CEMAC: communiqué final de la session extraordinaire des chefs d’Etats

Vous trouverez ci-dessous le communiqué final de la session extraordinaire des chefs d’Etats qui a eu lieu le 16 décembre 2024 à Yaoundé au Cameroun.

 

 

Cette Session avait pour thème principal « Evaluation de la situation et perspectives économiques, monétaires et financières de la CEMAC : Mesures de consolidation de la résilience ».

Ont participé au Sommet :

• Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun;

• Son Excellence Professeur Faustin-Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine, Président en Exercice de la CEMAC;

• Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale;

• Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat ;

• Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, représentant Son Excellence Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo;

• Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN, Ministre d’Etat, Ministre des Finances, du Budget, de l’Economie et du Plan, représentant le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad;

4. Monsieur Baltasar ENGONGA EDJO’O, Président de la Commission de la CEMAC, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour.

Outre les membres du Conseil des Ministres de l’Union Economique de

l’Afrique Centrale (UEAC) et du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), prenaient également part à cette session extraordinaire, Monsieur ABEBE AEMRO SELASSIE, Directeur Afrique, représentant Madame Kristalina GEORGIEVA, Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), Monsieur Ousmane DIAGANA, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr. Serge N’GUESSAN, Directeur Général du Bureau Afrique Centrale, représentant Dr AKINWUMI ADESINA, Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), S.E. Thierry MARCHAND, Ambassadeur de la République Française au Cameroun, représentant le Gouvernement français et Monsieur Yvon SANA BANGUI, Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC).

La Conférence des Chefs d’Etat a été précédée par les sessions extraordinaires du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) et du Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC), tenues respectivement les 9 et 14 décembre 2024  en visioconférence.

La cérémonie solennelle d’ouverture de la Conférence a été marquée par le discours d’ouverture de S.E. Paul BIYA, président de la République du Cameroun, Hôte du Sommet, suivi du discours de S.E. Professeur Faustin- Archange TOUADERA, président de la République Centrafricaine, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC.

Abordant les points inscrits à son ordre du jour, la Conférence a, tout d’abord, suivi avec intérêt la Communication de S.E. Denis SASSOU-N’GUESSO, président de la République du Congo, Président Dédié du Programme des Réformes Économiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC), délivrée par Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, sur l’état d’avancement du Programme et l’a félicité pour le travail accompli. Elle a invité le Président Dédié à accélérer la mise en œuvre du Programme afin de prévenir durablement la Communauté contre les chocs économiques exogènes.

Elle a, ensuite, pris connaissance des communications des invités spéciaux délivrées par M. Abebe Aemro SELASSIE, Directeur Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), et M. Ousmane DIAGANA, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que de la présentation du Rapport commun des Organes communautaires faite par Monsieur Yvon SANA BANGUI, Gouverneur de la BEAC, sur la situation économique, monétaire et financière de la CEMAC. II en ressort que des progrès sensibles ont été enregistrés depuis 2016 dans la mise en œuvre de certaines mesures et réformes structurelles.

Toutefois, le niveau des réserves de change, passé de 2,3 mois en 2016 à 4,6 mois en 2023 d’importations des biens et services, connait depuis 2024 une tendance baissière. En outre, les perspectives des cours des matières premières et du commerce international s’annoncent défavorables.

Ainsi, de nouveaux efforts collectifs et concertés s’avèrent nécessaires pour améliorer substantiellement le cadre macroéconomique de la sous- région, notamment en accélérant la diversification économique et la consolidation des finances publiques.

A la suite de ces exposés, les Chefs d’Etat ont:

• réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs, à travers la poursuite d’une stratégie régionale cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques, la stabilité du secteur financier et pour renforcer la position extérieure de la CEMAC; et salué les progrès enregistrés au cours de ces dernières années dans la mise en œuvre des réformes économiques et financières.

Par ailleurs, la Conférence a :

• exhorté les Etats membres à poursuivre une consolidation budgétaire ordonnée dans le cadre des discussions bilatérales avec les partenaires techniques et financiers, ainsi qu’à produire et diffuser régulièrement les données budgétaires, économiques et financières fiables et complètes pour les besoins de la surveillance multilatérale, de la politique monétaire et des politiques sectorielles ;

• réaffirmé l’application intégrale de la Réglementation des Changes, notamment à travers le rapatriement diligent des devises par les Opérateurs économiques, et plus particulièrement la signature, avant le 30 avril 2025, des conventions de compte séquestre pour les fonds de restauration des sites (Fonds RES) par les entreprises extractives (pétrolières et minières); invité le FMI, la Banque Mondiale et tous les autres partenaires à accompagner les États et la Banque Centrale dans le processus de rapatriement et de domiciliation des revenus pétroliers ; réitéré l’engagement des États en faveur de l’indépendance et du renforcement des capacités de la Banque Centrale, de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale et de toutes les autres institutions communautaires.

En outre, la Conférence a invité les Etats membres et les institutions communautaires à prendre des mesures pour une gestion de l’exposition des banques aux risques, souverains conformément aux critères de la surveillance multilatérale. Tout en saluant la contribution du secteur bancaire  au financement du développement, elle a demandé aux autorités nationales et régionales chargées de la supervision, d’engager une action collective visant à préserver la solidité et la stabilité du système bancaire.

Enfin, en vue de renforcer la stabilité du cadre macroéconomique de la

CEMAC, la Conférence a exhorté :

• les partenaires au développement à (i) œuvrer pour la conclusion des revues de leurs Accords avec la République du Cameroun, la République Centrafricaine et la République du Congo, (ii) veiller à un ajustement budgétaire à dimension sociale et préservant l’investissement, (iii) assurer la mise en œuvre des politiques et des réformes structurelles en vue de la consolidation de la croissance économique et de la stabilité monétaire ; les autres Etats à conclure, dès que possible, des programmes formels avec le FMI afin de bénéficier de son appui ainsi que de celui des autres partenaires techniques et financiers.

La Conférence a renouvelé l’engagement des Etats en faveur d’une politique d’endettement prudente, privilégiant les financements concessionnels. Elle a exhorté les partenaires au développement à une mobilisation plus forte des ressources financières pour soutenir la transformation structurelle des économies de la sous-région.

