Gabon : Ali Bongo réduit le mandat présidentiel à cinq ans

Le chef de l’Etat a au cours de sa rencontre avec les responsables des partis politiques, annoncé une harmonisation des mandats électoraux à 5 ans.

 

Ramener tous les mandats politiques au Gabon à cinq ans, a été l’une des annonces faites par le  chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba lundi 13 février 2023, au cours de sa concertation politique organisée avec les membres de l’opposition et la majorité. Par cette annonce, la durée des mandats politiques sera harmonisée à savoir : le mandat présidentiel qui est de 7 ans reviendra à 5 ans. Ainsi que, les députés, les sénateurs et les élus locaux.

Pour le chef de l’Etat, cette concertation politique vise à  « améliorer le processus électoral dans notre pays. Les objectifs sont clairs: le renforcement de la démocratie et des élections aux lendemains apaisés, afin que la paix et la concorde, sans lesquelles aucun développement n’est possible, continuent de régner », a fait savoir le président Ali Bongo.

Rappelons que, le Gabon va organiser cette année l’élection présidentielle, celle des députés à l’Assemblée Nationale et celle des membres des Conseils départementaux et municipaux.

Gisement de fer de Belinga : le Gabon et Fortescue signent une convention d’exploitation

Le ministre des Mines et de la géologie, a procédé à la signature de la convention minière d’exploitation du fer de Belinga, avec le groupe australien Fortescue Metals Group, le 8 février dernier.

 

Selon le site Gabon Review,  la convention qui vient d’être signé  régit tous les régimes juridiques, fiscaux et réglementaires pour les 4 500 km2 composant le projet Belinga, y compris le développement précoce pour une production allant jusqu’à 2 millions de tonnes par an. La première extraction est prévue pour le second semestre 2023. Avec la phase pilote 2MTPA, près de 200 millions d’USD, environ 122 milliards de francs CFA, seront investis en moins de 6 mois. Dans la phase d’exploitation à grande échelle, l’on parle de plus de 11 milliards d’USD d’investissements soit 6 725 milliards de francs CFA. Ce qui fera à terme, de Belinga l’un des projets les plus importants réalisés au Gabon.

Au travers de cette signature, le chef de l’Etat avait assuré via son tweet que : «la signature de la convention d’exploitation de la mine de fer de Belinga est un événement important pour le Gabon. À terme, plus de 10 milliards de dollars seront investis et 20 000 emplois créés», a aussitôt twitté le président gabonais. «Conformément à nos exigences, l’exploitation se fera de manière durable». Pour sa part, « Fortescue assure avoir été choisi en raison de sa solide expérience dans la réalisation des projets majeurs. Le groupe qui compte aller jusqu’au bout de ce projet dit intégrer dans sa démarche, la menace climatique et présente Belinga comme un nouveau hub qui pourrait se révéler, un jour, parmi les plus grands au monde« . apprend-on à travers le site Gabon Review.

Rappelons que, le gisement de fer de Bélinga a été découvert en 1895. Il  recèle une réserve d’un milliard de tonnes de fer d’une teneur d’environ 65%, selon plusieurs estimations.

 

One Planet Summit : le président Macky Sall attendu au Gabon

Le président du Sénégal et président de l’Union africaine  a reçu une invitation du chef de l’Etat Ali Bongo pour prendre part au sommet sur l’environnement en mars 2023.

Du 1er au 2 mars 2023, sera organisé au Gabon en collaboration avec la France le sommet One Planet Summit. Parmi les nombreux invités qui prendront part à ce sommet le président sénégalais Macky Sall y figure.

Il a reçu l’invitation des mains de la vice-présidente du Gabon Rose Christiane Raponda, au Sénégal au cours du deuxième sommet sur l’agriculture pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire en Afrique.

Notons que, le One Planet Summit est un sommet centré sur les questions environnementales et des changements climatiques. Ce sommet va  contribuer à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, notamment en ce qui concerne les mécanismes financiers et les Marchés mais aussi le cadre mondial sur la biodiversité.

Gabon: Bilie By Nze présente les 12 points de son action gouvernementale

Le ministre Bilie By Nze, a présenté hier mardi 24 janvier 2023, son action gouvernementale aux députés.

 

Vous trouverez toute l’intégralité du discours du premier ministre relayé sur le site Gabon Actu:

 

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE

DE MONSIEUR

Alain-Claude BILIE–BY–NZE

PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT

Libreville, Palais Léon MBA, le 24 Janvier 2023

Mention spéciale : Seul le prononcé fait foi.

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Membres du Bureau,

Honorables Présidents des groupes parlementaires, Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

Je me tiens devant vous ce mardi 24 janvier 2023, alors que l’équipe gouvernementale que j’ai l’honneur de diriger a vécu le drame de perdre l’un de ses membres les plus éminents en la personne de Michael MOUSSA ADAMO, dont le décès tragique nous a plongé dans la consternation, la tristesse et le deuil.

Michael MOUSSA ADAMO était un frère et un homme d’Etat engagé, connu pour son amour pour le Gabon.

Mes pensées se tournent vers Brigitte son épouse et vers toute sa famille biologique à qui je renouvelle ici les condoléances du Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

33 ans après le début de mon engagement politique, me voici devant vous, en qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement, afin de me livrer à un exercice républicain prévu par les dispositions de l’article 28a de la Constitution qui dispose, je cite : « Dans un délai de 45 jours au plus, après sa nomination et après délibérations du Conseil des Ministres, le Premier Ministre  présente  devant  l’Assemblée  Nationale  son  programme  de politique générale qui donne lieu à un débat suivi d’un vote de confiance.» Fin de citation.

Je suis donc venu débattre avec vous et solliciter votre confiance, et à travers vous, la confiance du peuple gabonais, dont vous êtes ici les dignes représentants.

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La  confiance,  Monsieur  le  Président  de  l’Assemblée  Nationale,  sera  le moteur et le socle sur lequel j’entends fixer l’action du Gouvernement que j’ai l’honneur de conduire sous la Haute Autorité  du Président de la République,  Chef  de  l’Etat,  Son  Excellence  Monsieur  Ali  BONGO ONDIMBA, au service du Gabon.

Je voudrais saisir l’opportunité de l’occasion solennelle qui m’ait offerte, pour lui traduire ma profonde gratitude, la reconnaissance de ma famille ainsi que celle de tous les miens.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

En   portant  son  choix  sur  ma  modeste   personne,  pour   diriger  le Gouvernement de la République à un moment si particulier de l’exercice du mandat  que  le  peuple  gabonais  lui  a  renouvelé  le  27  août  2016,  le Président de la République a démontré, une fois de plus, que tout enfant  du  Gabon,  quels  que  soient  son  origine,  son  rang  social,  ses convictions  religieuses,  peut  avoir  l’opportunité,  par  son  travail,  son engagement, son abnégation, de servir son pays au plus haut niveau des responsabilités gouvernementales.

Par le choix fait sur ma personne, le Président de la République réitère une position de principe traduite en un engagement politique, à savoir : L’EGALITE DES CHANCES. Ce concept qui signifie que, dans un état de droit démocratique, le mérite et l’effort doivent toujours être récompensés.

Me tenant devant vous ce 24 janvier 2023, je suis le visage de l’Egalité des Chances.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

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Voilà bientôt 7 ans que nous sommes aux responsabilités dans le cadre du deuxième mandat que porte le Président Ali BONGO ONDIMBA.

Voilà bientôt 7 ans que des réformes structurelles ont été engagées, pour accentuer la diversification de notre économie afin de la rendre plus robuste et plus résiliente.

Voilà bientôt 7 ans que des efforts soutenus sont consentis, notamment dans la construction et la modernisation de nos infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, scolaires, hospitalières et j’en passe.

Voilà bientôt 7 ans que nous maintenons le cap pour la transformation du Gabon, tout en préservant notre vivre ensemble et la PAIX qui est notre héritage commun.

Et cependant, il reste encore tant de choses à faire. Et il en restera encore beaucoup à faire dans 10 ans, dans 30 ans, dans 50 ans, car la construction d’un pays est un processus long, qui peut avoir ses lenteurs, ses lourdeurs ou ses temps d’accélération.

Tout pays est en perpétuelle construction et en perpétuelle modernisation. Le Gabon, notre pays, n’y échappe pas.

Pour autant, parvenu à ce stade de notre mandat collectif, celui de la fin dans quelques mois du mandat présidentiel et de la législature en cours, il nous faut répondre à une double exigence.

D’une part, poursuivre la mise en œuvre des réformes et  des projets engagés, tout en recherchant les meilleures solutions de financement pour finaliser les chantiers qui peuvent l’être ; d’autre part, nous attaquer aux

urgences         sociales        auxquelles       nos        compatriotes        se                             trouvent

quotidiennement confrontés.

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C’est donc sur cette double exigence, que dis-je, cette double mission, que j’entends   inscrire   l’action   de   mon   Gouvernement.   Continuité   et réorientation.

Pour avoir été de tous les Gouvernements depuis septembre 2016, je ne renie rien de ce qui a été fait et, en responsabilité, j’engage la continuité des choix stratégiques opérés, même si j’ai conscience que dans certains cas, nous aurions pu faire différemment.

C’est  le  lieu  pour  moi  de  rendre  hommage  à  l’action  de  tous  mes prédécesseurs.  Je  pense  en  particulier  à  Madame  Rose  Christiane OSSOUKA  RAPONDA,  première  femme  à  avoir  occupé  les  hautes fonctions  de  Premier  Ministre,  Chef  du  Gouvernement,  et,  désormais première femme à être promue à la prestigieuse fonction de Vice-Président de la République.

Une  nomination  qui  conforte  le  leadership  du  Président  Ali  BONGO ONDIMBA dans la promotion de la femme gabonaise.

Permettez-moi   d’avoir   également   une   pensée   toute   spéciale   pour Emmanuel ISSOZET NGONDET, premier fils de l’Ogooué-Ivindo à m’avoir précédé à cette haute et prestigieuse fonction de Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale

Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

A côté de cette nécessaire continuité que j’assume, il me faut vous dire Honorables  Députés,  que  j’assume  totalement  l’orientation  sociale  que j’entends donner à l’action de mon Gouvernement.

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

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Sans que cela n’ait vocation à justifier quoi que ce soit, nous devons à la vérité, de constater que le mandat que nous vivons a été marqué par de nombreux événements imprévisibles et incontournables, qui ont fortement et durablement impacté la vie de la Nation.

Il y a d’abord eu en octobre 2018, l’accident de santé du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA.

Ce  fut un  événement imprévisible et incontournable  qui, deux  années durant, a considérablement ralenti l’action de l’Etat.

Au demeurant, les institutions gabonaises ont démontré leur solidité et leur capacité à préserver l’Etat et la Nation de nombreux risques auxquels nous étions exposés.

Il y a ensuite eu la pandémie de la Covid-19, un événement tout aussi imprévisible et incontournable, qui a impacté l’économie mondiale et le Gabon n’y a pas échappé, même si les décisions prises par le Président de la République ont permis de préserver des vies et de soutenir notre économie.

Enfin, la crise russo-ukrainienne que nous aurions pu penser si lointaine, mais dont les effets impactent notre quotidien avec le bouleversement de la  chaine  logistique  mondiale,  la  hausse  des  coûts  de  l’énergie,  des transports et une inflation qui épargne très peu de pays à travers le monde.

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Avant   de   vous   décliner   les   grandes   lignes   de   l’action   que   mon Gouvernement va mener, permettez-moi de dire quelques mots sur le cadre macroéconomique de l’année 2022.

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L’année  2022,  s’est  caractérisée  par  un  cadre  macroéconomique  et budgétaire national en amélioration, malgré le ralentissement constaté de l’économie mondiale dont la croissance est établie à 3,2% contre 6,0% en 2021.

Ce ralentissement de l’activité économique mondiale, résulte des effets combinés du conflit russo-ukrainien, de la persistance de la pandémie à Covid-19 dans certains pays, et de la hausse record de l’inflation au niveau international.

L’adoption  de  politiques  monétaires  plus  restrictives  en  vue  de  freiner l’inflation et la hausse du prix du baril de pétrole et du gaz, sont des facteurs qui ont également contribué à ralentir la croissance mondiale en 2022.

En  dépit  de  ce  contexte  international  plutôt  défavorable,  l’économie gabonaise a été résiliente. En effet, l’activité économique nationale s’est accélérée, atteignant un taux de croissance réelle du PIB estimée à 3%, alors qu’il n’était que de 1,5% en 2021.

