Gabon : le ministre des eaux et forêts lance l’opération de récupération du bois abandonné

Le Général Maurice Ntossui Allogo, a annoncé une vaste campagne de récupération du bois abandonné dans tout le territoire gabonais.

 

Le Gabon a entamé avec la récupération du bois abandonné. L’opération a débuté dans les parcs à bois du village Mefou, près de Kango, ainsi que dans la zone de Dengola, aux alentours de Cocobeach.

La récupération de ce bois abandonné vise à remettre de l’ordre dans le département ministériel. Et lutter contre la corruption.

Rappelons que, les bois abandonnés ou exploités sans autorisation sont la propriété de l’État.

Gabon : une dizaine de containers de bois de Kévazingo découverts à Owendo

La découverte a été faite mardi 31 octobre dernier par le ministre des eaux et forêts à Owendo sur un ancien site d’entreposage de la société Getman.

 

C’est environ 10 containers chargés de bois de Kévanzingo qui ont été découverts à Owendo mardi dernier. En effet, le ministre des Eaux et forêts chargé de la préservation de l’environnement, du climat et du conflit Homme-faune le colonel Maurice Ntossui Allogo,  a reçu une alerte concernant des containers scellés visiblement abandonnés sur le site.

Surplace, les services du ministre ont pu s’enquérir de la situation. Cette découverte suscite des interrogations car, personne jusqu’ici ne sait qui les a abandonnés. «C’est un bois qui se retrouve-là pas par hasard. Certainement c’est un bois qui était stocké et qui pourrait faire l’objet d’une vente illicite», a expliqué le ministre. Ce dernier qui  a néanmoins annoncé qu’une procédure réglementaire notamment une enquête sera ouverte afin d’avoir amples informations.

Rappelons qu’au Gabon, c’est depuis 2018 que cette espèce de bois est protégée et sa coupe est interdite.  Ce bois entassé reste selon le membre du gouvernement une propriété de l’Etat car : «les bois abandonnés ou exploités sans autorisation sont la propriété de l’État qui peut légitiment procéder à leur valorisation». Apprend-on.

Gabon : le système national de traçabilité du bois enseigné aux agents publics

Le ministère des Eaux et forêts procède depuis lundi 24 avril 2023, à une formation sur le système national de traçabilité du bois du Gabon en cours de développement et d’implémentation aux agents publics, opérateurs économiques et les partenaires.

 

C’est en  collaboration avec l’unité de coordination du Système de contrôle de la légalité et de la traçabilité des bois du Gabon (SCLTBG), que le ministère des eaux et forêts vise former les opérateurs économiques et différents partenaires à l’utilisation de cet outil de traçabilité numérique. En effet, c’est « un mécanisme mis en place dans le pays pour réduire considérablement l’exploitation forestière illégale et le commerce des produits du bois qui constituent une véritable menace à l’augmentation des recettes fiscales et à la promotion du label « Bois du Gabon », apprend-on sur le site de Nouveau Gabon.

Le site poursuit que, cette formation comme l’a indiqué le ministère des Eaux et forêts va permettre « à l’administration forestière, douanière et fiscale de disposer de données fiables sur l’acheminement des produits bois, en temps réel, depuis la forêt jusqu’à leur destination et ainsi d’extraire des détails à toutes les étapes de l’exploitation ». Le système national de traçabilité du bois du Gabon répond à plusieurs impératifs. Il s’agit, entre autres, de maîtriser la production forestière nationale et industrielle, réduire le gaspillage du bois, lutter contre la corruption et la délinquance forestière, augmenter les recettes fiscales de l’État. Mais surtout, il simplifiera les procédures administratives en réduisant entre autres les délais d’attente dans les postes de contrôle, selon le ministère des Eaux et forêts.

Notons que, cette formation va s’étendre pendant trois jours. Il sera question tout au long de cette formation de de formuler des requêtes et de visualiser sur une carte dynamique les entités géographiques ainsi que les moyens impliqués dans le transport des produits forestiers sur l’ensemble du territoire national.

Bois : l’exportation des grumes interdite en zone Cemac dès janvier 2023

Le report de cette date a été décidé le 28 octobre 2022, lors de la 38ème Session du Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC) organisé à Yaoundé.

 

L’interdiction d’exporter des grumes en zone Cemac,  avait été prévue pour janvier 2022, mais cette décision avait  été reportée. Vendredi 28 octobre dernier, à Yaoundé au Cameroun, ce point a été évoqué lors de la  38ème session du Conseil des ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC). En effet,  le conseil a décidé que,  l’entrée en vigueur de la résolution qui vise à interdire l’exportation de bois sous forme de grumes par les pays de la CEMAC, se fasse  à compter du 1er janvier 2023.