La Conférence s’est félicitée de la reconstitution réussie des ressources de IDA21 du Groupe de la Banque Mondiale à hauteur de 100 milliards de dollars et a appelé à une allocation des ressources plus importantes en faveur de la Sous-région, pour réduire le déficit important des infrastructures sociales de base de la zone. Elle a accueilli favorablement l’organisation en 2025, par le Groupe de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement, d’une Conférence dédiée aux financements du secteur de l’énergie à travers la Mission M300.

Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat ont exprimé leur gratitude à l’endroit de leurs Frères S.E Paul BIYA, président de la République du Cameroun, Hôte du Sommet, et S.E. Professeur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC, pour l’heureuse initiative et l’excellente organisation de cette Session Extraordinaire de la Conférence ainsi que leurs sincères remerciements pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse qui leur ont été réservés tout au long de leur séjour à Yaoundé.

Ils ont salué la participation à ce Sommet des invités spéciaux, en l’occurrence Monsieur ABEBE AEMRO SELASSIE Directeur Afrique, représentant Madame Kristalina GEORGIEVA, Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), Monsieur Ousmane DIAGANA, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Dr. Serge N’GUESSAN, Directeur Général du Bureau Afrique Centrale, représentant Dr. AKINWUMI ADESINA, Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), S.E. Thierry MARCHAND, Ambassadeur de la République française au Cameroun, représentant le Gouvernement français.

La cérémonie de clôture a été marquée par la lecture du Communiqué Final, suivie du discours de clôture de S.E. Paul BIYA, président de la République du Cameroun. Les travaux de la Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension réciproque et d’entente cordiale.

Fait à Yaoundé, le 16 décembre 2024 

CEMAC : les chefs d’Etat se concertent dans l’urgence de redresser les économies 

C’est la toile de fond qui oriente les travaux de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat qui se tient ce lundi 16 décembre au Palais présidentiel à Yaoundé.

 

Les difficultés économiques et financières auxquelles les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale font face sont au centre des échanges au Cameroun. Les dirigeants des six pays de la CEMAC discutent de la situation économique et financière de la sous-région et de leurs pays respectifs ce 16 décembre à Yaoundé. Les premières prises de paroles au sommet extraordinaire convoqué conjointement par le président en exercice de la Conférence, le chef de l’Etat centrafricain Faustin Archange Touadéra et le président camerounais Paul Biya, livrent déjà le contexte et les attentes des travaux.

Selon le président Paul Biya, doyen des chefs d’Etat de la CEMAC dont le pays accueille le sommet, « l’environnement international particulièrement difficile ces dernières années a eu un impact non négligeable sur nos finances publiques. Selon les données récentes, nos avoirs extérieurs nets se sont considérablement amoindris. Cette situation est préoccupante et appelle à une action urgente de notre part pour renverser cette courbe ». Il y a trois ans, les chefs d’Etat ont tenu une session de leur conférence pour des situations similaires pour évaluer la situation économique post-Covid-19.

Les efforts consentis ont permis, à en croire le président camerounais, de relever la situation. Selon le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat, les efforts consentis ces dernières années ont pu consolider un taux de croissance qui passe de -1,16% en 2016 à 2,7% en 2024. De même, les réserves de change ont doublé entre 2016 et 2024 grâce à la mise en œuvre de plus de 60% des réformes.

Mais, entre 2021 et 2024, les pays sont de nouveau face à de multiples défis. Les chocs endogènes et exogènes persistent et peuvent exacerber la vulnérabilité de la communauté économique et monétaire, compromettre ses acquis macroéconomiques. Surtout que « Les retards constatés dans la mise en œuvre globale de notre stratégie sous-régionale de relance économique nous exposent à la persistance des tensions inflationnistes, la faible consolidation de la croissance économique, la faible consolidation des finances publiques, la dépréciation des réserves de change », fait savoir Faustin archange Touadéra.

Par conséquent, « si rien n’est fait, selon diverses expertises nous pourrions faire face à des conséquences désastreuses à la fois pour nos pays et pour notre sous-région. Il s’agit-là à mon sens, d’une éventualité que nous devons absolument éviter.  Je suis confiant qu’au cours de ce sommet, nous saurions prendre des décisions nécessaires et urgentes pour remettre nos économies sur les rails afin de nous prévenir d’une éventuelle crise économique et financière », interpelle le président Paul Biya.

Pour le président Touadéra, la situation nécessite l’urgence de la concertation afin « d’apprécier, de discuter et de décider ensemble ». Cela aidera à trouver la réponse la plus appropriée pour garantir la consolidation des acquis macroéconomiques.

CEMAC : les chefs d’Etats en sommet extraordinaire à Yaoundé ce lundi

Les présidents de la sous-région sont réunis ce lundi 16 décembre 2024, pour assister au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.

 

Présents à Yaoundé au Cameroun, les chefs d’Etats des six pays de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) vont examiner  de manière concertée tous les mécanismes et solutions en ce qui concerne la situation économique de la sous-région. En effet, la rencontre va porter sur, la mise en œuvre des réformes économiques entamées en 2016, visant à réduire les déficits budgétaires et à assainir les finances publiques.

La question de la dette publique, qui pèse lourdement sur plusieurs économies de la région, notamment le Gabon et le Congo. Le FMI et la Banque mondiale ont exprimé des préoccupations concernant la soutenabilité de cette dette, avec des emprunts de plus en plus élevés pour financer des déficits croissants. Cette situation pourrait fragiliser la stabilité macroéconomique de la zone et affecter la confiance des investisseurs étrangers. Il sera donc essentiel de discuter de stratégies pour alléger le fardeau de la dette tout en soutenant le développement économique. Apprend-on.

Il sera également question pour les pays de la sous-région de renforcer leur coopération économique. Notons que, ce sommet extraordinaire a été convoqué sous l’égide du président Paul Biya et de son homologue Faustin Archange Touadéra qui est le président en exercice de la CEMAC.

CEMAC : Oligui Nguema au sommet des chefs d’Etats à Yaoundé

Le président de la transition est au Cameroun pour prendre part au sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale qui a lieu ce lundi 16 décembre 2024.

 

Accueilli par le premier ministre camerounais  Dion Ngunté dimanche 15 décembre, le président Oligui Nguema va prendre part aux côtés  de ses homologues de la sous-région au sommet extraordinaire des chefs d’Etats sur la situation économique et financière de la sous-région.

Les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) réunis à Yaoundé ce  lundi 16 décembre 2024,  vont examiner  de manière concertée tous les mécanismes et solutions en ce qui concerne la situation économique de la sous-région.  Les stratégies pour relever les défis actuels seront également discutées.

