CHUL : vers la reprise des activités régulières au sein de l’établissement sanitaire

Faisant partie des structures médicales retenues dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), envisage de retrouver ses anciennes habitudes.

Le directeur général du CHUL a réuni son «état-major», le 5 août à Libreville, pour valider la stratégie de reprise des activités régulières au sein de l’établissement sanitaire, réquisitionné par le gouvernement depuis avril dernier dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.

Selon Marie-Thérèse Vane, «la situation est rendue nécessaire par les effets conjugués de la tendance baissière qui se consolide chaque jour davantage sur le front de la riposte anti-Covid-19 et de la forte demande d’accès aux soins des personnes souffrant d’autres pathologies, pour lesquelles le CHUL consulte plus de 70% de gabonais économiquement faibles (GEF)».

Dans cette perspective, il a été préconisé le transfert des quelques Covid-19 positifs restant en hospitalisation -moins de 10- dans le bâtiment de traumatologie (un R+1), en attente de livraison.

 

Gabon-Covid-19 : une nouvelle baisse des cas, 3,5 % en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

La tendance de la Covid-19 est considérablement  repartie à la baisse le 5 août, où sur 4 003 prélèvements, seuls 141 ont été déclarés positifs. Soit un pourcentage de 3,5 % en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

L’index de l’évolution du Covid-19 est reparti à la baisse. Le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil), assure que  sur 4 003 prélèvements effectués le 5 août, 141 nouveaux cas positifs ont été enregistrés. Soit un pourcentage de 3,5% en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

Cette décroissance a une incidence sur le taux de contamination global depuis le début de la pandémie qui s’est établi au 5 août, à 9,1%.

Si la hausse des cas ces dernières semaines était particulièrement due au nombre élevé des contaminations sur les sites pétroliers et autres chantiers, cette baisse laisse croire que la propagation de cette pandémie a été circonscrite. Toutefois, la prudence est de mise, au regard d’un fait qui a défrayé la chronique en fin de semaine, à Port-Gentil.

Coronavirus : le Gabon a enregistré 141 nouveaux cas positifs contre 201 guérisons en 24h

Le Comité de pilotage du plan de veille et de Riposte contre l’épidémie à Covid-19 au Gabon (COPIL), a indiqué mercredi que le Gabon a enregistré 141 nouveaux cas positifs contre 201 guérisons en 24h.

« En matière de surveillance épidémiologique, sur les 4 003 prélèvements effectués, nous avons enregistré 141 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 3,5% », indique le communiqué

– Estuaire enregistre 117 nouveaux cas positifs sur 3 896 prélèvements à Libreville, soit un total de 5 567 cas confirmés ;

– Haut Ogooué : 23 nouveaux cas positifs sur 89 prélèvements dont 17 à Franceville, 5 à Moanda et 1 à Okondja, soit un total de 1 036 cas confirmés ;

Moyen Ogooué : 1 nouveau cas positif sur 18 prélèvements à Lambaréné soit un total de 397 cas confirmés. Concernant la prise en charge : – 27 personnes hospitalisées ;

– 4 personnes en réanimation ; – 201 guérisons soit un total de 5 609 personnes guéries ; – 0 décès.

Au total, sur 85 369 prélèvements, le Gabon enregistre 7 787 cas testés positifs (9,1%) dont 5 609 guéris (72%) et 51 décès ; 27 personnes hospitalisées dont 4 en réanimation.

 

 

Le Gabon envisage une nouvelle dette de 156 milliards de FCFA auprès de la BAD pour relance son économique

Pour financer la relance de l’économie nationale, Jean Marie Ogandaga a en effet présenté lundi 3 août en Conseil interministériel trois projets d’ordonnance autorisant l’État à contracter un premier emprunt auprès de la BAD d’un montant de 2 778 000 euros, soit 60 858 378 546 FCFA.

Ali Bongo veut relancer l’économie de son pays  impactée par la pandémie du Covid-19, le Gabon s’apprête à contracter trois nouveaux de crédit auprès de la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant total de plus de 156 milliards de francs CFA.