Cette hausse est la résultante de l’accélération des réformes stratégiques initiées depuis 2021, dont l’objectif principal est de diversifier les sources de création de richesses dans notre pays et ainsi renforcer la résilience de notre économie.

La stratégie mise en œuvre s’appuie donc sur deux piliers : l’accélération des réformes économiques d’une part, et d’autre part, la réalisation de projets structurants avec une implication croissante du secteur privé.

A court terme, malgré les incertitudes macroéconomiques affichées sur le plan  international,  le  Gouvernement  reste  déterminé  à  concrétiser  les objectifs fixés par le Plan d’Accélération de la Transformation.

De   fait,   les   perspectives   macroéconomiques   demeurent   optimistes. L’activité  économique  devrait  se  consolider  en  2023  avec  un  taux  de croissance de 3,1%, soutenu par le renforcement des activités hors pétrole.

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Par ailleurs, pour assurer une bonne gestion des ressources publiques disponibles, nous continuerons à renforcer le contrôle des dépenses et à améliorer la rationalité des dépenses publiques.

A ce titre, la maîtrise des dépenses publiques s’articulera autour de 4 axes :

–  Premièrement, la poursuite des réformes visant à contenir la masse salariale   sur   la   période   2020   –   2023,   conformément   à   nos engagements,

–  Deuxièmement, la systématisation de la mise en concurrence et le renforcement des marchés publics, pour lutter contre la corruption, la surfacturation et assurer ainsi à l’Etat la fourniture de biens et services dans les limites budgétaires fixées par la loi des finances ;

–  Troisièmement,   l’optimisation   de   la   gestion   du   patrimoine

immobilier de l’Etat ;

–  Enfin, quatrièmement, le renforcement du pilotage et du contrôle des services publics personnalisés afin de contenir les dépenses de subventions conformément aux objectifs du PAT.

Outre la maîtrise des dépenses, nous devons améliorer l’exécution des dépenses d’investissement.

Cet objectif nécessite avant tout, le renforcement du cadre institutionnel à travers une réglementation qui obligerait à ne retenir, pour prise en charge par le budget de l’Etat, que des projets ayant fait l’objet d’études, première condition d’une exécution réussie.

Mon Gouvernement renforcera les mécanismes de collecte des recettes tout en  s’attelant  à  une  gestion  pluriannuelle  des  projets  d’investissements publics, par le recours à une programmation triennale.

Nous   maintiendrons   également   le   dialogue   avec   nos   partenaires multilatéraux à qui nous présenterons les axes majeurs de l’orientation sociale que nous donnons à notre action publique.

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Les hautes instructions du Président de la République, aussi bien que les tournées que j’ai effectuées à travers le Gabon au titre de mes précédentes responsabilités  gouvernementales,  m’ont  convaincu  de  la  nécessité  de donner une orientation sociale à l’action de mon Gouvernement.

Ceci s’est d’autant plus affirmé que partout où nous sommes passés, les membres du Gouvernement qui m’accompagnaient et moi-même avons pu noter les attentes urgentes de nos compatriotes, aussi bien en matière de santé, d’éducation, de formation professionnelle, qu’en matière d’emploi et de lutte contre la vie chère.

Aussi en me tenant devant vous, c’est un fils du Gabon ayant parcouru les neuf provinces de notre pays qui vous parle.

Si   l’Assemblée   Nationale   veut   bien   m’accorder   sa   confiance,   le Gouvernement que je conduis va s’attaquer sans délai aux préoccupations majeures qui nous ont été exprimées par les populations gabonaises et qui, fort  heureusement,  font  partie  de  la  feuille  de  route  définie  par  le Président  de  la  République,  Chef  de  l’Etat,  Son  Excellence  Ali BONGO ONDIMBA.

Cette feuille de route, nous l’avons déclinée en 12 points nécessitant une action urgente et coordonnée. Ces 12 points sont :

  1. La lutte contre la vie chère

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La hausse des prix des denrées alimentaires et d’autres biens de grande consommation crée le désarroi auprès de nos populations. En plus de certaines mesures déjà adoptées, notamment la nouvelle mercuriale des prix,  le  Gouvernement  va  adopter  d’autres  mesures  urgentes  pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages.

Il s’agira, entre autres, de lutter contre la parafiscalité et de supprimer tous les prélèvements non prévus par la loi des finances et qui ont été créés par des textes réglementaires, au niveau central, déconcentré ou décentralisé de l’Etat.

La lutte contre la vie chère est une question de grande importance qui, comme chacun l’a constaté, a fait l’objet de la création d’un département ministériel dédié, avec à sa tête un Ministre d’Etat.

Dans  les  prochains  jours,  je  réunirai  les  départements  ministériels concernés par cette question en vue d’organiser, courant mars 2023, les assises nationales contre la vie chère. Elles réuniront les professionnels du secteur, l’administration publique, les collectivités locales, la grande distribution,  les  revendeurs,  les  syndicats  de  commerçants  et  les associations de consommateurs.

Un examen minutieux de la structure des prix devra être opéré à l’issu duquel le Gouvernement fixera les marges bénéficiaires acceptables.

Pour  rappel, sur  décision  du  Président de  la  République, le  prix  de certaines  denrées  alimentaires  de première  nécessité avait déjà été bloqué et d’autres produits indispensables à la vie quotidienne ont été subventionnés.

Pour d’autres encore, l’Etat s’est privé d’une trentaine de milliards de francs de recettes afin de contrôler les prix.

Toujours sensible au pouvoir d’achat des ménages, le Chef de l’Etat avait

décidé de maintenir la gratuité des transports dont le coût annuel est de

13 milliards de FCFA.

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Cette mesure sera étendue à l’ensemble des capitales provinciales et grandes villes de notre pays.

Mais le pouvoir d’achat, c’est aussi la question des loyers. J’engage le Ministère de l’Habitat, en lien avec les collectivités locales, à mener une réflexion sur la structure et l’encadrement des loyers.

De même qu’il importe de se pencher sur les plaintes récurrentes dans l’opinion relativement à la question foncière qui fait déjà l’objet d’un important contentieux devant nos cours et des tribunaux.

Mon Gouvernement s’engage à réviser la loi foncière afin de mieux protéger nos compatriotes face à la tentation de plus en plus forte de la spéculation, et donc de l’appropriation indue de nos terres au détriment de leurs premiers occupants.

  1. La route

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Le   glissement  de   terrain  survenu   au   PK333   du  chemin   de   fer transgabonais, entre les gares d’Offoué et de Booué dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022, est venu nous rappeler l’importance et l’urgence de renforcer et de préserver notre réseau routier national.

C’est dans cette optique que les travaux de la première phase de la Transgabonaise entre le PK24 et le PK105 seront prochainement livrés, assurant une liaison routière très fluide entre Libreville et Nsile, sur la Route Nationale 1.

La deuxième phase de ce projet qui comprend les tronçons Nsile-Bifoun (63km) et Bifoun-Ndjolé (56km), sera lancée au courant du premier semestre 2023.

D’autres travaux seront lancés dans les mois à venir pour le pavage des voiries de Bitam, Boumango, Mbigou, Moulengui-Binza et Oyem.

Il nous faudra, dans le même temps, trouver les mécanismes les mieux adaptés pour la relance et l’achèvement de certains projets routiers à l’arrêt depuis quelques années.

Il s’agit entre autres des tronçons Ovan-Makokou, Moanda-Bakumba, Ndendé-Tchibanga, Tchibanga-Mayumba et Forasol-Mbega.

Qu’on  s’entende  bien :  mon engagement  n’est  pas  de  terminer  ces tronçons de route avant le mois d’août 2023. J’indique clairement que mon Gouvernement s’attachera à trouver des solutions en vue de la reprise et de l’achèvement de ces travaux.

Par ailleurs, au-delà des chantiers routiers bitumés, il est urgent d’assurer la  réhabilitation  du  réseau  routier  en  terre,  car  son  état  de  forte dégradation actuelle constitue une entrave à la liberté de mouvement des populations, autant qu’elle constitue un goulot d’étranglement pour la circulation des biens.

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A cet effet, j’ai demandé au Ministre des Travaux publics d’élaborer un programme  d’urgence  en vue  de la  reprise,  sans  délai,  des  travaux d’entretien des routes en terre, en entreprises et en régie.

Ce programme devra permettre la remise à niveau d’environ 1452 km de routes en terre, notamment l’axe majeur qu’est la voie dite économique reliant Libreville à Franceville via Alembè.

Ces travaux seront financés pour partie par le budget de l’Etat et pour l’autre partie, par l’implication des opérateurs économiques des secteurs forêts, bois, mines et pétrole, principalement.

Dans la nomenclature gouvernementale actuelle, le Président de la République et moi-même, conscients de l’urgence que constitue la réhabilitation  du  réseau  routier  national,  avons  choisi  d’ajouter  aux missions  du  Ministère  des  Travaux  Publics,  de  l’Equipement  et  des Infrastructures, celle de la connexion des territoires.

L’engagement de mon Gouvernement est de parvenir dans des délais raisonnables, à rendre carrossables par toutes saisons nos routes en terre.

Nous devons donc par-delà les marchés confiés aux PME, nous employer à rééquiper les subdivisions des travaux publics dans nos provinces.

  1. Eau et Energie

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Dans le domaine de l’Eau et de l’Energie, nous allons accentuer les efforts déjà engagés par le Gouvernement sur l’ensemble du territoire national, afin d’améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité.

Cet effort soutenu se fera à travers trois (3) programmes principaux :

–  LE PIAEPAL d’un montant de 77 milliards de francs CFA pour le Grand

Libreville ;

–  Le PASMIR Programme d’Accès aux Services de base en Milieu Rural, d’un  montant  de  35  milliards  de  francs  CFA  sur  l’ensemble  du territoire ;

–  Et les projets prioritaires sur l’ensemble du territoire, d’un montant de

11 milliards de francs CFA.

A côté de ces programmes, le Gouvernement poursuivra la mise en œuvre des projets en PPP ou en investissements directs étrangers au nombre  desquels  le  barrage  hydroélectrique  de  Kinguélé  aval,  des barrages                           hydroélectriques     FE      2      et      Impératrice,       les   centrales

photovoltaïques de Ayeme Plaine dans l’Estuaire, et de Mouila dans la Ngounié, pour ne citer que ceux-là.

Par ailleurs, la SEEG, le CNEE, et la Société de Patrimoine poursuivront leur programme d’investissement.

En outre, je demande au Ministre de l’Energie d’accélérer le processus d’interconnexion  avec  la  Guinée  Equatoriale,  dans  le  cadre  du  Pôle Energétique d’Afrique Centrale, organisme de la CEEAC.

Le Ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques s’attèlera à accentuer la dynamique amorcée en vue de répondre à l’urgence de l’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique, tout en diversifiant les sources de production.

  1. Santé

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Concernant      la      Santé,      l’amélioration       de   l’offre     de      soins   avec

l’Opérationnalisation                des               Régions              et                                                              Départements

Sanitaires, matérialisée par des chantiers dont la fin est prévue pour juin 2023. Il s’agit :

–  de la construction de l’Institut de Maladies Infectieuses d’Owendo, des hôpitaux de la Peyrie, de Nzeng-ayong, de Ntoum et d’un Centre Opérationnel d’Urgences de Santé Publique ;

–  de la réhabilitation de plusieurs infrastructures sanitaires à l’intérieur du pays notamment à Akieni, Léconi, Okondja, Moanda, Fougamou, Ndendé,   Ovan,   Mvadi,   Mokeko,   Mitzic,   Medouneu                                                                                           et   l’hôpital

d’Ebeigne.

Ce programme se poursuivra par les travaux de réhabilitation des centres hospitaliers de Franceville, Mouila, Makokou, Port-Gentil et Oyem.

Concernant les plateaux techniques, il est prévu la réhabilitation de la salle   de   cathétérisme   cardiaque   du   CHUL,   le   renforcement   des équipements  de  traumatologie  au  CHU  d’Owendo,  l’acquisition  des Scanners pour l’hôpital de la Peyrie, les CHR de Franceville, Lambaréné, Koulamoutou et Port-Gentil.

Pour le CHR de Tchibanga, cette structure sanitaire sera dotée d’une nouvelle centrale d’Oxygène pour favoriser la reprise des interventions chirurgicales.

En outre, dans le but d’améliorer l’accès aux soins des populations et de répondre  à  leurs  besoins  sociaux dans  les  zones  reculées,  certaines actions urgentes seront engagées, notamment :

–   l’organisation   des   caravanes   de   médecine   itinérante   dans   les départements reculés, à l’exemple de Ndangui qui a reçu le week-end dernier une caravane médicale.

