Gabon : un séminaire pour le renforcement des capacités des députés ouvert à Libreville

Le président de l’Assemblée nationale Michel Regis Onanga Ndiaye, organise un  séminaire du 10 au 12 décembre, afin de doter les députés des outils essentiels à l’exercice efficace de leurs fonctions parlementaires.

 

Organisé à Libreville, les députés nouvellement installés vont pendant deux jours assister au séminaire de renforcement de capacité. Il sera question au cours de ces journées, d’approfondir les aspects fondamentaux du travail parlementaire, notamment leurs missions de législation, de contrôle de l’action gouvernementale et de représentation des citoyens. Les échanges porteront également sur la maîtrise des procédures législatives, les mécanismes de contrôle parlementaire, l’analyse budgétaire, ainsi que le travail en commission et en séance plénière.

Les sessions seront animées par un panel d’experts composé d’anciens députés et présidents de commissions générales permanentes, d’universitaires, de hauts magistrats et de hauts fonctionnaires, autour de thématiques telles que l’éthique parlementaire, l’organisation du travail législatif, les fonctions diplomatiques et le renforcement de la démocratie parlementaire.

Il faut noter que ce séminaire est organisé par le président de l’Assemblée nationale en collaboration avec l’IDEA international, qui au cours du lancement de ce séminaire a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner les réformes constitutionnelles et institutionnelles à travers le programme DEMGAB, financé par l’Union européenne ainsi que par certains de ses États membres, notamment la France et les Pays-Bas.

Gabon-Assemblée Nationale : Régis Onanga évoque les priorités de son mandat

Ce mercredi 19 novembre 2025, le nouveau Président de l’Assemblée Nationale Regis Onanga Diaye a rappelé les nombreux défis qui seront ses priorités tout au long de son mandat.

 

C’est au cours de la cérémonie de passation de charge entre le président de l’Assemblée Nationale sortant Jean François Ndoungou et le nouveau président Onanga Diaye, que ces priorités ont été évoquées. Parmi ces dernières, on note entre autres: l’accélération des réformes législatives nécessaires à la consolidation de l’État de droit, l’amélioration des liens entre les députés et leurs électeurs, le renforcement du contrôle parlementaire sur l’action gouvernementale, ainsi que la valorisation du rôle du Parlement dans la mise en œuvre des ambitions de la Vème République.

En effet, la cérémonie a eu lieu ce jour  en présence de nombreux députés, membres du gouvernement et représentants des institutions républicaines, symbolisant un passage de témoin dans un climat d’apaisement et d’unité, au service de la continuité institutionnelle.

Il faut noter qu’après cette cérémonie, le nouveau président de l’Assemblée Nationale élu lundi 17 novembre 2025,  a présidé  une réunion avec autour de lui certains membres de son bureau mais aussi de l’administration de l’institution.

 

Assemblée Nationale : les députés en vacance jusqu’en mars 2026

Les nouveaux députés installés il y a quelques jours sont en vacances du 18 novembre 2025 au 2 mars 2026.

 

24 heures après l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale et celle des membres de son Bureau, c’est déjà les vacances au Palais Léon-Mba. Selon l’article 85 de la Constitution, la rentrée de la première session au premier jour ouvrable du mois de mars. Celle-ci dure jusqu’au dernier jour ouvrable du mois de juin, soit quatre mois.

Toutefois, il se pourrait que les élus n’aient pas à attendre le 2 mars 2026 pour entamer leurs travaux. Relève-t-on sur le site Gabon Review. Qui ajoute qu’une première session extraordinaire pourrait bientôt être convoquée par le président Régis Onanga Ndiaye, à condition qu’un ordre du jour précis soit établi.

Selon l’article 87 de la Constitution, cette convocation peut être initiée, soit à la demande du président de la République, soit à la demande de la majorité absolue des députés. Seulement, ces sessions extraordinaires, ouvertes et closes par décret du chef de l’État, ne pourront pas excéder 15 jours.

Pour rappel, tout comme pour les sénateurs, les députés se réunissent au cours de deux sessions de quatre mois chacune.

Gabon : Michel Régis Onanga nouveau président de l’Assemblée Nationale

Il a été élu  ce lundi 17 novembre 2025, au cours d’une élection du bureau de l’Assemblée nationale au palais Léon Mba.

