Gabon-Covid-Omicron XXB: aucun cas enregistré

Le ministre de la santé a annoncé à travers son communiqué de presse, qu’un nouveau covid a refait surface et aucun cas n’a été enregistré au Gabon.

 

Selon le communiqué du ministre de la santé le Covid-Omicron XXB qui refait surface dans le monde est décrit comme étant « cinq fois plus dangereux concernant que la variante Delta avec un taux de mortalité plus élevé ». En effet, celui-ci se manifeste à travers plusieurs symptômes tels que: douleurs musculaires, maux de tête, douleurs cervicales et dans le haut du dos ainsi qu’une pneumonie (infection pulmonaire).

Il est susceptible de se propager dans la communauté, d’infecter les poumons et de causer une détresse respiratoire, selon la note du médecin en chef de London, Docteur Bernard Biteghé. Face à ce Covid, il est recommandé de maintenir une distance de 1,5 m, même dans les espaces ouverts, porter un masque ; se laver les mains fréquemment, éviter les endroits trop fréquentés.

Pour l’heure, aucun n’a encore été enregistré au Gabon, le gouvernement a tout de même décidé de renforcer le dispositif de surveillance épidémiologique par des opérations systématiques de dépistage et de prise en charge immédiate des cas avérés, le cas échéant, de toutes les personnes en provenance des zones à risque, aux portes d’entrée aéroportuaires et terrestres.

 

Gabon : 5964 cas de grippes saisonnières enregistrées

C’est depuis le début du mois d’octobre une épidémie de grippe mélangée au Covid-19,  touchent les populations à Libreville au Gabon.

 

Selon des données publiées par le ministre, durant la période du 6 octobre au 9 novembre 2023, 5 964 cas de grippe saisonnière ont été enregistrées. En effet, la grippe se manifeste par une toux sèche, la fièvre, les maux de tête, les douleurs thoraciques et un manque d’appétit.

Les cas ont été observés à Libreville et ses environs.  25 cas de Covid 19 ont été enregistrés parmi lesquels  5 sont hospitalisés. Face à cette situation, le ministre de la Santé  appelle la population à la vigilance et a annoncé la réactivation de la cellule opérationnelle de riposte aux épidémies.

Pour finir, le gouvernement exhorte au respect des précautions standard d’hygiène. Notamment se laver les mains à l’eau, au savon ou en utilisant une solution hydroalcoolique ; tousser dans le pli du coude ; porter les masques de protection en cas de nécessité ; éviter les endroits très fréquentés en cas de syndrome grippal. Aussi, en cas de doute, se rendre dans la structure sanitaire la plus proche.

Pandémie de Covid-19 : le Gabon enregistre 105 nouveaux cas

Le nombre de cas augmente progressivement au  Gabon, qui  passe de 176 cas à 281 cas de personnes atteintes de covid-19 soit 105 nouveaux cas ce 29 juin 2022

 

 

Depuis la semaine dernière, les cas de Covid-19 s’observent de plus en plus au Gabon.  La pandémie touche déjà plusieurs personnes dans les différentes villes du Gabon. Notamment à la province de l’Estuaire où on note 201 cas, à l’Ogooué-Maritime 67 nouveaux cas et le Haut-Ogooué où en enregistre 11 cas. Selon les autorités sanitaires, au 29 juin, le Gabon compte 281 cas actifs de Covid-19.

Au vu de tous ces cas, le ministre de la santé Dr Guy Patrick Obiang Ndong avait alerté sur un risque de rebond de l’épidémie dans le pays qui enregistrait alors un nouveau décès après des mois.

Cependant, les populations sont appelées à plus de vigilance afin d’éviter cette maladie. Le gouvernement invite les populations à pratiquer les mesures barrières tels que le port du cache-nez, le lavage des mains et biens d’autres.

Gabon : le Covid-19 refait surface dans la ville de Port-Gentil

Le ministre de la santé Guy Patrick Obiang, a annoncé le 23 juin dernier la présence de 10 cas de contamination de Covid-19 dans la ville de Port-Gentil.

 

Le ministre Guy Patrick Obiang s’est présenté devant la presse afin de confirmer la présence des cas de Covid-19 dans la ville de Port-Gentil. Il a indiqué à travers un extrait relayé sur le site Gabon Review que,  «L’analyse des données épidémiologiques ces dernières semaines montre un dédoublement du nombre de contaminations de la Covid-19 passant de 1 à 2 cas par jour au mois de mai, puis de 4 à 5 cas par jour les deux premières semaines du mois de juin et aujourd’hui environ 10 cas par jour», a-t-il déclaré.

Et d’ajouter, «Au Gabon, cette recrudescence des cas survient dans un contexte de grippe saisonnière. Ce qui favorise la contamination communautaire», a-t-il indiqué. Le ministre a évoqué que, les personnes contaminées présentent les formes simples du Covid-19. Avec des symptômes notifiés chez les personnes testées positives comme, la fièvre, les céphalées, l’écoulement nasal, le mal de gorge, l’éternuement et la toux.

Notons qu’un cas de décès a été enregistré il y a quelques semaines chez une personne non vaccinée. Le gouvernement invite les populations à redoubler de vigilance par le respect des gestes barrières et l’adhésion massive à la vaccination. Il recommande le port du masque dans les espaces publics. Rappelons que le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a interrompu sa visite dans cette ville suite à cette annonce.

Coopération : Hugues Mbadinga participe à une table ronde au Togo sur l’investissement en Afrique

Hugues Mbadinga Madiya Ministre de la promotion des investissements participe à la table ronde  au Togo, co-organisée par l’Agence multilatérale  des investissements internationaux.

 

 

Cette agence, est un organisme d’intermédiation  de la banque mondiale chargé d’étudier toutes les opportunités de maitrise des risques et d’amélioration des cadres règlementaires  des investissements entre les bailleurs de fonds transnationaux et les gouvernements africains soucieux de concrétiser leurs plans nationaux de développement et de construction d’infrastructures prioritaires.

Cette messe économique a réunis les délégations du Togo, de Côte d’Ivoire, du Benin, Sénégal, de Guinée, de la RDC et du Gabon. Tous les représentants de tous ces pays ont exposés tour à tour les différents programmes stratégiques mises en œuvre par leurs gouvernements respectifs.

Il en ressort dans le fond des planifications programmatiques mises à mal par l’absence ou la rareté des financements internationaux des grands groupes et entreprises transnationales soucieuses des risques majeurs des marchés africains.

Comme le reste du monde, l’Afrique a été gravement touchée par la pandémie de la Covid-19. En 2020, les flux d’Investissements directs étrangers (IDE) vers l’Afrique subsaharienne ont diminué de 12 % pour tomber à 30 milliards de dollars. Les annonces de projets nouveaux, essentiels à l’industrialisation de la région, ont reculé à 29 milliards de dollars, soit une baisse de 62 %. Et les financements de projets internationaux ont chuté de 74 %, à 32 milliards de dollars. Ces changements posent d’énormes défis alors que les pays s’efforcent de sortir de la pandémie.

 

Ali Bongo annonce sa candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de 2023

Le Président Ali Bongo a annoncé  samedi 12 mars 2022 à l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire du Parti démocratique (PDG), qu’il sera candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de 2023.  

