Gabon : le CTRI suspend le couvre-feu pour 2 jours

Le comité pour la transition et la restauration des institutions a annoncé à travers un communiqué, la suspension momentanée du couvre-feu au Gabon.

 

Du 30 au 31 août 2024, le couvre-feu est momentanément levé au Gabon. Les gabonais qui depuis un an plaident pour sa levée définitive vont pouvoir circuler dans la ville sans toutefois se faire arrêter par les militaires. En effet, le couvre-feu en vigueur depuis la prise du pouvoir par l’armée le 30 août 2023.

Selon le communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions, cette mesure, prise par le président Oligui Nguema a pour but d’ « offrir aux populations l’opportunité de commémorer cet événement historique dans un esprit de quiétude, d’allégresse, de cohésion et de communion nationale ». apprend-on. Rappelons que le couvre-feu au Gabon est  de 2h à 5 heures du matin.

Journée de la Libération : discours du président Oligui Nguema

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité du discours du  président de la transition  à l’occasion du premier anniversaire du « coup de la libération ».

 

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

Aujourd’hui, cela fait exactement un an que les Forces de Défense et de Sécurité, réunies au sein du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions – CTRI ont pris la décision courageuse de mettre fin à l’ancien régime, suite à une élection générale dont les résultats tronqués auraient indubitablement entrainé, comme en 2016, des contestations, des dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Cet acte a spontanément été baptisé : Coup de la Libération. Cette dénomination ne traduit pas uniquement la libération politique de notre pays. Elle traduit aussi, la liberté d’expression, la liberté d’entreprendre et surtout la liberté de rêver d’un Gabon nouveau, prospère et digne d’envie. C’est cette espérance que le CTRI s’est fixé comme objectif à concrétiser.

Mes chers compatriotes, Au moment où nous célébrons ce premier anniversaire de la libération de notre pays, l’heure pour moi n’est pas au bilan. Je préfère laisser le peuple juger de lui-même le chemin parcouru et se faire sa propre idée au regard des réalisations accomplies à ce jour avec détermination et par patriotisme. Toutefois, il vous souviendra qu’après le Coup de la Libération nous avons consulté les forces vives de la Nation. De cet échange est née l’idée d’un Dialogue National Inclusif. Je me réjouis de la réussite de ces assises dont les propositions seront soumises au référendum qui aura lieu dans les prochains jours conformément au chronogramme de la Transition. Ensuite, nous avons entamé la Tournée Républicaine afin d’expliquer aux populations de l’arrière-pays les raisons du Coup de la Libération. Force a été pour nous de regretter amèrement la précarité généralisée dans laquelle vivent nos populations. Les infrastructures sont obsolètes et quasi inexistantes dans certaines régions. Le taux de chômage est très élevé, on dénombre trop de maux qui accablent les gabonais.

A l’épreuve des faits, nous avons décidé de mettre le pays en chantier, de relancer l’activité économique et de promouvoir la création de richesses en mettant en place des mécanismes d’aide et d’accompagnement. Pour répondre aux besoins les plus urgents des populations, une enveloppe de 63 milliards a été mise à la disposition des 9 provinces pour s’autonomiser et relancer leurs activités. C’est également le lieu de préciser, que la Transition a hérité d’une lourde dette. Je me suis engagé, lors de mon discours d’investiture du 4 septembre 2023, à honorer tous les engagements de mon pays sur le plan international afin d’éponger cette dette abyssale. Mais le remboursement de la dette, ne saurait constituer un frein à nos ambitions, ni se faire au détriment des aspirations légitimes de développement du peuple Gabonais. En cette difficile période de Transition, la République Gabonaise invite les bailleurs de fonds à soutenir son effort vers le développement.

Mes chers compatriotes, En prenant conscience de l’ampleur de notre dette, il va de soi que le développement de notre nation devra nécessairement passer par la valorisation de nos ressources. Chers Gabonais, mettons-nous au travail ! Pour que toutes nos ressources naturelles non exploitées à ce jour soient mises en valeur, que le potentiel incroyable de notre EL DORADO contribue à créer de la richesse et que le quotidien des gabonais connaisse une transformation rapide et durable. C’est aussi l’occasion pour moi de vous dire qu’en rachetant Assala Energy contre vents et marées, j’étais parfaitement conscient du potentiel pétrolier que regorge notre sous-sol. A cet égard, après la découverte faite sur le permis de Mutamba Iroru (entre Gamba et Atora), je vous annonce l’exploration de 2 nouveaux permis à savoir Ozigo II et Nziembou II, dont l’exploitation va incessamment commencer avec la GOC. Mes chers compatriotes, Depuis notre arrivée aux commandes de l’État, le CTRI a toujours agi pour une société plus équitable et plus juste en abolissant les privilèges et en ramenant les gabonais dans des secteurs où ils étaient fortement marginalisés. Progressivement, nous allons permettre que le secteur du transport urbain et suburbain soit dominé par les nationaux. Car, sur près de 10.000 taxis, en circulation dans l’ensemble du pays, moins de 10% sont conduits par des nationaux. Je m’engage à ce que cette statistique change dans les 5 années à venir. Longtemps privés d’une compagnie aérienne nationale, nous avons décidé de la création de Fly Gabon, dont j’ai eu l’honneur de lancer officiellement les activités. Celle-ci obéit à notre volonté de maîtriser le secteur du transport aérien national. Cette compagnie nous permettra de retrouver la grandeur de notre pays sur la scène internationale. Peuple gabonais, Notre pays souffre d’un manque d’infrastructures routières.