Cette session extraordinaire des chefs d’Etat est coprésidée par le Président  Paul Biya, et le président en exercice Faustin Archange Touadera.

CEEAC : Oligui Nguema au sommet des chefs d’Etats en Guinée équatoriale

Le président de la transition est à Malabo, pour  participer au sommet des Chefs d’État de la CEMAC.

 

Après avoir présidé le conseil des ministres et remis officiellement le remis le projet de Constitution au Premier ministre, Chef du gouvernement de la Transition, le chef de l’État gabonais, a quitté Libreville jeudi 17 octobre 2024, en compagnie  de son épouse, Zita Oligui Nguema.

Arrivés dans la capitale équato-guinéenne, ils ont été chaleureusement accueillis à l’aéroport par les autorités de ce pays, les diplomates et la communauté gabonaise.

Cemac: les billets de gamme 92 n’auront plus de valeur dès demain

La décision des autorités monétaires concerne toutes les coupures de 10000, 5000, 2000, 1000 et 500 Fcfa.

 

Les billets de type 1992 seront démonétisés d’ici demain 1er juin 2024. Ces coupures seront également privées du pouvoir libératoire sur l’ensemble du territoire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Dès demain ces billets n’auront donc plus de valeur. Les détenteurs de ces billets avaient jusqu’à ce 31 mai 2024 pour échanger aux guichets des banques et dans les services de la BEAC, l’institut d’émission commun aux six États de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, la Guinée équatoriale et Tchad). L’annonce du gouverneur de la BEAC concernant la démonétisation des billets de la gamme BEAC Type 1992 est vérifiée et correspond à la décision prise par le comité ministériel de l’UMAC.

Cette démarche vise à assurer la stabilité monétaire et à promouvoir l’utilisation des billets en circulation, conformément aux normes et pratiques monétaires en vigueur dans la région. Dès lors, seuls les billets des gammes de 2002 et 2020 seront valables dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). « Les modalités pratiques d’échanges seront fixées, par note de service, par chaque banque commerciale et par chaque agence de la BEAC. La Banque centrale rappelle, en outre, que les billets de la gamme 2002 conservent leur cours légal et continuent de circuler conjointement avec les billets de la gamme 2020. Les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », a précisé la BEAC.

Il faut souligner que, le processus de retrait de la circulation des billets de banque de la gamme 1992 avait débuté le 1er mars 2023 dans la zone Cémac, selon une résolution de la réunion du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale prise le 7 novembre 2022.

 La Beac va introduire sur le marché la pièce de 200Fcfa

Une nouvelle gamme de pièce de monnaie sera mise en circulation par la  banque des Etats de l’Afrique Centrale dans les marchés des pays de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), entre les mois de juin et septembre de cette année.

 

Les pays de la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, République centrafricaine et la Guinée équatoriale), vont bientôt accueillir une nouvelle gamme de pièce de monnaie avec comme innovation la pièce de 200 Fcfa. L’objectif est de lutter contre le problème de pièce de monnaie qui persiste sur ces marchés depuis quelques années. Et de d’augmenter le volume des pièces de monnaie de 500, 100, 50 et 25 déjà en circulation dans ces marchés.

En effet, la nouvelle gamme de pièce sera caractérisé par une taille plus volumineuse,  à la différence de la gamme actuellement en circulation. Aussi par, des alliages uniques. La Beac a mis en œuvre des mesures pour garantir la circulation fluide de ces nouvelles pièces de monnaie comme,  le maintien des anciennes pièces qui sont actuellement en circulation. De plus, la nouvelle composition des alliages rendra les pièces moins attractives pour les trafiquants.

Cependant, pour s’assurer que les nouvelles pièces s’intègrent pleinement dans l’économie locale, la Beac a prévu de passer une commande massive de pièce. Et compte sur la coopération des banques commerciales, qui seront encouragées à prendre davantage de pièces de monnaie.

La gabonaise Danielle Patricia Manon nouvelle SGA de la Cobac

Elle a été désignée secrétaire adjoint de la Commission bancaire d’Afrique Centrale (Cobac), au cours d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale le 9 avril dernier

 

Ancienne directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon Danielle Patricia Manon va désormais occuper le poste de secrétaire général adjoint de la Cobac qui est l’organe de supervision de l’ensemble des établissements de crédit et des établissements de microfinance de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Elle va travailler au côté du congolais Marcel Ondele, désigné Secrétaire général de la COBAC.

Avec un parcours riche d’expérience, Danielle Patricia Manon a débuté chez Paribas Gabon en 1992. Son ascension l’a ensuite conduite à occuper des postes stratégiques, notamment en tant qu’Administrateur Directeur Général du groupe bancaire majeur de la Cemac, BGFIBank. Avant d’occuper le poste directrice générale de la CDC du Gabon, où elle a travaillé jusqu’au mois de février dernier.

Il faut rappeler que, ces nominations interviennent après une période de crise au sein de la Cobac entravé par un désaccord entre le Tchad, le Congo et le Gabon, en ce qui concerne le processus de processus de désignation, selon le principe de rotation des responsables des institutions sous régionales.

Gabon : un atelier sur l’harmonisation des prix des médicaments en zone Cemac

Depuis lundi 25 mars 2024, Libreville abrite un atelier technique d’évaluation conjointe des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments à usage humain en zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).

 

Au cours de cet atelier qui réunit plusieurs experts nationaux et internationaux,  il sera question d’analyser la conformité des dossiers qui ont été déposés par les six (6) pays membres de la sous-région, afin de les mettre ensemble. Le but étant,  de parvenir à la mise à disposition des populations de la sous-région des produits pharmaceutiques sûrs, efficaces, de bonne qualité et à moindre coût.

Les experts devront arriver à une phase de reconnaissance mutuelle des autorisations de mise sur le marché. Pour le ministre de la santé  le Pr Adrien Mougougou c’est plus rassurant « lorsqu’il y a une régionalisation de ces homologations car, par le passé, « on pouvait redouter un médicament qui aurait été autorisé sur le marché voisin, mais qui est arrivé sur le vôtre, sans savoir comment ou par quel canal il est passé », a-t-il indiqué.

Rappelons que, l’atelier est placé sous la direction de la Coordination pour la Lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque Mondiale (BM), cet atelier stratégique réuni plusieurs experts de la sous-région.