 

 

« 2023 approche à grand pas. Je serai là avec vous. Pour vous. La seule issue sera la victoire. Une victoire franche, nette, indiscutable. Pour que le travail commencé soit achevé », a déclaré le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Le président de la République a adressé un message « d’unité et d’action » à tous les militants de sa formation politique. Tous les camardes doivent, a-t-il recommandé se mobiliser instamment pour occuper déjà le terrain.

« D’ici-là, je vous demande, à toutes et tous, dans chaque ville et dans chaque village du pays, dans chaque quartier, dans chaque rue, dans chaque maison, de porter haut et fort le message du PDG », a-t-il recommandé.

Rappelons tout de même que, la célébration du 54ème, anniversaire du PDG, a eu dans la ferveur. Ali Bongo s’est réjoui d’avoir retrouvé sa famille politique après 4 ans d’absence due à son AVC et à la pandémie du Covid-19.

 

Discours à la nation: Ali Bongo a décidé de lever toutes les mesures contre le Covid 19 au Gabon

Le président de la République Ali Bongo Ondomba, a décidé de lever toutes les mesures contre la pandémie de coronavirus  au Gabon. ci-dessous l’intégralité de son discours à la nation.

Le 31 décembre dernier, dans mon discours des vœux à la Nation, je vous ai fait cette promesse : les mesures restrictives, mises en œuvre pour freiner la propagation de l’épidémie de la Covid-19, seront levées, avais-je précisé, entre le mois d’avril et le mois de juin.

A condition, tout naturellement, que l’épidémie soit sous contrôle. Car mon premier devoir, en tant que Président de la République, en tant que Chef de l’Etat, est de vous protéger. De prendre mes responsabilités, toutes mes responsabilités, quand bien même les décisions prises ne sont pas toujours populaires. C’est

cela avoir le sens de l’Etat. C’est -à -dire, la protection avant tout de l’ensemble du corps social.

Au moment où je vous parle, l’épidémie de la Covid- 19 a nettement reflué et diminué dans notre pays. Nous sommes passés d’environ huit cents contaminations détectées quotidiennement au plus fort de la troisième vague, à un taux de contamination de moins d’une dizaine par jour.

Ce résultat, je tiens à le souligner, nous le devons à votre civisme et à votre sens des responsabilités.

Les mesures mises en place pour lutter contre l’épidémie ont, globalement, été respectées. Je tenais à vous féliciter encore une fois.

Mais surtout, si l’épidémie de la Covid-19 ralentit autant, c’est en raison de la progression constante du taux de vaccination au sein de la population. Le vaccin est la meilleure arme dont nous disposons pour lutter contre la Covid-19. Il permet non seulement de se protéger efficacement contre les formes graves ou sévères du virus qui peut entrainer la mort, mais il permet également, de protéger ses proches et ses compatriotes en réduisant la probabilité de les contaminer.

Aujourd’hui, au Gabon, le taux de vaccination contre la Covid-19 au sein de la population cible est d’environ 25%. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés sur le continent. C’est certes satisfaisant, mais nous devons, comme je l’ai régulièrement souligné, apprendre à vivre avec le virus.

Et pour maintenir l’épidémie sous contrôle, le seul moyen efficace réside dans la vaccination.

C’est pourquoi, mes chers compatriotes, j’appelle toutes celles et tous ceux qui ne l’ont pas encore fait à se faire vacciner dans l’un des nombreux centres de vaccination. C’est notre seule garantie d’un retour irréversible à la vie normale. Vous devez dès lors, respecter le schéma vaccinal prescrit par les autorités sanitaires.

Je compte donc sur vous. Sur chacun d’entre vous.

En attendant, conformément à mon engagement pris le 31 décembre dernier, et même avec un peu d’avance, je vous annonce la levée de la majorité des mesures restrictives en vigueur pour freiner l’épidémie de la Covid-19. Compte tenu de la situation sanitaire, celles-ci ne sont plus justifiées.

Aussi, j’ai instruit le Gouvernement de faire diligence pour que la levée de ces mesures et restrictions soit effective dans les meilleurs délais. Une communication gouvernementale aura lieu rapidement en ce sens. Elle contiendra l’ensemble des précisions nécessaires.

Cette levée est le fruit de notre engagement commun, collectif, de notre capacité tous ensemble, à nous transcender pour le bien collectif et d’efforts inédits de l’État au bénéfice des populations.

Je tiens à réitérer à nouveau ma profonde gratitude et celle de l’ensemble de la Nation à l’attention du Personnel soignant , des Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement constant dans cette crise sanitaire.

Cette victoire conforte cette maxime que je ne cesserai de vous répéter « ensemble, on est plus fort ».

L’union, première composante de notre devise nationale, est une valeur cardinale de notre pays que nous nous devons de chérir, de protéger et de pérenniser.

Elle est le socle de toute vie en société et une condition sine qua non au bon développement de notre pays.

Gabonaises, Gabonais,

Vous le savez, la Covid-19 n’est pas un virus banal ni anodin. C’est un virus extrêmement virulent, qui se propage à grande vitesse, et il peut être particulièrement meurtrier. Depuis mars 2020, l’épidémie de la Covid-19 a fait au Gabon plus de trois cents victimes. Elle a endeuillé des centaines de familles. Je ne l’oublierai jamais, vous ne devez jamais l’oublier et vous devez toujours avoir de l’empathie pour celles et ceux qui ont été victimes de cette pandémie.

Je tiens d’ailleurs à réitérer aux familles éplorées mes

condoléances les plus attristées.

Enfin, pour que la levée des mesures restrictives soit définitive et irréversible, ce qui est notre souhait à tous, la solution, j’insiste, réside dans la vaccination. Elle offre une protection fiable pour être immunisé contre la Covid-19.

Je le répète donc à celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait: faites-vous vacciner !Pour vous-même ; pour vos proches ; pour votre pays.

Se faire vacciner, c’est faire preuve de responsabilité et de patriotisme.

Et surtout, la vaccination nous permettra à toutes et tous, de revivre sur les plans économique et social.

Je vous remercie.

Le président de la République Ali Bongo Ondimba

Gabon : le président Ali Bongo préside le conseil des ministres par visioconférence ce mardi

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, va  présider ce mardi 1 février, le conseil des ministres par visioconférence, a annoncé la presse présidentielle via un communiqué parvenu à notre rédaction.

 

 

 

I sied de noter que, la dernière réunion du genre a eu lieu toujours par visioconférence le 3 janvier dernier. Le gouvernement avait notamment adopté un décret qui alourdit les frais du test Covid-19 qui passe de la gratuité à 50 000 FCFA pour tout citoyen lambda désirant effectuer volontairement ce test dans le pays ou la vaccination est gratuite et fortement recommandée.

Pour les voyageurs le paiement de test Covid-19, est désormais fixé à  30 000 FCFA au lieu de 20 000 FCFA.

Lundi dernier, le chef du gouvernement Madame Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé un conseil de cabinet pour préparer les dossiers qui seront examinés au cours  la réunion de ce mardi.

