Revendications des enseignants: Raymond Ndong Sima rencontre le délégué de la conasysed

Le premier ministre a discuté ce mercredi 13 septembre 2024, avec le délégué général de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) Alain Mouagouadi, afin de trouver des solutions suite à leurs différentes revendications.

 

Accompagné du ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq et sa collègue de la Fonction publique, Louise Boukandou. Les discussions entre le premier ministre et le bureau de la Conasysed  ont porté sur les situations administratives, le paiement des rappels, les postes budgétaires et les concours. Il était question pour Alain Mouagouadi de présenter  les préoccupations contenues dans le préavis de grève déposé une semaine plus tôt dans ce ministère.

Au cours de leurs échanges, le premier ministre a profité pour répondre à l’ensemble des préoccupations. Notamment sur, les régularisations des situations administratives, où il  a précisé qu’il procédait actuellement à la signature de plusieurs dossiers de l’ensemble des agents publics transmis par la Fonction publique.  Pour les rappels des soldes des fonctionnaires en activité, le gouvernement, a annoncé qu’il  verra en fonction des marges de manœuvre des ressources financières pour procéder au paiement.

D’où l’invite à un peu de patience faite aux agents publics. L’ambition du gouvernement étant de mettre un cadre de travail favorable, non seulement à l’épanouissement de l’enseignant, mais aussi aux conditions de réussite de l’apprenant. Apprend-on sur Gabon Review. Pour finir le syndicat a demandé qu’il soit créé un  cadre de travail qui comprendra l’ensemble des partenaires sociaux du secteur éducation.  Rappelons que, le 04 mars dernier après leur assemblée générale du 02 mars, les enseignants avaient effectuer un sit-in devant le ministère de l’Education Nationale.

 

Gabon : sit-in des enseignants au ministère de l’éducation nationale

Les enseignants ont décidé d’effectuer ce lundi 04 mars 2024 un sit-in devant le ministère de l’éducation nationale afin de faire entendre leurs revendications aux nouvelles autorités.

 

Ils sont plus d’une dizaine d’enseignants qui se sont pointés au ministère de l’Education Nationale ce lundi pour revendiquer le paiement de leurs rappels, leurs avancements et reclassements. Ces derniers souhaitent que leurs situations soient réglées.  Car, nombreux parmi eux travaillent depuis plus de vingt ans sans titularisation avec un salaire de stagiaire. C’est d’ailleurs ce qui a été débattu samedi 2 mars 2024, lors de  l’assemblée générale des syndicats des enseignants du Gabon.

Prenant la parole ce jour le délégué général de la Conasysed (Convention nationale des syndicats du système éducatif), a annoncé qu’un préavis de grève sera déposé à la primature avec ampliation des ministères de l’Education nationale et celui de la fonction publique.  Ce préavis de grève prend effet ce lundi 4 mars 2024 et termine le 15 mars. Les enseignants attendent des négociations avec les nouvelles autorités.

Rappelons que, deux syndicalistes à savoir Alain Mouangouadi Vice-président de Dynamique unitaire (DU), chargé de la syndicalisation et Délégué général de la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED), et Thierry Nkoulou conseiller du président de Dynamique unitaire, avaient  disparu après avoir participé à une réunion, vendredi 1er mars, après-midi, avec le ministre de la Fonction publique. Les deux ont été libérés dimanche 03 mars et ne savent pas jusqu’ici les auteurs de leur enlèvement. Ils ont cependant  annoncé qu’une  plainte sera déposée afin de démasquer ces ravisseurs.

Nécrologie : le syndicaliste Louis Patrick Mombo est décédé à CHUL

Louis Patrick Mombo, Délégué général de la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED) a tiré sa révérence  dans la nuit de mardi aux services des urgences du Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL).

 

Selon une source familiale, le redoutable syndicaliste Louis Patrick Mombo,  connu pour sa droiture et ses prises de position tranchées aurait succombé suite à une crise de drépanocytose. Mais pour le moment, les causes réelles de son décès ne sont pas encore connues.