Le Gabon va emprunter 854 milliards de Fcfa pour financer les grands travaux et  projets

L’annonce a été faite lundi 25 mars 2024, par le ministre du budget et des comptes publics Charles M’ba.  

 

Dans l’optique de financer ses grands travaux et projets sociaux prévus dans le plan national de développement pour la transition, la somme de 854 milliards de Fcfa sera empruntée par le trésor public du Gabon sur le marché financier de l’Afrique centrale. A cet effet, le ministre a expliqué que cette somme est répartie  en  deux à savoir 424 milliards de FCFA en Bons du trésor assimilés (BTA) et 430 milliards de FCFA en Obligations du Trésor assimilées (OTA).

En présentant la stratégie annuelle des valeurs du trésor, Charles M’Ba a indiqué que l’argent sera levé chaque mois.  Et seules les entreprises des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) à savoir le Cameroun, la Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad sont autorisées à souscrire.

A cet effet, dès le 28 mars, une délégation du Gabon sera dépêchée à Douala au Cameroun et à Brazzaville au Congo le 30 mars prochain, afin de mobiliser les souscripteurs jusqu’à la fin de cette année 2024. Rappelons que, le taux de la dette du Gabon est actuellement  à 54,6% du PIB. Le service de la dette représente 53,1% du PIB.

Le centrafricain Yvon Sana est le nouveau gouverneur de la Beac

Il succède au tchadien Abbas Mahamat Tolli dont le mandat est arrivé en expiration le 7 février dernier.

 

C’est vendredi 8 février 2024, lors d’ un sommet par visio conférence des chefs d’État de la sous région que le centrafricain Yvon Sana Bangui a été reconnu officiellement nouveau gouverneur de la BEAC ( Banque des Etats de l’Afrique centrale). En effet, Le centrafricain est parvenu à ce poste grâce à une reforme de la gouvernance des institutions de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui impose une présidence tournante à tous les postes clefs des institutions communautaires.

 

Le premier pays parmi les 6 pays de la Cemac (Cameroun, République centrafricaine, Gabon, Guinée équatoriale, Congo, Tchad)diriger la BEAC grâce à cette reforme fut la Guinée Equatoriale suivi du Tchad. Yvon Sana Bangui, est un économiste et cadre de la BEAC depuis une vingtaine d’années.

Nouveau gouverneur à la BEAC : la conférence des chefs d’Etat annoncée demain

Suivant le principe de rotation, Abbas Tolli sera remplacé par un ressortissant de la République Centrafricaine.

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli a achevé son mandat de sept ans non renouvelables à la tête de la banque centrale des pays de la Cemac. Cette transition devrait entraîner des changements dans la configuration actuelle du gouvernement de la Beac, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique pour les postes clés.

Transition avec tension

Le Camerounais Eugène Nsom, directeur général du contrôle général a sorti une note pour rappeler la vacance de poste du gouverneur de la BEAC en raison de la fin du mandat d’Abbas Tolli. « (…) en application des dispositions des articles 51 alinéas 3 et 51.4 des statuts, le mandat de sept ans non renouvelables de monsieur Abbas Mahamat Tolli, commencé le 6 février 2017, s’achève le 6 février 2024. À cette date, monsieur Abbas Mahamat Tolli n’a plus de mandat et d’habilitation légale à être représentant du pays dont il est originaire au sein du gouvernement de la Beac. Il y a donc vacance du poste de gouverneur de la Beac, et ce, dès le 7 février 2024 au matin », a écrit le directeur général du contrôle général de la Beac.

 Une sortie qui n’a pas laissé Abbas Tolli indifférent, puisqu’en réaction il a son tour écrit au vice-gouverneur, au secrétaire général et aux directeurs généraux pour marquer son indignation. « Depuis un certain temps, le DGCG dépasse de manière répétitive les limites de ses compétences et empiète sur les responsabilités réservées au Gouverneur et au Vice-gouverneur par les statuts de la banque … »

« …La nomination du gouverneur de la Beac relève exclusivement de la compétence de la conférence des Chefs d’État de la Cemac. La procédure de passation des charges est clairement établie et sera assurée par le président du comité ministériel de l’UMAC. Il n’appartient donc pas au DGCG de créer ses propres normes au sein de la banque centrale », souligne le Tchadien qui devrait d’ici peu céder son siège à la République Centrafricaine selon le principe de rotation de la Beac.

La conférence des Chefs d’État de la Cemac sera donc tenue demain 09 février 2024 par visioconférence.

Gabon-CEMAC : le président de la commission en visite de travail à Libreville

  1. Baltasar Engonga Edjo’o est au Gabon dans la capitale,  dans le cadre des missions circulaires que les membres et le président de la commission de l’organisation économique et monétaire de l’Afrique Centrale ont  décidé d’accomplir depuis leur prise de fonctions.

 

Arrivé samedi 27 janvier 2024, le président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale va effectuer pendant trois jours des travaux à Libreville. A annoncé le journal l’Union. Il est question pour le président de la commission et ses membres de réaliser des missions circulaires dans tous les six Etats membres depuis leur prise de pouvoir, en mars 2023.

Au cours de ce séjour, le président de la commission va rencontrer les autorités gabonaises à savoir, le président de la transition Oligui Nguema, avec qui il  fera un compte rendu des activités menées depuis sa prise de fonctions en tant que président de la commission de cette organisation économique.

Rappelons que, le président de la commission de la CEMAC Baltasar Engonga Edjo’o a pris ses fonctions en mars 2023, avec pour mission de faire de l’intégration régionale un pilier de la relance économique en Afrique Centrale.

CEMAC : Charles M’ba à la table ronde des projets intégrateurs à Paris

Le ministre des comptes publics du Gabon prend part depuis mardi 28 novembre 2023, à Paris en France à une table ronde sur de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs de la CEMAC.

 

Il s’est ouvert ce 28 novembre 2023 à paris, la Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs. En effet, cette table ronde vise à mobiliser auprès des Partenaires Techniques et Financiers (PTF)9 et investisseurs privés, les financements de 13 Projets intégrateurs structurés essentiellement autour des infrastructures de transport et de renforcement des capacités énergétiques.