Pour faire face à la pandémie du Covid-19, l’État gabonais semble n’avoir aucune autre solution que le recours à l’endettement massif. Après le récent décaissement par le Fonds monétaire international (FMI) d’une enveloppe de près de 90 milliards de FCFA au titre de l’Instrument de financement rapide (IFR) censé l’aider à renforcer son système de santé et soutenir les ménages et les entreprises impactés par la crise sanitaire, le pays s’apprête à contracter de nouveaux emprunts.

Comme en juillet dernier où elles ont reçu près de 66 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement (BAD), les autorités gabonaises envisagent à nouveau de s’adresser à la même institution bancaire. Mais cette fois, elles en veulent plus : au total 156 194 512 969 milliards de francs CFA.

Le thérapeute gabonais Henricaise Mapala affirme avoir trouvé le remède contre le Covid-19

Dr Henricaise Mapala, thérapeute gabonais, est convaincu d’avoir mis au point un remède à base de plantes médicinales permettant aussi bien de prévenir le coronavirus que de le guérir en moins d’une semaine.

Le thérapeute gabonais Henricaise Mapala ne demande qu’à le confronter à l’examen des scientifiques, dont certains auraient déjà confirmé son efficacité sur certains patients.

Le remède miracle contre le Covid-19 aurait-il déjà été trouvé au Gabon ? Si la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le pays ne s’est pas encore officiellement prononcée en faveur de la Fagaricine du Dr Pyebi, une autre solution censée guérir la maladie vient pourtant d’être mise au point par un autre professionnel de la médecine traditionnelle : le «Maraga 20 A Covid».

Préparé par le Dr Henricaise Mapala, thérapeute gabonais, ce médicament à base de plantes médicinales aurait montré ses effets sur les personnes atteintes de Covid-19. «Ceux qui étaient malades en ont pris et ont été guéris», affirme-t-il dans un récent entretien à la télévision Gabon 1ère. Le thérapeute assure d’ailleurs que l’efficacité de son remède a déjà été confirmée par l’Institut de pharmacopée et de la médecine traditionnelle (Iphametra), une branche du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest).

 

Lettre ouverte à Raponda «l’État gabonais traite les fonctionnaires comme des esclaves » ( CONASYSED)

La CONASYSED a dans une lettre ouverte adressé au Premier ministre gabonais, Rose Christiane Oussouka Raponda, affirme que l’Etat gabonais traite ses employés comme des esclaves, une pratique pourtant abolie par le décret du 27 avril 1848.

« Madame le Premier Ministre, malheureusement dans notre pays, les travailleurs en général, et les Enseignants en particulier sont traités comme des esclaves par notre employeur, qu’est le gouvernement », lâche la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED).

Les exemples pour étayer cette affirmation sont très nombreux. D’abord le paiement des vacations.

« Comment comprendre que chaque année après avoir pris part à toutes les étapes de l’organisation des examens et concours, les enseignants, pour rentrer en possession de leurs vacations doivent toujours construire un rapport de forces avec le gouvernement ? C’est le cas cette année encore. En dépit de plusieurs promesses du gouvernement via le Ministre de l’Education Nationale, dont la dernière date du 17 juillet 2020, les vacations ne sont toujours pas payées aux Enseignants », s’interroge la coalition des syndicats.

« Les Enseignants ont bel et bien pris part aux examens, ont travaillé. Qu’est ce qui explique alors le non-paiement par le gouvernement des vacations qui leur sont dues ? » tempête la CONASYSED.

« Madame le Premier Ministre, nous sollicitons de toute urgence votre implication dans le règlement de cet épineux dossier si le gouvernement veut réellement que le Baccalauréat, les autres examens et concours de l’enseignement Technique et Professionnel session 2020 puissent avoir lieu », urgent les enseignants qui sollicitent une indemnité Covid-19 pour tous les enseignants retenus pour la reprise des cours dans la perspective du Bac 2020.

« Pour ce qui est de l’indemnité COVID-19, elle pourrait être financée à partir des économies réalisées de 10 milliards à la suite de l’annulation du CEP et du BEPC », proposent les enseignants.