Louis Patrick Mombo  avait  surpris ses collègues lors de la rentrée syndicale en octobre dernier. Ce connaisseur des textes relatifs au droit du travail était apparu la figure anormalement gonflée et le teint un peu plus clair que d’habitude. Cependant, la force de son verbe, son dynamisme et voir sa conviction qu’il menait le bon combat, le combat juste ne laissaient pas croire à une disparition aussi brutale du « camarade Mombo ».

Louis Patrick Mombo a consacré sa vie à la défense de l’école gabonaise parfois au péril de sa vie. Sous le premier mandat d’Ali Bongo il était parmi les 9 leaders syndicaux qui ont observé une très longue grève devant la cathédrale Sainte Marie. En réponse à ce mouvement, le ministre de l’Education nationale de l’époque, Séraphin Moundounga avait ordonné la coupure de leurs salaires. Ce qui était fait.

Tout récemment, Louis Patrick Mombo s’est déclaré prêt pour le sacrifice suprême lorsque le ministère de l’Eduction nationale a brandit une nouvelle menace de suspension de salaires des enseignants grévistes.

La grève déclenchée par Louis Patrick Mombo et ses camarades dès le premier jour de la rentrée scolaire en octobre se poursuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

Gabon : les élèves réclament le retour des enseignants grévistes dans les salles de classe

Les élèves des lycées publics de Ndendé et Lebamba dans la région de la Ngounié (sud) et ceux de Lambaréné dans la province du Moyen Ogooué (centre), ont marché simultanément lundi 29 novembre pour protester contre le manque des enseignants dans  les salles de classes.

 

Les élèves de Ndendé et Lebamba, s’opposent à la grève des enseignant, ils sont manifesté leur indignation, contre cette grève lancée depuis le 27 septembre 2021 par la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) et le Syndicat de l’éducation nationale (SENA).

« Nous ne voulons pas être une jeunesse sacrifiée, nous volons faire l’école pour réussir aussi », a hurlé un des élèves de Ndendé, réclamant comme ses camarades le retour des enseignants en grève  dans les salles de classe.

Il sied de noter que, cette une marche pacifique sous l’encadrement des forces de l’ordre, similaire à celle initiée récemment par les élèves de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime.

Entamée timidement, la grève des enseignants prend progressivement de l’ampleur. En campagne d’explication avec ses collègues à l’intérieur du pays, Louis Patrick Mombo et Fridolin Mve Messa, respectivement Délégué général de la CONASYSED et Secrétaire général du SENA ont promis paralysé l’école gabonaise si le gouvernement persiste dans son « mutisme méprisant »  face à leurs  revendications.

 

 

Gabon : la rentrée scolaire 2021-2022 de plus en plus hypothétique

La rentrée scolaire 2021 -2022, a été très timide ce lundi à Libreville, selon un constat établi par le ministre de l’Éducation nationale, Patrick Mougiuama Daouda au terme d’une visite dans plusieurs établissements scolaires de la cité capitale gabonaise.

 

 

Les salles de classe sont quasiment restées vides. Par contre les parents étaient nombreux dans les bureaux administratifs pour inscrire ou réinscrire leurs enfants.

Ce même constat a été effectué par nos frères de Gabonactu.com dans les établissements scolaires de Nzeng Ayong (6ème arrondissement).

La Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED), la principale centrale syndicale des enseignants a dans son côté,  appelé à une grève de 2 semaines reconductible pour obliger le gouvernement de payer les rappels soldes, les vacations, l’amélioration des conditions de vie des enseignants.

Rentrée scolaire: la CONASYSED demande aux enseignants de ne pas se rendre dans les salles de classe

« Nous devons construire le rapport de forces pour amener le gouvernement à satisfaire nos revendications », a vivement conseillé Louis Patrick Mombo, Délégué général de la CONASYSED dans un message de mobilisation.