 

Protection de la vie privée: Joël Ledaga appelle a une adhésion massive de la population

Joël Ledaga, président de  la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) a, a l’occasion de la célébration de la 16ème journée mondiale de la «protection des données personnelles et de la vie privée,  a annoncé que cette manifestation d’importance qui se célèbre le 28 janvier de chaque année, sera délocalisée à Port-Gentil pour inciter les populations de la province de l’Ogooué Maritime de déclarer et protéger   à la commission, leurs données à caractère personnel.  

 

Ci-dessous l’intégralité du discours du président de la CNPDCP, à l’occasion de cette journée mondiale.

Chers compatriotes ;

Avant de commencer mon propos circonstanciel, je voudrais d’abord vous présenter à toutes et à tous, au nom de la Commission Nationale pour la Protection des Données à Caractère Personnel (CNPDCP) et en mon nom propre, nos vœux les plus prestigieux de santé, de prospérité et de longévité. Que Dieu Tout puissant, Maître du temps et des circonstances, vous bénisse et vous accompagne tout au long de cette nouvelle année 2022.

A l’instar de la communauté internationale, notre pays le Gabon célèbre ce 28 Janvier 2022,  la 16ème journée mondiale de la protection des données personnelles et de la vie privée, dénommée « DATA PRIVACY DAY » sous le thème: « La protection des données personnelles et de la vie privée en Afrique: mythe ou réalité ».

Dans ce contexte, cette journée célébrée à travers le monde, est une opportunité offerte aux Autorités de protection des données, de raviver à l’unisson, les débats sur les problématiques liées à la protection des données personnelles et de la vie privée.

A ce titre, confrontée aux innovations technologiques et à la mondialisation, la question de la protection de la vie privée, se trouve au cœur des enjeux et des débats sociopolitiques contemporains.

A cet effet, les pratiques de collecte, de consommation et d’exploitation d’informations relatives à des individus, font partie des modes d’administration des populations et des caractéristiques des sociétés de contrôle. Ces pratiques de prélèvement, d’utilisation des données privées et de traçabilité des individus, génèrent une quantité importante de données personnelles, appelées « BIG DATA », estimées en Afrique à plusieurs milliards par jour, produites par une population à majorité sans culture numérique, devenant ainsi la cible des géants du web, les GAFAMA, dont les modèles économiques reposent incontestablement sur l’exploitation desdites données, considérées désormais comme matières premières de cette économie digitale.

D’ailleurs, ce marché potentiel avec une population africaine d’environ 1,3 milliards d’habitants, encore peu régulé, pour ne pas dire une zone de non droit, constitue assurément, un grand réservoir de consommateurs des services numériques. Ces pratiques sociales du public se greffent sur ces innovations.

Aussi, nous pouvons noter que parmi les 55 Etats africains, 27 ont adopté des lois sur la protection des données personnelles et 20 disposent d’Autorités de protection, soit environ 40% de l’ensemble des Etats, chargées de veiller à l’application desdites lois.

De même,  la Convention de l’Union Africaine sur la cyber-sécurité et la protection des données à caractère personnel, adoptée le 27 juin 2014 à Malabo, en Guinée Equatoriale, tarde à entrer en vigueur car, à ce jour, on dénombre 14 Etats signataires et seulement 8 ont procédé à sa ratification.

Cette convention supra nationale est indispensable dans la mesure où elle complète nos législations en vigueur, et renforce le niveau de protection des données à caractère personnel en Afrique, dans cet espace virtuel, sans frontière, qui expose et viole d’une manière permanente la vie privée de nos concitoyens.

Devant cette situation préoccupante et faisant face à d’autres réalités locales, le législateur a doté notre pays, le 25 Septembre 2011, de la loi 001/2011 portant protection des données à caractère personnel, et d’une Commission nationale chargée de veiller à ce que les traitements des données à caractère personnel soient mis en œuvre, conformément aux dispositions de la présente loi.

Ainsi, pour faire face à ses obligations dans cet environnement numérique, notre Commission s’est affiliée à certains organismes internationaux qui traitent des questions liées à la protection des données personnelles dont la finalité est de s’arrimer aux standards internationaux, en vue d’harmoniser nos niveaux de protection, d’adopter des mesures communes mais également de prendre en compte les évolutions technologiques majeures. Cette démarche qui s’inscrit dans le renforcement des capacités, est aussi une opportunité d’anticiper le développement des technologies de l’information et de la communication et d’apprécier les conséquences qui en  résultent pour l’exercice des droits fondamentaux et des libertés individuelles.

Dans la même perspective, la Commission a organisé plusieurs campagnes d’information, de sensibilisation et de formation, à l’endroit des secteurs privé, pour rappeler les obligations des responsables de traitement, médical, dans le cadre de la pandémie de la COVID-19, éducatif, sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux, public, avec la formation des correspondants à la protection des données. Quant aux populations, des journées portes ouvertes ont été organisées aux fins de les édifier sur leurs droits. L’objectif visé par Commission est de promouvoir le droit à la protection des données personnelles et de la vie privée.

A cet effet, la Commission a enregistré au cours des trois dernières années, 135 entreprises et sociétés confondues ayant procédé aux déclarations de leurs traitements des données, et 08 avis motivés et publiés pour le compte des Pouvoirs Publics.

Chers compatriotes ;

Sans être un mythe, la protection des données personnelles en Afrique est une réalité qui prend forme mais timidement. C’est la raison pour laquelle, le droit à la protection des données personnelles et de la vie privée, qui est une préoccupation universelle, invite les Etats africains, du moins ceux qui ne disposent d’aucune législation, à initier des politiques publiques qui visent à mettre en place des cadres juridiques et institutionnels dont la finalité est d’adopter un droit communautaire à la protection des données personnelles et de la vie privée, à l’image du Règlement européen.

Pour cette année, cette célébration sera délocalisée dans la Province de l’Ogooué Maritime, en particulier dans la commune de Port-Gentil où s’exerce une forte activité économique, entrainant indéniablement la mise en œuvre des traitements des données à caractère personnel.

Sur ce, je vous remercie de votre aimable attention.

Can 2021 : les lions Indomptables se sont imposés face aux Comoriens, privés de gardien

Le Cameroun a remporté son huitième de finale malgré la résistance héroïque des Comores (2-1) qui ont disputé ce match sans gardien de métier dans les buts et réduits à 10 quasiment toute la rencontre.

 

 

 

Un match de la honte et des Comores héroïques malgré tout. Plus que la qualification du Cameroun pour les quarts de finale de la CAN-2022 après sa victoire face aux Comores (2-1), c’est ce que les fans de football retiendront du match qui s’est déroulé lundi 24 janvier 2022 au stade d’Olembé à Yaoundé, alors que les Lions indomptables affronteront la Gambie au prochain tour.

Ce huitième de finale entre le pays hôte et les Comores, qui disputent leur première phase finale de CAN, risque probablement de faire davantage parler pour ce qui s’est passé hors du terrain. Samedi, douze cas de Covid-19 étaient détectés dans la délégation comorienne, laissant les Coelocanthes sans gardien

À quelques heures du coup d’envoi, les supporters du Petit poucet reprennent espoir : un test d’Ali Ahamada est revenu négatif. Cependant, à quelques minutes de la rencontre, c’est la douche froide : la CAF ne l’autorise pas à jouer, en vertu d’un règlement édicté la veille. Pour ajouter à l’injure, le car des joueurs est pris dans les embouteillages, ce qui contraint les Comoriens à tenir leur briefing d’avant-match dans le bus.

