Le cacao gabonais en exposition au salon du chocolat de Paris

La Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation (CAISTAB) a présenté le cacao- café gabonais au cours du salon du chocolat organisé en France du 30 octobre au 3 novembre dernier.

 

L’objectif était de promouvoir les trésors du cacao et du café gabonais sur la scène internationale. En effet, les chocolatiers gabonais, Kakao Mundo et Les Chocolats Monyu d’Antoine, ont animé le stand avec leurs créations uniques. Le Kakao Mundo a proposé des tablettes de chocolat à 60% de cacao, enrichies d’ingrédients locaux tels que la noix de coco, le gingembre et le piment, tout en rendant hommage à la culture gabonaise, avec des chocolats en forme de masques traditionnels.

Le Chocolat Monyu d’Antoine a présenté des tablettes à 70% de cacao, séduisant les papilles des visiteurs venus des principaux pays producteurs de cacao tels que la Côte d’Ivoire, le Brésil et Madagascar. Apprend-on sur l’AGP. Aussi, la CAISTAB a mis en avant le café gabonais (CAROGA), offrant une dégustation pour valoriser les matières premières du pays.

Notons que, cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à développer des opportunités commerciales avec des entrepreneurs et à établir des partenariats pour soutenir la formation d’artisans locaux et encourager le développement durable de la filière cacao-café au Gabon.

Filière cacao-café : les planteurs souhaitent augmenter le prix du kg à 2150 Fcfa

La proposition d’augmenter le prix du Kg du cacao a été faite au cours d’un atelier national pour la redynamisation des filières Cacao et café organisé depuis mardi 13 février 2024, à Libreville au Gabon.

 

2150 c’est le prix sollicité par les planteurs pour relancer la filière cacao café au Gabon. En effet, les planteurs estiment que, le prix actuel du cacao qui est fixé de 1000 à 1200 Fcfa est très bas.  Alors que, pour rebooster ce secteur il faut prendre des mesures incitatives. Comme dans certains pays où le prix du Kg du cacao est de plus de 2000 Fcfa.  En effet, pour les planteurs, «  Si on augmente le prix du kg de Cacao et du Café, ça va même motiver ces jeunes-là qui peuvent s’auto employer ; nous n’avons pas mal des jeunes qui se cherchent, il faut les offrir les perspectives existantes », a-t-il insisté. Relève – t’on sur Gabon Actu.

Cette  augmentation significative de plus de 2000 FCFA pour espérer faire face à leurs nombreuses charges d’exploitation et booster leur productivité, serait un grand atout. En effet au Gabon, selon le directeur de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Ismaël Gnamalengoungou Oligui  la filière cacao et café fait face à une baisse considérable de production et à une détérioration de la qualité des produits, car depuis trois décennies, ladite production cumulée de deux spéculations en termes d’achat par la Caisse de stabilisation et de péréquation atteint péniblement le niveau de 200 tonnes l’an. D’où le besoin de redynamiser ce secteur porteur.

Organisées par les Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab), ces assises, qui se déroulent du 13 au 16 février 2024 à Libreville, ont pour objectif de redynamiser durablement des filières café et cacao à l’issue d’une concertation de tous les acteurs nationaux impliqués dans la chaîne de valeur. De ces assises, il est attendu des solutions ainsi que des actions que le Gouvernement va soutenir afin de renverser la tendancecar l’enjeu ici est de remettre le Gabon sur la carte des pays producteurs de café et de cacao.

Gabon : un atelier pour booster la filière cacao café

Le premier ministre a procédé mardi 13 février 2024, à l’ouverture d’un atelier national pour redynamiser les filières café et cacao  au Gabon.

 

Organisé par la Direction générale de la Caistab, cet atelier vise à impulser une nouvelle dynamique dans ce secteur. Il est question de relever les défis qui s’imposent dans un monde rural en mutation rapide, à capitaliser un ensemble d’actions déjà entreprises et à mutualiser les moyens des acteurs publics et privés pour la relance durable desdites filières. A indiqué le premier ministre Raymond Ndong Sima.

En effet, le Gabon souhaite relancer la filière cacao café. Ainsi, au cours de cet atelier national, auquel prend part les  experts les cultivateurs et les hommes des filières il sera question pour ces derniers d’échanger tout en trouvant des solutions. Les participants vont donner des propositions qui permettront de prendre les bonnes décisions car les attentes des producteurs et cultivateurs sont grandes.

Notons que, l’atelier qui a commencé mardi 13 février 2024 à Akanda, en présence du ministre de l’Économie et des participations, Mays Mouissi, le directeur général de la Caistab et les acteurs provinciaux desdites filières,  va s’achever le 16 février.

 

Gabon : vers l’organisation d’un atelier pour relancer la filière Café-Cacao

Le Directeur Général de la caisse de stabilisation et de Péréquation (Caistab), M. Ismaël Gnamalengoungou Oligui, a au cours de sa rencontre avec le premier ministre annoncé l’organisation d’un atelier pour relancer la filière Cacao Café en février.

 

La Caistab compte relancer la filière cacao café cette année 2024. A cet effet, il sera organisé un atelier à Libreville en février. L’atelier verra la participation des  experts nationaux, des planteurs, des entités financières et des membres du gouvernement. La Caistab qui connait depuis peu une baisse de ses activité, le  Directeur Général n’a pas manqué de présenter cette situation au premier ministre Raymond Ndong Sima au cours de sa rencontre.

Le Directeur général a ainsi  exprimé son souhait de redynamiser durablement le secteur en se fixant des objectifs et défis tout en sachant que la filière café-cacao a un rôle important à jouer dans l’économie gabonaise.  Au terme de ces échanges, le Premier Ministre a fixé le cap de la nouvelle politique agricole du gouvernement en la matière et décliné l’essentiel des réformes à mettre en musique dans ce domaine.

Notons que, la Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation (Caistab) joue un rôle de premier plan dans l’univers institutionnel gabonais. Déterminée à réduire significativement la précarité, elle a engagé depuis sa création en 1971 de nombreuses actions en ce sens. Des actions d’autant plus judicieuses qu’elles portent leurs fruits, les secteurs concernés étant désormais des moteurs de l’économie nationale.