Gabon : l’audience de Brice Laccruche Alihanga renvoyée au 18 juin

En raison de son état de santé, le procès de l’ancien  directeur de cabinet civil d’Ali Bongo qui devait avoir lieu ce mercredi 12 juin a été reporté.

 

Brice Laccruche Alihanga était absent ce mercredi à son procès. En effet, il a été transporté d’urgence dans la nuit du 11 juin. Face à cette situation, la justice a ordonné qu’un magistrat se rende à l’hôpital pour s’assurer de son hospitalisation et de son état de santé.

Le Magistrat sera accompagné d’un huissier de justice. Il a trois jours pour faire le compte rendu de sa mission. Notons qu’il est poursuivi dans  une affaire  de détournement et de blanchiment des capitaux lorsqu’il était directeur du cabinet du Président de la République Ali Bongo, déchu depuis le 30 août 2023.

Il a été mis derrière les barreaux fin 2019 dans le cadre de  l’opération anti-corruption dénommée Scorpion. Il souffre d’un cancer de colon qu’il a contracté à la prison durant son séjour de 04 ans.

 

Gabon-Affaire BLA : la juge française ne peut-elle pas venir au Gabon ? ( Brice Ndinga)

La convocation en France du Conseiller du président de la République et porte- parole de la présidence de la République gabonaise, Jessye Ella Ekogha a fait le tour des réseaux sociaux. J’ai cru que c’était une fake news. Mais au fil des publications, j’ai réalisé que c’était vrai. Jessye Ella Ekogha a bien été entendu en France le 7 février dernier comme témoin par la juge d’instruction Elodie Meryanne. Depuis lors, ma tête tourne et je m’interroge.

 

Je ne suis pas juriste. Je ne suis pas expert en relations internationales. Je ne suis pas expert en communication. Je me pose bêtement trop de questions et je n’en trouve pas des réponses.

Un juge d’instruction gabonais peut-il convoqué au Gabon le Porte-Parole de la présidence de la République française comme témoin suite à l’incarcération en France d’un gabonais ayant la double nationalité ? Si par extraordinaire cela était possible. Je me demande si le Porte-parole de la présidence de la République française aurait pris un billet d’avion pour venir au Gabon afin d’être entendu par un juge gabonais ? Si cela était encore possible quelle serait la réaction de la classe politique française ?

Mes interrogations ne sont pas finies. Jessye Ella Ekogha n’est-il pas détenteur d’un passeport diplomatique ? Je connais que ce document confère à se porteur plusieurs privilèges et une certaine protection. Pourquoi Jessye Ella Ekogha, un collaborateur de premier plan du président de la République gabonaise de surcroit un digne représentant de la haute administration gabonaise occupant des fonctions stratégiques s’est-il présenté à cette convocation comme un élève chez son maître ? La République gabonaise n’a-t-elle pas été humiliée ?

Brice Laccruche Alihanga, alias BLA est poursuivi pour un détournement des biens publics, faux et usage de faux. Ces crimes auraient été commis au Gabon au détriment du Gabon qui garde en prison le prévenu. La loi sur les binationaux ne dit-elle pas qu’en cas de poursuite c’est la loi du pays de résidence du citoyen qui est applicable ? N’est-ce pas sur la base de ce principe que les USA ont quasi abandonné Bertrand Zibi dans la même prison surpeuplée et insalubre de Libreville ?

Je me demande par ailleurs si le procureur de la République du Gabon, André Patrick Roponnat peut légitimement convoquer le procureur de la République de France et espérer que ce dernier honore cette convocation ici au Gabon ?

Dernière série d’interrogations : pourquoi la juge française ne vient-elle pas au Gabon, pays de commission des faits, pays où le citoyen français est détenu, pays où se trouve la prison dans laquelle est enfermé Brice Laccruche Alihanga et son frère Grégory ? Pourquoi la juge française Elodie Meryanne ne viendrait-elle pas à Libreville pour visiter l’état de la prison pour savoir si BLA et son frère sont les seuls maltraités ? Pourquoi ne viendrait-elle pas à Libreville s’entretenir avec ses collègues gabonais au lieu de les convoquer en France comme des valets ?

