Eliminatoire CAN 2025 : le Gabon classé dans le groupe B

Le Gabon va affronter le Maroc, la Centrafrique et le Lesotho, dans le groupe B.

 

Le tirage au sort comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations 2025 a eu lieu ce jeudi 04 juillet 2024 ; à Johannesburg en Afrique du Sud. En effet, le Gabon va affronter le Maroc qui est le pays organisateur, la Centrafrique et le Lesotho.

Sur les 48 équipes, seules 23 équipes seront qualifiées pour cette grande fête du football en Afrique, à savoir la coupe d’Afrique des Nations 2025. A cet effet, les premiers et les deuxièmes de chaque groupe à l’exception du groupe B accéderont à la phase finale.

Notons que, la coupe d’Afrique des Nations 2025 aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, au Maroc.

Un homme d’affaire gabonais détenu depuis un mois dans un commissariat à Bangui

Le nommé Ismaël Sylvain Agnagano, patron de deux sociétés dont une de sécurité privée a été arrêté depuis le 24 février dernier à Bangui en Centrafrique et gardé à vue dans un commissariat.

 

Selon le site Gabon Actu, le gabonais Ismaël Sylvain Agnagano résident en Centrafrique   est détenu dans un commissariat depuis un mois déjà. En  effet, les raisons de sa détention sont jusque-là encore inconnues. Son avocat d’origine centrafricaine n’est pas parvenu à se renseigner sur les motifs justifiant l’arrestation de son client.

Selon les informations, le père du compatriote Julien Agnagano qui a contacté les médias, lui, croit savoir que son fils est victime de ses adversaires centrafricains après avoir  remporté un appel d’offre international pour assurer la sécurité des locaux et du personnel de la CEMAC. Car ce dernier a indiqué que : son fils est autorisé à avoir un téléphone. Et lui a dit que depuis son lieu de détention, il est harcelé, sommé de céder sa société de sécurité à un centrafricain.

Homme d’affaires, Ismaël Sylvain Agnagano est à la tête de deux entreprises qui emploient au total 121 Centrafricains. L’une d’elles est spécialisée dans la sécurité privée. Son père interpelle  le  général Brice Clotaire Oligui Nguema d’intervenir sur son dossier afin de sortir son fils de ce cachot.

Libreville : le camerounais Blaise Abel nouveau secrétaire général de la CIMA

 Blaise Abel Ezo’o Engolo  a pris ses fonctions de nouveau Secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA), mardi 28 avril 2021.

La cérémonie de l’installation du camerounais Engolo , a été présidée par Nicole Jeanine Lydie Roboty épse Mbou ministre gabonais de l’Economie et de la Relance marcrei 28 avril à Libreville.

Blaise Abel Ezo’o Engolo  successeur d’Issofa Nchare a pour mission d’améliorer le cadre réglementaire, de renforcer la solidité financière des entreprises d’assurance, d’adopter un dispositif de supervision efficace et harmonieux afin de préserver les intérêts des assurés ainsi que ceux des bénéficiaires des contrats d’assurance.

Il sied de noter que, la CIMA a pour mission d’assurer l’intégration sous-régionale en favorisant une réglementation unique dans les différents marchés d’assurance des États membres de la zone franc. il faut dire que la CIMA constitue ainsi l’organe supranational de régulation et de supervision du secteur des assurances de ladite zone.

Pour rappel, la CIMA compte 14 pays  membres : le Bénin, le Burkina, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

 

 

 

Gabon : deux nouvelles compagnies aériennes dans le ciel

Après deux mois de pourparlers, les différents actionnaires de la Nationale Régionale de Transport (NRT) ont officiellement mis fin à leur conflit, et décidé de la création de deux compagnies aériennes distinctes : la Nationale Airways Gabon (NAG) et la NRT renouvelée.

À l’initiative de Justin Ndoundangoye, les quatre actionnaires de la Nationale Régionale de Transport ont décidé, mardi 5 mars, d’enterrer la hache de guerre. Ces deux derniers mois, Rosette Mboumbou Nkambissi et ses objecteurs Roland Anicet Francis Nzikou, Junior Anicet Mangoumba et Teddy Jean Patrick Nzikou avaient accepté l’appel à la discussion du ministre des Transports et de la Logistique, pour ne pas avoir à se retrouver à nouveau devant la justice comme l’an dernier. Au terme de leurs discussions, les deux parties ont convenu de se séparer en deux compagnies aériennes distinctes.

Si la Nationale Régionale de Transport (NRT) survit avec de nouveaux dirigeants à sa tête et sans nul doute avec une nouvelle politique commerciale, Rosette Mboumbou Nkambissi, l’épouse de Mokhtar Mouketou Nehme, le fondateur de la NRT, lancera bientôt la Nationale Airways Gabon (NAG), sa nouvelle compagnie. Selon l’accord de fin de conflit, c’est elle qui héritera de l’actif et du passif de la NRT, soit «les véhicules, le matériel roulant technique, les baux commerciaux, les équipements de bureaux, les comptes bancaires, les dettes sociales et surtout le personnel actuellement en grève», précise le ministère des Transports et de la Logistique. Toutefois, elle est tenue de «céder tous les documents estampillés National Régional Transport (NRT) aux autres actionnaires», qui héritent désormais d’une entreprise à reconstruire.

Ne bénéficiant à l’heure actuelle d’aucun contrat de location avec le propriétaire des avions jadis loués à la NRT, les deux nouvelles compagnies trouveront chacune soit un nouveau partenaire ou un nouvel accord avec l’ancien locataire. Pareil pour le Certificat de transport aérien. Chaque société en fera une demande auprès de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac).

Si le gouvernement se réjouit de ce que le conflit au sein de la NRT ait connu une fin plutôt heureuse, ça n’a pas été facile. L’une des deux parties, Rosette Mboumbou Nkambissi, avait eu recours à la justice dès 2017 pour réclamer 500 millions de francs en sa qualité d’actionnaire, alors que son époux avait vendu ses parts (85%) quelques mois plus tôt. Le tribunal de première instance de Libreville l’avait déboutée une première fois, refusant de lui reconnaître son statut d’actionnaire. Contre toute attente, le même tribunal avait rejugé l’affaire en 2018, et était revenu sur son premier verdict au motif que la requérante et le fondateur de la NRT étaient mariés sous le régime des biens communs. Il n’empêche, aujourd’hui, les deux parties ont convenu de se séparer pour ne pas poursuivre un conflit judiciaire qui s’annonçait long et coûteux.

La convention signée par les deux parties «revêt l’autorité de la chose jugée en dernier ressort», précise le ministère des Transports et de la Logistique.