La président de l’ONG Malachie, Pépécy Ogouliguendé, par ailleurs point focal COPAC-Gabon a travers un atelier fait la restitution d’une formation thématisée : « renforcement d’un mécanisme d’alerte précoce et de réponse sensible au genre pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre » tenue du 25-26 février 2021 à Nairobi au Kenya à l’intention de leaders de la société civile de 16 pays africains.
Le Gabon a été représenté à cet atelier de formation par Pépécy Ogouliguendé, Médiatrice de Paix formée à la Haye au Pays-Bas, leader de la société Civile, Conférencière internationale et point focal COPAC-Gabon. Ainsi, dans le but d’un partage de bonnes pratiques un atelier de restitution a été organisé le vendredi 5 mars dernier au siège de l’ONG Malachie sis à Akanda (nord de Libreville).
L’objectif de cet atelier était de renforcer un mécanisme opérationnel d’alerte précoce et d’intervention tenant compte du genre en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela était également une opportunité de coopération, d’apprentissage expérimental pour les plans d’actions conjoints, entre départements « Paix et Sécurité » et « Genre » de la CEEAC et le Réseau Ouest-africain pour l’Édification de la Paix (WANEP), pour soutenir une alerte précoce et une réponse sensible au genre dans le partenariat de la CEEAC avec les organisations de la société civile en Afrique centrale.
Les participants à cette formation provenaient des organisations de la société civile des 11 pays de l’Afrique Centrale dont 5 centres nationaux de coordination du mécanisme de réponse à l’alerte précoce du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Libéria et du Burkina Faso, la Direction de l’alerte précoce de la CEDEAO, le département du système continental d’alerte précoce de l’Union Africaine et le Bureau régional WANEP.
Il s’est agi entre autre de présenter plus amplement la vision, les missions et les objectifs de la Coalition des Organisations de la Société Civile en abrégé COPAC, qui est l’émergence d’une Afrique Centrale pacifique et stable où les communautés construisent le progrès économique, social, politique et culturel.
Aussi en tant que participante, à la rencontre de Nairobi au Kenya, le Point Focal COPAC-Gabon à procéder durant cette rencontre de restitution à un exercice de BENCHMARKING de bonnes pratiques dans la gestion de la Covid-19.
L’intervenante, a relevé la nécessité que la riposte soit inclusive et communautaire et qu’elle favorise le développement d’une culture de santé publique ; afin que la population s’approprie la riposte pour une meilleure mise en œuvre.
« La COVID-19 a des conséquences sur presque tous les secteurs de la vie d’un pays. La réponse exige de ce fait, la synergie de moyens et des acteurs mais aussi, l’évaluation des risques des mesures et décisions prisent durant la crise afin de ne pas impacter négativement les populations concernées par celles-ci. » a-t- elle indiqué
En guise de conclusion, les associations membres de la COPAC Gabon (Cri de Femmes et Agir pour le Genre) présentes à cette rencontre ont rappelé une fois de plus l’importance cruciale d’associer la société civile gabonaise et les Citoyens en générale dans la riposte contre la COVID-19. En effet, Les pays ayant un dispositif de riposte communautaire et qui ont procédé à l’évaluation de l’impact des actions de ripostes enregistrent de meilleurs résultats.
Source : ONG Malachie et Antoine Relaxe