La farce commence donc. Les Comores sont obligées de débuter avec un joueur de champ dans les buts. C’est Chaker Alhadhur, passé par Nantes, Caen et Châteauroux, qui s’y colle, sans même s’échauffer avant le match.

Et dès le début de la partie, les Comores envoient un premier coup de semonce : Youssouf prend sa chance à 30 mètres sur coup franc. Onana cafouille et le stade d’Olembé, rempli au mépris des jauges Covid, retient son souffle.

Les Comores rêvent alors d’un exploit mais l’arbitre y ajoute son grain de sel après seulement sept minutes de jeu. Le capitaine Nadjmin Abdou marche sur la cheville de Ngamaleu. Après consultation de la VAR, l’arbitre de la rencontre applique – trop ? – strictement le règlement : carton rouge.

Le Cameroun prend alors le contrôle du match et commence à pilonner le but d’Alhadhur de manière maladroite. Plusieurs tentatives manquent le cadre. Puis Ngamaleu trouve  dans la surface, ce dernier donne un caviar à Karl Toko Ekambi qui n’a plus qu’à ajuster le gardien (1-0, 29e).

Cependant, la vaillante résistance a ses limites. Les Comores craquent une première fois contre Aboubakar. Un but déclaré hors-jeu. Puis, il craque lors que le capitaine camerounais, bien servi par Hongla, ajuste le gardien pour s’offrir un sixième but dans la compétition (2-0, 70e).

Les Comores veulent sauver l’honneur. Ali Mohamed trouve le poteau (74e) tandis qu’Onana repousse les frappes d’El-Fardou. C’est finalement M’changama qui trouve la faille d’un coup franc envoyé en pleine lucarne (81e, 2-1).

L’espoir revient chez les Comores, mais le score en reste là. Les coéquipiers d’Alhadhur ne parviennent plus à mettre en danger Onana.

 

 

Gabon : Pierre Claver Maganga indigné par l’attitude irresponsable de Rose Christiane Raponda

L’opposant Pierre Claver Maganga, président de la formation politique, Parti social-démocrate (PSD), déplore le comportement « irresponsable » de certains proches collaborateurs du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba  qui conteste les décisions irrévocables rendues récemment  par la Cour Constitutionnelle sur les mesures de lutte contre le Covid-19.

 

 

«J’ai honte de voir ces turbulences lâchement provoquées par certains, en mettant au défit les décisions de la Cour Constitutionnelle, et faisant apparaitre des frictions entre, d’un côté la Cour Constitutionnelle et de l’autre la Présidence de la République», a déploré l’opposant  Pierre Claver Maganga.

L’ancien vice-président de la République,  demande à au président  Ali Bongo Ondimba de   prendre son courage à deux mains pour qu’il redresse tous les tords et pour qu’il ne laisse plus quelques hurluberlus décider à sa place.

Très critique contre  le gouvernement, Pierre Claver Maganga, fait allusion au caractère obligatoire à la vaccination contre le Covid-19, institué par deux arrêtés (N¨0559 et N¨0685) annulés au mois de décembre 2021  par la Cour Constitutionnelle.

Signalons que, tous les articles de ces arrêtés annulés, ont été une fois de plus  introduits dans un projet de décret adopté en Conseil des Ministres du 03 janvier dernier.

Rappelons tout de même que, les restrictions contre le Covid-19 restent très décriées au Gabon.

 

Can Cameroun 2021 : les Panthères du Gabon sous le feu des critiques

A quelques heures du coup d’envoi de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations Total Energie 2021,  les hommes de Patrice Neveu sont au cœur de l’actualité.

 

 

Entre bouderie des entraînements à propos des primes, virées absurde  de deux figures emblématiques, tests positifs de Covid-19 et chamailleries au sujet de l’hôtel, tout semble  être compliqué pour les panthères. Du coup, les critiques fusent de partout.

Les uns conseillent  aux coéquipiers d’Aubameyang de jeter l’éponge et de rentrer tout de suite. D’autres leur proposent  trois défaites en autant de matches. Il y en a même pour demander une démission collective ou pour promettre de reconstruire sans eux.

Disons que, ces commentaires peuvent paraître exagérés, surréalistes. Mais ils en disent beaucoup sur la relation du peuple gabonais à l’équipe nationale. Au-delà, ils traduisent un ras-le-bol, un rejet de la gouvernance politique actuelle, mélange d’arrogance et de cupidité.

Les gabonais ont largement épilogué sur l’absence de championnat national, évoqué l’influence du clan Aubameyang, disserté sur l’immixtion de la présidence de la République dans la gestion du football. Le pouvoir ne peut continuer à faire comme si ce tollé était uniquement dirigé contre les footballeurs, oublient qu’au cas d’échec des Panthères, il serait sous le feu des critiques

Can- Cameroun 2021: les internationaux Gabonais Aubameyang et Lemina sont positifs au Covid-19

Aubameyang Pierre-Emerick et Lemina  Mario sont testés positifs au Covid-19, après avoir réalisé un test antigénique jeudi 6 janvier. Les deux Gabonais ont passé un test RT-PCR, alors que leur sélection fera son entrée dans la CAN  le 10 janvier prochain.

 

 

D’après les résultants du test antigénique passé ce jeudi 6 janvier dernier, ces  cadres de la sélection gabonaise, Pierre-Emerick Aubameyang et Mario Lemina sont positifs au Covid-19.

L’attaquant et le milieu de terrain  attendent le résultat d’un test RT-PCR, alors que les Panthères doivent lancer leur CAN dans quatre jours.

Aubameyang, attaquant d’Arsenal, et Lemina, milieu de terrain de Nice, « ont effectué un test PCR de confirmation et sont actuellement à l’isolement dans leur hôtel », a déclaré Patrice Neveu, le sélectionneur français du Gabon, précisant que les joueurs n’avaient « aucun symptôme ».

 

Covid-19 : le Gabon touché par le variant Omicron (gouvernement)

Le conseil des ministres du lundi 4 janvier, a reconnu la présence du variant Omicron à l’origine d’une 4ème vague de la pandémie du Covid-19 dans le pays, affirme le communiqué final de cette réunion présidée par le président Ali Bongo Ondimba en vision conférence dont une copie est atterrie au journal du Gabon.com.

 

 

Le Gabon infecté par le variant Omicron. Selon le communiqué, la 4ème vague de la pandémie du Covid-19 en cours dans le pays est notamment due à « la présence du variant Omicron sur le territoire national ».

Le communiqué ne précise pas cependant le nombre de cas de ce variant dénombrés dans le pays. Libreville a tout de même décidé de durcir les mesures préventives contre cette pandémie.

« Test de dépistage obligatoire à l’arrivée pour tout passager non vacciné entrant sur le territoire national avec une période de quarantaine obligatoire de cinq jours dans un établissement hôtelier agréé », dispose un décret adopté lundi en conseil des ministres.