D’ici fin 2030, nous devons construire 2 591 km de routes à travers l’ensemble du pays. Ce linéaire concerne les tronçons prioritaires qui permettront, dans les 6 prochaines années, d’améliorer la mobilité et l’accessibilité des biens et des personnes, tout en désenclavant les régions reculées. Cela favorisera également le développement de l’agriculture, réduisant ainsi notre dépendance alimentaire, et stimulera le tourisme, un secteur clé de notre politique de diversification économique. Les infrastructures hospitalières ne sont pas en reste, 5 pôles de spécialité d’excellence sont en construction, notamment : – Un pôle de spécialité cardio-neurovasculaire à Andem dans l’Estuaire ; – Un pôle de spécialité multidisciplinaire et éducatif de l’enfant en situation d’handicap à Port-Gentil, dans l’Ogooué-Maritime ; – L’hôpital Militaire de Ndjolé dans le Moyen-Ogooué, pôle de spécialité en traumatologie, devraient être finalisés très bientôt ; – Pour Franceville, un pôle de spécialité d’uro-néphrologique et de transplantation rénale ; – et enfin dans le Woleu-Ntem, un centre polyvalent d’ophtalmologie. Sur un tout autre plan, le besoin d’un logement décent reste une préoccupation pour plusieurs compatriotes.

L’engouement suscité par la mise à disposition des 500 parcelles à Igoumié dans la commune d’Owendo, fruit d’un partenariat public-privé en est la parfaite illustration. Cette opération se poursuivra avec la mise en exploitation de 40 hectares en plus, pour 800 parcelles de 500 m2 viabilisés avec Titres Fonciers. A ce sujet j’annonce qu’une vaste opération de régularisation de titres fonciers au profit de tous les compatriotes sera lancée dans les jours à venir. De même, nous prévoyons construire 1900 logements sociaux de 2 et 3 chambres pour les fonctionnaires, en suivant le modèle conçu pour les militaires où la prime de logement mensuelle constituera l’hypothèque permettant de financer l’acquisition du logement. En marge des fonctionnaires, d’autres mécanismes sont en cours d’étude, lesquels concerneront le secteur privé et les catégories dites économiquement faibles. Dans quelques mois les 14 immeubles modernes qui constitueront la cité administrative Émeraude seront livrés.

Cette avancée infrastructurelle significative va changer la physionomie de la ville, mais surtout aidera l’État à réaliser près de 30 milliards d’économie par an, en permettant aux différents ministères locataires de disposer de leurs propres locaux. Par ailleurs, pour concrétiser l’action de l’État contre la vie chère, j’ai décidé que l’exclusivité d’importation de certains produits ne sera plus la chasse gardée d’une frange d’opérateurs économiques. Je veux privilégier le marché de concurrence pure et parfaite et permettre à tous les gabonais de s’approvisionner aux prix adaptés à leurs revenus. Pour hisser notre pays à ce niveau d’assainissement économique et social, il nous faut disposer d’un système judicaire fort, équitable et indépendant. Les réformes impulsées par le dernier Conseil Supérieur de la Magistrature devront être perçues comme l’acte inaugural de cette nouvelle administration judiciaire au service de l’État de Droit. Gabonais, Gabonaises, Mes chers compatriotes, Un an après le Coup de la Libération, notre État est en train de se reconstruire autour des valeurs et des grands principes républicains. La nouvelle Constitution de notre pays obéit à ces principes. Elle garantit au peuple gabonais le respect des libertés fondamentales et l’État de droit.

Notre nation se trouve à un tournant décisif de son histoire. Nous avons entrepris de grandes réformes pour rebâtir un Gabon plus fort, plus juste et plus prospère. Notre travail ensemble n’est pas terminé, mais il est bien engagé. Nous avons amorcé le changement et nous devons continuer sur cette voie avec détermination et pragmatisme. Pour nous le rappeler sans cesse, cette Journée de la Libération sera instaurée et célébrée de manière tournante à travers les différentes provinces. Mes chers compatriotes, amis de la liberté, je sais compter sur votre attachement à ce pays et sur votre ardent désir à le voir reconquérir la place qu’il mérite dans le concert des nations.

Que Dieu et les mannes de nos ancêtres accompagnent notre essor vers la félicité.

Honneur et fidélité à la patrie !

Je vous remercie.

Le Gabon va célébrer la journée nationale de la Libération ce vendredi

La journée du  30 août sera célébrée chaque année,  en commémoration au coup d’Etat de libération sur toute l’étendue du territoire gabonais.