Au cours de cette rencontre, le membre du gouvernement de Transition présentera aux potentiels bailleurs des projets parmi lesquels,  la construction de la route Kougeuleu Medouneu et Ndende Dolisie en écho à l’engagement renouvelé des Plus Hautes Autorités au rang desquelles le Général Brice Clotaire Oligui  Nguema, Chef de la Transition et Chef de l’Etat, de renforcer les relations entre le Gabon, les États voisins et l’ensemble des partenaires extérieurs du pays. Avec notamment le lancement imminent des axes routiers qui lient le Gabon à la Guinée Équatoriale par Oyem au Nord, et le Gabon au Congo Brazzaville par Doussala au Sud.

Notons que, la table ronde s’achève ce mercredi  29 novembre 2023. Elle voit la participation de plusieurs membres du gouvernement des pays  membre de la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Gabon: Abbas Mahamat chez Oligui Nguema

Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), s’est entretenu ce jeudi 2 novembre 2023, avec le président de transition.

 

Les échanges de la rencontre entre le gouverneur de la BEAC Abbas Mahamat Tolli et le président de Transition le Général Oligui Nguema  au palais de la Rénovation ont  été centrés sur  les dossiers économiques, financiers et monétaires en cours.

Le gouverneur Mahammat Tolli est également venu dans le but de   présenter les mécanismes de financement mis en place par la BEAC afin d’accompagner des projets de développement. Par la même occasion, le Gouverneur a réitéré la disponibilité de la BEAC à accompagner les nouvelles autorités dans les projets structurants et le processus de transition en cours dans notre pays.

Rappelons que, la BEAC conduit la politique de change de la CEMAC. L’institution se charge également de gérer les réserves détenues par les Etats membres, tout en promouvant le bon fonctionnement du système de paiement et de règlement.

Marché financier de la CEMAC : le Gabon boucle son emprunt obligataire avec  154,6 milliards de Fcfa

Le Gabon a réussi à mobiliser  154,6 milliards de FCFA, soit, 103% du montant sollicité pour  son programme d’émission triennal.

 

Le Trésor public gabonais vient de clôturer son emprunt obligataire 2023 par un succès. « Emrald Securities Services Bourse SA(ESS Bourse), société de bourse agrée par la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale(Cosumaf), annonce à la communauté des investisseurs des pays membres de la CEMAC, la clôture effective de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat gabonais dénommée « EOG 6,25% NET 2023-2028 » » indique ESS Bourse, l’arrangeur principal de l’opération dans un communiqué. Lancé le 15 juin 2023 sur le marché financier de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEMAC) l’emprunt obligataire s’est bouclé avec succès.

Le pays a réussi à atteindre ses objectifs en matière de mobilisation. S’il recherchait initialement la somme de 150 milliards de FCFA pour un taux d’intérêt nominal de 6,25 % net par an, ce sont 154,6 milliards de FCFA qui ont été levés.  Ainsi, les fonds qui ont été mobilisés dans le cadre de cet Emprunt obligataire lancé par le Gabon, serviront à financer des projets prioritaires tel que défini dans la feuille de route des autorités de la transition et de poursuivre les programmes de paiement de la dette moratoire en portefeuille validée à la Direction générale de la dette (DGD). Au moment où le pays est en quête de financement pour assurer des réformes en profondeur sur le plan économique, ce résultat tombe à point nommé.

À noter que la mobilisation de cette enveloppe constitue également une bonne nouvelle pour les autorités, notamment le nouveau ministre de l’Économie, Mays Mouissi qui a fait de l’optimisation des ressources une priorité. Le fruit de cet Emprunt obligataire devrait permettre de mettre en musique la feuille de route déclinée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions présidé par le Général Brice Oligui Nguema. Il faut souligner que les intérêts fixés à 6,25 % seront payés annuellement sur une maturité de cinq ans avec un différé d’un an. Apprend-on sur le site d’information Gabon Média Time.

La Beac met les pièces de 150 millions de F sur le marché

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a injecté 150 millions de pièces de monnaie sur le marché de la sous-région pour pallier le déficit de pièces de monnaie qui handicape les transactions commerciales, a annoncé lundi Abbas Mahamat Tolli.

« Nous avons déjà le quitus des instances de décision, le processus est enclenché et les négociations en cours pour la fabrication de ces pièces« , a-t-il indiqué, au cours d’une conférence de presse à Yaoundé.

Toujours dans le but de lutter contre la disparition des pièces de monnaie au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, l’institution bancaire a annoncé il y a quelques semaines la production de nouvelles pièces de monnaie.

La banque centrale entend produire de nouveaux spécimens de pièces de monnaie de 1F, 2F, 5F, 10 F, 25F, 50F, 100F, 500F, y compris de 250F. L’actuelle gamme de pièces en circulation a été émise depuis 2002. « Le Comité ministériel du 15 mars 2023 a autorisé la création d’une nouvelle gamme de pièces, conformément aux préconisations formulées par la BEAC », a indiqué le communiqué de la banque centrale.

Zone  Cemac : vers la création des nouvelles pièces de monnaie

La Banque des Etats de l’Afrique centrale va introduire sur l’autorisation de l’Umac, (Union monétaire de l’Afrique Centrale), les nouvelles pièces de monnaie dans les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale.

 

Selon le  communiqué final  de l’Umac (l’Union monétaire de l’Afrique centrale), « Le Comité ministériel a autorisé la création d’une nouvelle gamme des pièces conformément aux préconisations formulées à la BEAC ». La décision a été adoptée le 15 mars 2023 à Yaoundé au Cameroun au cours d’une réunion des ministres de l’Umac.

En effet, la création de ces pièces de monnaie intervient trois mois après la mise en circulation  dans les économies de la Cemac, d’une nouvelle gamme de billets de banque type 2020.

Cependant, le communiqué n’a révélé aucune date concernant  l’émission de ces nouvelles pièces. Notons que les nouvelles pièces vont  mettre fin à la rareté des pièces  constatée depuis plusieurs années dans les pays de la sous-région.

Cemac : les dossiers au menu de la Conférence des chefs d’État à Yaoundé

La 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) est prévue pour le 17 mars 2023 à Yaoundé, au Cameroun.

 

Les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont convoqués à Yaoundé le 17 mars prochain par Paul Biya, le président du Cameroun. Au cours de leur rencontre, de nombreux sujets vont  meubler la conférence des chefs d’État. Notamment les sujets qui sont la mise en œuvre du Programme des réformes économiques et financières, de l’évolution du processus de rationalisation des Communautés économiques régionales d’Afrique centrale, de la réforme du FCFA, des conséquences de la guerre en Ukraine et de la cryptomonnaie sur les économies de la sous-région, puis des nominations au sein de certains organes et institutions de la Cemac.