Autre preuve d’esclavagisme : le gel des intégrations ou simplement l’oubli d’intégrer plusieurs enseignants dans la Fonction publique.

« Depuis des années, plusieurs Enseignants travaillent sans salaires certains totalisant 27 ans de travail, ne sont ni recrutés ni intégrés en violation des articles 39 à 44 de la loi 8/91 portant statut général des Fonctionnaires », soutient la CONASYSED.

« Toutes les situations administratives des Enseignants sont gelées depuis 2014 et ce, malgré la décision n°214/CC de la Cour Constitutionnelle du 30 Octobre 2018 annulant les mesures d’austérité », se désole encore la coalition syndicale.

La CONASYSED dresse une longue liste des préalables pour une rentrée en douceur pour l’année académique 2020-2021.

Outre le paiement des vacations, la CONASYSED la régularisation des situations administratives (recrutement, intégration, titularisation, avancement automatique, mises en stage, reclassement après stages), la construction des salles de classe et le paiement des rappels.

 

125 cas positifs, l’industrie pétrolière du Gabon a été frappée par la covid-19

125 salariés du site pétrolier situé dans le Moyen Ogooué vers Lambaréné ont été testé positifs au Covid-19. C’est le Comité de pilotage de la lutte contre la pandémie du Covid-19 (COPIL) qui l’a annoncé lundi 27 juillet dernier, dans un communiqué parvenu à la rédaction du journaldugabon.com.

Le COPIL ne donne pas plus de détails mais selon plusieurs sources concordantes, plusieurs cas ont été signalés chez Perenco et chez Addax Petroleum. Addax a même perdu un collaborateur la semaine dernière suite à une comorbidité, notamment le diabète.

Pour le moment, les équipes du COPIL sillonnent les sites pétroliers pour organiser des dépistages et des opérations de désinfection.

La ville de Port-Gentil a été identifiée comme la principale faille dans la propagation de la pandémie du covid-19 dans les sites pétroliers. La capitale économique du Gabon ne dispose pas d’un laboratoire Covid. Les personnels devant se rendre dans des sites subit uniquement un prélèvement de température.

La passation de charges entre Julien Nkogue Bekale et Rose Christiane Ossouka Raponda

Julien Nkogue Bekale a passé le témoin à Rose Christiane Ossouka Raponda, le 22 juillet à Libreville, nommé au poste de Premier ministre le 16 juillet.

A cette occasion, l’ancien locataire du l’immeuble du 2 décembre a dressé un bilan non exhaustif de l’action du gouvernement au cours des derniers mois.

Contexte oblige, Julien Nkogue Bekale s’est avant tout félicité des résultats obtenus dans le domaine de la santé, durant la crise du Covid-19«Nous avons obtenu une baisse tendancielle de la courbe évolutive de la pandémie du Coronavirus. Il reste à consolider les acquis actuels et éviter une deuxième vague de la pandémie, en particulier à l’intérieur du pays», a-t-il affirmé.

Dans le domaine de l’eau, l’ancien chef du gouvernement s’est réjoui que le projet intégré d’assainissement et d’adduction d’eau potable de Libreville (PIAEPAL) ait été lancé pour «réduire le stress hydrique auquel est confrontée notre capitale» ; tandis que dans le secteur de l’Education nationale et l’Enseignement supérieur, le Programme d’Investissement du secteur éducation (PISE) est en cours d’exécution et le projet de réhabilitation des universités gabonaises ont pris son envol.

Julien Nkogue Bekale a également évoqué des avancées sur le plan des réformes structurelles, avec le recensement des agents de l’Etat qui est en voie d’achèvement.

Au rang de ses glorieuses réalisations, le Premier ministre sortant a mentionné l’adoption d’un nouveau Code pénal, progressiste, «qui protège les droits des minorités et renforce l’encrage de notre pays dans la communauté des nations qui défendent les valeurs universelles». Un bilan tronqué qui, naturellement, ne fait état d’aucun échec.