 

La Journée nationale de la Libération qui représente la prise de pouvoir effective du comité de transition pour la restauration des institutions qui sera organisée le 30 août 2024, entre dans l’agenda officiel des cérémonies républicaines dont les principales dates de référence sont dans l’ordre de grandeur et d’importance à savoir : le 9 août (journée nationale du drapeau) et le 17 août (fête nationale de l’indépendance du Gabon).

La journée a été instituée conformément au décret publié le 15 février 2024, dans la foulée du conseil des ministres du 23 janvier 2024. Les festivités seront organisées à Libreville ce vendredi.

Lors de la cérémonie de levée des couleurs qui a eu lieu lundi 05 août 2024, le président de la transition a  été élevé au rang de « grand maitre de l’ordre national de libération ». Cette distinction  symbolise la reconnaissance du peuple gabonais et des institutions pour le patriotisme et la bravoure du CTRI et du Président.

Le Gabon commémore la 15ème édition de la journée nationale du drapeau

Comme chaque 9 août, les gabonais vont célébrer ce vendredi la fête du drapeau, sous le thème « autour du drapeau exprimons la fierté nationale ».

 

Le vert jaune bleu est célébré ce jour. C’est une célébration particulière car, c’est la première sous l’ère du comité pour la transition et la restauration des institutions. Dès sa prise de pouvoir, le président de la transition le général Oligui Nguema avait décidé que les élèves dans les établissements scolaires et le personnel dans les  administrations publiques et privées vont désormais exécuter  l’hymne nationale la concorde et procéder à la levée des couleurs chaque lundi de 7h30 à 8h30 avant de débuter la journée de travail.

Pour le comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri), cette décision est  prise dans le but de «   consolider l’unité nationale des institutions », ceci pour renforcer le  dévouement aux valeurs républicaines. Ce drapeau rassemble tous les gabonais sous une identité commune et célébré les valeurs propres à notre pays. La journée a été instituée dans le but de renforcer l’esprit patriotique.

Notons que tout au cours de cette journée de nombreuses activités sont effectuées. La journée nationale du drapeau est marquée par des cérémonies institutionnelles et publiques dans tout le territoire gabonais.

Gabon : des parcelles de terrain à Igoumié vendues à 2,5millions de Fcfa

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé la mise en vente de 500 parcelles de 500 m² chacun au prix de 2,5 millions de FCFA.

 

Situées à Igoumié, un quartier dans la commune d’Owendo, ce terrain couvre  une surface de 25 hectares constructibles. Face à la presse lundi 22 juillet 2024, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, Ludovic Megne Ndong, a annoncé que la distribution de ces parcelles aura lieu le 15 août 2024, via le Cabinet notarial de Maître Suzanne Ogoula Rekandiwe. Disposant de plusieurs demandes, le ministre a annoncé que, l’objectif est  de faire en sorte qu’un Gabonais puisse avoir une parcelle.

Les bénéficiaires auront automatiquement un titre foncier. Selon les critères, il faut  être de nationalité gabonaise et déposer un montant de 2,5 millions de FCFA, faire partie des 500 premières demandes enregistrées pour espérer avoir une parcelle de terrain. Le ministre a également rassuré que d’autres sites seront ouverts dans quelques semaines et feront l’objet d’une vente quasiment dans les mêmes conditions.

Les sinistrés des inondations à Mouila auront également des parcelles viabilisées. Notons qu’à travers ces ventes, le CTRI dit vouloir apporter une solution à la crise du logement et les difficultés d’accès aux fonciers qui constituent depuis des années des pierres d’achoppement au bien-être des gabonais.

Gabon : vers le lancement de l’opération de  révision des listes électorales

Le ministre de l’intérieur désormais en charge de l’organisation des élections a annoncé que l’opération de révision sur les listes électorales s’effectuera dans les prochains jours au Gabon.

 

Dans l’optique de faciliter l’organisation du référendum chargé d’adopter la nouvelle constitution, issue des travaux du Dialogue National Inclusif, dont le rapport a été remis officiellement le 30 avril dernier au président de la Transition, le Général Brice Cloraire Oligui Nguema, une opération de révision des listes électorales sera lancée au Gabon.

A cet effet, le ministre de l’intérieur a invité les Délégués spéciaux à prendre toutes les dispositions pour la réussite de cette opération « Je vous demande de prendre, toutes affaires cessantes, les dispositions nécessaires à la transmission des listes des agents enrôleurs. », Apprend-on.

Rappelons que, le CGE (Centre gabonais des élections), a été définitivement supprimé par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), et ses missions ont été transférées au ministère de l’intérieur qui se chargera désormais d’organiser les élections au Gabon.

Gabon : création de 200 nouveaux  postes budgétaires au  ministère de l’Agriculture

Le Comité de transition pour la restauration des institutions a annoncé le 6 mai 2024, un décret du président de la transition le Général Oligui Nguema portant création des postes budgétaires au ministère de l’Agriculture, l’élevage et de la pêche.

 

Le président de la transition a décidé de renforcer les capacités du ministère de l’agriculture en octroyant 200 nouveaux postes. En effet, selon le communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ce renforcement vise à revitaliser l’agriculture, l’élevage et la pêche, tout en générant des emplois durables qui amélioreront la qualité de vie des citoyens gabonais et stabiliseront nos communautés rurales.  Indique-t-il.

