Gestion de l’Etat: Ali Bongo de retour aux affaires

Après son retour cette semaine au Gabon, le Président de la République est au four et au moulin. Entre audience et voyage, Ali Bongo à l’air en santé et le fait bien savoir.

Le Président Ali Bongo a reçu en audience, ce 26 septembre 2019, Abdulrahman Salam S. Aldahas, l’ambassadeur du royaume d’Arabie saoudite près la République gabonaise. L’échange entre les deux hommes a permis de se féliciter des bons rapports entre les deux nations. La Communication présidentielle indique également qu’Ali Bongo et le diplomate saoudien ont examiné les grands sujets d’intérêt commun au plan international.

Proche de cet action significatif, le Président a été annoncé à Franceville ce vendredi 27 septembre. Selon la radio publique Radio Gabon, Ali Bongo doit se rendre dans la capitale du haut-Ogooué qui est d’ailleurs, son fief politique, mais son agenda n’a pas été dévoilé.

Suite à son AVC d’octobre 2018, le Président est de retour à Libreville après un mois de soins à Londres. En début de semaine, il a participé à la cérémonie solennelle de prestation de serment des juges à la cour constitutionnelle, et semble continuez ainsi ses actions à travers le pays. Le Président est de retour!

L’hommage d’Ali Bongo à Jacques Chirac

Le président de la République Gabonaise à publié un message sur sa page Facebook pour rendre un dernier hommage à l’ex-président Français, Jacques Chirac, décédé ce jeudi 26 septembre 2019, à l’âge de 86 ans. Nous vous livrons ici l’intégralité de son message.

C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès ce jour de l’ancien président de la République française, Jacques Chirac.

Jacques Chirac était un grand ami, fidèle et loyal, du Gabon. Un amoureux sincère de l’Afrique.

Il a été pour moi un père spirituel dont je n’oublierai jamais la bienveillance. « Ce qui fait la force, ça n’est pas le pouvoir, c’est le vouloir », aimait-il à répéter.

Je garderai à jamais en mémoire l’image d’un homme, d’un homme d’Etat profondément humaniste qui, toute sa vie, aura été un pont entre les peuples, entre les civilisations.

Au nom du peuple gabonais, je présente à toute sa famille et au peuple français mes plus sincères condoléances.

Puisse ce grand homme, qui a marqué l’Histoire politique contemporaine, désormais reposer en paix.

Parti Politique: Alexandre Désiré Tapoyo démissionne du PDG

Le camarade aurait évoqué pour raison principal un climat délétère au sein du parti qui met progressivement en péril la paix civile au Gabon.

Connu pour son franc parler, Alexandre Tapoyo a posé sa démission auprès du parti d’Ali Bongo avec une lettre. L’ancien ministre des Gabonais de l’Étranger et Président du conseil d’administration (PCA) de la Société gabonaise des transports (SOGATRA), a dit ne plus être en phase avec les idéaux qu’il défend au sein de ce parti. C’est pourquoi il a écrit que: « des ombres se profilent à l’horizon avec la ferme intention de détruire l’œuvre de construction nationale issue de plusieurs vies et de plusieurs générations».

« Le Gabon que nous avons connu et dont nous sommes fiers, terre de liberté, de justice sociale et de prospérité, est menacé », a-t-il estimé. Alexandre Désiré Tapoyo, après avoir été limogé du CLR, avait intégré le PDG il y’a deux ans.

Pourtant, les rumeurs attribuent d’autres raisons à ce départ: « Il estime qu’il n’a pas été récompensé suite à son ralliement », confirme un de ses proches. Un autre ex-ministre, plus sévère, pointe du doigt son « inconstance » et son « opportunisme ».

Ali Bongo annoncé pour la rentrée de la Cour constitutionnelle ce mardi 24 septembre

Le président Ali Bongo sera présent pour la rentrée de la cour constitutionnelle. Une source interne de l’institution aurait fait cette révélation à l’équipe de nos confrères de Gabon Review.

Le Président de la République Ali Bongo est en séjour privé à Londres depuis quelques semaines pour continuer sa rééducation après son AVC d’octobre 2018. Mais il est actuellement annoncé pour la rentrée de la cour constitutionnelle ce 24 septembre. Cette rentrée est d’ailleurs attendu depuis le mois de janvier mais est repoussée depuis ce début d’année. Une situation qui a conduit les membres de l’opposition a se poser des questions quant à la légalité de cet organe.

Néanmoins, les dernières nominations de cette cour ont eu lieu le 07 septembre dernier. On a assisté à la reconduction de Marie Madeleine Mborantsuo comme présidente de la cour. Si la cérémonie de ce mardi est maintenue, elle devra prêter serment avec les 9 autres juges de l’instance.