Brice Ndinga, enseignant du premier degré

Gabon : Brice Laccruche poursuivit pour « faux et usage de faux » (Cour de Cassation)

L’ancien Directeur de cabinet du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, en détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis 21 mois, sera finalement jugé très prochainement pour « faux et usage de faux », selon une décision rendue publique mercredi 22 septembre 2021 par la Cour de Cassation.

 

 

« La Cour, par ces motifs, rejette le pourvoi formé par Brice Laccruche Alihanga le 17 juin 2021 contre l’arrêt rendu le 15 juin 2021 par la Première Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel de Libreville. Vu l’article 567 du Code Civil, la Cour de Cassation le condamne à une amende civile de 50.000 FCFA, renvoie la cause et les parties devant le Premier Juge », précise la décision.

L’avocat de Brice Laccruche Alihanga, Me Jean- Paul Moumbembe, a soulevé la question  de l’incompétence du tribunal correctionnel sur la base en l’occurrence des articles 445 et 446 du Code civil gabonais qui disposent que le « juge pénal ne peut pas se prononcer sur le délit de faux et usage de faux lié à la filiation du prévenu sans que le tribunal civil ne se soit prononcé sur ladite question ».

Pour rappel, Brice Laccruche Alihanga ancien directeur du cabinet de président de la République, Ali Bongo, est poursuivi par le Ministère public pour avoir courant 2004, 2010 et 2012, dit-on, usé de moyens frauduleux pour se faire indûment délivrer des documents administratifs. Un délit prévu et puni par les dispositions de l’article 122 du code pénal gabonais.

 

 

Procès Laccruche : les débats au fond auront lieu ce mardi 4 mai au tribunal correctionnel

Le tribunal correctionnel à, après avoir balayé les exceptions soulevées  lundi  dernier par les avocats de Brice Laccruche Alihanga, examinera au fond ce mardi l’affaire du certificat de nationalité gabonaise de l’ex Directeur de cabinet du président de la République  Ali Bongo Ondimba.

Il sied de noter que, Brice Laccruche Alihanga s’est bien présenté lundi 3 mai à son audience. L’ancien dircab du président Ali Bongo, arborait une tenue sombre au col Mao.

Il faut dire que, ses avocats sont passés à l’offensive pour défendre leur client. Anges Kevin Nzigou a demandé d’entendre les magistrats qui ont établi en 2004 le certificat de nationalité de Brice Laccruche Alihanga.

Brice Laccruche Alihanga alias BLA est en effet poursuivi pour « obtention d’un document administratif sur la base d’une déclaration frauduleuse ». Il s’agit d’un certificat de nationalité gabonaise établi en 2004. A la place du nom du père, il est mentionné (article 11). Cette mention signifie que le bénéficiaire du certificat de nationalité est un gabonais d’origine. Le contraire est l’article 9 qui signifie que le bénéficiaire a acquis la nationalité.

En 2019, une enquête avait été ouverte au B2 sur ce sujet. L’enquêteur aurait conclu que BLA n’était pas coupable de fraude.

Pour rappel, les débats au fond auront lieu ce mardi 4 mai au tribunal correctionnel. S’il est reconnu coupable, Brice Laccruche Alihanga risque 5 ans de prison ferme.

Gabon : le procès de Brice Laccruche Alihanga est renvoyé au 3 mai prochain

Attendu depuis quelques semaine, le procès  de Brice Laccruche Alihanga  l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État Alibongo devant le tribunal correctionnel  de Libreville, n’a pas eu lieu ce 29 avril 2021.

Il sied de noter que, l’audience de ce jeudi 29 avril,  a été renvoyée au 3 mai à la demande des avocats de la défense, Ange Kevin Nzigou et Jean-Paul Moubembe, pour non-respect des procédures.

«Nous avons voulu le respect de la loi. Notre client est en isolement depuis 17 mois où il n’a ni accès à ses parents encore moins à ses avocats que nous sommes. Nous ne savons même pas ce qu’on lui reproche vu que nous n’avons pas accès au dossier. Nous ne pouvions donc pas participer à une parodie de justice», ont  déploré les avocats de Brice Laccruche.