 

Ancien ministre des affaires étrangères, il devient le premier président de l’Assemblée nationale de la cinquième république. Âgé de 58 ans, Michel Régis Onanga Mamadou Ndiaye est né le 28 septembre 1966 à Port-Gentil. Issu d’une famille d’origine sénégalaise ayant longtemps servi l’administration coloniale française, il porte un patronyme qui reflète ses racines du pays de la Teranga. Il est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en sciences politiques de l’Université René Descartes de Paris. Sa formation et son expérience lui ont permis d’occuper plusieurs postes.

Ancien ambassadeur du Gabon au Sénégal de 2015 à 2023, Régis Onanga Ndiaye s’est forgé une solide réputation de diplomate rigoureux et expérimenté. Sa reconduction à la tête de la diplomatie gabonaise en 2025 par le Président Oligui Nguema est perçue comme un signal fort en faveur de la stabilité et de la continuité, tant sur le plan régional qu’international.

Avant sa nomination dans le gouvernement, il a été conseiller auprès du Président de la 59e Assemblée générale de l’ONU en 2005 et a servi à la Mission permanente du Gabon aux Nations Unies à New York, d’abord comme Premier conseiller, puis comme ministre conseiller. Son expertise en affaires internationales et sa maîtrise de la langue anglaise en font un acteur clé dans le domaine de la diplomatie gabonaise.

Militant du parti UDB, (Union des Bâtisseurs), il est élu président de l’Assemblée nationale grâce à  un large soutien de ce parti qui détient 70 % des sièges de la deuxième Chambre du Parlement. Notons que, lors des élections législatives, il a été élu député du 1er siège du département d’Etimboué dans la province de l’Ogooué-Maritime.

Gabon : les nouveaux députés invités à  l’Assemblée Nationale samedi 15 novembre

Le Secrétaire général de l’Assemblée nationale Patrick Ndongo a dans un communiqué appelé les nouveaux élus proclamés par la Cour constitutionnelle à se présenter le 15 novembre 2025, pour remplir les formalités préalables à leur installation.

 

Le communiqué, signé le 13 novembre 2025 par le Secrétaire général Patrick Ndongo, rappelle que cette convocation s’inscrit dans le respect des articles 84 de la Constitution et 11 du Règlement intérieur. Les députés devront se munir de plusieurs pièces essentielles à savoir : deux demi-cartes photo, un curriculum vitae, ainsi qu’une copie légalisée de la Carte nationale d’identité ou du passeport.

Ces documents permettront l’identification administrative des élus et faciliteront l’établissement des dossiers nécessaires à leur prise de fonction. La session inaugurale de l’Assemblée nationale, destinée à l’élection du Bureau, se tiendra le 17 novembre 2025 à 14 heures, dans l’hémicycle du Palais Léon Mba, et se déroulera à huis clos, comme le prévoit la réglementation.

Cette séance marquera l’installation officielle des députés, l’élection du président de l’Assemblée nationale, ainsi que la mise en place des postes clés qui structureront le fonctionnement de l’institution pour toute la durée de la législature.

Gabon : les ministres élus députés appelés à démissionner

Le ministre de la réforme et des relations avec les institutions François Ndong Obiang a invité les membres du gouvernement élus députés à soumettre leurs lettres de démission avant leur installation à l’Assemblée Nationale.

 

Ils sont nombreux les membres du gouvernement de la cinquième république qui ont déposé leur candidature aux législatives et locales organisées au Gabon les 27 septembre, 11 octobre 2025.  Après avoir été élus, ce ministres devenus députés sont appelés à déposer leur démission, car selon la Constitution du Gabon, « les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice d’un mandat parlementaire ».

Lors de la déclaration de lecture pendant plusieurs membres du gouvernement, le ministre François Ndong a annoncé que ces ministres n’ont plus que deux semaines avant d’être installé à l’Assemblée Nationale. Le Chronogramme de sortie de transition prévoit que le bureau de l’Assemblée nationale sera mise en place le 17 novembre 2025.

Il faut noter que, l’installation des députés le 17 novembre et celle des sénateurs le 24 décembre après l’élection qui sera organisé les 08 et 25 novembre 2025 marquera la fin de la transition au Gabon.

