURE 

CABINET CIVIL  

– Secrétaire Particulière du Directeur de  Cabinet : Mme Anasthasie MEYE BEKALE.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes :

  • Roseline AKELE EDOU ;
  • Michèle Catia IBONDOU IYEMBIT ; • Vanessa Elfi NDOUTOUME NGWAZIWO  Ep. MBATCHI;
  • M. Léonce OSSAVOU.

CABINET MILITAIRE

– Secrétaires de Cabinet :

  • Adjudant Elsie Arielle MOUTSINGA  MOUKOUMBI ;
  • Sous-Brigadier Flavie Ludwine OYIBI  ANDIE.

SERVICES RATTACHES AU CABINET DU  PREMIER MINISTRE

DIRECTION DU PROTOCOLE

– Directeur du Protocole : M. Jean Joseph  MASSESSEY.

– Interprète-Traductrice : Mme Janicka  Audrey MEKAME.

– Interprète-Traductrice : Mme Jasmine  Sandra MBOUMBA KOUMBA.

DIRECTION DE LA COMMUNICATION

– Directeur de la Communication : M. Louis Philippe MBADINGA.

– Attachés de Presse :

Mmes :

  • Myrande ANGUE ;
  • Karelle Sandie MENGUE M’ADZABE ;
  1. :
  • Alain-Serge EYENE ;
  • Yvlee Harvel FOURI ABINIGUA  ALUMBILA ;
  • Francis IFOUNDA ;
  • Lin-Phillipe MANFOUMBI ;
  • Dave Blanchard MBOSSUE NZE ; • Leonel NKOMBE.

SERVICE DE L’INTENDANCE

– Intendant du Premier Ministre : M. Jean Christian MAPICKA.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général de la Primature : M. Vincent RAWAMBYA.

– Secrétaire Général Adjoint de la Primature : M.  Christian MINKO MI ETOUA.

DIRECTION CENTRALE DES RESSOURCES  HUMAINES

– Directeur Central des Ressources Humaines :  Mme Lauriane NDJANENE NGOWET Ep.  NZOGHE NTOUTOUME.

– CONSEILLERS CHEFS DE  DEPARTEMENTS :

  • Département Travail, Emploi et Formation  Professionnelle : Mme Célestine BA  OGUEWA ;
  • Département, Mines, Energie, Pétrole,  Hydrocarbures et Industrie : M. Yvon Guy  Donnat TCHICOT ;
  • Département Juridique, chargé de la Fonction  Publique et de la Justice : M. Joseph  MOUNDZIEGOU ;
  • Département Promotion des Investissements,  Agriculture et Commerce : Mme Nina Alida  ABOUNA ;
  • Département Politique, chargé des Relations  avec les Institutions Constitutionnelles et les  Autorités Administratives Indépendantes : M. Richard EKAZAMA ;
  • Département Economie, Finances et Budget,  chargé de la Vie Chère : M. Léon DEMBET  DEMBET ;
  • Département Santé, Affaires Sociales, Famille  et Genre : M. Eric Augustin BAYÉ ;
  • Département Education, Enseignement  Supérieur, Recherche, Culture et Sport : Mme Marthe FAUSTHER ;
  • Département Presse, Communication  Gouvernementale et Economie numérique :

Mme Fany ELLA ASSA Ep. AMVANE  MEYO ;

  • Département Administration du Territoire et  Collectivités locales, chargé de la  Décentralisation : Mme Lisette NZAME  MINSO 
  • Département Diplomatie et Coopération  Internationale : M. Edgar Didier ISSEMBE 
  • Département Tourisme, Environnement,  Economie Forestière et Maritime : Mme Hermance MOURE OKOGHE 
  • Département Equipements, Infrastructures,  Transports et Habitat : M. Vincent de Paul  NDOUNA MIBAMBAMI.

– CONSEILLERS A LA PRIMATURE Mmes :

  • Mariella ALENE BEKOURE 
  • Nathalie Rose AMONG OUEYEBA  EKOZY KONDONDOH  
  • Irène Farelle BAL’ABONDHOUME Ep.  KOUNDE 
  • Olga EYEANG  
  • Béatrice ISSOZE NGONDET  
  • Pauline MANFOUMBI  
  • Sheilla MENZOGHE M’OKWALE • Francisca Ursula Mercier  MOUNDOUNGA MOUNDOUNGA • Clotilde NDEMENGOYE  
  • Phylicia NTSAME MBENG  
  • Lysiane NZONG  
  • Micheline Georgina OTOUNGA  
  • Clarisse SIENO LINGOMBE Ep. PONGA • Patricia TAYE  
  • Lucia TOULY MESSIANI 
  • Jean Zobel AHOUKA  
  • Florentin DOUNGOU 
  • Saturnin EDZOUDZOUME  
  • Jean Pierre ENGANDZAS  
  • Pascal ESSINGONE  
  • Jugglah ESSONE ENONG  
  • Ghislain ETOUGHE  
  • Paterne ETSELAH  
  • Paterne Arnaud HOMOABEWA  
  • Justin Chérubin KOUENDI  
  • Oscar MEGNE  
  • Sany MEGWAZEB  
  • Nicaise MOUANDA  
  • Achille MOUSSOUNGOU MALONDA  • Léon MVENI OBAME 
  • René Bertrand N’NO MINLAGHE  • Guy Roger NDJIMBA MICKOMBA  • Patrick NDONG 
  • Tony Didier Mohamed Ben NGNARE ABEIGN• Jacques NZE MEBIAME  
  • Jean Oscar NZOTSI DIOSSIE  
  • Jude Claude OYOUOMI  
  • SteeveTOMOINGOYE  
  • Alban BorisUDIAM 
  • Jean de Dieu ZEIH  