Pour rappel, l’ancien tout puissant directeur de cabinet du président Ali Bongo, est poursuivi pour obtention frauduleuse de documents administratifs et pour le détournement de fonds publics.

Gabon-Opération scorpion : Brice Laccruche Alihanga prépare sa stratégie de défense

Brice Laccruche Alihanga continue depuis la prison centrale de Libreville où il attend d’être jugé, de faire les choux gras de la presse.

Si l’opinion a relevé son absence devant la Chambre d’accusation spécialisée le 2 janvier dernier, la Lettre du continent assure qu’il a opté pour le chantage afin de se tirer d’affaire.

Appelé devant la Chambre d’accusation spécialisée à l’audience du 2 janvier, dans le cadre de la procédure suivie pour détournement des fonds publics, instigation au détournement de fonds publics, concussion, blanchiment des capitaux et association des malfaiteurs, Brice Laccruche Alihanga ne s’y est pas présenté.

Joint par nos confrères du Gabonreview le 6 janvier dernier, son conseil, Me Anges Kevin Nzigou, a assuré qu’il ne s’agissait en rien d’un refus. «Il y a une audience devant la Chambre d’accusation, elle se fait sans partie. On lui envoie juste un document pour lui dire que ça passera. D’ailleurs, ce n’est pas lui qui vient», a déclaré l’avocat de Brice Laccruche.

«C’est une audience qui se fait par document. Ce n’est pas une audience où la personne est convoquée. Mais on informe quand même la personne qu’elle a une audience devant la Chambre d’accusation», a-t-il ajouté.

 

Libreville : détention de Brice Laccruche, les collectifs de ses avocats crient à l’humiliation

Accusé de détournement de fonds, et incarcéré à la prison centrale de Libreville, il est placé dans une cellule insalubre où pullulent des insectes et dans l’obscurité la plus totale a dénoncé ses avocats.

Incarcéré à la prison centrale de Libreville, dans la nuit du 13 au 14 décembre 2019, Brice Laccruche Alihanga  a «immédiatement été placé en cellule d’isolement», affirment ses avocats.

Ce type de détention, disent-ils, est ordinairement réservé aux sanctions disciplinaires et de façon extraordinaire, «l’isolement est affecté aux détenus politiques». Or, cet ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo est accusé de détournement de fonds. Ses avocats crient à l’humiliation. «Depuis son admission à la prison centrale de Libreville, il est dans les conditions les plus minables qui soient reconnues à un détenu gabonais», a déclaré Anges Kevin Nzigou, l’un des avocats.

Opération Scorpion se poursuit : les parents de Brice Laccruche interpellés

Les arrestations se poursuivent dans le cadre de l’”opération Scorpion”. L’aide de camp de l’ancien patron de la Gabon Oil Company (GOC), Christian Patrichi Tanasa, en détention préventive depuis une semaine, a été interpellé.

La compagne de Brice Laccruche a été interpellée jeudi soir, tandis que ses parents ont quant à eux été entendus puis relâchés jeudi.

Le Scorpion ne finit pas de planter son dard. Tout récemment, c’est l’aide de camp de l’ex-patron de la GOC, Patrichi Tanasa, qui a été arrêté, selon les informations obtenues vendredi par Gabonreview.

L’ancien patron de la GOC a été placé sous mandat de dépôt jeudi 28 novembre pour “détournement de fonds publics” et “blanchiment de capitaux. Dans le cadre de l’enquête, la conjointe de Brice Laccruche a été interpellée jeudi soir,elle aussi.

De même, le père et la mère de l’ancien directeur de cabinet du Président ont été entendus jeudi puis relâchés.

Signalons tout de même que, Brice Laccruche Alihanga est à la Direction générale des recherches (DGR) depuis mardi et son frère, Grégory Laccruche, est au service de la contre-ingérence du B2 depuis le mercredi 27 novembre et devrait être déféré ce vendredi.

Urgent : l’ex-ministre gabonais de l’Energie Tony Ondo Mba recherché par le B2

Tony Ondo Mba détiendrait des preuves que l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga, serait impliqué dans une grave affaire portant atteinte à la sûreté de l’État.