Gabon : ouverture de la 2ᵉ session parlementaire de la Transition

Les deux Chambres du Parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat de la Transition, ont ouvert le 1er septembre leur deuxième session ordinaire.

 

À l’Assemblée nationale, le Président Jean François Ndongou a rappelé que cette session, l’une des plus courtes de l’histoire parlementaire, sera consacrée à deux priorités majeures :

  • Finaliser le processus de Transition.
  • Examiner le projet de loi de finances pour l’exercice 2026.

Il a salué les avancées enregistrées par le Gouvernement, notamment dans les domaines du logement social, de la modernisation des marchés, du soutien aux acteurs de l’économie informelle et de l’intégration. Toutefois, il a souligné la nécessité de renforcer l’action publique face aux attentes pressantes des populations, en particulier en matière d’emploi des jeunes, de lutte contre la vie chère, d’amélioration du système de santé et de sécurité.

Dans l’après-midi, le Sénat a ouvert sa session sous la présidence de Mme Paulette Missambo. Celle-ci a insisté sur l’importance de cette étape pour la consolidation de la démocratie et l’accélération de la décentralisation, rappelant notamment l’adoption récente de la loi sur le transfert de compétences aux collectivités locales.

Elle a également mis en lumière les préoccupations exprimées par les citoyens, routes, écoles, santé, emploi, tout en saluant la vision du Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, en faveur de la reconquête de l’indépendance économique et de la promotion de l’entrepreneuriat.

Sur le plan international, Mme Missambo a évoqué la participation du Gabon à la 50ᵉ Session parlementaire de la Francophonie à Paris, ainsi que l’arrivée prochaine à Libreville d’une délégation du Sénat français.

Cette deuxième session parlementaire, qui se tient à la veille des élections législatives et locales prévues le 27 septembre prochain, traduit l’engagement des institutions à accompagner la Transition et à jeter les bases d’une Ve République démocratique, solidaire et prospère.

 

Gabon-Assemblée Nationale : François Ndongou fait le bilan de la 1ère session

Les activités de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale de la Transition se sont achevées  lundi 30 juin 2025, au Palais Léon Mba, à Libreville.

 

Au cours de cette cérémonie de clôture qui a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, le président de l’Assemblée nationale de la Transition a dressé un bilan des activités parlementaires menées depuis le 3 mars 2025. Dans son discours, Jean François Ndongou Président de l’Assemblée nationale de transition a indiqué que 49 textes de loi ont été examinés durant la session, dont 38 projets de loi venant du gouvernement et 11 propositions déposées par les députés. Au terme des travaux, trente-deux (32) projets de loi ont été adoptés et quatre (4) sont actuellement en examen en Commission.

Il indique que, parmi les textes les plus structurants, figure «le Code électoral ; une réforme majeure intégrant la participation des Gabonais de l’étranger, des binationaux, ainsi qu’un encadrement rigoureux des dépenses électorales».

Pour cette session qui selon lui a été «remarquable, tant par son intensité que par la qualité du travail accompli», Jean François Ndongou n’a pas manqué de saluer le travail acharné des élus, qu’il a comparé à une « ruche en pleine activité ».

Rappelons qu’une minute de silence a été observée en hommage au footballeur international Aaron Salem Boupendza et le député  Idriss Firmin Ngari pour ce qu’ils ont été pour leur nation et pour leur impact sur la société.

Gabon : le personnel de l’Assemblée nationale de transition en grève

Ces derniers ont entamé une grève afin de faire entendre leurs revendications.

 

Réuni à l’entrée du palais Léon Mba, le personnel de l’Assemblé nationale de transition exige le paiement de la prime de rentrée scolaire pour leurs enfants. Et souhaite une revalorisation de leur salaire car, beaucoup sont payés au SMIG depuis des années. En effet, ces grévistes avait déposé un préavis de grève assorti d’un cahier de charges mais qui jusqu’à présent est resté sans réponse.

Selon les informations relayées sur l’Agence gabonaise de presse, des négociations seraient en cours entre le Bureau de l’Assemblée nationale et le syndicat des agents de cette Institution, cette montée de tension n’augure rien de bon.

Pour rappel le personnel parlementaire comprend des agents contractuels et des fonctionnaires. Ces derniers sont  répartis dans les services administratifs et législatifs de l’Assemblée nationale, qui jouit d’une autonomie administrative et financière.