Le 19 novembre 2021 le Gabon avait interdit jusqu’à nouvel ordre l’entrée dans son territoire des passagers en provenance de certains pays notamment l’Afrique du sud, le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique et l’Angola.

D’après les dernières données officielles, le Gabon dont la population totale est estimée à 1,8 millions d’habitants, a réalisé du 31 décembre 2021 au 2 janvier 2022 quelques 4 552 tests. 842 se sont révélés positifs. 44 personnes sont hospitalisées dont 14 en réanimation. 290 personnes sont mortes de Covid-19 au Gabon depuis le déclenchement de cette pandémie en mars 2020.

 

 

Covid-19 : deux arrêtés de Rose Ossouka Raponda malmenés par le COPIL Citoyen

Plusieurs membres du gouvernement ont lancé la campagne sur les réseaux sociaux pour « consoler » le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda dont deux arrêtés successifs sont malmenés par le COPIL Citoyen.

 

 

Le COPIL Citoyen, est un mouvement pacifique qui conteste l’entrée en vigueur des mesures radicales contre le Covid-19. Les publications des membres du gouvernement Ossouka Raponda ont abondé en début de soir jusqu’à un peu plus tard pour ceux dont les conseillers ont eu du mal à trouver les bons mots et les phrases au tempo politiquement correct.

Dans leurs publications, les ministres vantent le mérite des mesures préconisées par le texte contesté. Tous soupçonnent le COPIL Citoyen de pratiquer un populisme « idiot ». Aucun ministre ne s’interroge, en revanche, sur les raisons de l’adhésion des masses sur le « combat » de ce mouvement sans base réelle.

De leur côté, certains membres du COPIL Citoyen accusent le gouvernement de faire du copier-coller sur le modèle occidental, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 sans savoir que le contexte n’est pas forcément le même entre le Gabon et l’Europe.

Le premier ministre Ossouka Raponda est accusé de fermer les yeux sur la stratégie payante adoptée par les pays voisins qui ont compris qu’il faut désormais apprendre à vivre avec le coronavirus. La peur et la panique de l’année 2020 doivent céder la place à la responsabilité pour desserrer l’étaux sur le petit peuple qui vit au jour le jour.

 

Boniface Assélé pourrait suspension sa fille Nicole Assélé aux fonctions de Délégué général du parti

Jean Boniface Assélé, Président fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), très remonté contre sa fille Dr Nicole Assélé, pourrait annoncer dans les prochains jours sa suspension aux fonctions de Délégué général du parti.

 

Le Président du Conseil politique de ce parti de la Majorité présidentielle, Jean Boniface Assélé, apprécierait mal  la nouvelle gestion du parti imprimée par sa fille depuis son arrivée à la tête dudit formation politique  en  septembre 2019.

La liberté de ton du Dr Nicole Assélé, ne cadre pas avec les codes de la formation politique, très pouvoir incarné par son neveu Ali Bongo Ondimba. Pour avoir dénoncer sur sa page Facebook,  les mesures prise par le gouvernement sur la pandémie de Covid-19. « Pourquoi exiger au citoyen lambda de débourser 20 à 50 mille Fcfa pour un test PCR, quand on sait que le vaccin est loin d’être une garantie absolue contre le Covid-19 », Nicole Assélé  Délégué général du  CLR, aurait  attiré une fois de plus les foudres de son père proche d’Ali Bongo.

Jean Boniface Assélé a, pour mettre fin à ce qu’il qualifie comme une mascarade, a convoqué, une réunion politique du Directoire du Parti ce samedi 20 novembre. A l’issue  de cette réunion une déclaration sera faite sur la position de sa fille à la direction du parti.

 

COP 26 : le président Ali Bongo est arrivé à Glasgow en Ecosse au Royaume-Uni

 Malgré le soupçon de Covid-19, le président Gabonais Ali Bongo Ondimba prendra part ce lundi 1er au 02 novembre 2021, à la Conférence des Parties sur les Changements Climatiques (COP 26) en Ecosse au Royaume-Uni.

 

Quelques jours  avant la rencontre d’Ecosse sur le climat, plusieurs sources ont indiqué que le président gabonais aurait annulé sa participation parce qu’il aurait été répertorié parmi les cas contacts de son ministre des Eaux et forêts, le professeur Lee White testé positif au Covid-19.

Le président Bongo qui  a participé au 5ème Forum international sur les investissements, dont les travaux se sont tenus à Riyad en Arabie Saoudite du 26 au 28 octobre 2021.

Ce lundi 1er novembre, le chef de l’Etat Ali bongo, va  participer  au “World Leaders Summit”, Conférence réunissant des Chefs d’Etat et de délégations sur le Climat.

Il sied de noter que le président Bongo, assistera également à une Table ronde sur « l’action et la solidarité » présidée par le Premier Ministre britannique,  Boris Johnson.

Dans le cadre de ce Sommet d’importance sur le Climat, le Chef de l’État prendra également la parole au « Forest Leaders Summit ».

La République gabonaise qui préside actuellement le groupe des négociateurs africains sur le Climat, fera un plaidoyer et mettra un accent particulier sur les financements nécessaires à la question de l’adaptation pour le Continent, en vue de faire face aux catastrophes découlant du réchauffement climatique.

 

 

 

 

 

Écosse : le monde à l’épreuve de l’urgence climatique (António Guterres)

La crise climatique représente une alerte rouge pour l’humanité. Les dirigeants du monde seront bientôt mis à l’épreuve à Glasgow lors de la conférence des Nations Unies sur le climat, connue sous le nom de COP26. Leur action – ou leur inaction – démontrera leur sérieux face à cette urgence planétaire.

 

Il est difficile de ne pas voir les signes d’avertissement : partout, les températures atteignent de nouveaux sommets ; la biodiversité est à son plus bas niveau ; les océans se réchauffent, s’acidifient et étouffent sous les déchets plastiques. D’ici la fin du siècle, la hausse des températures rendra invivables de vastes étendues de notre planète.

La très respectée revue médicale The Lancet a récemment décrit les changements climatiques comme l’élément le plus déterminant pour la santé humaine dans les années à venir, annonçant une crise à grande échelle marquée par la faim, des maladies respiratoires, des catastrophes meurtrières et des épidémies de maladies infectieuses peut-être pires encore que la COVID-19.

Ces sonnettes d’alarme sont assourdissantes. Et pourtant, les derniers rapports de l’Organisation des Nations Unies nous apportent de nouvelles preuves que les mesures prises jusqu’à présent par les gouvernements ne sont tout simplement pas à la hauteur de ce dont le monde a si désespérément besoin.

Les annonces récentes en faveur de l’action climatique sont certes bienvenues et essentielles, mais ne suffiront pas : malgré cela, notre monde sur la voie d’un réchauffement désastreux bien supérieur à 2 degrés Celsius.

Nous sommes bien loin de l’objectif de 1,5 degré que le monde s’est engagé à atteindre dans l’Accord de Paris. Objectif dont la science nous dit qu’il est la seule solution viable pour notre planète.