Cependant, cette interdiction impose des mesures d’accompagnement. A cet effet, le professeur Daniel Ondo président de la Cemac, a expliqué que : « l’entrée en vigueur de cette décision entraînerait une perte de recettes fiscales de 80 000 millions de francs CFA pour le Cameroun. Au Gabon, lorsque cette décision a été prise, il y avait des pertes de 75 milliards», insiste le président de la Cemac.

En ce qui concerne cette année 2022, qui sert  de période de transition au cours de laquelle des études préliminaires seraient menées sur la maturation des projets d’investissement dans la transformation du bois, sélectionnés dans le cadre de la première phase du processus d’interdiction des exportations de grumes dans la sous-région. La Commission de la CEMAC a pris la responsabilité d’accompagner,  «les Etats pour faciliter ledit changement. Avec l’appui de la BAD, elle financera la préparation des études de faisabilité sur les 28 projets identifiés, afin d’évaluer sa maturité. Une fiscalité forestière régionale harmonisée est prévue, ainsi que l’évaluation des mesures de soutien aux entreprises », a expliqué Duval Antoine Dembi, le directeur du développement industriel, des mines et du tourisme au sein de la Commission de la Cemac, selon le journal numérique Investir au Cameroun.

Rappelons que,  pour la première phase de cette décision, deux zones économiques spéciales (ZES) ont été identifiées dans chaque pays pour l’installation d’industries du bois de première, deuxième et troisième transformation et deux plantations forestières. L’interdiction des exportations des bois en grumes par les pays de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale),  concerne le Cameroun, Congo, Gabon, RCA, Guinée équatoriale et Tchad.

New Nature Economy. Et si le Gabon s’inspirait de la recherche verte à Hong-Kong pour valoriser les déchets du bois ?

 Hong Kong produit 120 tonnes de lignine par jour à partir de bois mis au rebut – et les produits chimiques dérivés de ces déchets peuvent réduire l’utilisation de combustibles fossiles.

 

Comme tout géologue peut vous le dire, les combustibles fossiles sont les restes de plantes et d’animaux disparus depuis longtemps, dont beaucoup sont antérieurs à la période du Jurassique. Cela soulève une question évidente : puisque nous jetons maintenant d’énormes quantités de déchets végétaux et animaux, ne pourrions-nous pas utiliser ces matériaux pour remplacer les combustibles fossiles comme sources d’énergie ainsi que des produits tels que les plastiques et les arômes ?

Le Dr Jason Lam, professeur adjoint à la School of Energy and Environment de la City University de Hong Kong a conduit des travaux de recherche dans cette voie, portant sur l’application de l’électrocatalyse pour transformer des matières premières renouvelables, telles que la biomasse, en produits chimiques et en carburants. Opportunités vertes La valorisation de la biomasse, également connue sous le nom de bioraffinerie, réduit les émissions de gaz à effet de serre d’origine fossile et évite l’enfouissement. Les déchets organiques des décharges produisent du gaz, qui est utilisé à Hong Kong, mais le bois est très difficile à dégrader dans une décharge en raison de sa teneur en lignine.

La lignine est très résistante à la biodégradation. En plus de certaines opportunités de financement en cours, telles que le Fonds pour l’environnement et la conservation et le Fonds pour l’innovation et la technologie, Hong Kong a récemment créé le Green Tech Fund, qui se spécialise dans le soutien à la commercialisation des technologies de recherche. La Chine continentale est également très favorable au développement des technologies vertes, en mettant davantage l’accent sur les énergies renouvelables et le traitement des déchets. La manne des déchets de bois Les typhons sont un danger fréquent et inévitable à Hong Kong et créent parfois de grandes et littérales chutes de bois sous la forme d’arbres abattus. De nombreuses technologies de traitement des déchets de bois qui connaissent un succès industriel sont très matures et évolutives.

De plus, contrairement aux déchets alimentaires, qui doivent être traités immédiatement, les déchets de bois ou de jardin peuvent être stockés pendant un certain temps pour faire face à toute augmentation soudaine. Hong Kong génère environ 120 tonnes de lignine par jour, ce qui est suffisant pour alimenter une usine de transformation. Trouver la saveur dans le luxe Il existe un intérêt émergent pour les produits haut de gamme. Par exemple, la vanilline – le composé chimique naturel reconnu comme l’arôme et le goût principaux de la vanille – a été généralement considérée comme le produit dérivé du bois le plus favorable (ou le plus savoureux). Une seule entreprise en Norvège a réussi à produire de la vanilline à partir de bois. Produire de la vanilline à partir de déchets de bois serait extrêmement attrayant pour la communauté locale de traitement des déchets de bois.