Avant d’ajouter que : « cette mesure permettra de stimuler significativement la production agricole et aquacole, répondant ainsi à la demande alimentaire en constante augmentation, tout en renforçant la sécurité alimentaire dans notre pays ».

Notons que, cette décision intervient après l’octroi de 1200 postes budgétaires au ministère de la santé et des affaires sociales, 1000 postes budgétaires à l’Education nationale, 500 postes à la  Communication et 300 postes budgétaires à l’Habitat et au Cadastre.

Dialogue national : vers la mise en place d’un Comité de surveillance et de suivi des recommandations

 Le président de la transition le Général Oligui Nguema l’a annoncé au cours de la cérémonie de clôture des travaux du dialogue national ce mardi 30 avril 2024.

 

Le président de la transition a reçu ce jour le rapport final des travaux des commissions du dialogue national qui a débuté le 02 avril 2024 au Gabon. Au cours de cette cérémonie le ministre de la Restauration des institutions, Murielle Minkoué Mintsa, en sa qualité de rapporteur adjoint du DNI, a dans sa prise de parole, rappelé les principales recommandations contenues dans ce rapport général des travaux du Dialogue national inclusif.

Pour sa part, le président du DNI, l’Archevêque métropolitain de Libreville, Mgr Jean Patrick Iba-Ba a plaidé en faveur de la mise en place par le président de la transition, dans le format qu’il « jugera le plus approprié », d’une commission de suivi des recommandations du Dialogue national inclusif,  afin que ces solutions soient « transformées en textes de lois, décrets et ordonnances, afin que le Gabon s’inscrive dans une nouvelle dynamique conforme à nos vertus et valeurs », apprend-on sur Gabon Actu. Cette proposition qui a été approuvée par le président Oligui Nguema qui a annoncé que, dans les prochains jours « le Comité de surveillance et de suivi des recommandations du DNI. Un Comité qui aura également pour mission de proposer les mécanismes pour la mise en œuvre d’un nouveau code électoral », a précisé le président du CTRI.

Rappelons que, le président centrafricain Archange Touadera facilitateur de la CEEAC dans la transition au Gabon, a pris part à cette cérémonie et n’a pas manqué de féliciter l’organisation et la pertinence des conclusions de ce dialogue national.

Gabon-audit de Delta Synergie : la direction générale apporte sa collaboration

La direction générale de la société Delta Synergie a annoncé à travers un communiqué qu’elle apportera sa pleine et totale contribution pour l’audit financier qui va débuter dans la société.

 

Après l’annonce le 20 mars dernier d’un audit financier, technique immobilier et mobilier dans la holding des Bongo, par le comité de transition pour la restauration des institutions, la direction générale s’est engagée à collaborer. Pour la société, «Ce sera l’occasion d’apporter la vérité sur la nature de la société et de ses activités, y compris sur l’étendue de son portefeuille d’actifs», espère la holding qui se donne pour but de «contribuer au développement du secteur privé gabonais et de participer à l’essor de nationaux dans différents secteurs d’activité».

En effet, Delta Synergie a selon le communiqué «dans le but de contribuer au développement du secteur privée Gabonais et de participer à l’essor des nationaux dans différents secteurs dans différents secteur d’activité », apprend-on du communiqué qui indique que la société Delta Synergie,  « gère un portefeuille aujourd’hui d’une vingtaine de participations, dont des filiales en difficulté qu’elle soutient financièrement pour en garantir la pérennité et protéger les nombreux emplois créés par leurs activités. Cette politique d’investissement s’inscrit pleinement dans la volonté des autorités du pays de favoriser le développement de l’économie nationale», défend la direction générale.

En attendant le rapport final de cet audit général qui sera fait dans cette société, rappelons qu’elle a été créé sous l’impulsion de son S.E Omar Bongo Ondimba. C’est une entreprise famille dont l’actuelle administratrice est  Pascaline Bongo.

Gabon : le Ctri publie la composition du bureau du dialogue national

Le comité de transition pour la restauration des institutions a rendu public ce vendredi 22 mars 2024, la liste officielle des membres du bureau du Dialogue national inclusif qui aura lieu du 02 au 30 avril 2024 au Gabon.

 

Selon le communiqué n° 056, le président de la Transition, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a signé un décret portant nomination du bureau du Dialogue national inclusif. Ce bureau est  composé ainsi qu’il suit:

Président : Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba, archevêque Métropolitain de Libreville.

1er vice-président : Révérend Louis Sylvain Allogho Engo, président de l’église évangélique du Gabon (EEG)

2e Vice-président : Révérend Béni Ngoua Mbinah, représentant les églises charismatiques et de réveil.

3e Vice-président : Abdou Razzak Kabongo, représentant de la foi musulmane.

4e Vice-président : Madame Benga Bengone, représentant des traditionnalistes.

5e Vice-président : Gral de Division Brigitte Onkanowa, représentant du CTRI.

6e Vice-président : Darlyss Nyoundou Souza, représentant des jeunes.

7e Vice-président : Justine Judith Lekogo, représentant du Copil citoyen.