L’ex-ministre de l’Energie est  recherché par la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (B2), depuis son éviction du gouvernement, le 2 décembre dernier.

Tony Ondo Mba est au centre d’un scénario digne d’une production hollywoodienne. L’ex-ministre de l’Energie est activement recherché par la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (B2). Quelques heures après l’éviction du gouvernement du natif de Bitam, le 2 décembre, des éléments du B2 ont fait irruption, aux environs de 22 heures, à son domicile sis à Angondjé, dans le 1er arrondissement de la commune d’Akanda.

Le domicile du député de Bitam est toujours sous «état de siège». Les éléments du B2 ont été rejoints aux alentours de 7 heures, le 3 décembre, par le procureur adjoint, près le tribunal de première instance de Libreville.

Ce dernier a interrogé des proches de Tony Ondo Mba, dont sa compagne, sa tante et ses frères . La maison a également été perquisitionnée. Selon une source familiale, citant le B2, Tony Ondo Mba est activement recherché parce qu’il détiendrait des preuves que Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, serait à la tête d’un vaste complot visant à renverser le pouvoir de Ali Bongo Ondimba .

Source: Gabonreview

Lutte contre la corruption : soupçonné de blanchiment des capitaux, l’Ajev fait confiance en la justice

L’opération de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux en, l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) créée par Brice Laccruche Alihanga fait confiance à la justice.

A Libre ville, l’Association des jeunes émergents volontaires, appelle à l’unité des Gabonais autour d’Ali Bongo, initiateur de l’opération de lutte contre la corruption au Gabon. 

Bien que fortement fragilisée ces derniers jours, l’Ajev n’en veut pas pour autant à Ali Bongo qui a récemment instruit les autorités judiciaires de lancer une nouvelle opération contre la corruption et le blanchiment des capitaux.

Plusieurs adhérents de l’association créée par Brice Laccruche Alihanga sont cités, et certains proches de l’ex-directeur de cabinet du président de la République sont officiellement sous mandat de dépôt depuis le 27 novembre à la prison centrale de Libreville. Il s’agit, entre autres, Christian Patrichi Tanasa (ex-ADG de Gabon oil compagny), Ismaël Ondias Souna (ex-DG de la Société équatoriale des mines) et de Renaud Allogho Akoue (ex-DG de la Cnamgs).

Si le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville a assuré, jeudi 28 novembre du respect des procédures judiciaires pour tous les prévenus, dans un communiqué paru peu avant, l’Ajev disait déjà faire entièrement confiance en la justice gabonaise.

 

 

Gouvernement: Prestation de serment des nouveaux ministres

Ils ont rejoint le gouvernement à la faveur du réaménagement du 07 novembre dernier. Brice Laccruche Alihanga et d’Hugues Mbadinga Madiya ont prété serment devant le président de la République.

C’est en présence du Président de la République et des membres de la Cour constitutionnelle, que les nouveaux ministres nommés le 7 novembre dernier ont prêté serment au Palais du Bord de mer.

Hugues Mbadinga Madiya, le ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics, et Gisèle Akoghet, épouse Ntoutoume Essone, la ministre déléguée auprès du Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle chargé du Dialogue Social. Le troisième et non des moindre est Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur du cabinet d’Ali Bongo. Il fait son entrée dans le gouvernement en tant que ministre chargé du Suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs de développement durable.

« Je remplierai, comme je l’ai toujours fait, cette nouvelle mission au service de notre Président, de notre Pays et de son Gouvernement avec toute mon énergie. L’investissement dans le capital humain et l’atteinte des objectifs de développement durable sont les conditions sine qua none du développement du Gabon », s’est engagé Brice Laccruche avec détermination sur ses réseaux sociaux.

 

 

Remaniement du 07 novembre: La toute puissance de Brice Laccruche prend fin

Changement de cap pour Brice Laccruche Alihanga. Il vient d’être retiré de ses fonctions de chef de cabinet du président de la République pour rejoindre le gouvernement.

Il est désormais Ministre chargé du Suivi de la Stratégie des Investissements Humains et des Objectifs de Développement Durable. Brice Laccruche Alihanga n’est plus le directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba. Il a été démis des fonctions qu’il occupait depuis août 2017, alors qu’il avait remplacé Martin Boguikouma.

