Gabon : le corps décapité d’une fille retrouvé à Nzeng-Ayong

La découverte a été faite vendredi 28 juin 2024, sur la terrasse d’une maison familiale habitée et n’ayant aucun lien avec la victime.

 

Selon les informations recueillies sur le site Gabon Review, le corps a été retrouvé sans tête devant le domicile d’une maison familiale habitée et n’ayant aucun lien avec la victime. La tête de la victime a été retrouvée quelques heures plus tard, à une certaine distance du lieu du crime initial, amplifiant l’horreur de la situation. Les sandales noires de la jeune fille y ont également été retrouvées, sur le goudron avec des traces de sang indiquant que son corps avait été trainé.

L’effroi s’est rapidement propagé dans le voisinage, laissant place à une angoisse palpable et à une profonde tristesse collective. «C’est inimaginable, comment peut-on faire preuve d’une telle cruauté envers un être humain ?», s’est exclamé un riverain, la voix tremblante d’émotion. Selon les témoignages, la victime n’était pas du quartier car, les habitants n’ont pas réussi à l’identifier. «Personne ne la connaît ici. Qui était-elle ? Que faisait-elle dans notre quartier ?», s’interroge, vraisemblablement en pleurs, une résidente jointe au téléphone, bouleversée par le sort de cette inconnue.

Selon le site Gabon Review, Un suspect aurait été appréhendé et serait actuellement en garde à vue à la Direction générale des recherches (DGR). Dans une vidéo amateur en circulation sur Facebook, le présumé meurtrier, mine patibulaire, assure faire des songes depuis que sa femme a accouché. Il raconte voir, dans ses rêves, des gens décapités. Se réveillant après ses cauchemars, il se retrouve souvent en transe. Et cette nuit-là, après son même songe macabre, une voix lui aurait demandé de couper la tête de la première personne qu’il verrait. L’acte horrible aurait eu lieu à 3 heures du matin, à ses dires. Un témoignage largement mis en doute par les internautes qui parlent de mise en scène, estimant que le jeune homme n’aurait pas été seul. Ils estiment qu’une tête humaine n’est aussi facile à trancher que celle d’une poule. Rappelons que, le 4 avril dernier au Rond-point de la Démocratie à Libreville, une jeune fille nommée Jessica Marcy Okome a été assassinée non loin de la base du regroupement militaire dans cette zone.