Gabon : le parlement approuve le projet sur la création du Contrôle générale de l’Etat

Le projet de loi portant création du Contrôle générale de l’Etat (CGE), a été adopté par l’Assemblée Nationale en remplacement de l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea).

 

Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance 0001/PR/2023 du 30 septembre 2023,  sur la création du Contrôle général de l’État (CGE) a été adopté. En effet, ce projet de texte qui a été présenté par la ministre de la Réforme des institutions Murielle Minkoue-Mintsa, vise à renforcer la bonne gouvernance et l’efficacité du service public.

Cet organe qui vient remplacer l’Anavea assurera les missions longtemps dévolues à l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea) dont les résultats n’auraient pas été satisfaisants.  Le Contrôle générale de l’Etat devra présenter « des garanties d’efficacité et de neutralité dans l’accomplissement des missions de contrôle, d’audit, d’évaluation et de conseil des services de l’Etat et des collectivités locales », apprend-on.

La mise en place de cet organe s’inscrit dans la volonté du gouvernement de mettre un terme à certains dysfonctionnements dans la politique de contrôle de l’Etat. Notons que, le projet de loi est passé en examen à la Commission des lois, des Affaires Administratives et des Droits de l’Homme dirigée par l’honorable Marcellin Mve Ebang, avant d’être adopté par les députés.

Gabon : les députés adoptent le Règlement de l’Assemblée Nationale de la Transition

Les 98 députés de transition du Gabon ont procédé ce jeudi 9 novembre 2023, à l’adoption du texte portant Règlement de l’Assemblée Nationale de transition.  

 

Réunis au parlement depuis quelques jours, les députés de transition ont adopté le Règlement de l’Assemblée Nationale de Transition. Ce texte sur l’Assemblée Nationale a été auditionné par la Commission des Lois, des Affaires administratives et des Droits de l’Homme, le texte a été examiné, amendé,  puis adopté. En effet, c’est le lundi  30 octobre 2023, que le parlement de transition a inauguré sa première rentrée solennelle à Libreville.

Le président de l’Assemblée Nationale Jean-François Ndougou les avait invités à travailler avec un seul idéal qui, « reste notre boussole et notre grande source de motivation, la refondation de notre État et la restauration de nos institutions en vue de promouvoir, la Démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits humains », avait-il précisé.  Parmi les 98 députés que compte le parlement de transition au Gabon,  32 sont issus de l’ancien parti au pouvoir. A cet effet, Jean-François Ndoungou avait indiqué qu’ « Il n’existe donc ni Majorité, ni Opposition. Un seul idéal reste notre boussole et notre grande source de motivation, la refondation de notre Etat et la restauration de nos Institutions en vue de promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits humains».

Appelé à travailler en toute objectivité, les députés qui ont lu et révisé la charte de la transition du Gabon vont procéder entre autres retoucher  les différents textes de lois écrits sous le régime déchu d’Ali Bongo Ondimba.

Gabon : l’Assemblée nationale adopte la loi sur le statut de l’artiste et de l’acteur culturel

Le projet de loi portant sur le statut de l’artiste a été  adopté à l’Assemblée Nationale le 31 mai 2023.

 

Au Gabon, l’artiste et l’acteur culturel vont désormais bénéficier d’un statut reconnu. Ce projet de loi portant sur le statut de l’artiste va lui donner un cadre juridique propice à son émancipation.  Défendu par le ministre Max Samuel Oboumadjogo, le 27 avril dernier, l’Assemblée nationale a décidé ce jour de l’adopter. En effet,  cette étape que vient de franchir le secteur de la culture est une belle victoire pour les artistes et acteurs culturels.

Bien que, le chemin soit encore long, le ministre de tutelle a souligné à travers le site Gabon Media Time que : « ceci est une victoire d’étape ce n’est pas fini. Il y’a une trilogie à poursuivre d’abord le statut, les droits d’auteurs et la copie privée », a-t-il souligné. Ce dernier qui n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Lequel a vu en lui la personne idoine pour mener à bien ce projet d’émancipation.

Rappelons que, la chambre haute du Parlement avait approuvé ce projet de loi le 13 avril 2023. Avec l’approbation des deux chambres, le texte sera soumis au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui devra constater sa régularité.