–   l’organisation des missions médicales dans les CHR pour renforcer les équipes locales. A cet effet, une mission de médecins chirurgiens est prévue se rendre demain, 25 janvier 2023 dans la province du Haut- Ogooué.

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Ces       missions     médicales,   constituées       de      spécialistes,   seront

systématisées afin d’offrir des soins de qualité aux populations de l’arrière-pays, et éviter les évacuations sanitaires par la route qui exposent les malades et leurs accompagnants à d’autres risques que la maladie

–   l’organisation à compter du mois de février, des journées médico- sociales au cours desquelles les populations pourront bénéficier de consultations médicales, de la vaccination, du dépistage du diabète, de l’HTA, de moustiquaires imprégnées, l’établissement des actes de naissance et l’enrôlement pour l’immatriculation à la CNAMGS

–   la   disponibilité   des   médicaments   avec   la   réforme   de   l’Office Pharmaceutique National (OPN) amorcée depuis l’année 2021. Elle a permis la mise en place des pharmacies hospitalières dans les trois (3) Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) à Libreville et Owendo.

Ce  programme  va  s’étendre  au  niveau  des  Centres  Hospitaliers Régionaux (CHR) de Koulamoutou, Lambaréné, Tchibanga, Makokou, Mouila,  Port-Gentil,  Oyem  et  au  Centre  Hospitalier  Universitaire Amissa BONGO de Franceville.

De même, pour assurer la disponibilité des médicaments dans les formations sanitaires en partenariat avec la Santé Pharmaceutique, une subvention de 2 milliards a été allouée pour les dispensaires et les centres médicaux.

–   La  réouverture  des  Ecoles  Provinciales  de  Formation  et  d’Action Sanitaire et Sociale (EPFASS) de Mouila et de Makokou et le lancement du concours de l’INFASS.

Ce   sont   plus   de   650   personnes   qui   pourront   intégrer   ces établissements de formation des sciences de la santé  par voie de concours, d’ici à juin 2023.

J’engagerai également des discussions avec nos partenaires de l’UNICEF et de l’OMS, afin d’accroitre la surveillance des maladies évitables par la vaccination telles que la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal ou encore la fièvre jaune.

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  1. Affaires sociales17

    Concernant la politique sociale, nous accentuerons l’amélioration de la prise en charge des personnes vulnérables et la protection des droits de la femme. Il est prévu à cet effet :

–   la réforme de la gouvernance de la CNSS et de la CNAMGS avec une forte  implication  du  secteur privé, conformément aux  très  hautes instructions du Président de la République, en vue de sécuriser le paiement des pensions et améliorer les prestations sociales.

–   L’ouverture des centres NDOSSI et AKOMGHA pour la prise en charge

des enfants autistes et trisomiques ;

–   Le paiement des pensions de retraites. Il est important de noter que le Président de la République, Chef de l’Etat a alloué une enveloppe de    10            milliards        de            FCFA            pour la                      prise en            charge  de

5000 nouvelles pensions. Je suis heureux d’annoncer que le paiement est effectif depuis ce matin.

–   Le Gouvernement se penchera également sur la question des retraités

du secteur public, avec une écoute active sur leurs attentes.

Nous lancerons à compter du mois de mars prochain, un programme d’aide  aux  activités  génératrices  de  revenus  pour  les  Gabonais Economiquement Faibles, afin de les aider à mieux faire face à l’impact de la Covid-19 sur leurs activités.

Nous rendrons effective la carte d’invalidité pour octroyer des facilités aux personnes vivant avec un handicap dans les domaines de la santé, de l’éducation, du transport, du logement, du sport et de l’emploi ainsi que l’acquisition des équipements spécifiques.

Nous intensifierons la mise en œuvre du programme Gabon-Egalité, avec  l’accompagnement  de  la  Fondation  Sylvia  BONGO  ONDIMBA dans les provinces du Gabon afin que les femmes puissent mieux connaitre leurs droits à travers la législation actuelle.

C’est le lieu de saluer la forte implication de Madame Sylvia BONGO ONDIMBA,  Première  Dame  du  Gabon,  et  de  lui  présenter

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l’hommage  de  notre  déférente  reconnaissance  pour  les  actions multiples qu’elle mène en faveur des personnes vulnérables.

Pour rappel, des lois en faveur d’une meilleure protection des droits de la femme ont été adoptées et mises en œuvre. C’est dans ce cadre que récemment, le Centre d’accueil Gabon-Egalité a vu le jour afin de recevoir et accompagner les personnes victimes de violences basées sur le genre.

  1. Emploi

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Pour ce qui est de la lutte contre le chômage et particulièrement celui des jeunes, priorité absolue du Chef de l’Etat, des réformes fortes et audacieuses ont été implémentées par le Gouvernement à la faveur d’un dialogue  public-privé  soutenu  et  pragmatique  avec  les  pourvoyeurs d’emploi.

Afin  d’encourager  la  relance  des  emplois  et  de  corréler  l’offre  de formation aux besoins du marché, des transformations profondes de l’offre de formation professionnelle, du Code du travail et de l’Office National de l’Emploi, devenu le Pôle National de Promotion de l’Emploi, ont été réalisées.

Ainsi, le Gouvernement a mis un accent prioritaire sur la valorisation des métiers porteurs d’emplois conformément à l’expression des besoins en capital humain des entreprises.

En parallèle, la nouvelle législation du travail promulguée en novembre 2021,  a  codifié  plusieurs  formes  contractuelles  d’emploi  destinées  à favoriser  l’insertion  et  la  réinsertion  des  jeunes,  tout  comme  la reconversion professionnelle des demandeurs d’emplois.

Ces       nouveaux   contrats       constituent   la      base       des              programmes

d’accompagnement à l’Emploi et à l’auto-emploi mis en œuvre par le Pôle National de Promotion de l’Emploi, lesquels ont généré près de 3000 emplois jeunes sur la seule année 2022.

C’est pourquoi, conformément aux nouvelles dispositions du code du travail, et en vue de poursuivre les efforts de relance des emplois de façon significative, le Gouvernement rappelle aux entreprises d’au moins trois  (3)  ans  d’existence  et  comptant  plus  de  vingt  (20)  salariés, l’obligation qui leur est faite de recruter des jeunes dans le cadre de ces programmes dans la limite de 5% de leurs effectifs.

Ceci se fera sur l’ensemble des entreprises présentes sur les bassins d’emploi des 9 provinces du Gabon.

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Par  ailleurs,  tout  en  affirmant  la  volonté  de  maintenir  l’attractivité d’investissement de notre pays, et toujours dans l’objectif de lutter contre le chômage, le Gouvernement décide que l’octroi des autorisations de travail de la main d’œuvre étrangère sera dorénavant subordonné à l’obligation  légitime  de  recruter  des  nationaux  dans  le  cadre  des programmes d’accompagnement à l’emploi, afin de favoriser la formation et l’insertion professionnelle des Gabonais.

A cet effet, le Gouvernement que je conduis, s’attachera à veiller au strict respect de ces obligations et attend des entreprises un engagement franc et pragmatique en faveur de l’emploi des nationaux.

Enfin, il y a lieu d’indiquer que l’action du Gouvernement pour la lutte contre   le   chômage   s’inscrit   également   dans   la   promotion   de l’entrepreneuriat national et l’auto-emploi.

Afin de matérialiser cette ferme volonté de créer un tissu de PME solides et  prospères,  il  a  été  procédé,  le  18  janvier,  à  la  signature  d’une convention  entre  la  Société  de  Garantie  Gabonaise  et  la  BICIG, matérialisant la mise à disposition d’un montant de 2,5 milliards de francs CFA, constitutif d’un fonds de garantie destiné au financement des PME.

Ces PME pourront ainsi se structurer, améliorer leur profitabilité et créer des emplois.

D’autre part, des efforts identiques seront consentis avec le Fonds PNPE Entreprendre, pour favoriser l’auto-emploi vecteur de la lutte contre le chômage.

Ces  fonds  de  garantie  ont  vocation  à  être  mis  à  la  disposition d’établissements  de  micro-crédit  afin  d’accompagner  les  porteurs  de projets et les entreprenants déjà en activité, pour des montants de l’ordre de 500.000 francs CFA à 5.000.000 de francs CFA selon les besoins identifiés.

Le Gouvernement entend donc solliciter l’adhésion, la solidarité et la proximité des grandes entreprises, afin d’encourager la sous-traitance avec les PME locales dans le cadre de la préférence nationale.

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Toutes ces décisions s’inscrivent dans le patriotisme social et économique que  le  Gouvernement  entend  inscrire  de  façon  pérenne  avec  les entreprises  du  secteur  privé  dans  un  partenariat  franc,  sincère,  et empreint  du  respect  des  engagements  pris,  en  contrepartie  des concessions consenties par l’Etat.

Dans le secteur public, les efforts de recrutement initiés depuis 2019 et qui  ont permis l’intégration  de  près  de  10.000  jeunes  à la  Fonction Publique vont se poursuivre de façon progressive suivant les accords conclus avec les partenaires sociaux.

La continuité de cette dynamique sur l’année 2023, impactera une cible de 3000 jeunes dont les promotions ENS et ENSET 2019 à 2022 et le personnel de santé.

Une  opération  d’optimisation  des  ressources  humaines  de  l’Etat  est également en cours de réalisation avec l’organisation de concours dont les                   besoins         ont   été             préalablement    identifiés                                  et             programmés

budgétairement, à l’instar du concours d’entrée à l’Ecole Nationale de la Magistrature lancé en 2021 ou encore du concours d’entrée à l’Institut de Formation et d’Action Sociale et Sanitaire (INFASS) qui se tiendra dans les prochaines semaines, pour un besoin exprimé par le Ministère de la Santé de 437 personnes.

Concernant les relations avec le secteur privé, le Gouvernement souhaite insuffler une nouvelle dynamique dans sa relation avec les entreprises sans lesquelles les efforts pour relancer l’économie seraient vains.

Nous voulons que cette volonté se matérialise par la signature d’un pacte de responsabilités réciproques, impliquant une démarche de dialogue continu   patriotique,   pragmatique   et   de   proximité   dans   l’intérêt économique, industriel et social de notre pays.

Dans le cadre de cette relation bâtie sur une écoute privilégiée des préoccupations sectorielles, chaque partie s’engagera au respect de ses obligations et devoirs.

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La préférence nationale et la solidarité des grandes entreprises envers les PME locales pour leur éligibilité à la commande publique qualitative, constituent une forte attente du Gouvernement.

Ce pacte de responsabilités nous conduira vers un mieux vivre ensemble, avec  des  relations  franches  et  directes,  nécessaires  à  la  conduite conjointe des actions fortes, une mise en commun de nos moyens pour la profitabilité, pour le développement local dans l’intérêt général, pour lutter  contre  les  maux  qui  minent  l’environnement  des  affaires,  la corruption, la fraude fiscale et douanière, la labélisation des entreprises citoyennes, le respect des délais de paiement des marchés, l’allègement des procédures de règlement, la réduction de la parafiscalité.

C’est  ensemble  que  nous  construirons  un  tissu  économique  solide, prospère, garant de croissance et créateur d’emplois.

  1. Education et formation

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Les  efforts  de  construction  de  nouvelles  salles  de  classe  vont  se poursuivre, car en plus des 10.000 nouvelles places au primaire et au

secondaire       qui       seront       disponibles,      ce       sont       20.000                                places

supplémentaires qui seront créées pour nos enfants, à partir de cette fin d’année 2023.

Aussi, des actions majeures permettront-elles de relever les principaux défis liés à la gouvernance des départements en charge de l’éducation et des  établissements  d’enseignement  scolaires  et  universitaires,  par  la valorisation de l’enseignement technique et professionnel, la promotion de l’excellence, le maintien de l’apaisement du climat social, et la lutte contre les violences scolaires.

Par ailleurs, nous procéderons à l’ouverture de nouveaux centres de formation  professionnelle,  notamment  celui  de  Tchengué,  et  à  la finalisation de la construction des universités de Port-Gentil et du Cap Estérias.

Mon Gouvernement se penchera  en outre, sur la  situation plus  que préoccupante  de  l’Université  Omar  BONGO  et  de  l’USTM.  Ces  deux universités méritent en effet toute l’attention du Gouvernement. Des propositions concrètes seront présentées dans les prochaines semaines.