Aussi, les dirigeants de plusieurs organes et institutions de la Cemac sont en effet arrivés en fin de mandat. Il s’agit notamment du président de la Cemac, poste assuré depuis mars 2019 par le président Paul Biya, pour un mandat d’un an ; des six membres du gouvernement de la Cemac, en fonction depuis février 2017 pour un mandat de 5 ans ; du président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf), en poste depuis décembre 2017 pour un mandat de 5 ans.

Gabon : Ali Bongo invité au Sommet ordinaire de la Cemac à Yaoundé

Le chef de l’Etat a reçu en audience le ministre camerounais, Le jeune Mbella Mbella envoyé spécial du président camerounais Paul Biya venu pour transmettre une invitation pour le sommet ordinaire de la Cemac qui aura lieu le 17 mars 2023 à Yaoundé.

 

Le ministre camerounais des relations extérieures a au cours d’un entretien avec le président Ali Bongo, remis une invitation  au sommet ordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui aura lieu le 17 mars 2023 à Yaoundé.

Selon le communiqué présidentiel,  le ministre des relations extérieures a adressé les félicitations du chef de l’État camerounais Paul Biya,  à son homologue gabonais pour l’organisation du récent « One Forest Summit ». «À cet égard, le ministre des Relations extérieures du Cameroun a transmis au chef de l’État, les appréciations du président du Cameroun pour sa vision et son leadership sur les questions de protection et de préservation de la Forêt et de la biodiversité, qui ont permis de porter haut le plaidoyer de l’Afrique sur ces problématiques majeures de l’heure», précise le communiqué de la direction de la communication présidentielle.

Notons que le Cameroun et le Gabon sont deux pays frères et voisins qui partagent d’excellentes relations. selon le site Nouveau Gabon, Lejeune Mbella Mbella a souligné que : « Les relations sont bonnes entre nos deux pays. Nous avons ces derniers temps travaillé sur certains sujets. Il y a le sommet sur la forêt, le Gabon est lun des pays qui portent un plaidoyer pour que notre continent puisse bénéficier des retombées à la dimension de tout ce qu’il produit. Nous avons aussi une bonne coopération bilatérale sur l’interconnexion téléphonique », s’est réjoui l’émissaire du président camerounais à la fin de l’audience.

CEMAC : retrait des billets de la gamme 1992 dès le 1er mars

Le retrait de la circulation  des billets de la gamme 1992,  de la zone CEMAC débute mercredi 1er mars 2023.

 

Du 1er mars au 31 mai 2023, les billets de la gamme 92 seront retirés de la circulation. En effet, c’est l’une des résolutions prises lors de la réunion du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), en novembre 2022.

À partir du 1er juin 2023, ces billets ne seront échangés que dans les services de la Beac. Ceci jusqu’au 31 mai 2024, soit durant une période d’un an. Dès le 1er juin 2024, ces billets seront démonétisés, c’est-à-dire qu’ils ne pourront plus être échangés nulle part, parce que désormais non valables dans les transactions économiques. Dès lors les billets de banque de la gamme 2002, ainsi que les nouveaux billets officiellement mis en circulation depuis le 15 décembre 2022 seront les seuls à être acceptés.

Rappelons que les détenteurs de ces  billets pourront les échanger aux guichets des banques et dans les services de la Beac, l’institut d’émission commun aux six pays de la Cemac à savoir : le Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale.

 

La BEAC prévoit une croissance économique en zone CEMAC

Les nouvelles projections, bien que moins significatives, reflètent une reprise progressive de l’activité économique. 

 

La prévision de croissance économique pour la zone CEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, République centrafricaine et Congo) pour 2022 est désormais de 2,9%, a annoncé Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), à la fin d’une réunion du comité de politique monétaire qui s’est tenue le jeudi 15 décembre.

Il y a trois mois, la Banque centrale sous-régionale était optimiste sur une croissance du PIB de 3,2% et de 3,5% en juillet. « Ce ne sont que des prévisions à relativiser, compte tenu des fluctuations du contexte international », a déclaré Abbas Mahamat Tolli.

Bien que moins importantes, les nouvelles projections de la BEAC traduisent une reprise progressive de l’activité économique malgré le contexte international morose marqué par l’accélération des pressions inflationnistes et la détérioration des perspectives économiques mondiales en lien avec la guerre en Ukraine.

La Beac présente les objectifs de la nouvelle gamme de billets

Depuis le 15 décembre 2020, une nouvelle gamme de billets circule en Afrique centrale. La Beac à travers son directeur national en Centrafrique, Ali Chaïbou, explique l’objectif et ce qui va désormais changer.

 

« Il s’agit d’améliorer significativement la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement de la circulation les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés par des billets neufs, identiques à la gamme 2022 actuellement en circulation.

Ces nouveaux billets est plus compacts, plus modernes et mieux sécurisés. C’est-à-dire que ces billets mis en circulation depuis le 15 décembre consacrent le principe d’homogénéité des signes monétaires et d’intégration sous régionale au  recto…» a laissé entendre Ali Chaïbou, directeur général de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) pour la RCA.

Une déclaration faite le 20 décembre lors d’un échange avec des hommes de médias. Pour le DN, il s’agit de promouvoir à travers, par exemple, les iconographies sur le verso, les vecteurs de l’émergence de la CEMAC que sont l’éducation, la santé, et l’agriculture moderne. Mais aussi, renseigne-t-il, la protection de l’environnement et la place des femmes dans la société.

Concernant les billets de la gamme 2002 actuellement en circulation, Ali Chaïbou a précisé qu’avec l’accord de l’UMAC (Union Monétaire Centrafricaine), ces billets conservent leur cours légal. En conséquence, ils continueront à circuler avec les billets de la gamme 2022, « les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », Ali Chaïbo.

Cependant, il a précisé que la gamme des billets de 2002 ne sera plus acceptée à partir du 1er mars 2023. Néanmoins, ces billets resteront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la Beac jusqu’au 31 mai 2023. Par la suite, ils seront échangés exclusivement aux guichets de la Beac pendant un an ; après quoi, ils ne pourront plus être échangés.

Cemac : la nouvelle gamme de billets  déjà en circulation

Depuis le 15 décembre 2022, la banque des Etats de l’Afrique centrale a fait circuler les nouveaux billets dans les pays de la zone Cemac.