Gabon : les retraités militaires et civils annoncent une grève le 3 août devant la caisse des pensions

Les retraités militaires et civils de l’administration publique en bras de fer avec le gouvernement, ils ont dans un communiqué parvenu à notre rédaction, annoncent un piquet de grève le 3 août devant la Caisse des Pensions, pour y tenir une assemblée générale au cours de laquelle ils rappelleront leurs revendications.

« Le 3 août 2021 est l’ultime étape pour l’aboutissement de toutes nos revendications liées à nos pensions retraite », peut-on lire dans un communiqué qui est atterrie à notre rédaction.

« Tous les retraités concernés par le problème de dommages et intérêts sans condition de délais avec ou sans dossiers du conseil d’état doivent prendre part à l’AG ou piquet de grève », invite le communiqué.

Tous les retraités concernés par ce dossier sont priés de venir chacun avec un gilet vert, le dossier du conseil d’état en mains (…), une natte à prévoir pour un couché.

Rappelons que, la mobilisation du 3 août ne sera pas une première. Ces retraités ont souvent campé à l’entrée principale du ministère de la fonction publique. Ils ont déjà effectué un sit in devant les bureaux du Premier ministre à la Primature ainsi que devant le siège de l’Assemblée nationale.

 

 

 

Gabon-Valorisation de pension retraite : l’État envisage de payer les pensions pour tous les retraités

Les militaires retraités gabonais et d’autres anciens fonctionnaires civils souffrent par le nom paiement de leurs pensions depuis des années.

A en croire Faustin Boukoubi, speaker de la chambre basse du parlement gabonais, les militaires retraités et d’autres anciens fonctionnaires civils  seront édifiés le 3 juin prochain par une décision du parlement qui sera réuni en congrès extraordinaire.

Il faut dire que la garantie a été donnée par le président de l’Assemblée nationale, durant le récent mouvement d’humeur de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), syndicat dans lequel les retraités civils et militaires sont membres. Un mouvement pacifique les ayant conduits à l’Assemblée nationale en passant par la Primature.

Signalons que ces retraités réclament l’arrimage des pensions retraite au nouveau système de rémunération, effectif depuis juillet 2019Ils veulent également le paiement de service rendu, des rappels soldes, et  des rappels résultant du non–arrimage des pensions.

D’après une source proche de la présidence de la République, l’État envisage de payer les pensions pour tous les retraités encore prépensions depuis un an, deux ans et plus. Il veut aussi valoriser les pensions pour ceux qui en perçoivent déjà, conformément à la nouvelle réforme.

 

 

Gabon- conflit homme-faune : le député B. zighou suggère d’abattre 576 éléphants par an

Pour stopper le conflit homme-faune notamment la dévastation des plantations des villageois par les éléphants, l’honorable  Bonaventure Nzighou Manfoumbi, suggère de battre d’au moins 3 éléphants par trimestre et par département afin de réduire l’hégémonie des pachydermes dans les villages où leurs dégâts sont à l’origine de la famine et de la paupérisation des villageois.

Pour le député Bonaventure Nzighou Manfoumbi, les autorités gabonaises protègent plus les éléphants par rapport aux hommes. Pour preuve, l’élu du 2ème siège du département de la Douigny dans la Nyanga, a rappelé qu’abattre un éléphant au Gabon est passible d’une lourde peine de prison alors que le gouvernement répond par un silence absolu aux lamentations des populations victimes de la boulimie des pachydermes.

Comme solution au conflit entre l’homme et les éléphants, le député suggère d’abattre au moins 3 éléphants par trimestre et par département. Il est question, pour le député de faire peur et faire fuir ces éléphants des villages.

Le Gabon totalise 88 départements. L’application de cette proposition entrainerait la mort chaque année de 576 éléphants par an dans le pays qui a déjà perdu la moitié de sa population d’éléphants de forêts à cause du braconnage, selon le ministère des Eaux et forêts.

Interpellé par le député à l’Assemblée nationale, le prof Lee White pense que, « l’efficacité de cette pratique reste à démontrer. Ça ne serait pas bénéfique et ne peut pas savoir si les éléphants abattus sont bien ceux qui sont concernés par les destructions des plantations. Cela ne résoudrait pas le problème », a estimé le Ministre des forêts.