ATTACHES DE CABINET

Mmes 

  • Murielle Manola ATSAME ENGWANG  • Diane ETOMBA BEKATSE  
  • Rita EstelleMILAGOLO  
  • Tess Elodie MINZELI LEHINDAH  • Mélanie MOULOUNGUI  
  • Ursule N’NEGUE OLLOMO  
  • Hilaire AGBANLIN OBAME  
  • Christian ANGO NNAH  
  • Arnaud Lilian BILLIE  
  • Amour Tanguy IBAKA  
  • Marc MBA NDONG  
  • Willy MBELLA NGOUATOWA 
  • Paul André MENDOME NZENG  
  • Fabien Archange MENIE MENZOUGHE  • Louis N’DOUNGA
  • Barry lNDIMAL  
  • Anicet NDOUABONGO  
  • OUBA GARBA 
  • Anicet RATANGA  
  • Frédéric YENDA MOUKOULA  

SECRETAIRES TECHNIQUES 

Mmes : 

  • Zeynabou ABDOU  
  • Denise Fernande ADJOUGOU ép.  BALIKIDRA  
  • Béatrice BETSIAKA AKOMONDOUH • Paule BIKYE MENDOGHO  
  • Olga Aline DE SOUZA  
  • Glwadis Christelle ETOME ESSOBA
  • Virginie MASSINGO GUEGOMA
  • Walyce Daria MASSOUNGA DOUKAGA
  • Louise Brunette Léila MBIE ASSOUGHE
  • Sylvie MOUCKOUMBY MAGAUTH
  • Sylvie NDUVIE  
  • Keshia Anouchka NKOLO AKENDENGUE 
  • Audrey Malaïka NYANGOUE BIKEIGNE  
  • Sylvie Carine PEA MAKABI  
  • Nadia ZANG OBAME  

MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION, DE LA COHÉSION ET DU DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES 

CABINET DU MINISTRE

– Conseiller chargé du Transfert des  Compétences : M. Jean Pierre ETOUGHE  MBA en remplacement de M. Olivier Constant  NZUE.

MINISTÈRE DES TRANSPORTS 

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Sosthène  MAVIOGHA. 

– Conseiller Juridique : M. Olivier MINKO  M’EVOUNA.

– Conseiller en Communication : Mme Urphia  Tiye ININGHOUET NGOUANGA.

– Conseiller Financier : M. Fidèle MBA  NZOGHE.

– Conseiller Aéronautique : M. Mc Crwuz  Léonce MATCHOUMBOUD.

– Conseiller Technique : M. Didier PENDJE.

– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme  Marielle BENDOME épouse MOUSSADJI.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :  Mme MENZENE M’EYEGHEZOK épouse  ELLA OVONO.

– Chargés d’Etudes :

  • Mme Emeline MANDZELA épouse NIANG  RAÏTA ;
  • M. Jean -Louis MAYOMBO.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes :

  • Charmille Gaëlle Judia  NTCHANGHO ;
  • Diane Chimène DETOKOUE.

– Chef du Protocole : Mme Nina LOUEMBET.

– Aide de Camp : Maître Philippe NDOY GOOUD.

– Agents de Sécurité :

  • Sergent Chef : M. Bilane Raymond Brice  ENZEMA ;
  • Sous Brigadier Yhany MIHINDOU  MVOUMBI.

– Chauffeur Particulier : M. Guy Roger  MAVITSI. 

– Chargés de Missions :

– M M :

  • Jean Bosco MOUSSAVOU ;
  • Arthur TCHOUAKERO.

Je vous remercie.

Gabon-conflit homme-faune : Ali Bongo donne 4 milliards de Fcfa aux victimes

Le président de la république vient d’annoncer au cours d’une audience avec  les Ministres des Eaux et des Forêts et du Budget une aide de 4 milliards de Fcfa pour dédommager les victimes  du conflit Homme-Faune au Gabon.

Selon un communiqué de la présidence, ils sont environ 13000 personnes qui vont bénéficier dès ce mercredi 24 mai 2023, d’une aide du chef de l’Etat pour les dommages causés par les éléphants. En effet, le président Ali Bongo l’a annoncé lors de l’audience accordée à  Lee White et  Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi,  respectivement Ministres des Eaux et des Forêts et du Budget.

Pour bénéficier de cette aide, les victimes concernées doivent se rendre dans les trésoreries de leurs provinces respectives.  Au cours de cette audience, le chef de l’Etat a rappelé son double engagement d’une part, « de préserver la biodiversité, une richesse à la fois pour le Gabon et pour la planète », et, d’autre part, « d’aider les populations victimes des dégâts causés notamment par les éléphants », a indiqué le communique de la direction de la communication présidentielle.

Avant d’ajouter que : «Il y a un équilibre à trouver. Environnement et développement ne s’opposent pas, bien au contraire. C’est sur quoi nous travaillons et nous y parviendrons ». Notons que, le chef de l’Etat avait fait cette promesse aux populations le mois de mars dernier lors de sa tournée républicaine dans la province de l’Ogooué-Lolo au sud-est du Gabon.