Conseillers du président du Dialogue national inclusif :

Monseigneur Mathieu Madega, évêque de Mouila;

Conseiller adjoint 1: Monseigneur Séverin Nziengui Mangandza, évêque de Makokou.

Conseiller adjoint 2: Justine Mintsa.

Porte-parole du Dialogue national inclusif :

Monseigneur Jean Bernard Asseko Mve

Rapporteur général : Murielle Minkue épouse Mintsa, ministre de la Réforme des institutions.

Rapporteur adjoint 1: Jean Faustin Ndong Mba

Rapporteur adjoint 2: Jean François Obiang Beka.

Rapporteur adjoint 3: Ornelia Ndaot Zitombo.

Rapporteur adjoint 4: Gral de Corps d’armée Dieudonné Pongui, représentant du CTRI.

Rapporteur adjoint 5: Yves Sylvain Moussavou Boussougou, représentant le secrétariat général de la présidence de la République.

Le Gabon souhaite étendre sa couverture audiovisuelle dans les zones reculées

Les autorités de la Transition, ont décidé de créer une nouvelle structure dénommée «Poste Télédiffusion Services Universels», afin d’étendre la couverture en radio et télévision dans les zones non couvertes et d’y améliorer l’accès au téléphone et à internet.

 

Le Dialogue national sera bientôt organisé  au Gabon.  Selon l’Arcep, (autorité de régulation des communications électronique et des postes), 30% du territoire gabonais n’a pas accès aux services audiovisuels, au téléphone et à internet. L’agence estime que 6,5% de la population gabonaises n’ont accès ni au téléphone mobile ni à la connexion internet.   Compte-tenu de cette situation, le président de la transition le Général Oligui Nguema a décidé de lors de sa réunion avec la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, de la création d’une nouvelle structure dénommée «Poste Télédiffusion Services Universels».

La nouvelle structure, précise-t-on, est créée entre la Poste SA et l’entité Télédiffusion du Gabon (TDG), avec pour mission principale d’étendre la couverture en radio et télévision dans les zones non couvertes et d’y améliorer l’accès au téléphone et à internet. Les travaux seront lancés dès ce mois de mars. 18 villages, à raison de deux par province, bénéficieront de ces services. Mais les autorités promettent que le projet se poursuivra jusqu’à la fin du maillage complet du territoire national.

L’objectif étant de parer au plus pressé, à savoir, permettre aux populations de vivant dans ces zones dites «blanches» de suivre les prochaines assises nationales de refondation du pays. Le projet du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), indique le gouvernement, «s’inscrit dans la stratégie des autorités de la transition visant à améliorer l’inclusion numérique des populations rurales, réduire la fracture numérique et sociale et accroître leurs opportunités économiques et sociales».

La BDEAC promet d’accompagner le Gabon dans la construction des routes

Le président de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, Dieudonné Evou Mekou a promis son soutien en matière d’infrastructures au président de la transition Oligui Nguema au cours d’un échange tenu mardi 16 janvier 2024.

 

Le président de la  Banque des Etats de l’Afrique Centrale, qui a pour missions de financer dans les  domaines productifs et socio-économiques issus des secteurs aussi divers que variés, a décidé au cours d’une visite au Gabon, d’accompagner le gouvernement de transition. L’équato-guinéen  Dieudonné Evou Mekou, actuel Président a  réitéré sa disponibilité à accompagner le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions en matière d’Infrastructures, notamment la construction de ponts et de routes.

Partageant des relations de partenariats depuis plusieurs années déjà, le président de la Bdeac a également échangé avec le président de la transition, le Général Oligui Nguema sur le partenariat qui existe entre la BDEAC et la République gabonaise.

Rappelons que, la BDEAC dont le siège est basé à Brazzaville (Congo), a été créée en en 1975 est consacrée au financement du développement dans les ses six Etats membres à savoir le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, Guinée Equatoriale et le Tchad, tous également membres de la CEMAC.

 

Gabon: la Seeg bénéficie d’une baisse du prix du gazoil industriel

Le gouvernement a décidé ce mardi 09 janvier  d’exonérer la société d’énergie et d’eau du Gabon du prix du gazoil industriel.

 

Dans un communiqué publié le 09 janvier 2024, le porte-parole du Ctri le lieutenant colonel Manfoumbi Manfoumbi a annoncé que la Société d’énergie et d’eau du Gabon sera exonéré du prix du gazoil industriel. A cet effet, la Seeg va désormais payer le litre du gazoil a 595 FCFA au lieu de 1080 FCFA. Soit une baisse de 44,9%.

Cette baisse des coûts de production est une bonne nouvelle pour l’entreprise D’Etat. En espérant que les conséquences de cette baisse du prix auront des répercussions sur les prix de l’énergie facturée aux ménages du Gabon.

Notons que l’entreprise connait depuis des mois des difficultés financières.

Gabon : Le Général Cyriaque Mbadinga nommé délégué spécial de la commune de Mouila

Sa nomination a été lue à travers un communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions jeudi 28 décembre 2023.