  1. Conflit homme–faune

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Notre pays a engagé des politiques volontaristes de préservation de l’environnement et des écosystèmes.

Au-delà du respect de nos engagements internationaux, cette politique vise d’abord à préserver l’avenir de nos enfants et à contribuer à la lutte contre les changements climatiques.

Cependant, force est de constater que cette politique ne se fait pas sans heurt, notamment avec ce qu’il est désormais convenu d’appeler le conflit homme-faune, particulièrement le conflit homme-éléphant.

Les nombreuses rencontres tenues au plan provincial aussi bien qu’au plan national ont arrêté un panier de solutions avec entre autres, la pose de barrières collectives et individuelles quand c’est possible, des battues administratives sous conditions, et l’indemnisation des victimes ou de leurs ayants droit.

A ce stade, est-il besoin de rappeler que, la vie des gabonais compte plus que tout et est au-dessus de toute autre considération. Il n’est donc pas vrai de penser que la politique de préservation se ferait au détriment des populations gabonaises.

Aussi,  j’engage  le  Gouvernement à  mettre  en  œuvre  la  décision  de procéder à l’indemnisation des victimes d’ici à la fin du mois de mars 2023.

Ce délai doit constituer le début de cette opération, qui comme chacun peut en convenir, pourrait s’avérer complexe.

  1. Elections, CNIE, Insécurité et Justice

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Pour la première fois de son histoire, notre pays va connaître cette année 2023  la  tenue  de  trois  (3)  consultations  électorales :  l’élection  du Président  de  la  République,  l’élection  des  Députés  à  l’Assemblée Nationale et celle des conseillers municipaux et départementaux.

Il s’agira d’un défi majeur lancé à la classe politique dans son ensemble et aux citoyens gabonais en général.

Par sa tradition de paix et de stabilité, notre pays  doit aborder ces échéances avec sérénité, car il s’agit du Gabon et de son avenir.

C’est pourquoi, désireux d’établir un climat politique apaisé, le Président de la République, Chef de l’Etat a bien voulu appeler à une concertation politique,  à  laquelle  un  nombre  important  de  partis  politiques  et  de personnalités ont déjà répondu positivement.

Le Gouvernement s’emploiera, pour ce qui est de ses missions, à réunir toutes  les  conditions  pour la  tenue  de  ce moment  d’échange  et  de partage d’idées entre Gabonais.

C’est le lieu d’appeler à nouveau à la responsabilité de tous et à la contribution de chacun.

Nous devons tout mettre en œuvre pour sortir de la démocratie de la confrontation violente, pour une démocratie plus apaisée, faite d’écoute, de conciliation, et de prise en compte du point de vue de l’autre, même minoritaire.

A ce sujet, il me faut relever, que la vérité, si elle existe, n’a pas de camp, elle est la vérité, que la justice, lorsqu’elle existe, doit être la même pour

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tous, et que la paix, la vraie paix consiste pour chacun à connaître sa place et à s’y tenir.

Dans le processus conduisant à la tenue des consultations électorales, le Gouvernement, comme prévu par la loi, s’emploiera à mettre en place le Centre Gabonais des Elections (CGE).

Pour rappel, les principales étapes de la mise en place du bureau du CGE conformément  à  l’article  12a  de  l’ordonnance  n°004/PR/2018  du  26 janvier 2018 sont :

–   La transmission par les différents partis ou groupements de partis politiques  de  la  majorité  et  de  l’opposition,  des  listes  de  leurs postulants aux différents postes à pourvoir ;

–   La mise en place du comité ad hoc en charge de la réception et de

l’examen des dossiers de candidatures ;

–   L’appel  à  candidatures  au  poste  de  président  du  CGE  par  la

commission adhoc;

–   La mise en place du collège électoral spécial

Il  convient de  souligner  qu’il  n’est pas  antinomique  de  procéder  au renouvellement du bureau du CGE avant la tenue de la concertation politique appelée par le Président de la République, ceci afin de répondre à l’attente légitime de la classe politique dans son ensemble et, pour le Gouvernement, d’appliquer la décision de la Cour Constitutionnelle, qui, comme chacun le sait, s’impose à tous.

Sur l’établissement de la Carte Nationale d’Identité Electronique, (CNIE), comme nous le savons, en tant que document officiel, elle est délivrée à tout citoyen par les pouvoirs publics, et sert avant tout, à attester de la réalité de sa nationalité et d’accomplir quotidiennement les actes de gestion et de dispositions liés à sa vie courante (transactions bancaires, acquisition ou cession de biens divers, soins médicaux etc.).

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Bien  plus  qu’une  simple  formalité  administrative,  la  CNIE  consacre l’appartenance à la Patrie.

En conséquence de quoi, il est légitime de comprendre l’impatience de nos concitoyens qui en sont dépourvus  et ceux pour qui, elles sont arrivées à expiration.

C’est pourquoi le Gouvernement s’attèle à lancer sa production.

La phase technique préalable au démarrage des opérations d’enrôlement ayant  été  achevée,  notamment  avec  la  livraison  de  l’Application  de l’Interface de Programmation (API) et le renouvellement de la chaine de production  de  la  Direction  Générale  de  la  Documentation  et  de l’Immigration (DGDI), l’officialisation du calendrier de ces opérations de collecte  de  données  des  citoyens  devrait  être  faite  dans  les  toutes prochaines semaines.

Au terme de ce processus, notre pays pourra se féliciter de posséder l’une  des  CNIE  les  plus  fiables  et  les  plus  sécurisées  à  l’échelle  du continent.

Ce sont d’ailleurs les faiblesses constatées en matière de sécurité et de fiabilité dans l’ancienne CNI, qui ont amené le Gouvernement à dénoncer le contrat qui le liait à son ancien partenaire technique, interrompant ainsi la poursuite de sa production et de sa délivrance.

Sur la révision de la liste électorale, les aspects techniques inhérents à la révision de la liste électorale étant en cours d’achèvement, notamment la formation des grands formateurs, la mise à disposition et checking de l’équipe d’enrôlement, il est très raisonnablement envisageable que les opérations de révision à proprement parlé soient lancées d’ici au mois de mars 2023.

Ces   opérations,   compte   tenu   du   calendrier   scolaire,   se   dérouleront principalement, dans les mairies, les préfectures et les sous-préfectures, et, pour les zones dépourvues d’infrastructures suffisantes, des équipes mobiles seront déployées.

En ce qui concerne les conditions d’inscriptions sur les listes électorales, définies par la loi, il ne nous parait pas superfétatoire de rappeler que, outre

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La présentation de la Carte Nationale d’Identité, les candidats à l’inscription sur la liste électorale peuvent également, pour se faire enrôler, présenter un passeport ordinaire, un acte de naissance ou un jugement supplétif.

Honorable Députés Mesdames et Messieurs,

S’agissant du régalien, j’entends engager mon Gouvernement sur le renforcement de la sécurité des personnes et des biens, car nous ne le dirons jamais assez, la sécurité est la première des libertés.

Aussi, face à l’insécurité grandissante tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays, un engagement quotidien des forces de sécurité pour un maillage efficace du territoire national devra être de mise.

Pour ce faire, j’entends demander :

–   Le renforcement des contrôles aux points d’entrées aux frontières,

Pour une meilleure gestion des flux migratoires ;

–   La mise hors d’état de nuire des différents gangs qui écument nos

Principales villes et commencent à se répandre dans nos campagnes ;

–   La lutte contre l’insalubrité et l’occupation anarchique du domaine

public.

Des arbitrages seront effectués en vue de renforcer les personnels et doter nos  forces  en moyens  matériels  et logistiques  suffisants  pour remplir leurs missions.

Pour ce qui est de la justice sociale, mon Gouvernement poursuivra les efforts de mes prédécesseurs en promouvant une justice équitable et accessible  à  tous,  avec  en  toile  de  fond  une  lutte  résolue  pour  le rétablissement des droits des orphelins, des enfants vulnérables, des personnes  âgées  en  situation  d’extrême  précarité  et  des  conjoints survivants.

Dans ce cadre, l’action de mon Gouvernement s’articulera autour de la poursuite des réformes juridiques et institutionnelles.

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De plus, sur le plan infrastructurel, les établissements spécialisés tels que le Centre de Protection et de Promotion Sociale des droits des Femmes victimes de violences, l’Observatoire des Droits de la Femme, le Centre de protection des mineurs etc., seront renforcés.

Mon  Gouvernement  entend  également  renforcer  la  lutte  contre  la criminalité, le grand banditisme et la corruption.

10.         Relations avec les institutions

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S’agissant des relations entre le Gouvernement et les autres institutions, nous mettrons tout en œuvre pour les fluidifier et les renforcer.

Nous entretiendrons un dialogue permanent avec le Parlement en vue d’améliorer le rythme de production de nos lois et leur qualité.

J’entends également améliorer les relations entre le Gouvernement et les autres acteurs de la vie de la Nation, les partis politiques de la majorité comme de l’opposition, les syndicats, les organisations de la société civile, les acteurs religieux et les acteurs culturels.

Je mettrai un accent particulier dans l’amélioration des relations entre le Gouvernement et les médias. Une attention soutenue devra leur être portée.

Me  fondant  sur  les  dispositions  de  la  Constitution,  je  m’engage  à proposer l’institution d’une journée de prière pour la Nation.

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes un peuple de croyants et en tant que tel, nous devons assumer de nous en remettre à la puissance tutélaire du Créateur, quel que soit le nom qu’on lui donne ou la religion à laquelle on appartient.

Me fondant sur les Saintes Ecritures pour les Chrétiens, il est écrit dans II Chroniques chapitre 7 verset 14, je cite «Simonpeuplesurquiest invoquémonnoms’humilie,prie,etcherchemaface,ets’ilsedétourne desesmauvaisesvoies,jel’exauceraidescieux,jeluipardonneraison péché,etjeguériraisonpays.»

Par ailleurs, je demanderai au Ministre de la Culture de travailler à la création et la mise en place d’un Conseil National des Rites et Traditions.

  1. Décentralisation

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En matière de décentralisation, de cohésion et de développement des territoires,  le  Gouvernement  mettra  tout  en  œuvre  pour  rendre  la décentralisation effective.

Pour ce faire, nous allons accélérer le transfert des compétences de l’Etat aux  collectivités  locales  et  nous  mettrons  en  œuvre  le  fonds  de péréquation des collectivités locales.

En ce qui concerne le transfert des compétences, il est à noter que, outre le cadre juridique qui a été adopté, un Secrétaire Permanent du Comité Technique de la Décentralisation a été désigné.

Aussi, au cours de l’année 2023, les premières réunions des commissions provinciales  et  nationales  se  tiendront  et  les  premiers  transferts  de compétences pourront avoir lieu.

Au  plan  politique,  je  proposerai  la  création  de  la  Conférence  des Territoires sous l’autorité du Président de la République, Chef de l’Etat. Ce cadre regrouperait outre les élus, des personnels de commandement et certains auxiliaires et chefs coutumiers.

12.         Diplomatie

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En matière de politique étrangère, le Gabon va continuer à marquer sa présence sur la scène internationale, afin de rendre sa voix davantage audible et crédible. Il poursuivra la  promotion et la défense de ses positions sur les différents enjeux régionaux, continentaux et mondiaux.

Dans cette perspective, notre pays assurera, dès le 25 février prochain, la présidence en exercice de la CEEAC. Libreville abritera également, les 1ier   et  2  mars,  le «One Forest Summit», que  le  Gabon  organise conjointement avec la France.

Les autres grands rendez-vous que notre pays se doit d’honorer, pour porter sa voix, sont notamment aux Nations Unies (Assemblée générale, Conseil de Sécurité et Conseil des Droits de l’Homme), à l’Union Africaine, à la CEMAC, à la Commission du Golfe de Guinée, à l’UNESCO et à l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Notre action extérieure se portera également à l’endroit des Gabonais de l’étranger. En plus de renforcer notre protection consulaire, nous allons améliorer  notre  assistance  à  leur  endroit,  grâce  à  des  mécanismes d’insertion professionnelle et d’accompagnement à l’investissement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

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J’ai indiqué au début de mon propos que par ma nomination le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a fait le choix d’accorder sa chance à un enfant du Gabon.

Je me définis comme un fils du Gabon, parce que ma naissance et ma vie ressemblent à celles de la majorité de nos compatriotes.