En tout cas, Julien Nkogue Bekale a souhaité bon vent à son successeur madame Rose Christiane Ossouka Raponda.

 

Covid-19 : le Gabon enregistre un nouveau décès, ce qui porte à 47 le nombre de personnes décédées

Le Gabon a enregistré mercredi 22 juillet, un nouveau décès lié au Covid-19 ce qui porte à 47 le nombre de personnes décédées suite à cette pandémie dont le cas zéro a été enregistré au Gabon le 12 mars dernier.

Selon les statistiques publiées mercredi, le Gabon a réalisé ces dernières 24 heures 3 474 tests. 155 se sont révélés positifs. 201 cas ont été déclaré guéris contre 32 personnes hospitalisées dont 12 en réanimation.

Le gouvernement gabonais, appelle la population a observée strictement les mesures barrières pour limiter  la propagation de cette pandémie mortelle.

 

Gabon : le chef de l’État Ali Bongo a présidé le conseil des ministres du 22 juillet 2020

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué final du conseil des ministres mercredi 22 juillet 2020.

Mesdames, Messieurs, le   mercredi   22   juillet   2020,   sous   la   Haute Présidence   de   Son   Excellence   Ali   BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11 heures,  dans  la  salle  habituelle  au  Palais  de  la Présidence  de  la  République,  dans  le  respect  des mesures barrières.

A l’ouverture des travaux de ce premier Conseil des Ministres, qui a vu la promotion d’une dame à la tête du    Gouvernement,    Madame    Rose Christiane OSSOUKA  RAPONDA,  nommée  le  16  juillet 2020,  le  Président  de  la  République,  Chef  de l’Etat,    a    adressé    ses    vives    et    chaleureuses félicitations au nouveau Premier Ministre, Chef du Gouvernement  et  à  son  équipe  en  leur  souhaitant plein   succès   dans   l’accomplissement   de   leur mission.

La     composition     de     cette     nouvelle     équipe gouvernementale     matérialise     la     volonté     du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de renforcer l’efficacité  de  la  riposte  face  à  la  Covid-19  et  de relancer l’économie afin de répondre aux attentes de nos compatriotes et améliorer ainsi les conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais.

Le   Chef   de   l’Etat   a   rappelé   l’honneur   tout particulier   placé   en   chacun   des   Membres   du nouveau  Gouvernement  en  soulignant  la  lourde responsabilité  qui  leur  incombe  et  en  instruisant qu’il soit dynamique, efficace, loyal et probe.

Pour   atteindre   l’objectif   primordial   en   vue   de trouver   des   solutions   aux   problèmes   auxquels l’ensemble   des   Gabonaises   et   Gabonais   sont confrontés  dans  les  circonstances  exceptionnelles du moment, le Chef de l’Etat a indiqué trois points de  repères  à  respecter  dans  le  cadre  du  travail gouvernemental attendu.

Le premier point, souligné par le Président de la République,  est  celui  du  sens  des  priorités.  La PRIORITE, dans ce contexte de crise  multiforme, est la Relance de l’Economie en ce qu’elle impulse le maintien et la création des emplois. La croissance des    entreprises    conditionne    la    capacité    de financement de notre modèle social en garantissant la dignité de nos compatriotes.

Le Chef de l’Etat a ainsi exhorté le Gouvernement à ne pas se disperser et aller à l’essentiel.

Le   deuxième   point   de   repère,   énoncé   par   le Président   de   la   République,   est   le   souci   de l’efficacité  qui  se  concrétise  par  l’exigence  de résultats       concrets,       capables       d’améliorer significativement et très rapidement le quotidien des Gabonaises et des Gabonais.

A cet effet, le Chef de l’Etat a réitéré à l’ensemble des Membres du Gouvernement, son attachement à l’évaluation  de  l’action  gouvernementale  et  son intransigeance sur les résultats attendus.