À l’heure actuelle, la vanilline est synthétisée à partir de matières premières pétrolières. La vanilline dérivée du bois sera identique à la vanilline conventionnelle, mais son « certificat de naissance biosourcé » sera beaucoup plus attrayant pour remplir notre mission durable et atténuer les ressources fossiles. La vanilline biosourcée est très précieuse dans l’industrie actuelle des arômes. Les produits aromatiques sont essentiels à la production pharmaceutique, de matériaux et de biocarburants. En s’appuyant sur ces expériences, le Gabon pourrait lui aussi transformer les déchets de bois ou les déchets de jardin en certains produits chimiques prêts à l’emploi – c’est-à-dire des produits chimiques de remplacement – de la manière la plus économiquement viable et la plus respectueuse de l’environnement.

Industrie du bois: La production de grumes pourrait augmenter de 20% en 2019

La production des grumes devrait enregistrer une augmentation en 2019. C’est du moins ce qu’explique le site Conjonctureseconomiques.com, qui se réfère aux prévisions sur la filière bois du Tableau de bord de l’Economie, produit par le ministère de l’Économie.

Cette année, la production de grumes de bois devrait progresser de plus de 20% pour se situer autour de 2,5 millions de m³. La production des industries de transformation du bois quant à elle augmenterait de 16,7% en 2019, soit 1,2 million de m³ de bois transformé.

Cet embelli serait la résultante de la demande soutenue des industries locales en grumes, notamment celles des entreprises installées dans la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok. La demande est poussée par l’amélioration des conditions d’approvisionnement des unités de production et la montée en puissance des usines nouvellement installées dans cette zone.

Source: Gabon Review

Filière bois : Le nombre d’usines de transformation a doublé en dix ans

Selon les dernières statistiques du ministère de la Forêt, le nombre d’usines de transformation du bois au Gabon est passé de 80 à 155 entre 2009, année de l’interdiction d’exporter le bois en grumes, et 2018, soit quasiment le double.

En sept ans, le volume de bois transformé dans le pays a presque triplé : de 280 000 m3 en 2010 à 738 000 m3 en 2017.  La Zone économique spéciale de Nkok, qui comprend un cluster bois, fournit à elle seule 400 000 m3.La filière attend 80 autres unités de transformation d’ici la fin de l’année. La Zone économique spéciale (ZES) de Nkok en abrite autant.

En conséquence, le volume de bois transformé a presque triplé dans le même temps. En 2017, il était estimé à un peu plus de 738 000 m3 contre 280 000 m3 en 2010. La ZES fournit 400 000 m3.

Représentant 60 % du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l’un des piliers historiques de l’économie du Gabon, un pays recouvert à près de 80 % par la forêt. Il est aujourd’hui le deuxième pourvoyeur d’emplois avec 10 000 postes, derrière la fonction publique.

 

Gabon : Les activités reprennent au Port d’Owendo

Le ministre en charge des Eaux et Forêts, Lee White, a annoncé la reprise des travaux au Port d’Owendo dès ce mardi 18 Juin

Le nouveau ministre des Eaux et Forêts, Lee White, a effectué une visite ce mardi 18 juin au Port d’Owendo afin de relancer les activités de l’industrie forestière.

«Je suis venu pour comprendre, mais aussi pour trouver la solution afin que dès demain, on recommence à exporter, à alimenter les usines afin de relancer l’industrie forestière gabonaise», a déclaré le ministre

Cette décision permet de relancer l’activité au sein de la filière bois, perturbé depuis l’éclatement du Kevazingogate. En revanche, elle n’a aucune incidence sur l’enquête qui se poursuit tout à fait normalement. « On va continuer à travailler de façon rapprochée avec le procureur de la République sur la partie qui est saisie ici  », a indiqué Lee White.

Par mesure de précaution, Lee White a pris des mesures particulières. Il s’agit notamment du renforcement des équipes des Eaux et Forêts en véhicules devant leur permettre de sillonner différents sites. Il a également mis en place une organisation particulière dans son département ministériel pour coordonner toutes les activités.

Disparition des 353 conteneurs de Kevazingo : la Présidence lève le ton

La présidence gabonaise, via un communiqué vidéo a annoncé, que des sanctions sévères et exemplaires seraient prises contre les auteurs de la disparition des 353 conteneurs remplis de Kevazingo, un bois très précieux exploité illégalement au Gabon.

Le porte-parole de la Présidence gabonaise a indiqué, dans sa déclaration que la Présidence de la République réclame des sanctions sans complaisance pour les coupables de ce scandale.

«La Présidence de la République a demandé aux institutions compétentes que la lumière, toute la lumière, soit faite à ce sujet. Elle souhaite que des peines exemplaires, une fois les responsables identifiés et confondus soient prononcées. Il ne doit y avoir ni faiblesse, ni impunité, ni passe-droit quelques soient les rangs des personnes concernées, des individus impliqués. La justice, avec le temps qui la caractérise, doit faire son travail. Elle le fera en toute indépendance», a indiqué Ike Ngouoni Aila Oyouomi.

Aussi, il a indiqué la détermination du chef de l’État de sanctionner tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire quel que soit leur rang social.

Voir l’intervention en vidéo du porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, ce lundi 13 mai