Né dans une famille gabonaise normale, d’un père fonctionnaire des PTT, NZE  AYONG  MINKO  Roger,  aujourd’hui  disparu  et  de  N’NOH  SALLA Hélène, disparue elle aussi, j’ai fait mes études primaires dans les écoles de brousse et c’est par le biais du concours d’entrée en sixième que j’intègre l’Ecole Secondaire des Cadets de la Police (ESCAP), où je suivrai un enseignement général et un enseignement militaire jusqu’en classe de Terminale.

De cette vie d’enfance, j’ai appris le sens du partage et de l’amitié, car nous ne possédions rien en propre et ce qui appartenait à l’un appartenait aux autres : le partage.

De cette période, j’ai également appris le patriotisme, l’amour de son pays, le culte de ses symboles, le respect de ses valeurs au premier rang desquelles  le  travail  et  la  justice.  Le  travail !  Mes  parents,  mes encadreurs, mes enseignants m’ont appris que seul le travail libère.

J’ai également appris le courage, le courage d’assumer ses idées et ses opinions, mais aussi le courage de tendre la main au plus petit ou au plus faible, le courage de n’avoir peur de rien, mais de respecter chacun.

Mes années de fac m’ont appris l’engagement militant. J’ai donc appris à défendre des causes justes sans contrepartie.

Mon engagement politique est connu de tous, nul besoin d’y revenir. Ce que je sais, c’est que rien ne m’a été offert.

C’est le lieu pour moi de remercier le Père MBA ABESSOLE auprès de qui j’ai acquis la rigueur au travail et avec qui j’ai découvert le Gabon profond.

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Je voudrais également rendre hommage à Omar BONGO ONDIMBA, qui, au sortir de la Présidentielle de 2005, m’a appelé au Gouvernement pour la première fois en qualité de Ministre Délégué. Auprès du Président Omar BONGO ONDIMBA, j’ai appris l’écoute et la fidélité.

Dans un registre différent, je me dois de saluer la mémoire de Pierre MONSARD SIEGU qui, au Département des Lettres Modernes, a été pour moi un modèle de rigueur intellectuelle.

Et pour être complet, mon engagement chrétien m’a enseigné la crainte de Dieu, l’amour du prochain, mais par-dessus tout une foi inébranlable dans les valeurs d’Egalité, de Justice, de Travail et de Partage.

A la jeunesse qui me regarde, je rappelle que les difficultés de la vie quotidienne, je les ai connues. Tout comme j’ai connu l’angoisse de ne pouvoir faire face à ses obligations. Je sais ce que cela représente.

Souvent il m’est arrivé de me tromper, mais chaque erreur m’a enseigné. Il m’est également arrivé de commettre des fautes que j’ai payées parfois au prix fort. Mais jamais je ne me suis découragé.

N’abandonnez jamais !

Allez à la poursuite de vos rêves, sans craindre de vous tromper. Et si vous tombez, faites tout pour vous relever. La vie n’est pas facile et le succès est toujours au bout de l’effort.

Sachez que dans la vie il y a ce que nous aurions voulu être et ce que nous sommes. Il y a ce que nous aurions voulu avoir et ce que nous avons.

Le bonheur, le vrai bonheur se construit avec ce que nous avons et non pas avec ce que nous aurions voulu avoir.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

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La déclaration de politique générale que je présente se situe dans le Gabon  que  nous  avons  et  que  nous  devons  transformer  avec  les ressources  dont  nous  disposons  ici  et  maintenant.  Nos  ressources humaines  d’abord  que  nous  devons  mieux  valoriser.  Nos  ressources naturelles que nous devons exploiter de manière durable. Nos ressources budgétaires enfin, que nous devons mieux utiliser pour atteindre nos objectifs de développement.

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

J’ai choisi de situer l’action de mon Gouvernement dans le patriotisme, le pragmatisme et la proximité.

Le patriotisme, parce que servir le Gabon et les Gabonais est le but ultime de tout engagement politique. Et pour servir le Gabon à bon escient, il faut le connaître, il faut l’aimer.

Le pragmatisme, car ce qui compte c’est le RESULTAT. Faire ce que l’on doit avec ce que l’on a.

La proximité, car comme l’a rappelé le Président de la République, une bonne décision est une décision prise à partir du terrain. Etre proches de nos compatriotes, dans une écoute active, tel sera le crédo de mon Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA nous engage à accélérer la cadence pour un sprint final.

Tel donc un athlète, mon Gouvernement entend garder les yeux fixés sur la ligne d’arrivée.

Pour   ce   faire,   nous   ne   nous   arrêterons,   ni   pour   apprécier   les applaudissements, ni pour répondre à ceux qui maudiraient, car dans un cas comme dans l’autre, le risque est grand de nous détourner, moi et mon Gouvernement de l’objectif final.

Honorables Députés,

Comme  me  l’a  autorisé  le  Conseil  des  Ministres,  conformément  aux dispositions de l’article 28a de la Constitution, j’engage la responsabilité du Gouvernement par la présente déclaration de politique générale.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Gabon-lutte contre l’insalubrité : clean Africa reçoit 30 camions bennes à ordures

La société Clean Africa conçu pour le ramassage et la  collecte des ordures ménagère, a reçu le 22 janvier dernier  du gouvernement un materiel chargé permettant de renforcer sa logistique.

 

10 ampirolles, 6 bennes, 30 Camions Bennes à Ordures ménagères, sont là le matériel que vient de recevoir la société Clean Africa pour lutter contre l’insalubrité au Gabon.

En effet, cette offre va permettre  de remédier durablement au problème de l’insalubrité et rendre les villes du pays plus propres en vue de transformer de manière significative l’environnement des gabonais.

Notons que, la lutte contre l’insalubrité au Gabon fait partie des combats du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui tout au long l’année dernière avait réuni les membres du gouvernement en vue de trouver des solutions, notamment un plan d’urgence pour mettre fin à l’insalubrité.

Gabon-Guinée équatoriale : Obiang Nguema reçoit Ali Bongo Ondimba

Le président gabonais a été reçu mercredi 18 janvier 2023,  au palais de peuple de Malabo par le chef de l’Etat.

 

Le chef de l’Etat de la Guinée équatoriale et son homologue du Gabon dans leurs ambitions de renforcer les liens d’amitié et de coopération en vue de les  diversifier dans les secteurs d’intérêt commun se sont entretenus mercredi 18 janvier 2023. Au cours de leur entretien, les deux présidents ont abordé des questions concernant leurs espaces communautaires, tant la sous-région de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale(Cemac),  que la région CEEAC,(Communauté économique des États de  l’Afrique centrale), en particulier dans la nouvelle situation internationale et par conséquent aux crises multiformes qui affectent actuellement négativement l’espace communautaire, ainsi que d’autres questions d’ordre politique, économique et monétaire.

En effet  la coopération a été réorientée pour la diversifier dans d’autres secteurs, tels que : l’énergie, les mines, les hydrocarbures, les infrastructures, l’agriculture et le tourisme. Une réunion ministérielle entre les deux délégations s’est tenue dans les locaux du Palais du Peuple visant à créer un nouveau dynamisme dans les relations de coopération entre les deux, et la signature de divers accords de coopération au niveau bilatéral a été vérifiée axé sur les secteurs d’intérêt commun qui visent le développement économique et social des deux nations.

Les délégations de la République gabonaise et de la Guinée équatoriale, se sont accordées sur la nécessité de convoquer une réunion de coopération mixte entre les deux pays. La dernière réunion remonte il y a 10 ans, en 2013.

Coopération : Ali Bongo accueilli par le vice-président à Malabo

Le président Ali Bongo a été accueilli ce mercredi 18 janvier 2023 à l’aéroport international de Malabo, par le vice-président Obiang Nguema Mangue.

 

Le vice-président chargé de la défense nationale et de la sécurité la délégation gabonaise dirigé par le chef le président Ali Bongo Ondimba.

Au cours de son séjour,  Ali Bongo va rencontrer le président de la République, SE Obiang Nguema Mbasogo, où ils aborderont les questions liées à l’amélioration des relations entre la Guinée équatoriale et le Gabon.

Les deux chefs d’Etat vont également discuter des questions inscrites à l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies où le Gabon siège en qualité de Membre non permanent. Notons que le président Ali Bongo va effectuer une visite de travail et d’amitié de 24 heures.

Conseil de sécurité : le Gabon sollicité pour accueillir le sommet C10

Le ministre des affaires étrangères de la république de Sierra Leone a été reçu par le chef de l’Etat Ali Bongo lundi 16 janvier 2023, afin de soumettre sa proposition, pour l’organisation du sommet pour le Comité des 10 Chefs d’Etats Africains sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies (C10).

 

Après avoir pris part à la réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA sur la Réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui s’est tenue le 12 janvier 2023 en République du Congo,  David Francis s’est arrêté au Gabon où il a été reçu en audience chef le chef de l’Etat.

Au cours de son audience, David Francis a transmis le message du président Sierra léonais, Julius Maada Bio au président Ali Bongo. Un communiqué de la présidence informe également que : «Le ministre des Affaires étrangères de la République de Sierra Leone, dont le pays assure la Présidence du Comité des 10 Chefs d’Etats Africains sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies (C10), a soumis à Monsieur le président de la République la proposition de son président de voir le Gabon abriter, en mars 2023, les travaux du prochain Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité, à l’issue duquel sera adoptée, la Feuille de Route de Libreville».

A noter que le  C10 a pour mission de faire le plaidoyer de la position africaine commune sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée dans le cadre du Consensus d’Ezulwini et de la Déclaration de Syrte de 2005 qui postule pour une pleine représentation de l’Afrique au Conseil de Sécurité des Nations Unies, avec deux sièges permanents et droit de veto, et cinq sièges non permanents.

Gabon : cérémonie de présentation de vœux au chef de l’Etat

Le président de la république Ali Bongo Ondimba a reçu ce jeudi 5 janvier 2023, le corps diplomatique venu lui présenter les meilleurs vœux pour l’année 2023.

 

le président Ali Bongo et son  épouse Sylvia Bongo Ondimba ont reçu tour à tour les membres du corps diplomatique et ceux des Forces de Défense et de Sécurité du Gabon  ce jeudi 5 janvier 2023.la cérémonie a été ouverte par le discours d’ouverture du doyen du corps diplomatique.

Au cours de cette cérémonie, les commandants en chef des différentes forces se sont-ils succédé pour faire le bilan des chantiers en cours et présenter quelques recommandations au chef suprême des forces armées gabonaises. Pour sa part, Le chef de l’État a également attiré l’attention des Forces de défense et de sécurité sur les échéances électorales prochaines. «Ces périodes, qui sont de grands moments de démocratie, et qui devraient rester pacifiques, sont hélas l’occasion pour certains, une minorité, de s’en prendre aux personnes, aux biens, aux symboles», a-t-il expliqué avant d’ajouter : «J’ai confiance en vous. En chacun d’entre vous. En votre dévouement. Votre professionnalisme. Votre rigueur».

Rappelons que cette rencontre n’avait plus eu lieu en présentiel depuis la survenue de la pandémie de Covid-19. La cérémonie de prestation des vœux,  va se poursuivre demain vendredi 6 janvier 2023 à Libreville.

Gabon : vers la création d’une bibliothèque universitaire en ligne

Le président de la république Ali Bongo Ondimba a au cours de son message des vœux de nouvel an à la Nation, annoncé la création d’une bibliothèque en ligne.

 

« À la fin du premier trimestre 2023, une bibliothèque en ligne, riche de plus de 80.000 ouvrages verra le jour », a annoncé le chef de l’Etat Ali Bongo samedi 31 décembre dernier. En effet, sa création se fera au premier trimestre de cette année 2023.

La bibliothèque « sera accessible à tous les étudiants et enseignants des universités publiques du Gabon », a souligné le chef de l’Etat. Cette nouvelle qui réjouit les étudiants, qui pendant la crise sanitaire Covid-19 ont éprouvé toutes de nombreuses difficultés  à rallier la bibliothèque de l’Université Omar Bongo (UOB).

Rappelons qu’Il s’agit de la première bibliothèque universitaire en ligne au Gabon, qui verra le jour.

Gabon: discours intégral du chef de l’Etat à la Nation

Vous trouverez ci-dessous,  le discours du président Ali Bongo du 31 décembre 2022.