Enfin,  le  sens  de  l’exemplarité  est  le  troisième point que le Président de la République a tenu à mettre  en  évidence  en  rappelant  à  l’ensemble  des Membres  du  Gouvernement  la  mission  cardinale d’être  au  service  de  la  Nation.  La  lutte  contre  la corruption et la bonne gestion des deniers publics demeurent   toujours,   pour   le   Président   de   la République,    une    priorité    absolue    et    aucun manquement ne sera toléré.

Dans cet élan, le Chef de l’Etat a également tenu à rappeler   la   nécessité   d’adopter   désormais   une démarche  de  communication  pédagogique  sur  sa Vision et sur les enjeux des réformes et leur impact positif sur la croissance, l’efficacité économique et sociale et le bien-être des populations.

Le Président de la République a conclu son propos en  invitant  la  nouvelle  équipe  gouvernementale  à cultiver  les  valeurs  de  solidarité  et  de  collégialité face à l’urgence à agir.

Enfin, le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

CABINET       DU       PRESIDENT       DE       LA REPUBLIQUE

–  Chargés   de   Missions   du   Président   de   la

République :

  • Léon MBORI ;
  • Mme Jowill MIHINDOU.

Par ailleurs, les agents dont les noms suivent sont remis   à   la   disposition   de   leurs   administrations d’origine :

MM:

  • Ernance Oscar PAMBOU,   précédemment Chauffeur   Particulier   du    Président   de   la République ;
  • Christian MOUELE MOUELE, précédemment    Directeur    Administratif    et Financier des Palais Présidentiels.

SECRETARIAT GENERAL

–  Conseiller    Spécial,    Chef    de    Département

Administration du Territoire :

  1. Léonard Diderot      MOUTSINGA KEBILA.

–  Conseiller    Spécial    du    Président    de    la

République :

Mme Safi Wivine MOUBELET BOUBEYA.

MINISTERE DU TOURISME

SECRETARIAT GENERAL

–  Secrétaire Général :

Mme   Liliane   NGARI   épouse   ONANGA

Y’OBEGUE.

MINISTERE  DE  L’ECONOMIE  ET  DE  LA RELANCE

AUTORITE     ADMINISTRATIVE     DE     LA ZONE ECONOMIQUE SPECIALE DE NKOK

Administrateur Général :

Mme Anne NKENE BIYO’O.

MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES MINES

SECRETARIAT GENERAL

–           Secrétaire   Général :   M.   Nestor   ANDOME AYI.

DIRECTION  GENERALE  DES  MINES  ET  DE LA GEOLOGIE

Directeur        Général :        M.        BOULINGUI BOULINGUI

Je vous remercie

 

F J J. Evouna président du Conseil Gabonais du Patronat demande au gouvernement Ossouka Raponda de baisser la pression fiscale

Francis Jean Jacques Evouna président du Conseil Gabonais du Patronat, par ailleurs économiste et chef d’entreprise, a exhorté le Rose Christiane Ossouka, de baisser la pression fiscale pour relancer l’économie soumise à rude épreuve par la pandémie de la Covid-19.

« Le gouvernement doit définir une fiscalité juste et socialement équitable », a exhorté le représentant des PME gabonaises dans un tweet. « La loi de finances rectificative 2020 au Gabon s’acharne fiscalement sur les entreprises qui créent de la richesse, par la multiplicité des taxes », rappelle-t-il.

Il sied de noter qu’actuellement,  les impôts et taxes applicables aux entreprises au Gabon sont au nombre de 17, selon la Direction générale des impôts.

Gabon : le gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda compte 33 ministres dont 11 femmes

Le nouveau  gouvernementale présidée par Rose Christiane Ossouka Raponda compte 11 femmes et  22 hommes, soit un total de 33 membres appelés à batailler contre la pauvreté par la relance de l’économie « cassée » par la pandémie de la Covid-19.

Parmi les ministres d’Etat, Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épse TATY est la seule femme contre 3 hommes. Elle est maintenue au poste de Ministre d’État, Ministre des Relations avec les Institutions Constitutionnelles et les Autorités Administratives Indépendantes

Au rang de simple ministre, on compte 4 autres femmes. Il s’agit de Mme Madeleine BERRE reconduit au poste de Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement, Mme Erlyne Antonella NDEMBET épouse DAMAS, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et Chargé des Droits de l’Homme.