Il sied de noter que, le prof Lee White a fait la promotion des barrières électriques comme solution mise en pratique au Gabon pour faire face à ce conflit. 13 barrières ont été implantées dans les provinces de l’Ogooué Ivindo, de l’Estuaire, de la Nyanga et de l’Ogooué maritime. Le Gabon s’inspire du modèle copié du Kenya. Les barrières sont électrifiées par panneaux solaires.

A cause des dévastations des plantations par les éléphants, les populations rurales crèvent de faim, s’appauvrissent davantage ou optent pour l’exode rural.

 

Gabon-Révision de la constitution : les députés de l’opposition disent non

Les  députés de l’opposition gabonaise à l’Assemblée nationale ont observé ce mercredi 23 décembre, un mouvement d’humeur à l’entrée du siège de l’Assemblée nationale pour dire non à la modification de la constitution.

« Nous avons choisi de nous exprimer dans la rue pour faire entendre notre désapprobation au peuple gabonais », a expliqué Serge Maurice Mabiala, porte-parole des protestataires. « Nous disons non à la modification de la constitution. Nous n’accepterons pas cette énième modification », a-t-il indiqué.

Dans une brève déclaration, les députés qui se réclament être l’opposition parlementaire « s’étonne et regrette que ledit projet n’ait pas été soumis à l’approbation du peuple gabonais par la procédure référendaire ».Le référendum, argumentent-ils, donnerait « une incontestable assise démocratique ».

La bouderie de ces députés intervient la matinée même où le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda est arrivée dans les locaux de l’Assemblée nationale pour être auditionné par la commission des lois.

Le speaker de la chambre basse du parlement gabonais, Faustin Boukoubi est descendu de son bureau pour venir inviter ses collègues à entrer dans la concession pour des raisons de sécurité.

Dossier à suivre

Mouila : Maurice Mabiala est allé dimanche aux pieds des populations qui l’ont élu député national

En tant que pionnier d’une pratique politique, celle d’instaurer des comptes rendu parlementaires au peuple à chaque moment important de la destinée de la nation, celui qui est depuis le 30 août dernier le patron politique du 1er siège de la commune de Mouila a expliqué à sa circonscription électorale les circonstances dans lesquelles certaines lois ont été entérinées.

Après la validation par l’Assemblée nationale d’une série de textes et de lois controversés et ayant soulevé la colère des Gabonais, le Député du 1er siège de la commune de Mouila, dans la province de la Ngounié, par ailleurs conseiller municipal, l’honorable Serge Maurice Mabiala, est allé dimanche aux pieds des populations qui l’ont élu pour expliquer à ces derniers les tenants et aboutissants des décisions prises par les représentants du peuple ces derniers mois.

Il est notamment revenu sur la validation par l’Assemblée nationale de la loi très controversée portant sur la dépénalisation de l’homosexualité. L’honorable a également entretenu son auditoire sur la suppression des services publics personnalisés et le projet de loi de finance rectificative 2020, qui indique le niveau des autorisations budgétaires arrêté par le Parlement.

Pour clore cet exercice, l’élu national a édifié les populations sur les missions dévolues à un député à savoir : siéger, délibérer et voter les lois. Il a aussi rassuré ces derniers sur le fait qu’il est pleinement conscient de la lourde responsabilité qui est désormais la sienne dans la défense, au sein de l’hémicycle, de l’intérêt général en sa qualité d’élu National sur le siège de la commune de Mouila.

 

Assemblée nationale : « Je ne voterai pas la levée de l’immunité de Ndoudangoye » (Dr Minault Maxime)

S’appuyant sur l’éthique républicaine et l’égalité de tous devant la loi, le Dr Minault Maxime Zima Ebeyard écrit à ses pairs députés.

Indiquant qu’il ne votera pas pour la levée de l’immunité parlementaire de Justin Ndoudangoye, il estime que ce privilège parlementaire a déjà été nié, levé, «le jour où, dans la quasi-indifférence de tous, les forces de l’ordre l’ont interpellé et humilié à Port-Gentil».

Pour l’élu de Mitzic et membre du collectif Appel à agir, «ce qui est demandé à l’Assemblée nationale, c’est d’enduire du vernis de la légalité la violation de l’immunité parlementaire de l’honorable député» qu’on voudrait mettre aux arrêts.