 

 

Gabonaises, Gabonais,
Mes chers compatriotes,
S’il est un moment dans l’année que j’affectionne, c’est celui-ci.
Chaque 31 décembre m’offre l’opportunité de m’inviter chez
vous ; de vous retrouver ; de vous parler à cœur ouvert.
En ce jour très spécial, j’ai une pensée émue pour celles et ceux
qui souffrent. En particulier les enfants, les femmes victimes de
violences, les personnes âgées et isolées, ou encore celles et ceux
qui sont atteints par la maladie.
J’ai aussi une pensée toute particulière, pour ceux qui nous ont
quittés cette année et qui resteront gravés dans notre mémoire. Ce
soir, c’est à vos côtés que je me tiens.
Mes chers compatriotes,
Ce dernier jour de l’année est l’occasion de dresser le bilan de ce
qui a été accompli, tout en mettant le cap sur l’année à venir.
En 2022, le Gabon s’est redressé. Après deux années terribles,
marquées par la pandémie de Covid-19, notre pays s’est redressé
et a repris sa marche en avant.
Sur le plan économique, après la levée de toutes les contraintes
liées à la pandémie, l’activité économique a redémarré. Les
investisseurs ont fait leur retour. La croissance du Gabon a doublé
pour se situer aux alentours de 3 %, contre 1.5% en 2021.

Sur le plan social, pour contrer l’inflation et protéger en particulier
les plus défavorisés, nous avons multiplié les efforts.
Le prix de certaines denrées de première nécessité a été bloqué.
D’autres produits, indispensables eux aussi à la vie quotidienne,
ont été subventionnés. Et pour d’autres, l’Etat s’est privé d’une
trentaine de milliards de recettes et douanières afin d’en contrôler
le prix.

Dans cette même logique, j’ai maintenu la gratuité des transports,
dont le coût pour l’État est pratiquement de 13 milliards de francs
CFA. Cette mesure, vous l’avez plébiscitée.
Ainsi, d’avril 2020 à novembre 2022, en moyenne 30.000
personnes chaque jour, parmi lesquelles nos élèves, ont été
transportées gratuitement. Tous ces efforts, si colossaux soient-ils, s’imposaient Au nom de la solidarité nationale pour préserver
votre pouvoir d’achat et faciliter votre quotidien.
Toujours sur le plan social, 2022 a été marquée par la reprise en
main de la Caisse nationale de sécurité sociale. Afin de pérenniser
cette institution, garantir le paiement à bonne date, sans retard,
des pensions à nos aînés, j’ai ordonné que la CNSS, soit
profondément réformée pour être un symbole fort de cohésion
sociale. Aussi, un nouveau modèle de gestion paritaire intégrant l’État, les
employés et le patronat va-t-il voir le jour. Il a vocation à être
étendu à d’autres entités comme la CNAMGS ou les hôpitaux.

En matière de protection et de promotion des femmes, nos succès
sont évidents. Patents.
Des lois importantes ont été votées. Et au niveau politique, des
femmes ont accédé aux plus hautes fonctions. Elles sont
aujourd’hui, un modèle, une source d’inspiration, pour toutes nos
filles au Gabon.

Sur le plan territorial, des grands travaux ont été initiés, telle la
Transgabonaise qui sera l’une des plus longues routes terrestres
d’Afrique. Son impact positif, se fait déjà sentir en bien des
endroits.

Au niveau international, en cette année 2022, la position du
Gabon s’est encore renforcée. Dans la lutte contre le
réchauffement climatique, grâce à notre action de protection en
faveur de la forêt, le Gabon est considéré comme un pays leader.
La COP 27 qui s’est tenue en novembre en Egypte, l’a démontré,
de même que le Sommet Union Européenne – Afrique en février
ou le Sommet Etats-Unis – Afrique en ce mois de décembre.
Toujours sur le plan international, 2022 a été marquée par deux
événements historiques.

En juin dernier, notre pays a rejoint la grande famille anglophone
du Commonwealth. D’immenses opportunités s’offriront bientôt
à nous, mais surtout à nos enfants et nos petits-enfants. Et, en
octobre, pour la troisième fois de son Histoire, le Gabon a présidé
avec succès le prestigieux Conseil de sécurité des Nations Unies.
Démontrant à nouveau, au plus haut-niveau, qu’il est un partenaire
fiable, capable et responsable.

Gabonaises, Gabonais,
Mes chers compatriotes,
Si je prends soin d’évoquer toutes ces avancées, toutes ces
réussites, ce n’est pas pour m’en glorifier ou pour m’en satisfaire.
Bien au contraire.
Je souhaite aller plus loin, beaucoup plus loin.
Pour atteindre cet objectif, il est important de considérer, sans
détour ni complaisance mais en toute objectivité, les œuvres
réalisées et les acquis. Il est important de rappeler la réalité. Une
réalité incontestable. Pour mieux avancer. Si en 2022 le Gabon
s’est redressé, il consolidera sa transformation en 2023.
En intensifiant les réformes qui ont été menées et qui ont porté
leurs fruits. En mettant en œuvre de nouvelles mesures plus
ambitieuses, avec un plus fort impact sur la vie de nos
communautés. En matière d’éducation, en une trentaine de mois,
le nombre de classes a considérablement augmenté.
Pour la prochaine rentrée académique, plus de 23.000 nouvelles
places seront créées dans les établissements primaires. Et de
nouveaux établissements d’enseignement supérieur ouvriront
leurs portes : les écoles provinciales de formation et d’actions sanitaires et sociales de Mouila et Makokou ; l’Université des sciences et techniques de la santé d’Okala ; l’Université des sciences de l’éducation du Cap Estérias ; ou encore l’Université de Port-Gentil.

A la fin du premier trimestre 2023, une bibliothèque en ligne, riche
de plus de 80.000 ouvrages verra le jour. Elle sera accessible à tous
les étudiants et enseignants des universités publiques du Gabon.
La fourniture en eau et en électricité, importante pour la qualité
de vie au quotidien, s’est, elle aussi, améliorée durant ces dernières
années mais notre effort sur ce plan va être intensifié. En matière
de santé, nous continuerons, comme nous l’avons fait, à construire
ou réhabiliter des centres de santé. A améliorer la fourniture de médicaments.

La lutte contre la corruption, celle d’en haut comme celle d’en bas, que nous
menons avec succès depuis plusieurs années, sera intensifiée.
En effet, depuis 2019, celle-ci a permis à l’État gabonais de
préserver plus de 1.000 milliards de FCFA avec un impact direct
sur l’amélioration du quotidien des familles.
En matière sociale, en plus des 1.000 nouveaux retraités déjà
intégrés en novembre dernier dans nos fichiers, 5.000
supplémentaires le seront en 2023. Les arriérés de pensions de
retraite seront intégralement réglés dès ce mois de janvier.

De même, au cours du 1er semestre 2023, ceux des prestations
familiales parmi lesquels les indemnités journalières de maternité
qui se chiffrent à 2 milliards FCFA.

En matière d’environnement, les choses aussi vont évoluer. Notre
pays captera d’importants financements grâce à la certification de
ses crédits-carbone, le nouvel or vert.
Aussi, à partir de 2023, un pourcentage du montant de la vente
des crédits-carbone, l’argent que nous percevons en contrepartie
de la protection de la forêt, sera affecté directement à la lutte
contre le conflit Homme-Faune. Cet argent servira notamment à
approvisionner le fonds de compensation des victimes des
éléphants.
Dans les mois prochains, 1.500 compatriotes bénéficieront des
premières indemnisations. Toujours afin d’aider ces communautés
villageoises, après les 55.000 hectares de terre qui leur ont été
octroyés en 2022 pour qu’elles tirent profit de la forêt, 350.000
hectares supplémentaires leur seront réservés et distribués sous
forme de forêts communautaires.

En matière de développement économique, la Zone économique spéciale de Nkok est un succès. Elle a permis de créer près de 10.000 emplois, des centaines d’entreprises et d’attirer 1 235 milliards de francs CFA
d’investissements directs étrangers. Ce succès, nous allons
l’étendre dans d’autres provinces du Gabon.

Deux autres zones du même type seront bientôt opérationnelles :
à Ikolo dans le Moyen-Ogooué et à Mpassa-Lebombi dans le
Haut-Ogooué. S’y s’ajouteront cinq Zones agricoles à forte
productivité, les ZAP. Chaque fois, localement, ce sont des milliers d’emplois qui seront créés.

En matière d’infrastructures un programme d’une ampleur
inédite est en cours. Des kilomètres supplémentaires de routes seront construits.
Notamment des routes départementales, qui permettront de
désenclaver l’intérieur du Gabon.
Les aéroports provinciaux, comme celui d’Oyem, vont rouvrir
progressivement. Le projet de Belinga illustre la priorité donnée
au développement local. Encore en phase de démarrage, ce projet
industriel génère déjà près d’une centaine d’emplois directs.
Il créera 800 emplois supplémentaires d’ici le troisième trimestre
2023, auxquels viendront s’ajouter presqu’autant d’emplois
indirects. Tous ces projets participent d’une même et grande
politique: le « Gabon des territoires ».
Dans le cadre de cette politique, ce sont les populations qui,
localement, définissent leurs besoins, leurs priorités.

Pour l’incarner, j’ai décidé, dans un premier temps, d’allouer
chaque année une enveloppe de 2 milliards de francs CFA à
chacune des 9 provinces. Ces fonds serviront à financer des projets décidés localement qu’il s’agisse d’infrastructures, d’agriculture, de formation, de santé ou autres.
Ils seront gérés par les gouverneurs de province via des Conseils
provinciaux, dont les membres sont les Conseillers locaux. Cette
initiative a vocation, dans le temps, à être renforcée. Car tout ne
peut et ne doit être décidé, ni géré depuis Libreville. Une bonne
décision est une décision prise sur le terrain. C’est pourquoi je fais
confiance aux acteurs locaux.

Gabonaises, Gabonais,
Je n’ignore naturellement rien des importantes échéances
électorales qui nous attendent dans quelques mois. L’État prend
toutes les dispositions afin d’assurer leur meilleure organisation.
J’ai entendu l’appel de mes compatriotes, notamment des acteurs
politiques de la majorité et de l’opposition, demandant
l’organisation d’une rencontre pour définir ensemble les bases de
la préparation des scrutins au lendemain apaisé.

En tant que garant de la stabilité de notre pays, je peux vous
assurer que cette rencontre aura lieu dans les meilleurs délais. Mais
2023 ne doit pas être une année tronquée, escamotée.
Elle doit être en matière d’action publique, une année pleinement
utile. Et elle le sera. Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas sur le frein, mais sur l’accélérateur que j’ai demandé au Gouvernement d’appuyer.

Mes chers compatriotes,
En 2022, le Gabon s’est redressé.
Il s’est relevé des conséquences de la pandémie de Covid-19.
Grâce à notre sens de l’anticipation et à nos décisions mais aussi
grâce à vos efforts et à votre adhésion. Il s’est transformé. Il a
progressé, parfois de manière spectaculaire, dans bon nombre de
domaines.
Nous ne devons pas minimiser les investissements multiformes
que nous avons consentis, tous ensemble, ni le courage que nous
avons tous manifesté par la prise de décisions audacieuses et leur
application.
En refusant de voir ces réalités indéniables, en tentant d’accréditer
l’idée qu’ils régleraient tous les problèmes en un coup de baguette
magique, certains de nos concitoyens ont choisi la voie du
populisme, le cancer de la démocratie.

En effet, à la différence du responsable politique qui cherche à
faire, le populiste, lui, cherche à plaire. Son arme : le
travestissement de la réalité, le mensonge.
Face à cette menace, qui ronge notre démocratie, et mine le débat
public, je voudrais vous inviter à faire preuve de maturité et de
responsabilité. A ne pas écouter ni les Cassandres qui vous disent
que rien ne marche, ni les Charlatans qui vous disent qu’avec eux
tout irait mieux.
Dans une démocratie, il est important que face à une majorité, il y
ait une opposition. Encore faut-il que cette opposition fasse
preuve de lucidité et d’objectivité. Ne l’oublions pas. Les graines
que nous avons semées à partir de 2009 et jusqu’à récemment dans
le cadre du P.A.T , n’ont pas fini de produire leurs effets.
L’industrie du bois, par exemple, s’est considérablement
développée en une décennie. Au point qu’aujourd’hui, le Gabon
en est un des leaders mondiaux. Cette dynamique ne doit pas être
interrompue. Elle doit être poursuivie, prolongée, amplifiée.
Nous avons tout en main pour y parvenir. Mais je sais que, pour
être efficace, une action doit s’inscrire dans la durée.

Gabonaises, Gabonais,
Cette dernière soirée de l’année 2022 est l’occasion de regarder
vers l’avant, de nous tourner vers l’avenir. Vers 2023.