 

Selon le communiqué numéro 037, président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, « est nommé en date de ce jour Délégué spécial de la Commune de Mouila pendant la période de la Transition, Général de Corps d’armée aérienne, Cyriaque Mbadinga», a déclaré le Lieutenant-Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI).

En effet, sa nomination intervient après après celles des communes de Libreville, d’Owendo, d’Oyem, de Lambaréné et d’Akanda. Notons qu’un seul civil a été nommé à la tête d’une de ces communes. Notamment celle d’oyem.

Rappelons que, cette nomination entre en application de l’ordonnance numéro 0005/PR/2023 du 24 octobre 2023 modifiant la loi organique numéro 0001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation.

Gabon-fête de fin d’année : le couvre-feu suspendu temporairement

Le président de la transition le Général Oligui Nguema a annoncé lors de sa tournée républicaine à Oyem, la suspension du couvre-feu du 24 décembre 2023 au 2 janvier 2024 en raison des fêtes de fin d’années.

 

« Le président de la Transition, président de la République, chef de l’Etat décide de la suspension du couvre-feu du 24 décembre 2023 au 2 janvier 2024 », indique le communiqué rendu public par le Porte-parole du Comité de transition pour la restauration des institutions, le Lieutenant-Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

En effet, cette décision prise par le président de la transition a pour but de permettre aux populations de passer les fêtes de fin d’années dans le calme. Le comité de la transition et la restauration des institutions souligne que,  « les fêtes de fin d’année constituent un moment fort de la vie de la Nation et des familles ».

Notons que, le couvre-feu avait été instauré par le président de la transition après le coup d’Etat du 30 août 2023 au Gabon.

Gabon : le nouveau délégué spécial de la commune d’Oyem installé

Jean Christophe Owono Nguema, nommé le 15 décembre 2023, par le Comité de transition pour la restauration des institutions a pris service lundi 18 décembre 2023.

 

La cérémonie d passation de service qui s’est déroulée le 18 décembre 2023, a été présidée par le Secrétaire général de la Préfecture du département du Woleu, Cyprien Meboune Esso. En effet,  Jean Christophe Owono Nguema, le nouvel édile d’Oyem, arrive au moment où le mandat des élus locaux a pris fin depuis quelques mois.

Il a procédé à la passation de service avec M. Alain-Christian Pandzou, 1er adjoint à l’Hôtel de Ville, qui avait assuré provisoirement dès 2021, l’intérim du maire de la commune, après les déboires judiciaires du maire élu en 2018.

Rappelons que Jean Christophe Owono Nguema est en ce moment le seul civil nommé par le Ctri à la tête d’une commune. Il était avant sa nomination le Représentant provincial de l’Union nationale (UN) dans le Woleu-Ntem.

Gabon : Oligui Nguema nomme des délégués spéciaux dans les communes  de Lambaréné, Port-Gentil et Oyem

Selon le communiqué n°34 du samedi 16 décembre 2023 lu par le comité de la transition et de la restauration des institutions, le président de la transition a procédé à la nomination des nouveaux délégués spéciaux à la tête des villes.

 

A l’instar des communes de Libreville et Owendo placées sous-tutelle des militaires, le CTRI a nommé dans les communes de Lambaréné et Port-Gentil des militaires qui assumeront le poste de délégué spécial «pendant la période de transition». A Lambaréné, c’est le général d’armée August Roger Bibaye Itandas. Général à la retraite, qui a occupé pendant le mandat du président déchu Ali Bongo le poste de ministre des transports. Ancien chef d’Etat-major général des forces armées gabonaises, il a été président du Conseil d’administration (PCA) de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Il remplace Jean Justin Maury Ngowemandji.

A la tête de la commune de Port-Gentil, c’est le général Pierre Rizogo Rousselot. Ancien chef d’Etat-major de l’armée de terre, le militaire qui a occupé le poste d’inspecteur des forces armées. Il remplace Gabriel Tchango. Cependant, le Ctri a fait une exception en nommant un civil à la tête de la commune d’Oyem. Il s’agit de l’homme politique : Jean Christophe Owono Nguéma.

Sénateur de l’Union nationale (UN), et opposant d’Ali Bongo. Il est premier civil jouissant de la préférence du CTRI depuis l’instauration des délégations spéciales. Rappelons qu’il a été Ancien vice-président du Sénat au Gabon.

Médias publics: vers la mise en place de 500 postes budgétaires  

L’annonce a été faite par le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le lieutenant-colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, le 11 décembre dernier.

 

«Afin de remédier à la situation de précarité sociale des personnels de médias publics, le président de la Transition, président de la République, Chef de l’État, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a instruit ce jour, 11 décembre 2023, les services compétents de l’État aux fins de l’ouverture de 500 postes budgétaires au profit des agents de ce secteur important pour la vie de la Nation», a annoncé le lieutenant-colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, lisant le communiqué 033 du CTRI.

En effet, cette démarche du CTRI va  aider à contrer le chômage persistant et pallier la précarité dans laquelle vivent les travailleurs des médias publics. Ce, d’autant plus que de nombreux agents, en service à la Télévision et à la Radio nationales, opèrent en tant que collaborateurs extérieurs. Toute chose ne leur permettant pas de bénéficier de tous les avantages liés au travail qu’ils effectuent au quotidien.