Gabon : l’Assemblée nationale exige la libération immédiate du député Tony Ondo Mba

L’interpellation de Tony Ondo Mba, ex-ministre de l’Eau et l’Énergie, député élu de Bitam, n’a pas été du goût de l’Assemblée nationale.

À travers une déclaration lue le 3 décembre dernier, le 5e secrétaire de l’Assemblée nationale a annoncé à l’opinion que la chambre basse du Parlement saisira les autorités compétentes pour être fixée sur la conduite à tenir après l’interpellation par la Direction générale des recherches (DGR), ce mardi dernier, du député élu Tony Ondo Mba.

La chambre basse du Parlement gabonais avoue ne pas savoir quelle position adoptée après cet acte de la DGR. C’est, en tout cas, l’aveu fait sur le plateau du JT de Gabon 1ère par le 5e secrétaire de l’institution, qui a annoncé des démarches auprès des “autorités compétentes” pour comprendre.

Selon le témoignage de Guy-François Mouguengui Koumba, c’est au lendemain de leur limogeage que les anciens ministres Jean-Fidèle Otandault et Tony Ondo Mba, respectivement député du Parti démocratique gabonais (PDG) à Port-Gentil et député Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV) à Bitam, sont allés présenter leurs civilités au président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi. À en croire Guy-François Mouguengui Koumba, les deux députés élus de la majorité présidentielle sont également, en leur qualité de futurs parlementaires, allés s’enquérir des formalités à remplir quant à leur réintégration au sein de l’institution.

Voici qui pourrait relancer le débat sur l’immunité parlementaire et permettre à l’Assemblée nationale d’éclairer l’opinion sur cette question qui délie bien des langues.

Code du travail: Le rapport des réformes à l’Assemblée nationale

Les représentants des organisations professionnelles du Gabon ont remis le rapport des réformes du code du travail aux honorables de l’Assemblée Nationale ce 23 septembre.

C’est la commission de la Santé, de l’Education, des Affaires sociales et culturelles de l’Assemble nationale qui a reçu la nouvelle mouture du code du travail gabonais. Le Secrétaire général adjoint de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) et le Secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (CSG) qui ont remis ce document à l’institution notent quand même que toutes les associations des travailleurs boudent ce document. Il ne correspond en effet pas à leur vision de la gestion du travailleur.

Ces organisations jugent ce texte très favorable aux employeurs et le considèrent comme un élément de «soumission à une forme d’esclavagisme professionnel où le travailleur n’aura d’autres choix que de se soumettre à la seule volonté de l’employeur par peur d’être licencié». La relecture de l’Assemblée nationale pourrait donc rendre le texte plus équitable selon les travailleurs.

 

Assemblée nationale: Les questions au gouvernement renvoyées à cause des travaux de rénovation

Le 17 septembre 2019 la chambre basse du Parlement a annoncé le report sine die des séances de questions aux membres du gouvernement.

Les questions au gouvernement dans le cadre de la seconde session parlementaire lancée le 2 septembre dernier ont été reportées à une date ultérieure. Ce renvoi s’explique par «le déménagement qui s’est avéré plus laborieux que prévu, particulièrement pour les services administratifs chargés de l’encadrement des différentes séances».

Les questions au gouvernement, sont un exercice de l’assemblée qui permet d’évaluer les activités de gestion de l’Etat. Les commissions feront donc un programme approprié pour le passage des ministres devant le parlement et pourront le communiquer.

Siège de l’Assemblée Nationale: les travaux de réfection accusent un retard

Initialement prévus pour durer 14 mois, les travaux de réfection des locaux de l’Assemblée Nationale ont été prorogés à cause de nombreux retards. Le constat a été fait par Faustin Boukoudi, en visite sur le chantier ce 16 septembre 2019.

Débuté en juin 2019, les locaux renovés de l’AN devaient être livrés en 2020. Mais finalement, les honorables seront locataires dans un hôtel de Libreville jusqu’en 2021. Faustin Boukoubi, Président de l’Assemblée, est venu s’enquérir de l’avancée des travaux de cet édifice, en compagnie des contrôleurs techniques du ministère des Travaux publics. Le premier retard provient des techniciens sur le chantier. Comme l’explique Véronique Obame Obiang, contrôleur technique du ministère des Travaux publics, il y a quelques incompréhensions sur l’application des normes: «Les Chinois travaillent sur la base des normes chinoises. Et nous, nous travaillons sur la base des normes européennes. Tout ce que nous recherchons, c’est de nous accorder sur les valeurs.».