Et qui est tout à fait réalisable. Si nous pouvons au cours de cette décennie réduire les émissions mondiales de 45 % par rapport aux niveaux de 2010.Si nous parvenons à l’objectif mondial de zéro émission nette d’ici à 2050.

Et si les dirigeants du monde se rendent à Glasgow avec des objectifs audacieux, ambitieux et vérifiables pour 2030, et avec de nouvelles mesures concrètes pour conjurer cette catastrophe. Les dirigeants du G20 – en particulier – doivent tenir leurs promesse.

Si les gouvernements – en particulier ceux du G20 – n’agissent pas et ne prennent pas la tête de cet effort, l’humanité s’achemine tout droit vers de terribles souffrances.

Mais tous les pays doivent prendre conscience que le modèle de développement traditionnel fondé sur la combustion de carbone signe un arrêt de mort pour leurs économies et pour notre planète.

Nous devons décarboniser dès maintenant, dans tous les secteurs et dans tous les pays. Subventionner non plus les combustibles fossiles mais les énergies renouvelables. Taxer la pollution et non les populations. Imposer les émissions de carbone et réinvestir les fonds dans des infrastructures et des emplois résilients.

Et nous devons abandonner progressivement le charbon – d’ici à 2030 dans les pays de l’OCDE et d’ici à 2040 dans tous les autres. Les gouvernements sont de plus en plus nombreux à prendre l’engagement de ne plus financer le charbon – et le secteur privé doit faire de même, de toute urgence.

Les citoyens attendent – à juste titre – de leurs gouvernements qu’ils montrent la voie. Mais il incombe à chacune et chacun d’entre nous de préserver notre avenir collectif.

Les entreprises doivent réduire leur impact sur le climat et prendre des mesures crédibles pour que leurs activités et leurs flux financiers soient pleinement compatibles avec un avenir à zéro émission nette. L’heure n’est plus aux excuses ou à l’écoblanchiment.

Il est indispensable que les investisseurs – publics comme privés – en fassent de même. Ils doivent se rallier à des initiatives précurseurs telles que la « Net-Zero Asset Owner Alliance » et la caisse des pensions du personnel des Nations Unies, qui a atteint et même dépassé ses objectifs en matière de réduction de l’empreinte carbone de ses investissements avant la date prévue, affichant une baisse de 32 % en 2021.

Dans toutes les sociétés, les citoyens doivent faire des choix plus judicieux et plus responsables, qu’il s’agisse de leur alimentation, de leurs déplacements ou de leurs achats.

Les jeunes – et les militants pour le climat – doivent poursuivre sur leur lancée : exiger des actes de la part de leurs dirigeants et leur demander des comptes.

À tous les niveaux, la solidarité mondiale est nécessaire pour aider tous les pays à opérer cette transition. Les pays en développement sont en proie à des crises de la dette et des liquidités. Il faut les soutenir.

Les banques de développement publiques et multilatérales doivent élargir considérablement leurs portefeuilles d’investissements climat et redoubler d’efforts pour aider les pays à bâtir des économies résilientes et conformes à l’objectif de zéro émission nette. Et le monde développé doit de toute urgence honorer son engagement de consacrer au moins 100 milliards de dollars par an au financement de l’action climatique dans les pays en développement.

Les donateurs et les banques multilatérales de développement doivent faire en sorte qu’au moins la moitié des montants qu’ils versent pour le climat soient consacrés à l’adaptation et à la résilience.

L’Organisation des Nations Unies a été créée il y a 76 ans pour que les États agissent dans le consensus face aux plus grandes menaces qui pèsent sur l’humanité. Mais nous avons rarement eu à affronter une crise comme celle-ci : une crise véritablement existentielle que nous devons surmonter pour préserver non seulement notre génération mais également les générations futures.

Nous n’avons pas d’autre choix. Un avenir où l’augmentation de la température ne dépasse pas 1,5 degré Celsius est le seul avenir viable pour l’humanité. Les dirigeants doivent s’atteler à la tâche à Glasgow, avant qu’il ne soit trop tard.

António Guterres est le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

Forum de Riyad : Bongo plaide pour un investissement massivement dans l’économie verte

Le président gabonais Ali Bongo, qui participe en présentiel à Riyad en Arabie Saoudite au Forum International sur les Investissements,  exhorte ses pairs pour a investir massivement  dans l’économie verte, une économie  d’avenir qui tient compte,  des effets du changement climatique.

 

Le défi de la diversification de nos économies s’inscrit dans un défi plus large, celui de l’urgence à nous adapter au changement climatique et à atténuer les risques qu’il présente”, a plaidé le numéro le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Dans sa déclaration, le chef de l’Etat a exhorté l’ensemble des participants à orienter  les investissements vers le secteur de l’économie verte, secteur porteur d’avenir.

Le président Bongo a également fait un plaidoyer sur les avancées du Gabon en ce domaine essentiel pour sa transition vers l’après pétrole. En effet, le Gabon s’est engagé, indique-t-il,   à devenir une économie verte exemplaire, dans le souci d’attirer tout investisseur  potentiel dans les secteurs des mines, du gaz et de l’agroalimentaire entre autre.

Place le thème «  investir ensemble dans la transformation  économique », les Chefs d’Etat, les opérateurs économiques, les investisseurs et  divers participants prenant part à cet évènement ont échangé sur l’impérieuse  nécessité de mettre en œuvre de nouvelles approches innovantes visant une  amélioration des modèles d’investissements afin de mieux répondre aux défis  actuels de l’humanité pour relancer les économies mondiales  impactées par la pandémie de la Covid -19.

 

Coopération : le président gabonais Ali Bongo est arrivé en Arabie Saoudite

Le président de la République Ali Bongo arrivé dimanche  24 octobre à Riyad en Arabie Saoudite où il prendra part du 26 au 28 octobre 2021, à la 5ème édition du Forum International sur les investissements.

 

Le chef de l’Etat est allé e Arabie saoudite, à l’invitation de Sa Majesté, Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, Roi d’Arabie Saoudite, pour prendre part à la 5ème édition du Forum International sur les investissements.

« Ce déplacement du Chef de l’Etat Gabonais en terre saoudienne, lui permettra également d’échanger avec le Souverain du Royaume d’Arabie Saoudite, Sa Majesté Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud. Les deux Chefs d’Etat examineront les liens de coopération bilatérale et multisectorielle qui lient nos deux pays », un communiqué de la présidence de la République.

Placée sous le thème « Investir dans l’humanité », cette rencontre réunira des Chefs d’Etats, des dirigeants d’entreprises, des experts et des innovateurs issus de nombreux pays, et sera l’occasion pour les différents participants, de mener une réflexion commune, sur des solutions novatrices afin de répondre aux défis actuels et relancer les économies mondiales fragilisées par la pandémie de Covid-19.

Rappelons tout de même que, le dernier séjour du président Ali Bongo en Arabie Saoudite remonte à octobre 2018. Le président participait également au Forum International sur les investissements. Durant le séjour, il avait été victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) qui lui a laissé des séquelles.

Ali Bongo se déplace désormais avec l’appui d’une canne. Le forum de Riyad est sa première participation en présentiel à une rencontre internationale hors du Gabon.

