Libreville : Jorcelyn Zermath tué à la gare routière pour une histoire de téléphone portable

Le gabonais Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou, la quarantaine révolue, a rendu l’âme  jeudi dernier après 4 jours dans le coma suite à une agression à  gare routière de Libreville pour une  histoire de téléphone portable.

 

 

 

Peintre et ouvrier du bâtiment, Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou, alias Pitota ne savait pas que le lundi 21 février dernier il sortait de sa maison au quartier Kinguélé pour ne plus jamais retourné.

Alors qu’il attendait un taxi à la gare routière pour se rendre au centre-ville, un vendeur ambulant lui propose un téléphone portable androïde à un très bon prix. Une négociation s’engage. Le marché est conclu. L’acheteur donne l’argent. En retour le vendeur lui donne le téléphone après l’avoir mis dans un sachet plastique.

Aussitôt le sachet reçu, Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou jette un coup d’œil. Il réalise qu’il a été « enfariné ». A la place d’un téléphone, il lui a été remis la pochette d’un téléphone emballé dans du scotch. Son sang fait un tour dans la tête, il engage une course poursuite contre son vendeur qui faufile dans une galerie située à l’endroit où il y avait l’ancienne pharmacie de la gare routière.

Il tente de le rattrapé mais aidé par ses complices, le vendeur s’arrête et dame un coup de patte contre Pitota qui tombe à l’envers alors qu’il gravissait des marches d’escalier de la galerie. Sa tête est fracassée.

Les agresseurs échappent. La police est alertée par des témoins. Pitota avait encore à la main le sachet contenant le faux téléphone et son porte-monnaie. Il est conduit d’abord à la polyclinique Chambrier où un scanner de la tête révèle des graves saignements. Le patient est orienté à l’hôpital militaire qui refuse de le prendre en charge. C’est finalement au CHU d’Owendo qu’il est admis dans un état très grave. Il a rendu l’âme jeudi après 4 jours dans le coma.

 

Libreville : les élèves du LTNOB, exigent la vérité sur la mort de leur camarade de 19 ans

Les élèves du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) exigent la vérité sur l’accident d’autocar de la Société gabonaise de transport (SOGATRA) qui a tué vendredi dernier, leur camarade de 19 ans.

 

Ça chauffe au Lycée technique national Omar Bongo, les élèves sont sortis pour aller rencontrer le proviseur pour exiger les explications du décès de leur camarade décédé. Le proviseur a appelé au calme mais les lycéens exigent la vérité. Certains veulent venger la mort de leur camarade dont les circonstances du décès restent encore floues.

Les élèves ont manifesté dans la cour de l’établissement. Le proviseur a fait venir la police anti-émeute au cas où.

A en croire une source, l’élève se trouvait dans le bus surchargé. Le conducteur par respect aux mesures de distanciation sociale aurait exigé que certains élèves descendent. Face au refus des élèves de descendre, le conducteur a démarré en direction d’un commissariat de police. Pris de peur, certains élèves ont sauté. Leur camarade de 19 ans n’a par contre pas survécu. Il est décédé au CHU d’Owendo où il a été admis en urgence.

D’autres sources soutiennent que la victime se trouvait au-dessus de l’autocar. Cette crise intervient au moment où démarrent dans l’établissement les évaluations du premier trimestre.