La décision du CTRI participe ainsi des engagements pris par le président de la Transition dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de la population en général mais des acteurs du secteur médiatique en particulier.

Gabon : l’âge limite d’importation des véhicules d’occasion  repoussé à 8 ans

C’est l’annonce faite par le comité de transition pour la restauration des institutions mardi 5 décembre 2023 au Gabon.

 

Le gouvernement a décidé de modifier le décret N°00551/PR/MTL du 16 décembre 2016 relatif à l’importation des véhicules d’occasion au Gabon. A cet effet, l’âge limite d’importation des véhicules d’occasion est désormais à 8 ans au lieu de 5 ans comme établi par le gouvernement déchu depuis 2016.

En effet, en décembre 2016, le gouvernement de l’ancien président Ali Bongo Odimba avait décidé de manière radicale d’interdire l’importation au Gabon des véhicules dits « au revoir l’Europe » âgés de plus de 5 ans.

Cependant, le gouvernement de transition a décidé de modifier cette mesure dans le cadre de la lutte contre la vie chère et facilitera l’obtention d’un véhicule au plus grand nombre de gabonais.

Gabon : la levée des couleurs s’étend dans les administrations publiques

Déjà exécuté dans les établissements scolaires, le Comité pour la transition et la restauration des institutions a décidé d’introduire dans les administrations publiques et privées la cérémonie de levée de couleurs et l’exécution de l’hymne nationale la Concorde.

 

Le personnel dans les  administrations publiques et privées vont désormais exécuter  l’hymne nationale la concorde et procéder à la levée des couleurs chaque lundi de 7h30 à 8h30 avant de débuter la journée de travail. Selon le Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri), cette décision est prise «Afin de consolider l’unité nationale des institutions ».

Le communiqué poursuit que, la descente des couleurs se tiendra tous les vendredis, « en fin de journée de travail, pour marquer la fin de la semaine administrative », a indiqué le communiqué lu par le porte-parole du CTRI, le Lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Pour finir, le président de la transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma, auteur de cette décision, invite l’ensemble du personnel de l’administration publique,  à cet effet, à participer à ces cérémonies qui renforcent le dévouement aux valeurs républicaines.

Gabon : le Ctri fixe la date des élections en août 2025

Le comité pour la transition et la restauration des institutions a annoncé à travers un communiqué que les élections  se dérouleront en 2025 date de la fin de la transition au Gabon.

 

La transition au Gabon va durer pendant deux ans. Selon le comité pour la transition et la restauration des institutions(CRTI), l’élection présidentielle et les élections législatives auront lieu en août 2025 au Gabon pour revenir à l’ordre constitutionnel qui a été interrompu le 30 août 2023 pour « résultats des élections générales tronqués », apprend-on.

Le CTRI a par ailleurs réaffirmé son engagement à garantir un processus électoral transparent, efficace et inclusif. Cependant, ce calendrier indicatif doit encore être soumis à un dialogue nationale qui sera organisé en avril 2024 incluant « toutes les forces vives de la Nation ».

Rappelons qu’un calendrier a été publié visant à impliquer activement le peuple gabonais dans un processus de décision démocratique à travers une série d’étapes.

Gabon : voici le chronogramme de la transition politique au Gabon

Le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) a annoncé lundi 13 novembre 2023, le chronogramme de la transition.

 

Le CTRI tient à préciser que ce chronogramme est un projet indicatif dont l’adoption définitive reviendra au dialogue national inclusif. Les grandes étapes de ce processus sont les suivantes :

Septembre 2023 : rencontre avec les forces vives de la Nation ;  Septembre à octobre 2023 :  mise en place des institutions de la transition ;  du 09 octobre au 30 novembre 2023 :  appel à contributions et collecte par un secrétariat spécial ;  décembre 2023 :  inventaire des problèmes et synthèse des propositions.

Janvier 2024 :  restitution et enrichissement du rapport ;  fin février 2024 :  adoption de la synthèse finale ;  avril 2024 :  dialogue national inclusif sous la présidence de l’archevêque de Libreville ; début juin 2024 :  transformation du parlement en constituante ; fin août 2024, présentation de la première mouture de la future constitution ;  fin octobre 2024 :  adoption du projet final de constitution ; entre novembre et décembre 2024 :  referendum pour l’adoption de la nouvelle constitution.

Début 2025 : travaux sur le nouveau code électoral et adoption par le parlement ; avril 2025 :  révision de la liste électorale ; juillet 2025 :  distribution des cartes d’électeurs ; août 2025 :  élection, fin de la transition.

Le CTRI réaffirme son engagement à garantir un processus électoral transparent, efficace et inclusif. Ce chronogramme vise à impliquer activement le peuple gabonais dans un processus de décision démocratique à travers une série d’étapes cruciales. Cette transition représente un moment historique pour notre pays, un pas déterminant et un avenir meilleur pour tous les gabonais

Notons que les étapes mentionnées dans ce chronogramme sont sujettes à modification suivant les résultats du dialogue national inclusif.