Mme Prisca KOHO épouse NLEND quant à elle est, Ministre des Affaires Sociales et des Droits de la Femme. Enfin, Mme Carmen NDAOT, Ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats Publics-Privés, Chargé de l’Amélioration de l’Environnement des Affaires.

Sur les 8 ministres délégués, 5 sont des femmes et les 3 autres des hommes. Il s’agit de Mme Yolande NYONDA, Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Étrangères, de Mme Camélia NTOUTOUME-LECLERCQ, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, du Transfert de Technologies, de l’Éducation Nationale, Chargé de la Formation Civique, de Mme Gisèle AKOGHE, Ministre Délégué auprès du Ministre d’État, Ministre de la Communication et de l’Économie Numérique, de Mme Aubierge Sylvine NGOMA, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle et de : Mme Nicole Janine Lydie ROBOTY ép. MBOU, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Économie et de la Relance.

 

Covid-19-Gabonais bloqués à l’étranger : De nouveaux rapatriements le 19 juin

Une nouvelle opération de rapatriement des Gabonais bloqués à l’étranger dans le contexte du Covid-19 a été annoncée, le 10 juin, par l’Ambassade Haute Représentation du Gabon en France. Devant avoir lieu le 19 juin, elle concerne les Gabonais bloqués en France, dans quelques autres pays de l’Europe, au Brésil et aux USA.

Après les deux premiers rapatriements de près d’un millier de Gabonais coincés hors des frontières du fait de la pandémie du Covid-19, et du non-embarquement, le 24 mai dernier à Paris, de quelques autres, les choses devraient rentrer dans l’ordre. Elles s’annoncent également positives pour ceux qui, se trouvant dans d’autres pays de l’hémisphère Nord, n’avaient pu être pris en compte. Daté du 10 juin, une note de l’ambassade du Gabon en France l’annonce.

La représentation diplomatique gabonaise à Paris assure en effet qu’«un vol spécial AF 926 de la Compagnie Air France est prévu le vendredi 19 juin 2020 à 8h50 pour Libreville, dans lequel 80 places sont disponibles pour le rapatriement des Gabonais bloqués du fait de la fermeture des frontières, à la suite de la propagation de la pandémie du Covid-19».

Conformément à l’annonce, le 26 mai dernier, du ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’ambassade explique que «ces places sont prioritairement réservées aux personnes qui n’avaient pu embarquer pour Libreville dans le vol AF 4158 du dimanche 24 mai 2020 ; Gabonais bloqués dans certains pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Portugal, Suède), au Brésil et aux Etats-Unis d’Amérique, déjà enregistrés auprès des représentations diplomatiques respectives».

La chancellerie précise : les personnes concernées par ce rapatriement et déjà détentrices d’un billet d’avion retour Air France sont invitées à communiquer les références par courriel à l’adresse ambassade.gabonfrance@gmail.com. Leurs billets «seront actualisés et édités pour le vol du 19 juin 2020. Concernant les billets retour d’autres compagnies, il est recommandé de porter à l’attention de l’Ambassade toute information pertinente pour un examen approprié de la situation», a indiqué la chancellerie qui souligne qu’à compter de la date de publication de cette note, elle ne dispose que de 72 heures pour transmettre la liste définitive des passagers aux autorités compétentes, ainsi qu’à la compagnie Air France.

Dans la même veine, l’Ambassade rassure toutes les autres personnes en attente de retour au Gabon, que «les démarches diplomatiques et administratives sont en cours pour la programmation éventuelle d’autres vols spéciaux, dont les billets seront à la charge des passagers».

Pour rappel, au terme des deux premières opérations de rapatriement des Gabonais bloqués à l’étranger où ils étaient en court séjour au moment du déclenchement de la pandémie du Covid-19, le bilan dressé par le ministre d’État en charge des Affaires étrangères comptabilise 997 compatriotes ramenés au bercail pour un montant de 862,74 millions de francs CFA à l’État.

Source: gabonreview