Soyons optimistes. Confiants. Restons combattifs.
Cette année encore, nous aurons probablement des épreuves à
affronter mais nous les surmonterons. Ensemble. Tous ensemble.
Comme nous l’avons toujours fait.
De tout mon cœur, je vous souhaite, mes très chers compatriotes,
à chacune et à chacun, une bonne et heureuse année 2023.
Qu’elle vous apporte paix, bonheur, santé et prospérité, à vous et
à vos familles.

Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon.
Je vous remercie.

Gabon : Steeve Nzegho Dieko reconduit secrétaire général du PDG

Il a été élu aux termes des travaux du 12ème  congrès ordinaire du parti démocratique gabonais qui a eu lieu du 23 au 24 décembre 2022 à Libreville.

 

A la tête du Secrétariat exécutif du parti démocratique gabonais, Steeve Nzegho Dieko a d’exprimer sa « gratitude » au président du parti, Ali Bongo Ondimba, pour la confiance renouvelée.

Au cours de ce congrès, le secrétaire général s’est adressé à tous les membres nommés, en les invitant  à prendre conscience de ce que leur nomination est synonyme de responsabilité. « La nomination par le Distingué camarade président n’est pas un cadeau de Noël. C’est une charge lourde qui appelle d’autres charges, un engagement, une responsabilité, la charge de porter le PDG et ses idéaux dans les départements, les sièges, les fédérations, et les arrondissements », a-t-il précisé à travers le site de l’Agence gabonaise de presse.

Il a aussitôt relevé les différents chantiers qui attendent le nouveau secrétariat exécutif. Notamment, la convocation d’une commission ad hoc de révision des textes, le contrat de performance avec les organes spécialisés du parti et les structures de base, la constitution des archives du parti, la constitution d’un ouvrage des 55 ans du PDG, l’élaboration d’un livre blanc sur le développement durable, ainsi que d’un plan stratégique des routes au Gabon.

Coopération : le président angolais Joao Manuel attendu au Gabon

Le chef de l’Etat angolais Joao Manuel Lourenço Gonçalves,  effectue une visite de travail et d’amitié ce jeudi 22 décembre 2022, à Libreville.

 

Selon un communiqué de la présidence de la république,  le président de l’Angola va rencontrer le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Les deux présidents vont échanger sur divers sujets. « Cette rencontre entre les deux chefs d’État sera l’occasion de renforcer les liens d’amitié́ et de coopération multiformes qui unissent le Gabon et lAngola. La redynamisation des liens politiques, diplomatiques et économiques entre autres sujets sera à l’agenda des échanges entre les deux hautes personnalités», indique la présidence de la République.

Ali Bongo et son homologue vont également s’entretenir sur les questions d’actualité́ régionale, internationale, et continentale, avec un point particulier sur les dossiers africains inscrits dans l’agenda de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ce d’autant plus que le Gabon est membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU.

A noter que le Gabon et l’Angola partagent des relations de coopérations dans divers secteurs. Le président angolais Joao Manuel est dernièrement arrivé au Gabon en janvier 2020.

Gabon : Ali Bongo envoie une invitation au pape François

Le chef de l’Etat a au cours d’une audience tenue avec le Cardinal Pietro Parolin secrétaire d’Etat du Saint siège, invité le saint père a effectué une visite au Gabon.

 

En séjour au Gabon, le Cardinal Pietro Parolin a rencontré le président Ali Bongo. Au cours de leur rencontre, le chef de l’Etat n’a pas manqué de renouveler son invitation au pape François. Les deux personnalités ont parlé de plusieurs sujets notamment, l’Enseignement catholique (l’une des plus anciennes et la plus réputée dans le pays), la Santé, le Social, les Consultations diplomatiques et biens d’autres.

Il était également question de parler de la célébration du 40ème anniversaire de la visite en Terre gabonaise du Saint Pontife, le Pape Jean Paul ll au Gabon et le 25ème anniversaire de la signature de l’Accord-cadre entre le Gabon et le Saint-Siège. Le chef de l’Etat a également remis au cardinal le grade de Commandeur dans l’ordre de l’Etoile équatoriale.

Rappelons que, le Gabon et le Vatican partagent d’excellentes relations dans plusieurs secteurs. Le centre de santé « Caritas » a d’ailleurs été inauguré le 19 décembre 2022, dans le cadre de l’accord cadre Gabon-Vatican. la première ministre Rose Christiane Raponda a également pris part à cet audience.

Gabon : le groupe Colas propose son expertise pour la construction de nouvelles voiries

Le vice-président de la filiale du Français Bouygues, a été reçu en audience par  le chef de l’Etat Ali Bongo mercredi 7 décembre 2022,  à Libreville où il a proposé l’expertise de son entreprise pour la matérialisation de nouveaux chantiers dans le pays.

Installée depuis cinq décennies, la filiale Colas a au cours de son audience avec le chef de l’Etat souhaitée accompagner le Gabon dans la construction de nouvelles voiries.  En effet, Colas envisage accompagner l’État gabonais dans l’exécution des projets contenus dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT).

«En tant que leader mondial des infrastructures routières, Colas a beaucoup de choses à proposer. Nous avons proposé à son Excellence des solutions pour continuer à aider ses populations à vivre dans de meilleures conditions, notamment (à travers la construction) de nouvelles voiries dans de nombreuses villes de la République gabonaise et quelques liaisons», a expliqué Benoît Chauvin, vice-président Business Development.

A noter qu’il y a plus d’un an l’entreprise a été accusé de surfacturer des travaux routiers au Gabon. La filiale du Français Bouygues a déjà travaillé dans plusieurs projets au Gabon. Notamment, le projet d’aménagement du Transgabonais, l’unique chemin de fer du pays mis en service en 1986. L’entreprise travaille également dans les projets d’aménagement des voiries dans le pays.

Gabon : Ali Bongo attendu à Washington au sommet USA-Afrique

Le chef de l’Etat est invité aux Etats unis le 13 décembre prochain,  dans le cadre du sommet USA-Afrique.

 

Le Sommet États-Unis Afrique  qui aura lieu du 13 au 15  décembre va s’appuyer sur divers points notamment sur les valeurs communes pour promouvoir davantage un nouvel engagement économique, pour renforcer l’engagement des États-Unis et de l’Afrique en faveur de la démocratie et des droits de l’Homme, pour l’atténuation de l’impact de la Covid-19 et des futures pandémies.

En effet, il s’agit d’une rencontre initiée par le président américain Joe Biden. Ces assises entre les USA et l’Afrique permettent aux deux parties de travailler en étroite collaboration en vue d’améliorer la santé régionale et mondiale, pour promouvoir la sécurité alimentaire, pour faire progresser la paix et la sécurité dans le monde, et pour répondre à la crise climatique qui affecte la planète, et pour accroître les liens avec la diaspora. Selon le président américain Joe Biden, « « ce sommet démontrera entre autres l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre l’Amérique et le continent africain ainsi qu’une coopération étroite sur les priorités mondiales communes ».

A noter que, lors de la 77ème Assemblée générale ordinaire de l’Organisation des Nations Unies à New York aux États-Unis, le président Ali Bongo accompagné de son épouse Sylvia Bongo ont été reçu par le président américain, Joe Biden pour un moment d’échanges au Musée américain d’histoire naturelle de New York.

Ali Bongo  séduit par les infrastructures portuaires au Togo

Le chef de l’Etat Ali Bongo a visité plusieurs infrastructures au cours de sa visite de travail et d’amitié au Togo en compagnie du président Faure Gnassingbé.

 

Arrivé au Togo, le 30 novembre dernier, le président Ali Bongo après son entretien avec le président togolais Faure Gnassingbé s’est rendu sur plusieurs site portuaires du Togo afin de visiter les différents infrastructures.

Notamment au  Port autonome de Lomé (PAL), où il a suivi les présentations sur l’évolution enregistrée par cet espace au cours de ces dix dernières années. A savoir ses équipements modernes, les investissements, les performances réalisées ainsi que les réformes opérées.

Ensuite, il a visité le Lomé Data Center. Qui est un centre de conservation des données qui permet à l’État togolais ainsi qu’aux entreprises d’héberger leurs données dans un environnement sécurisé. Ce modèle qui,  pourrait être dupliqué au Gabon dans le but de conserver des données du pays.

Et enfin, le 1er décembre, le chef de l’Etat a visité la forêt artificielle classée de Lili, située à 50 km de Lomé, ainsi que «la Plateforme industrielle dAdétikopé au Togo, qui est l’équivalent de notre Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok au Gabon. Les échanges de bonnes pratiques et la recherche de synergies entre pays africains doivent être encouragés. Elles permettent de créer de l’activité, des emplois et, à notre continent, de gagner en compétitivité», affirme-t-il sur sa page Facebook.

Rappelons qu’au cours de cette visite, les deux homologues ont consolidé leur coopération, dans plusieurs secteurs notamment sur les plans politique, diplomatique, économique et consulaire. La visite s’est achevée le 1er décembre 2022.

Le Gabon et le Togo renforcent leur coopération

Le président Ali Bongo en visite de travail et d’amitié au Togo, a été accueilli mercredi 30 novembre 2022, par son homologue Faure Gnassingbé.

 

Arrivé en terre togolaise mercredi 30 novembre 2022, le chef de l’Etat Ali Bongo s’est entretenu avec le président togolais Faure Gnassingbé. Au cours de leur échange, les deux personnalités ont échangé sur divers sujets d’intérêt commun.

Notamment sur les questions multiformes liées à la coopération bilatérale entre nos deux pays. Selon la communication présidentielle, les deux présidents ont exprimé leurs points de vue sur des questions d’intérêt commun, d’ordre régional, continental et international. Ils se sont félicités de l’excellence des relations d’amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays depuis plus de quatre décennies ».

Notons qu’au cours de cette visite, le chef de l’Etat Ali Bongo a visité plusieurs sites à l’instar du Lomé Data Center, du Port Autonome de Lomé et du Palais de Lomé, centre d’art et de culture.

Inondations au Gabon : Ali Bongo exige un plan d’urgence

Le chef de l’Etat a convoqué les membres du gouvernement afin de,  trouver des solutions au sujet des catastrophes naturelles qui s’observent  de plus en plus dans les villes du Gabon.

 

C’est au cours d’une séance de travail  avec la première ministre Rose Christiane Raponda et quelques membres du gouvernement que,  le chef de l’Etat s’est entretenu sur des questions de développement et du bien-être des populations.

Selon un communiqué de la présidence de la république, le chef de l’Etat s’est attardé sur « les questions domestiques dans les secteurs des infrastructures, de l’habitat et de l’environnement».  Le Président de la République est revenu sur, «la nécessité de mettre en œuvre un plan d’urgence face à la recrudescence des catastrophes naturelles, notamment les éboulements et les inondations observés dans plusieurs localités du pays », a souligné la communication présidentielle ».

Les questions  liées  à l’Education, à l’économie et à la santé ont également été abordés  par le Chef de l’Etat et son gouvernement au cours de cette réunion, dont l’objectif central était de faire un point sur l’avancement des différents chantiers inscrits dans le Plan d’Accélération de la transformation.

Rappelons que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des concertations initiées par le chef de l’Etat avec le gouvernement, dans l’objet de voir le niveau d’avancement de la mise en œuvre de son programme au service des populations et du développement du pays.

Le gouvernement entend multiplier les centres d’accueils pour les victimes de violence

La première ministre Rose Christiane Raponda, dans un entretien au quotidien l’Union publié ce lundi 28 novembre, a annoncé la construction des centres d’accueil  dans les provinces du Gabon.

 

Lutter contre les violences faites aux femmes est un grand engagement pour le gouvernement qui a décidé de mettre à la disposition des victimes de violence des centres d’accueils dans toutes les provinces.

Dans le journal l’Union, Rose Raponda Ossouka a informé que : « «Le programme Gabon Égalité s’étend à toutes les provinces. À cet effet, le gouvernement y a déjà planifié la création de centres d’accueil similaires à celui de Libreville. Car, vous convenez bien que les personnes victimes de violences résident aussi bien à Libreville que dans d’autres localités du pays», a confié à nos confrères la Première ministre indiquant qu’il s’agit,  d’une volonté manifestée par le chef de l’État qui, a-t-elle rappelé, «a toujours veillé à ce que toutes les provinces du Gabon reçoivent la même attention et le même traitement». Il sera donc question pour le gouvernement, comme l’a souligné la première ministre d’évaluer l’impact des projets pilotes, et, le cas échéant, faire les ajustements ou les corrections nécessaires avant de passer à l’échelle nationale.