Le palais Léon Mba fait aussi face au déménagement des députés qui n’est pas terminé, malgré que les délais pour cette opération soient dépassés. Le dôme de l’ancien hémicycle présente des fissures, un travail a faire alors qu’il n’était pas prévu. A cela s’ajoutent des pluies survenus durant la saison sèche, à l’origine de nombreux désagréments touchant, entre autres, le mobilier et les tapis, et qui pourraient générés des dépenses supplémentaires.

Le palais Léon Mba a été sérieusement endommagé, comme de nombreux autres édifices, lors de la crise post-électorale de la présidentielle de 2016.

Rentrée solennelle de l’Assemblée nationale ce 02 septembre 2019

Depuis ce lundi matin, c’est la rentrée effective de l’assemblée nationale. L’instance va statuer sur le budget 2020 de l’Etat.

Se sont des députés assidus et concentrés qui ont effectué leur rentrée solennelle ce 02 septembre. Une journée qui marque ainsi le début de la deuxième session ordinaire de 2019, en présence du premier ministre Julien Nkoghé Bekalé, du corps diplomatique, des présidents des institutions constitutionnelles et des représentants des congrégations religieuses.

Cette deuxième session ordinaire s’est ouverte conformément aux dispositions de l’article 42 de la Constitution. La préoccupation majeure est l’examen du projet de loi de finances 2020. Faustin Boukoubi, Président de l’Assemblée Nationale, a relever qu’il devra être intégré à ce programme les préoccupations des populations, selon les recommandations faites par les élus lors de l’intercession parlementaire.

Une minute de silence a été observée en l’honneur de Léon Mbou Yembi, opposant de renom et président du Forum africain pour la reconstruction (FAR), qui a tiré sa révérence le 03 août dernier, à l’âge de 73 ans, alors que le parlement était en vacances. Selon le site web Gabon Actu, Faustin Boukoubi, a débuté son discours par cet hommage en déclarant que le Gabon a perdu « un intellectuel de haut rang dont l’humilité, la probité et les qualités humaines étaient reconnues de tous ».

Cette session prendra fin au plus tard le dernier jour ouvrable du mois de décembre de cette année.

Auditions à l’Assemblée Nationale : Six ministres à la barre

Ils ont été  auditionnés, ce mercredi 26 juin  à l’Assemblée nationale  par les députés de la 13ème législature, dans le cadre d’une série de séances plénières.

Présidées Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée Nationale, ce sont les ministres de la Culture, des Sports chargé de la jeunesse et de la vie associative, Franck Nguéma, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux publics, Arnauld Calixte Engandji-Alandji, des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, de la Santé, Max Limoukou, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du Transfert de technologie, Jean-de Dieu Moukagni Iwangou, de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, Roger Owono Mbaqui ont été auditionnés.

Il était question pour lesdits ministres, de donner des  explications sur des sujets brûlants de l’heure, au centre des préoccupations notamment des populations gabonaises.

A tour de rôle chaque ministre s’est livré à un jeu de question/réponses. Au ministre des Sports par exemple, il fallait expliquer son choix porté sur le nouveau sélectionneur national de l’équipe de football, les Panthères du Gabon. Comme réponse, Franck Nguema a expliqué que sur les 82 dossiers présentés et après examen d’un technicien membre du jury, c’est Patrice Neveu qui a présenté le meilleur profil, tenant compte d’un projet appréciable qui met l’accent sur la formation de la jeunesse.

Le ministre des Travaux publics,  quant à lui a été interrogé sur le pont de Nzeng-Ayong, plus précisément à hauteur de la Nouvelle cité,  a  précisé que l’ouvrage a été livré aux usagers le 31 mai 2019. Pour s’assurer de sa fiabilité, deux semaines d’essai étaient nécessaires. Arnauld Calixte Engandji Alandji  a annoncé  sa livraison  pour  le jeudi 27 juin 2019.