 

 

 

 

 

 

 

Gabon : les transports terrestres menacent d’entrer en grève dès ce mardi pour une durée indéterminée

Excédés par la pression du COPIL, les principales agences de transport terrestre du pays, ont annoncé qu’elles déposent mardi un préavis de grève pour une durée indéterminée, pour protestation contre le COPIL qui leur extorque des fonds et impose des mesures barrières discriminatoires.

 

C’est au cours d’une  assemblée générale de ce lundi 11 octobre, qu’ils sont pris cette décision. « Nous avons donc décidé au cours de cette assemblée générale de déposer un préavis de grève à partir de mardi donc demain pour une durée indéterminée », ont-ils consigné dans une déclaration lue par Jean Robert Menié.

A en croire  Menié porte-parole des agences de transport, le Comité de lutte contre le Covid-19 a récemment infligé des amendes « arbitraires » à deux agences de voyage basées à Libreville. Chaque agence a été frappée d’une amende de 1 million de FCFA plus une décision de fermeture de 2 semaines.

Il sied de précise que, les transporteurs terrestres soutiennent de leur côté avoir respecté les mesures barrières dictées par le gouvernement même si celles-ci ont réduit leurs recettes de plus de 60%.

« Nous sollicitons du gouvernement une politique non répressive mais plutôt une politique d’accompagnement et d’encouragement », ont-ils suggéré avant d’annoncer avoir déposé des demandes d’audience auprès du gouvernement afin d’éviter le blocage envisagé du secteur.

 

 

 

Lutte contre la Covid-19 : « le Gabon vient d’atteindre la barre de 80.000 personnes vaccinées » (Ali Bongo)

Bon élève en la matière de la lutte contre la pandémie de coronavirus dans la région, le Pays d’Ali Bongo Ondimba  le Gabon, vient atteindre la barre de 80.000 personnes vaccinées contre covid-19.

 

La République gabonaise,  vient d’atteindre la barre de 80 000 personnes vaccinées contre le Covid-19, a annoncé ce mercredi la présidence de la République gabonaise via un tweet.

« Félicitations aux 80 000 vaccinés que compte notre pays à ce jour », a tweeté la présidence gabonaise qui conseille : « se faire vacciner, c’est aussi un acte #Civique et #Patriotique ».

A en croire  les données du ministère gabonais de la Santé publique,  à la date du 31 août, le Gabon a enregistré 83 313 personnes vaccinées dont 16 782 femmes et 66 531 hommes.

 

Rappelons aussi que, quelques 61 206 personnes ont reçu les deux doses.

 

Covid-19 : Jean Rémy Yama dit non à l’obligation vaccinale des travailleurs gabonais

Jean Rémy Yama, président de Dynamique unitaire (DU), puissante confédération syndicale des fonctionnaires gabonais, a dans un communiqué  dont une copie est parvenue au journal du gabon.com, appelle les travailleurs à refuser catégoriquement l’obligation vaccinale contre la covid-19 qu’instaurent progressivement certaines administrations.

 

« La décision de refuser de se faire vacciner contre la Covid-19 étant une opinion. À la lumière des incertitudes avérées autour de son efficacité sur les risques d’effets secondaires graves et sans étude scientifique garantissant l’efficacité imparable du vaccin contre la Covid-19, par conséquent la décision de rendre la vaccination obligatoire constitue une atteinte à la Constitution », a fait savoir Yama Jean Rémy président de la D.

Il sied de noter que, l’ DU a de ce fait mis en garde le gouvernement d’aller à l’encontre du « libre consentement » garantit par la Constitution. Une violation de la loi qui pourrait, soutien-t-telle, débouchée à une désobéissance civile.

Pour rappel, le Ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a déploré récemment le manque d’engouement du personnel de santé à la vaccination, lequel, avait-t-il insisté, doit  de se faire vacciner massivement car ils sont en première ligne et qu’ils courent le risque de contamination.

 

Gabon : « A compter du 30 septembre, seuls les agents vaccinés participeront à des missions de terrain » (Lee White)

Prof Lee White ministre des Eaux et forêts, a dans une note de service indiqué qu’ « à compter du 30 septembre, seuls les agents vaccinés participeront à des missions de terrain ». 

 

Il faut dire que, cette décision choque ses collaborateurs qui pourraient lui valoir des nouveaux quolibets avec ces derniers, selon une note de service largement diffusée sur les réseaux sociaux qui aurait été signée par lui.

Selon la note, le ministre a averti qu’aucun agent du ministère non vacciné contre le Covid-19 ne pourra plus aller en mission dès le 30 septembre prochain.

« A compter du 30 septembre, seuls les agents vaccinés participeront à des missions de terrain », a-t-il décidé.

Il sied de noter qu’au Gabon, à la date du 20 août, 76 226 personnes ont reçu au moins une première dose du vaccin. Parmi elles 15 200 femmes seulement.

Les organisations syndicales s’opposent à l’obligation de se faire vacciner pour accéder à son lieu de travail. « La vaccination est une option pas une obligation », a récemment argumenté le Secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), Sylvain Mayabith.

Le Gabon a enregistré à peine 115 cas positifs au Covid-19

Selon  le rapport publié lundi 19 juillet 2021 par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon, révèlent que le pays d’Ali Bongo a enregistré 115 cas positifs au Covid-19.

« Au total, sur les 943 371 tests réalisés, nous avons enregistré 25 283 cas positifs, dont 115 cas actifs, 25 005 guérisons et 163 décès », a souligné le rapport trihebdomadaire du Copil.

A en croire l’équipe de la riposte contre cette pandémie, ces résultats sont encourageants pour le pays cité en exemple dans le continent africain pour sa stratégie de riposte, avec à la clé, un taux de positivité de 0.3%.

Il faut dire qu’au regard de ces données, la pandémie semble en voie de disparition au Gabon. Malgré cette victoire graduelle contre le virus, le gouvernement appelle ses compatriotes à ne pas baisser la garde par l’observance des mesures barrières.

Il sied de noter que, le gouvernement gabonais  a intensifié son dispositif de riposte par le lancement en mars dernier de la campagne de vaccination contre le Covid-19. Plus de 10% de la population cible serait déjà vaccinée.

Afrique: « les décès liés à la Covid-19 augmentent de plus de 40 % en l’espace d’une semaine  » (OMS)

L’Afrique a enregistré d’une semaine à l’autre une progression de 43 % du nombre de décès liés à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), alors que les taux d’hospitalisation sont en augmentation rapide et que les pays sont confrontés à des pénuries d’oxygène et de lits de soins intensifs.

A la date du 11 juillet 2021, en tout 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente. L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 %.

Les cas de COVID-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

« Le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie », a déclaré Dr Moeti. « Le dernier rempart dans la lutte contre la COVID-19, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder », a-t-elle indiqué.

Le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Une enquête réalisée par l’OMS et prenant en compte 30 pays africains a révélé que 18 pays seulement avaient inclus les corticostéroïdes dans les lignes directrices nationales de traitement, comme cela est recommandé l’OMS. Neuf pays utilisent des produits non recommandés tels que l’hydroxychloroquine et le lopinavir dans le traitement de la COVID-19.