Rappelons que la semaine dernière, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a inauguré le premier centre d’accueils pour les personnes victimes de violence à Azeng Ayong dans le 6ème arrondissement à Libreville.

Gabon : Ali Bongo inaugure le centre d’accueil pour les victimes de violence

La cérémonie d’inauguration a eu lieu  jeudi 24 novembre 2022, par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et son épouse Sylvia Bongo à Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville.

 

Les personnes victimes de violences au Gabon ont désormais un centre d’accueil pour se faire entendre et suivre. En effet, le centre d’accueil pour les victimes de violence basées sur le genre, servira pour le suivi psychologique et psychiatrique, le suivi des démarches juridiques et administratives et le soutien à la formation, à l’insertion et à la réinsertion des victimes.

C’est un édifice qui comprend entre autres un bâtiment administratif avec une clinique juridique intégrée, trois bâtiments d’hébergement d’urgence dont la durée du séjour est comprise entre 1 et 10 jours pour les personnes en danger et leurs enfants, six bâtiments d’hébergement long duré dont le séjour va de 1 à 6 mois pour les personnes à réinsérer. Aussi, les 9 bâtiments à usage d’habitation ont une capacité de 154 lits pour 90 femmes et leurs enfants.

A l’occasion de cette cérémonie d’inauguration, le chef de l’Etat a souligné à travers sa page Facebook que pour lutter contre les violences faites aux femmes, « il faut sévèrement punir leurs auteurs. C’est ce que le Gabon a fait en 2021 en durcissant la loi. Mais il faut également et surtout s’occuper des victimes. Les aider à se reconstruire, à rebâtir un avenir ».

Rappelons que, ce centre est le fruit du plaidoyer de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, inhérent à la lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion de l’égalité homme-femme au Gabon.

Gabon : le président de la Guinée Bissau attendu à Libreville

Umaro Sissoco Embalo, va rencontrer le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba ce lundi 14 novembre 2022, dans le cadre d’une visite de travail.

 

La nouvelle a été publiée par un communiqué de la présidence gabonaise. Le président Umaro Sissoco va effectuer sa toute première visite au Gabon, du 14 au 15 novembre 2022, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié.

Selon le communiqué, Il sera question pour le président de la Guinée Bissau d’échanger avec son homologue gabonais sur les questions bilatérales, politiques, sécuritaires et sur l’actualité continentale et internationale. Le développement d’une collaboration bilatérale et multisectorielle, notamment dans les domaines de l’énergie et du bois, entre autres secteurs, sera également au centre des discussions entre les deux chefs d’État.

Outre ces questions,  le renforcement du cadre juridique de coopération sera également abordé par Ali Bongo Ondimba, afin de hisser les liens entre ces deux pays à un niveau supérieur, dans le cadre d’avantages mutuellement bénéfiques.

Rappelons que, Umaro Sissoco Embalo, est Président de la Guinée-Bissau depuis le 27 février 2020, et occupe  depuis le 3 juillet dernier, la présidence de la CEDEAO.

Gabon : Ali Bongo annonce un sommet sur l’environnement en 2023

Le chef de l’Etat l’a évoqué au cours du sommet des chefs d’Etats pour la cop 27,  organisé en Egypte ce 7 novembre 2022.

 

Libreville accueillera en mars 2023 un sommet international sur l’environnement. En effet, c’est un sommet qui sera centré sur les questions environnementales et des changements climatiques initié en partenariat avec la France.

Organisé quatre mois après la Cop27 Ali Bongo, a souligné que ce sommet est un «Partenariat pour la conservation positive». Il s’agit pour les deux pays, poursuit-il sur Twitter, d’«agir ensemble pour le climat et la biodiversité».

Rappelons que le chef de l’Etat est en Egypte depuis samedi, pour le sommet des chefs d’Etats pour la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (cop 27), qui a débuté ce lundi 7 novembre 2022 à Charm el-Cheikh.

Gabon : Ali Bongo inaugure le centre d’appui à la pêche artisanale de Mouilla

L’inauguration a été faite hier, par le chef de l’Etat lors de sa visite de 48 heures,  dans la province de la Ngounié.

 

Dans le but de lutter contre le chômage, le chef de l’Etat Paul Biya a inauguré le centre d’appui à la pêche artisanale de Mouilla. En effet, c’est un centre qui va permettre de réorganiser le secteur de la pêche artisanale à Mouila, sensibiliser les acteurs et encourager leurs activités génératrices de revenus. Il permettra ainsi à de nombreuses femmes d’être autonomes. Comme l’a indiqué la communication présidentielle.

Construit sur une superficie de 450 m2, avec un espace général dédié à l’infrastructure qui est de 3 500 m2. Le chef de l’État gabonais fait le tour du centre où il a pu voir, l’espace écaillage, et a eu un regard sur la pirogue chargée de la collecte des produits halieutiques sur la rive de la rivière Ngounié.

Cette inauguration qui va permettre l’autonomisation,  de plusieurs femmes dans cette localité. Selon sa  stratégie de développement de sa filière poisson, le  Gabon envisage  au cours des 10 prochaines années, renforcer ses infrastructures de stockage et de transformation des ressources halieutiques.

 Gabon : lancement d’une usine de production d’huile de palme à Mouila

Le chef de l’Etat a procédé au lancement officiel  de la production d’huile, le 2 novembre 2022, au cours de sa visite dans la province de la Ngounié.

 

Le président Ali Bongo Ondimba effectue  une visite de 48 heures dans la province de la Ngounié. Il procédé  à la mise en service officielle d’une usine de production d’huile de palme à Mouila.

Pour le président de la République, cette usine d’huile de palme est « emblématique de notre politique d’industrialisation. Industrialiser notre pays, c’est créer localement plus de valeur ajoutée et plus d’emplois qualifiés »,  indique-t-il.

Rappelons que, cette usine est opérationnelle depuis septembre 2021, cette usine de transformation d’huile de palme s’étend sur une superficie de 7 hectares et traite 90 tonnes de régimes de palme par heure. Elle emploie plus de 150 personnes dont 90 % sont des nationaux, apprend-on.

Gabon : Rose Christianne en visite dans la province de la Ngounié

La chef du gouvernement va effectuer une visite ce mardi 1er novembre 2022, dans la province de la Ngounié.

 

Selon une note du gouverneur de la Ngounié Paulette Mengue M’Owono,  la première ministre Rose Christiane Raponda Ossouka va se rendre dans la ville de Mouila visiter quelques infrastructures qui s’y trouvent.

Notamment Wood Bois, l’école de santé,  le centre de pêche, le centre de formation professionnelle de Bavanga, la station de pompage Val Marie et le lycée Jean Jacques Boucavel, comme le relève un  article sur le journal de l’Union.

Après la visite de la première ministre Rose Christianne Raponda, dans la ville de Mouila, le président de la république Ali Bongo Ondimba se rendra  le 2 novembre prochain, dans la ville de Mouilla où il effectuera également une visite.

Gabon-éboulement de PK8 : Ali Bongo réconforte les familles

Le président de la république s’est rendu hier au quartier PK8, où il a assisté les familles endeuillées suite à l’éboulement qui a provoqué la mort de 7 personnes vendredi dernier.

 

Ali Bongo Ondimba a été touché par le drame qui est survenu vendredi 21 octobre au quartier PK8 à Libreville. A cet effet, il s’est présenté auprès des familles afin d’adresser ses condoléances.

Accompagné de son épouse et de plusieurs membres du gouvernement, le chef de l’Etat a montré son soutien et sa compassion aux familles. « Je me suis rendu ce dimanche au PK8 avec la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, et une délégation de plusieurs ministres, là où vendredi, sept membres d’une même famille sont décédés suite à un glissement de terrain (…) Face à ce drame effroyable qui a ému la Nation toute entière, j’ai tenu à exprimer directement ma compassion aux familles des victimes et soutenir les populations »,  a écrit le président de la République sur sa page Facebook.

Et a ajouter que, des mesures ont été prises pour les reloger. « Dans l’immédiat, tout est fait pour accompagner les familles des victimes dans leur deuil et héberger les personnes potentiellement en danger dans les plus brefs délais. J’y veille personnellement ».

En rappel des faits, c’est dans la nuit de jeudi 20 au vendredi 21 octobre 2022, qu’une forte pluie a provoqué un glissement de terrain entrainant ainsi la mort de 7 personnes, au quartier PK8 à Libreville.

Le Gabon se certifie au crédit carbone de la Ccnucc

 L’annonce  sa certification au au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) , a été  faite le 11 octobre par la présidence de la République gabonaise.

 

C’est sur la période 2010-2018, selon  les conclusions du rapport de la Ccnucc qui indiquent que, le Gabon a réduit ses émissions de CO2 de 90 636 103 tonnes par rapport aux émissions moyennes entre 2000-2009. Sur la base de son statut de pays à haute couverture de forêt et faible déforestation, la Ccnucc a validé 187 104 289 tonnes de crédits REDD+ (stocks de carbone forestiers) pour le Gabon. Ce rapport atteste par ailleurs que les données et les informations fournies par le Gabon sont « conformes aux directives » en vigueur et « transparentes ».

A cet effet, la communication présidentielle a précisé que: « Désormais, le Gabon, pays très engagé dans la protection du climat et de la biodiversité, pourra valoriser son action déterminée en faveur de la préservation du climat en tirant une part significative de ses ressources issues de la protection et de la gestion durable de la forêt, et ainsi accélérer la préparation de l’après-pétrole ».

Les crédits carbones étant  des unités que possèdent les porteurs de projet. Ces derniers peuvent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, commercialiser leur crédit carbone et financer un projet. Par cette nouvelle, le président Ali Bongo Ondimba a déclaré : « C’est une étape importante qui ouvre la voie à leur commercialisation. Pour notre pays qui va pouvoir désormais tirer une partie de ses ressources de la protection de la forêt, c’est un moment historique ». Rappelons que, le Gabon, séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin.

Selon les spécialistes, un crédit carbone équivaut à l’émission d’une tonne de dioxyde de carbone. Il permet à son détenteur d’émettre davantage de gaz à effet de serre (par rapport au taux en vigueur fixé par le protocole de Kyoto). Ces crédits carbones sont attribués aux Etats ou aux entreprises qui participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Gabon a déjà vu ses efforts récompensés en juin 2021 par la Norvège, qui  lui a  octroyé un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA pour son engagement en faveur de la protection de ses forêts. Cette enveloppe est la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre au Gabon dans le but de lutter contre la déforestation.

Gabon : le chef de l’Etat reçoit Mgr Ephrem Ndjoni

Le nouvel évêque de Franceville a rencontré le président Ali Bongo Ondimba, mardi 11 octobre 2022, question de lui dire merci pour son implication avec l’église au Gabon.

 

Après avoir été reçu par la première ministre Christiane Raponda le 6 octobre 2022, le nouvel évêque de Franceville, a rencontré le chef de l’Etat.  Il était question de le remercier pour son implication et sa collaboration  avec l’église au Gabon.

Au cours de leur entretien, il en a profité pour l’inviter, ainsi que les membres de son gouvernement, à la messe d’ordination qui sera donnée à son attention le 22 octobre prochain en la cathédrale Saint-Hilaire de Franceville.

Rappelons que, Mgr Ephrem Ndjoni a été nommé évêque de Franceville le 25 juillet dernier par le biais d’une bulle papale après que son prédécesseur, Mgr Jean Patrick Iba-Ba, a, lui, été nommé, quatre mois auparavant, en mars 2022, archevêque de Libreville.

 

Commonwealth : Ali Bongo attendu à Londres le 18 octobre

Le chef de l’Etat gabonais va prendre part à la cérémonie de « Flag-raising », levée du drapeau le 18 octobre 2022, pour marquer son appartenance au Commonwealth.

 

Après son adhésion au Commonwealth en juin, lors du sommet de Kigali au Rwanda, le Gabon va marquer son appartenance à Londres au Royaume-Unis, à l’occasion de la cérémonie du « flag-raising » (la levée du drapeau gabonais).

En marge de cette cérémonie, le président gabonais pourrait avoir des rencontres en tête à tête avec le Secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland. Des rencontres avec Liz Truss, Premier Ministre britannique et même avec le Roi Charles III sont envisagées mais pas confirmées.

Rappelons que le mois de septembre 2022, le chef de l’Etat a effectué un déplacement pour Londres pour prendre part aux obsèques de la reine Elisabeth II. A noter, que le chef de l’Etat Ali Bongo va se rendre après cette cérémonie, à Charm-El-Cheick en Egypte pour assister à la COP 27.