 

Très mécontente de n’avoir pas obtenu satisfaction sur ses  revendications, la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED), appelle les enseignants de ne pas se rendre dans les salles de classe ce lundi premier jour de la rentrée scolaire.

Par ailleurs, elle demande aux enseignents de participer massivement à une assemblée générale à Libreville pour « construire le rapport de forces » contre le gouvernement.

« Ne cédez à aucune intimidation, aucune menace provenant de vos chefs d’établissements, de la tutelle, ou d’un quelconque administratif à travers des messages qui sont actuellement distillés ça et là dans le but de vous dissuader d’assister à L’AG de la CONASYSED », recommande le syndicaliste.

Signalons que, la rentrée scolaire2021-2022, est prévue ce lundi 27 septembre sur toute l’étendue du territoire national. Les syndicalistes sont vent debout. Ils mettent à profit cette occasion pour mettre la pression sur le gouvernement accusé de faire la sourde oreille sur les revendications portant sur le paiement des rappels, les avancements, les reclassements et l’organisation des concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS) et à l’Ecole normale des instituteurs (ENI).

Pour rappel, le gouvernement a construit plusieurs nouveaux établissements secondaires à Libreville. Cinq nouveaux Collèges d’enseignement secondaire (CES) sont sortis de terre à Alibanding, au Cap Estérias, à Ingoumié, à Ndzong et à Awendje.

 

 

 

 

 

 

 

 

Urgent : la Conasysed annonce une grève de 3 jours dès ce lundi 11 janvier 2021

 Pour mieux exprimer leur colère  face au non-respect des engagements pris par le gouvernement, les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), déclenche  une grève d’avertissement du 11 au 13 janvier 2021, sur l’ensemble du territoire national.

Cette grève  d’avertissement décrété par  la Conasysed, vise à contraindre le gouvernement à négocier en vue de trouver des solutions idoines aux problèmes soulevés par le syndicat.

Il sied de signaler que, ces enseignants reprochent au gouvernement le non-respect des engagements pris et de nombreuses promesses faites. Il s’agit notamment du non-examen par le gouvernement du cahier des charges déposé par la Conasysed depuis le 3 février 2020 ; la non-ouverture officielle des négociations avec cette organisation syndicale, en dépit du préavis de grève déposé sur la table du gouvernement depuis le 8 décembre 2020 et dont la durée s’est étalée au-delà de huit jours minimum prévus par la loi.

Pour les leaders de la Conasysed, les cours doivent cesser durant ces trois jours au pré primaire, au primaire et au secondaire. Selon une source proche dudit syndicat, une assemblée générale d’évaluation de cette grève aura lieu le 16 janvier 2021.

 

Education: Les menaces qui pèsent sur la rentrée scolaire 2019-2020

La rentrée scolaire prévue pour le 30 septembre prochain est soumise a diverses menaces de grève par les enseignants en situation précaire.

Le délégué général de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed), Louis Patrick Mombo, a publié un message sur sa page Facebook pour signifier au gouvernement, les problèmes urgents à résoudre avant le début de la rentrée scolaire prochaine: «Pour une rentrée scolaire 2019-2020 apaisée, la Conasysed exige en urgence, la régularisation des situations administratives et financières des enseignants sans salaires sortis de l’ENS, l’ENI, l’ENSET, l’INJS… des promotions 2014, 2015, 2016, 2017, 2018».

Durant le mois d’Août 2019, près de 1.000 enseignants ont effectué une descente au siège du ministère de l’Education nationale pour réclamer leurs vrais salaires. En situation irrégulière, ils perçoivent des présalaires dont le montant varie entre 180 000 et 230 000 FCFA, selon la catégorie. Le premier ministre a déjà essayé de décanter la situation lors d’une réunion importante avec les responsables de l’éducation nationale mais les résolutions n’ont pas encore été apportées des réponses aux multiples questions des enseignants. Ces derniers précisent que la rentrée scolaire reste conditionnée par la prise en compte de toutes leurs revendications sans condition.