Couverture sanitaire universelle : Ali Bongo attendu à New York

Comme tous les dirigeants du monde, le président gabonais est attendu, le 23 septembre prochain au siège des Nations Unies, où il sera tenu de faire un bilan d’étape sur le déploiement de la Couverture sanitaire universelle (CSU) dans son pays, quatre ans après s’y être engagé.

Ali Bongo, dont la présence physique est requise par le patron de l’OMS, devra convaincre sur les avancées en la matière dans son pays où plusieurs difficultés restent perceptibles. Au Gabon, plusieurs localités sont encore des déserts sanitaires, en dépit des promesses renouvelées de l’Exécutif et des efforts peu porteurs de la CNAMGS, confrontée aux difficultés financières liées à la difficile conjoncture économique, la copie du représentant du Gabon ne risque pas d’être la mieux notée. À 11 ans de l’échéance de 2030, à Libreville comme à l’intérieur du pays, le déploiement de la CSU reste confronté à l’argent-roi dans de nombreuses structures sanitaires, y compris publiques.

Ayant signé, en 2015, l’engagement d’«instaurer la CSU au plus tard en 2030, au titre des Objectifs de développement durable», comme ses homologues, le président gabonais est personnellement attendu à New York. C’est du moins le souhait du Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui rappelle que «la CSU est un choix politique» assumé par chacun des dirigeants signataires.

Sources: Gabon Review

Brice Laccruche Alihanga a rencontré à Paris le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron

Le bras droit du président Ali Bongo a rencontré Franck Paris, le conseiller Afrique de l’Elysée ce 8 septembre à Paris.

« Arrivé à Paris le 8 septembre, Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, a été reçu par Franck Paris (le conseiller Afrique du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron) », renseigne le magazine d’information « Jeune Afrique ».

En présence du ministre des Mines Tony Ondo Mba et de celui de l’économie, Roger Owona Mba, les débats ont porté sur les relations entre le Gabon et la France, et sur l’état de santé du président gabonais. Ils ont également abordé la situation de l’entreprise minière française Eramet et de sa filiale gabonaise, la Comilog.

Le magazine explique que Brice Laccruche Alihanga doit ensuite rejoindre Londres pour s’y entretenir avec le président Ali Bongo Ondimba; Le président est actuellement en séjour privé dans la capitale britannique.

Nouvelles photos privées d’Ali Bongo à Londres

Brice Laccruche Alihanga, Directeur de cabinet du chef de l’Etat, a publié mercredi des nouvelles photos du président gabonais, Ali Bongo Ondimba à l’occasion de l’anniversaire de son petit fils.

« En famille à Londres, S.E Ali Bongo Ondimba célèbre en famille, l’anniversaire de son petit fils chéri », c’est la légende qui accompagne les trois clichés où en voit le président gabonais en tenue de sport debout et assis tenant un livre en compagnie de deux autres membres de sa famille.

Le Site Gabon Actu qui relaie l’information, indique que ces photos ont été diffusées sur la page Facebook de M. Alihanga. Elles semblent être des preuves de bonnes santé pour le président gabonais qui serait très mal en point, selon l’agence de presse américaine Bloomberg.

Victime d’un AVC lors d’un séjour en Arabie Saoudite en Octobre 2018, le président s’est récemment rendu à Londres pour poursuivre sa rééducation.

CEEAC: Le rapport des réformes conduit vers les présidents de la sous-région

Le ministre gabonais des affaires étrangères, Alain-Claude Bilie By-Nze est porteur d’un document sur les réformes de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et d’un message du chef de l’Etat gabonais, par ailleurs président en exercice de cette communauté économique, auprès des chefs d’Etats de la sous-région.

La délégation gabonaise conduite par le ministre des affaires étrangères s’est rendue au Rwanda ce 09 septembre. Le chef de la diplomatie gabonaise et le Secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, qui l’accompagne, ont remis au président rwandais le rapport sur les réformes engagées au sein de cette institution en plus du message du président Ali Bongo.

Alain-Claude Bilie-By-Nze a expliqué cette démarche au président rwandais: «Vous vous rappelez qu’en 2015 vous, les chefs d’État, aviez confié à votre homologue Son Excellence Ali Bongo Ondimba, la réforme de la Ceeac. Les textes ont été adoptés par les ministres, il reste l’organisation d’un sommet d’ici à décembre pour les valider». Ahmad Allam-Mi a également rassuré sur la mise en place d’une commission chargée d’insérer le Copax (Commission paix et sécurité de l’Afrique centrale) dans l’architecture globale de la Ceeac. Le président Kagame a promis se pencher sur les textes et faire parvenir des recommandations au Gabon.

Cette tournée est d’ailleurs déjà passée par Luanda (Angola), Malabo (Guinée équatoriale) et Yaoundé (Cameroun). La délégation conduite par le ministre gabonais des Affaires étrangères poursuivra cette tournée dans les jours à venir par le Sao Tomé, le Tchad et la RCA.