 

La mise en circulation de la nouvelle gamme de billet de type Beac 2020 est effective dans les six pays de la zone de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) à savoir: le Gabon, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Tchad, la République centrafricaine et le Congo. Tout comme les coupures de la gamme 2002, les nouveaux billets sont composés de : 500 FCFA, 1 000 FCFA, 2 000 FCFA, 5 000 FCFA et 10 000 FCFA.

Depuis cette mise en circulation, les habitants sont encore retissant  face à l’utilisation de ces nouveaux billets, vu que cette nouvelle gamme n’est pas encore répandue dans toutes les villes. Certains commerçants n’acceptent pas encore cette nouvelle gamme et optent pour la gamme 2002. L’objectif du changement de cette gamme est d’avoir une longueur d’avance sur les contrefacteurs, en fabriquant des billets comportant des signes de sécurité modernes et difficilement falsifiables, avec pour corollaire une limitation de la circulation des faux billets dans la zone et d’améliorer la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés, par des billets neufs de la gamme 2020.

Rappelons que, le retrait des billets de la gamme 1992 se fera  début mars 2023, jusqu’en mai 2023.  Comme l’a indiqué le Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC).  Les billets de la gamme 1992 seront échangeables aux guichets des banques commerciales et de la BEAC. Le  31 mai 2024, les billets de la gamme 1992 seront échangés exclusivement aux guichets de la banque centrale. Mais à partir de juin 2024, ces échanges vont s’arrêter.

Cinquantenaire de la Beac : les nouveaux billets dévoilés

Le gouverneur Abbas Mahamat Tolli de la banque des Etats de l’Afrique Centrale, a présenté aux participants à la célébration de son cinquantenaire,  la nouvelle gamme des billets qui sera mis en circulation dès le 15 décembre 2022.

 

Présents à N’djamena au Tchad pour le cinquantenaire de la Beac, les invités ont pu voir les nouveaux billets qui seront mis en circulation ce 15 décembre 2022, dans les pays de la zone Cemac. En effet, la nouvelle gamme de type BEAC 2020, plus compacte, plus moderne et plus sécurisée, consacre le principe d’homogénéité des signes monétaires et d’intégration sous régionale à l’avers et dans toutes les coupures.

Elle valorise selon le gouverneur Abbas Mahamat Tolli, « par ses iconographies au revers et toutes les coupures, tous les vecteurs de l’apparition de la CEMAC que sont l’éducation, la santé et l’agriculture moderne, ainsi que les enjeux sociaux de l’heure que sont la protection de l’environnement et la place des femmes dans la société. Il met en avant les langues officielles des pays de la CEMAC que sont le français, l’anglais, l’arabe et l’espagnol, en les déclinant dans l’inscription de la Banque des États de l’Afrique centrale et dans la valeur faciale des billets », a déclaré le gouverneur Abbas Mahamat Tolli. Comme les anciennes coupures, la nouvelle gamme sera composée des cinq coupures suivantes : 500 FCFA, 1 000 FCFA, 2 000 FCFA, 5 000 FCFA et 10 000 FCFA. Elle sera mis en circulation dans les six pays de la zone Cemac à savoir: le Gabon, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Tchad, la République centrafricaine et le Congo.

Rappelons que, le retrait des billets de la gamme 1992 se fera  début mars 2023, jusqu’en mai 2023.  Comme l’a indiqué le Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC).  Les billets de la gamme 1992 seront échangeables aux guichets des banques commerciales et de la BEAC. Le  31 mai 2024, les billets de la gamme 1992 seront échangés exclusivement aux guichets de la banque centrale. Mais à partir de juin 2024, ces échanges vont s’arrêter.

Cemac : la nouvelle gamme de billets en circulation à partir du 15 décembre

Le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), réuni en session extraordinaire le 7 novembre,  a décidé de la mise en circulation des nouveaux billets dès ce mois de décembre 2022.

 

Les nouveaux billets de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale),  seront bientôt en circulation. A partir du 15 décembre 2022, les billets de la nouvelle gamme 2020 dont les spécimens et les principales caractéristiques ont été adoptés,  seront mis officiellement en circulation dans les six Etats de l’Afrique centrale. A savoir, le Cameroun, la république centrafricaine, la république du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.

 

A cet effet,  un  communiqué de l’UMAC (l’Union monétaire de l’Afrique centrale) informe  que, « les billets de la gamme 1992, à compter du 1er mars 2023, soit pendant un délai de trois mois, seront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la BEAC », renseigne le communiqué de l’UMAC.

 

Toutefois, le processus se poursuivra au-delà de cette date et ce jusqu’en 2024. Notamment le 1er juin 2024, date à laquelle, les billets de cette gamme ne seront plus échangés, ni auprès des banques commerciales, ni à la BEAC.  Car selon l’Umac, ils (billets gamme 2002) seront retirés progressivement de la circulation au fur et à mesure de leur retour aux guichets de la BEAC à partir de janvier 2024.

 

A noter  que les spécimens de  la nouvelle gamme de billets seront présentés,  ce mois de novembre  lors du cinquantenaire de la Beac (Banque des Etats de l’Afrique centrale),  à N’Djamena du 18 au 22 novembre prochain. Pour rappel, la dernière injection d’une nouvelle gamme de billets et pièces par la Beac date de 2002.

Bois : l’exportation des grumes interdite en zone Cemac dès janvier 2023

Le report de cette date a été décidé le 28 octobre 2022, lors de la 38ème Session du Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC) organisé à Yaoundé.

 

L’interdiction d’exporter des grumes en zone Cemac,  avait été prévue pour janvier 2022, mais cette décision avait  été reportée. Vendredi 28 octobre dernier, à Yaoundé au Cameroun, ce point a été évoqué lors de la  38ème session du Conseil des ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC). En effet,  le conseil a décidé que,  l’entrée en vigueur de la résolution qui vise à interdire l’exportation de bois sous forme de grumes par les pays de la CEMAC, se fasse  à compter du 1er janvier 2023.

Cependant, cette interdiction impose des mesures d’accompagnement. A cet effet, le professeur Daniel Ondo président de la Cemac, a expliqué que : « l’entrée en vigueur de cette décision entraînerait une perte de recettes fiscales de 80 000 millions de francs CFA pour le Cameroun. Au Gabon, lorsque cette décision a été prise, il y avait des pertes de 75 milliards», insiste le président de la Cemac.