A la suite des événements de ce 07 novembre, le nouveau ministre a déclaré:« Je tiens à réaffirmer ma profonde gratitude et mes sincères remerciements à l’endroit de SE le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, pour l’honneur qu’il m’a fait de le servir, et à travers lui, notre Pays, durant cette période charnière. »

Il a été très discret au début de son mandat. Puis, son influence est montée d’un cran, un an plus tard, lorsque le président Ali Bongo est victime d’un AVC en octobre 2018. Laccruche Alihanga prend le dessus sur tous les lobbies qui s’agitent autour du fauteuil présidentiel, et manœuvre de manière stratégique pendant l’absence du Président. Il est au centre des affaires: sa toute puissance s’exprime ainsi durant toute cette période.

L’écrivain gabonais Janis Otsiemi publiera en avril  2019 une biographie surprise sur le bras droit du Président intitulée L’Homme sans visage. Il y précise que Laccruche à « la main haute sur les affaires sensibles » du pays.

Cette situation n’est pas pour plaire à l’opposition qui l’accuse à mainte reprise de diriger le Gabon par procuration. A l’image de ce discours de Jean Ping à l’occasion de la fête nationale de l’indépendance du Gabon en 2019, où il dit que le Gabon est dirigé par des « français », faisant référence aux origines de Brice Laccruche.

Mais aujourd’hui, débarqué de son poste où la presse le croyait « intouchable », le désormais ministre se range dans un segment moins houleux des affaires de l’Etat.

Conseil des ministres du 07 novembre: Les nominations

A la faveur du conseil des ministres de ce 07 novembre 2019, le président de la République Ali Bongo a encore fait des nominations. Qui rejoint le gouvernement? qui s’en va?

Théophile Ogandaga, jusque-là directeur général adjoint d’Olam, a été nommé directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, en remplacement de Brice Laccruche Alihanga, promu ministre au sein du gouvernement. Ce dernier qui fait son entrée dans l’équipe Nkoghe Bekale, devient ministre chargé du suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs de développement durable.

Jusqu’alors directeur de cabinet du premier ministre, Hugues Mbadinga Madiya est nommé ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux publics en remplacement de Justin Ndoundangoye. L’ex-ministre des ttransports quitte le gouvernement, pourtant nommé il y a à peine un mois.

C’est le cas également d’Arsène Nkoghe, le désormais ex-ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la Justice. Il est remplacé par Monsieur Christian MENVIE M’OBAME.

 

LES MINISTRES 

Ministre chargé du Suivi de la Stratégie des Investissements Humains et des Objectifs de Développement Durable : Monsieur Brice LACCRUCHE ALIHANGA.

Ministre des Mines, du Pétrole, des Hydrocarbures et du Gaz : Monsieur Noel MBOUMBA. 

Ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques : Monsieur Emmanuel Norbert Tony ONDO MBA

Ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics : Monsieur Hugues MBADINGA MADIYA. 

 

LES MINISTRES DÉLÉGUÉS

 Ministre Délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Justice, Garde des Sceaux : Monsieur Christian MENVIE M’OBAME 

Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle chargé du Dialogue Social : Madame Gisèle AKOGHET épouse NTOUTOUME ESSONE ».

Brice Laccruche Alihanga a rencontré à Paris le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron

Le bras droit du président Ali Bongo a rencontré Franck Paris, le conseiller Afrique de l’Elysée ce 8 septembre à Paris.

« Arrivé à Paris le 8 septembre, Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, a été reçu par Franck Paris (le conseiller Afrique du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron) », renseigne le magazine d’information « Jeune Afrique ».

En présence du ministre des Mines Tony Ondo Mba et de celui de l’économie, Roger Owona Mba, les débats ont porté sur les relations entre le Gabon et la France, et sur l’état de santé du président gabonais. Ils ont également abordé la situation de l’entreprise minière française Eramet et de sa filiale gabonaise, la Comilog.

Le magazine explique que Brice Laccruche Alihanga doit ensuite rejoindre Londres pour s’y entretenir avec le président Ali Bongo Ondimba; Le président est actuellement en séjour privé dans la capitale britannique.