 

27 Août 2016-27 Août 2019: 03 ans de contentieux électoral

L’élection présidentielle de 2016 n’a toujours pas fini de faire réagir la classe politique, entre le président Ali Bongo et son opposant Jean Ping qui revendique toujours le pouvoir. La guerre froide subsiste.

Le scrutin à un tour du 27 Août 2016 qui a consacré Ali Bongo comme Président de la République, ne cesse de créé la polémique. Le bloc politique opposant de Jean Ping, revendique encore la victoire à cette élection, en dénonçant une vaste fraude dans la proclamation des résultats de la cour constitutionnelle. Celle-ci, dirigée par Marie Madeleine Mborantsuo, la belle-mère du président Ali Bongo depuis sa création en 1990, a invalidé 42 bureaux de vote de la province de l’Estuaire qui étaient par ailleurs défavorables à Ali Bongo.

A partir du 31 Août 2016, de violentes manifestations ont suivit la proclamation de ces résultats. Des affrontements entre les forces de l’ordre et les populations, faisant des centaines de morts.  La suspension de l’accès à Internet est un événement tout aussi marquant de cette phase sombre de la politique gabonaise. Pourtant la révolte était déjà en cours: Les gabonais de la diaspora la rejoigne et font des manifestations chaque samedi en France, pour lutter contre « le hold up » électoral de leur pays.

Aujourd’hui, le mécontentement perdure dans la population. L’opposant Jean Ping a été interdit de sortir du territoire gabonais, malgré qu’il se dit toujours « prêt a servir le peuple gabonais ». L’opposition continue a crier au scandale, ajouté à cela le récent AVC du président Bongo qui convainc certains du fait que ce dernier n’est pas apte à diriger le pays. A quand la sortie de crise?

 

Ali Bongo en séjour privé à Londres depuis ce dimanche

La presse « La lettre du Continent » vient de confirmer le déplacement du Président de la République Ali Bongo, qui séjournerait à Londres depuis ce dimanche 25 Août 2019.

Ali Bongo aurait rejoint la Grande-Bretagne pour un séjour privé organisé par son épouse Sylvia Bongo Ondimba. Il serait dans la capitale britannique pour poursuivre ses soins de « rééducation post-avc ».

En octobre 2018, le président Bongo a été victime d’un accident vasculaire-cérébrale (AVC) lors d’un séjour en Arabie Saoudite. Ce nouveau séjour à Londres, est le troisième depuis son retour au Gabon en mars 2018.

 

La cour de cassation suspend le procès contre Ali Bongo

Avec l’entrée en jeu de la cour de cassation, le procès reporté au 02 septembre et opposant le collectif « Appel à agir » au Président de la République ne se tiendra plus.

Les conseils du président Ali Bongo ont indiqué qu’un procès n’avait pas lieu d’être contre le Président de la République. La cour de cassation est maintenant censé dire: « si la cour d’appel pouvait faire comparaître par-devant elle le président de la république ». Ces conseils ont affirmé, le 26 août, à Libreville, que le président de la Cour de cassation avait déjà suspendu toute procédure devant la Cour d’appel.

«Nous tenons à féliciter cette juridiction pour ce retour à la normalité puisqu’enfin, les règles de procédure ont été respectées», se sont réjouis les conseils d’Ali Bongo. Ils ont enfin donné rendez-vous au collectif « appel à Agir » devant la Cour de cassation. «Rendez-vous est donc donné devant la Cour de Cassation, juge du droit et non des faits, qui devra dire si la Cour d’appel pouvait faire comparaître par-devant elle, le président de la République qui bénéficie d’un privilège de juridiction constitutionnellement établi», ont conclu maîtres Aimery Bhongo-Mavoungou et Tony Serge Minko Mi-Ndong.

Plainte contre Ali Bongo: L’audience repoussée au 02 septembre 2019

L’information vient d’un communiqué du collectif « Appel à agir ». Leur procès contre Ali Bongo a été repoussé à cause de l’absence des magistrats dans la salle d’audience.

« L’audience prévue ce jour n’a pu se tenir, faute de quorum. Autrement dit, parce qu’il n’y avait qu’un seul magistrat dans la salle, la collégialité n’était pas garantie », a écrit le collectif dans son communiqué transmis à la presse. Le 02 septembre est la date de la prochaine audience devant se tenir à la cour d’appel de Libreville, mais elle ne garantie toujours pas que les magistrats seront présents.

L’absence des magistrats n’a donc pas permis la tenue de l’audience, d’autant plus que le premier président de la Cour d’appel qui avait programmé cette audience a été suspendu de ses fonctions. Mme Paulette Ayo Mba, épouse Akolly, est accusée de rébellion contre une décision de justice.

Le président de la république Ali Bongo avait été victime d’un AVC le 24 octobre 2018. C’est à la suite de cet incident que le collectif a exigé une expertise médicale, pour savoir si Ali Bongo est encore apte a exercer ses fonctions de chef de l’Etat.