En ce qui concerne cette année 2022, qui sert  de période de transition au cours de laquelle des études préliminaires seraient menées sur la maturation des projets d’investissement dans la transformation du bois, sélectionnés dans le cadre de la première phase du processus d’interdiction des exportations de grumes dans la sous-région. La Commission de la CEMAC a pris la responsabilité d’accompagner,  «les Etats pour faciliter ledit changement. Avec l’appui de la BAD, elle financera la préparation des études de faisabilité sur les 28 projets identifiés, afin d’évaluer sa maturité. Une fiscalité forestière régionale harmonisée est prévue, ainsi que l’évaluation des mesures de soutien aux entreprises », a expliqué Duval Antoine Dembi, le directeur du développement industriel, des mines et du tourisme au sein de la Commission de la Cemac, selon le journal numérique Investir au Cameroun.

Rappelons que,  pour la première phase de cette décision, deux zones économiques spéciales (ZES) ont été identifiées dans chaque pays pour l’installation d’industries du bois de première, deuxième et troisième transformation et deux plantations forestières. L’interdiction des exportations des bois en grumes par les pays de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale),  concerne le Cameroun, Congo, Gabon, RCA, Guinée équatoriale et Tchad.

Gabon-Etats généraux : vers une fusion CEEAC-CEMAC

C’est l’une des recommandations formulées par les experts réunis à Libreville,  au cours des premiers états généraux de la Cemac (Communauté économique de l’Afrique Centrale), afin d’être plus compétitif sur le marché des échanges.

 

Avoir une institution plus active et performante dans la sous-région, est l’une des préoccupations des chefs d’Etats. C’est pourquoi les experts aux assises des premiers états généraux de la Cemac,  ont dans leurs différentes recommandations formulés une transition de 2 ans pour fusionner la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en une seule institution. Ce qui va donner la Communauté économique régionale (CER).

les  deux années de transitions, comme il est indiqué dans le rapport des experts, vont permettre  de finaliser les diligences entreprises en interne et faciliter ainsi à la nouvelle institution qu’est Communauté économique régionale (CER), (fusion entre la CEMAC et la CEEAC), à mettre en place  des outils fiables à sa promotion, son développement et à son épanouissement.

La Cemac comptant à peine 50 millions d’habitants, il est donc urgent de fusionner ces deux institutions. Le résultat qu’est  la Communauté économique régionale (CER), sera  le 3ème plus grand marché du continent après la GOMESA (400 millions d’habitants) et la CEDEAO (300 millions).

Etats généraux de la CEMAC : des nouvelles perspectives en vues

La première ministre Rose Christiane Raponda  en compagnie du président de la commission de la Cemac (Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale), Pr Daniel Ondo Ona, ont procédé hier mardi,  à l’ouverture officielle des premiers états généraux de la Cemac, question de faire un bilan et d’envisager des nouvelles perspectives.

 

C’est sous  le thème « consolidation des acquis et perspectives », que les différents travaux ont été lancés dans la ville de Libreville. Au cours de cette rencontre qui aura lieu jusqu’au jeudi 1er septembre 2022,  il sera question de faire un bilan complet sur le fonctionnement des organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), 15 ans après la mise en œuvre du programme de Réformes Institutionnelles (PRI).

Les participants vont débattre sur des thématiques permettant d’aboutir à des recommandations, qui vont améliorer la CEMAC. Lors de son discours au lancement de cette rencontre, la première ministre a exhorté chaque participant à mettre pleinement son expertise, ses expériences et ses compétences à la réussite des présentes assises. « Je souhaite voir éclore de vos discussions, réflexions et analyses, des propositions pertinentes, innovantes, réalistes et opérationnelles, à l’effet d’optimiser davantage les mécanismes de fonctionnement de nos institutions communautaires», souhaite-t-elle.

Le président de la Commission de la Cemac Pr Daniel Ona Ondo, a, pour sa part, insisté sur l’intégration régionale, et dont l’atteinte nécessitera « un travail institutionnel précis, appuyé par un engagement résolu des responsables des institutions communautaires que nous sommes, pour une concrétisation constante de l’élan donné par les instances décisionnelles de la Communauté”, explique-t-il.

Rappelons que ces assises qui ont débuté mardi, vont s’achever jeudi 1er septembre 2022, avec pour objectif de se projeter sur le fonctionnement futur de cette entité sous régionale.

Gabon-RCA : mise en place d’un protocole de défense entre les deux Etats

Faustin-Archange Touadéra, le président de la  République centrafricaine a, au cours de sa visite au Gabon,  échangé avec le président Ali Bongo  où il l’a remercié  pour l’implication de son pays au Conseil de sécurité pour la levée de l’embargo,  en République centrafricaine (RCA) et a  annoncé la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

 

En visite de travail et d’amitié au Gabon, le président de la RCA s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Les deux chefs d’Etats ont échangés sur divers sujets notamment sur les questions sécuritaires. En effet,  le chef de l’Etat centrafricain a remercié le Gabon pour son soutien à la RCA au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. « Le Gabon siège au Conseil de sécurité et tout dernièrement, le Gabon a pris le leadership sur le groupe africain pour défendre la position de la région centrafricaine en ce qui concerne la levée de l’embargo sur les armes », a expliqué Faustin-Archange Touadéra.

Et d’ajouter que, «Je pense qu’il y a eu un résultat très important pour l’armée centrafricaine et ça, c’est déjà une satisfaction. Nous voulons remercier donc le président, le gouvernement et le peuple gabonais et aussi l’Union africaine (UA) pour cet élan de solidarité aux côtés de la République centrafricaine (RCA). Il va lui donner les moyens de pouvoir se protéger». Selon lui, d’autres sujets essentiellement bilatéraux ont alimenté les échanges. «Au niveau diplomatique c’est le renforcement de notre coopération au niveau de la sous-région», déclare-t-il avant d’informer sur  la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

Pour finir, Archange Touadera n’a pas manqué de remercier le contingent gabonais pour son rôle joué en ce qui concerne,  la stabilité de la paix en République centrafricaine. « Le contingent gabonais a rendu d’éminents services au peuple centrafricain après 25 ans. Nous avons apprécié le travail fait par ce contingent pour que la paix revienne dans notre pays », explique-t-il. Rappelons que, le Gabon et la Guinée équatoriale sont tous les deux  membres de la CEMAC et de la CEEAC.