En vue de renforcer le traitement contre la COVID-19 et les capacités d’administration de soins critiques, l’Organisation mondiale de la Santé travaille avec les pays et fournit des orientations sur la prise en charge clinique, en leur offrant parallèlement un appui afin d’assurer la mise à jour des protocoles et la formation des agents de santé. Avec l’aide des partenaires, l’Organisation met également à disposition des fournitures médicales essentielles, telles que des bouteilles d’oxygène, et accompagne la mise en place et la réfection de structures de production d’oxygène.

L’augmentation des cas survient à un moment où les stocks de vaccins sont insuffisants. En tout, 52 millions de personnes ont été vaccinées sur le continent depuis l’entame des opérations de déploiement de vaccins en mars de cette année. Ce chiffre représente en valeur relative seulement 1,6 % des 3,5 milliards de personnes vaccinées dans le monde entier. À peine 18 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, ce qui représente 1,5 % de la population sur le continent, contre plus de 50 % dans certains pays à revenu élevé.

« Le double obstacle marqué par la pénurie de vaccins et les difficultés liées au traitement compromet sérieusement l’efficacité de la riposte à la pandémie qui ne cesse de s’accélérer », explique Dr Moeti. « Néanmoins, grâce aux nouvelles expéditions de vaccins attendues et aux mesures clés de prévention en place, la tendance peut encore être inversée en notre faveur ».

Les expéditions supplémentaires de vaccins attendues dans les semaines et les mois à venir permettront de renforcer les taux de vaccination. Environ 190 millions de doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19 seront nécessaires pour vacciner entièrement 10 % de la population africaine avant le mois de septembre 2021. En outre, 750 millions de doses supplémentaires seront nécessaires pour vacciner entièrement 30 % de la population du continent africain avant la fin de l’année 2021.

Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par l’Honorable Dr Jean Jacques Mbungani Mbanda, Ministre de la santé publique, hygiène et prévention de la République démocratique du Congo, ainsi que le Dr Kaveto Sikuvi, Chef du département de la gestion des cas et spécialiste des urgences, hôpital intermédiaire de Katutura et hôpital central de la Namibie.

Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’équipe de partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, ainsi que Dr Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue régionale au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Source : OMS

Lutte contre la covid-19 : Total Gabon oblige son personnel à se faire vacciner

Stéphane Bassene Directeur général de Total Gabon, a dans une note de service, obligé à tous les employés de Total Gabon, de se faire vacciner avant le 15 septembre 2021.

« Nous envisageons ainsi l’arrêt des confinements avant accès aux sites à partir du 15 septembre 2021 », a notamment annoncé M. Bassene. Et d’ajoute : « Il est donc impératif que toutes les personnes concernées puissent avoir été vaccinées à cette date ».

Le Directeur général de Total Gabon, explique que le confinement coûte très cher à l’entreprise. Il est par ailleurs très éprouvant pour les agents contraints à cet isolement forcé avant de rejoindre leur poste de travail.

Stéphane Bassene recommande fortement les personnels de son entreprise Total Gabon,   à se faire vacciner selon le « protocole approuvé au Gabon ». La société s’engage même à faciliter « la prise de rendez-vous pour la vaccination à l’hôpital de Ntchenguè  (Port-Gentil ».

Il sied de noter que ce communique, suscite la réaction de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP). L’organisation soutient que Total Gabon outrepasse le caractère volontaire de la vaccination. La compagnie violerait la liberté de choix dans le cas d’espèce.

 

Gabon : hausse légère des cas de contamination de Covid-19 à Libreville

Nouvelle hausse des cas de contamination au Covid-19 au Gabon. Après avoir connu une période de stabilisation pendant lesquels jours seulement.

Le nombre de personnes officiellement identifiées comme malades du coronavirus et prises en charge à l’hôpital ou à domicile n’atteignait plus 100, celui-ci est parti de 95 à 119 en 48 heures.

Après s’être stabilisé à moins de 100 durant le week-end dernier, le nombre de cas actifs, donc de personnes déclarée positives coronavirus et prises en charge à l’hôpital ou à domicile, est reparti à la hausse ces dernières 48 heures pour atteindre près de 120. 

Or, du mardi 13 au mercredi 14 juillet 2021, ce sont 47 nouveaux cas positifs qui ont été enregistrés sur 10 055 tests réalisés dans 7 provinces. Avec respectivement 23 et 22 nouvelles contaminations, l’Estuaire et le Haut-Ogooué restent les provinces les plus touchées du pays.

À date, 14 personnes sont hospitalisées, dont 7 admises en réanimation pour détresse respiratoire, informe le Copil.

Gabon: le Ministère de l’Éducation nationale lance le concours des meilleurs élèves dénommé : « MÉRITOCRATIE »

Le Ministère  de l’Éducation nationale,  a annoncé dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction, le lancement le 31 juillet 2021 du Concours National des Meilleurs Élèves baptisé : la « MÉRITOCRATIE ».

Le ce communiqué, « 462 Élèves des classes de 5 ème année du Primaire, jusqu’en terminale, des Collèges et Lycées d’enseignement secondaire général, technique et professionnel, sélectionnés par leurs établissements respectifs, prendront part à cette compétition organisée dans un contexte rendu particulier par la crise de la COVID-19 avec ses conséquences multiples, et donc pétri de symboles ».

A en croire le ministère de l’éducation nationale, l’intérêt de cette compétition réside avant tout dans l’exclusivité réservée aux seuls Apprenants inscrits régulièrement dans les établissements du cycle Primaire, mais surtout secondaires Publics et Privés reconnus d’utilité publique.

Selon la tutelle, mis à part les élèves conviés à se confronter avec leurs diverses matières, cette compétition met aux prises les écoles, collèges et lycées entre eux.

A noter que, « ce Concours National des Meilleurs Élèves n’est pas ouvert aux Candidats Libres comme lors d’autres examens nationaux tel que le CEP, le BEPC ou le Baccalauréat du second degré », a souligné le communiqué.

 

 

Lutte contre Covid-19 : Ali Bongo félicite les gabonais qui se mobilisent davantage pour se faire vacciner

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba a adressé  ce lundi matin ses félicitations aux gabonais qui se mobilisent davantage pour se faire vacciner contre le Covid-19.

Le chef de l’Etat qui a félicité ses compatriotes qui se sont fait vacciner,  encourage également  ceux qui ne l’ont pas encore fait de le faire afin que le Gabon sorte rapidement des restrictions et retrouve très vite une vie normale.

« Vous avez été très nombreux à répondre à l’appel à vous faire vacciner contre la Covid-19 lancé lors de mon allocution du 28 mai. Je vous en félicite », écrit le président de la République Ali Bongo.

Et d’ajoute : «le Gabon a davantage vacciné contre la Covid-19 ces quinze derniers jours que depuis le début de la campagne de vaccination il y a un mois et demi ».

« Continuons ! Plus vite nous nous ferons vacciner, plus vite les mesures barrières seront levées et plus vite nous reprendrons le cours normal de nos vies »,  a-t-il conseille.

Pour rappel, le 11 juin dernier, le Gabon a enregistré 26 430 personnes vaccinées. 11 458 personnes ont déjà reçu les deux doses. Sinopharm et Sputnik v sont les vaccins disponibles au Gabon.