Gabon : Oligui Nguema réaffirme son engagement à renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité

Le président de la transition a au cours de sa rencontre avec les forces armées et de défenses le 4 novembre dernier, fait le point sur les réalisations du Comité de transition pour la restauration des institutions au Gabon (CTRI), depuis sa prise du pouvoir.

 

Le président de la transition le Général Oligui Nguema a lors de son discours de circonstance avec les forces armées réaffirmé son engagement à renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité, et améliorer leurs conditions de vie et de travail.  Au cours de cette rencontre, le président de la transition a fait le point sur  les réalisations du CTRI, ainsi que sur ses ambitions.

Notamment  « l’acquisition de matériels tactiques à court, moyen et long terme, de la construction de logements, de la dotation du personnel en uniformes, de la réhabilitation des casernes sur l’ensemble du territoire national », indique le communiqué rendu public. Il a également annoncé son intention de renforcer les effectifs estimés à plus de 26 000 et la formation des agents.

La cérémonie qui a vu la présence du ministre délégué à la présidence en charge de la défense nationale et celui de l’intérieur  a également été marquée par le rappel du président de la transition à ses troupes à faire preuve de discipline et d’exemplarité afin de favoriser davantage à la restauration de la dignité de la Nation.

Gabon : le Synamag décide d’accompagner le CTRI

Les membres du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) ont décidé, le 29 septembre 2023, de suspendre, pour une durée de trois mois, le mouvement de grève pour accompagner le gouvernement de transition au Gabon.

 

C’est au cours de l’Assemblée générale des magistrats que ces derniers ont décidé à l’unanimité de suspendre le mouvement de grève pour accompagner le comité pour la transition et la restauration des institutions au Gabon.  Germain Nguema Ella, président du Synamag, a signalé qu’ils restent vigilants « quant à l’aboutissement de nos revendications ».

En effet, les magistrats vont reprendre leur service. Cette décision intervient trois jours après la rencontre avec le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema le 26 septembre dernier. Au cours de cette rencontre, le  président de la transition les a exhortés à remettre leurs toges tout en s’engageant à apporter des réponses progressives à leurs revendications.

Rappelons que c’est depuis décembre 2022, que les magistrats du Gabon avaient lancé ce mouvement de grève où ils exigeaient entre autres, des meilleures conditions de travail et l’adoption de texte portant sur leur statut.

Coup d’Etat au Gabon : le couvre-feu désormais de 24h00 à 5h

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions a annoncé  mercredi 27 septembre 2023, un nouveau réaménagement du couvre-feu au Gabon.

 

Selon un communiqué du CTRI, c’est dans le souci de soulager les opérateurs économiques de tous les secteurs, et les impératifs liés à la rentrée scolaire qui a débuté depuis le 18 septembre 2023, que les nouveaux horaires ont été mis sur pieds pour le couvre-feu au Gabon.

A cet effet,  Selon le communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions au Gabon, les nouveaux horaires du couvre-feu sont de 24heures à 5heures.

Les exceptions ne sont plus faites pour certains endroit, ces horaires sont  désormais applicables sur toute l’étendue du territoire gabonais.

Gabon : lancement des opérations d’audit des marchés publics

Le comité pour la transition et la restauration des institutions a lancé le 21 septembre 2023, le démarage des opérations d’audit et la vérification des dettes intérieures et extérieures.

 

Pour le démarrage des opérations d’audit des marchés publics attribués au Gabon, le CTRI a porté son choix sur l’expert judiciaire Pierre Duro comme chef de mission. Cet ancien responsable de la gestion du parc immobilier d’Elf au Gabon avait déjà occupé des fonctions similaires en 2020 avant la dissolution de la Task force pour le règlement de la dette extérieure en 2022.

Le chef de mission de la Task-force sur la dette intérieure et extérieure, Pierre Duro sera secondé par le Général de brigade aérienne Jean Hilaire Moubamba Maganga. Plusieurs autres officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité intègrent eux aussi ladite Task-force. Ces derniers  auront pour mission, de passer en revue le fichier de la dette extérieure, de confirmer l’exécution des prestations et la livraison des marchés. Il sera également question d’arbitrer les décisions en vue du paiement ou de l’annulation de la dette.

Notons que, le président de la Transition, avait lors de l’annonce de ce communiqué invité  les sociétés adjudicataires des marchés publics et toutes les entités administratives concernées à se rapprocher de la commission dès réception de leur convocation.

Gabon : Ali Bongo autorisé à sortir du pays

L’annonce a été   faite au cours d’un communiqué du comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), mercredi 6 septembre 2023.

 

L’ancien président de la république Ali Bongo Ondimba va désormais se déplacer en toute liberté. Le communiqué de la CTRI indique que : « Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut s’il le souhaite se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux ».

En effet, cette décision intervient après la visite du président centrafricain Archange Touadera désigné facilitateur de la Ceeac,  pour engager des pourparlers avec les militaires et tous les acteurs gabonais en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays.

Notons que c’est depuis le 30 août 2023, lors du coup d’Etat  avec la prise au pouvoir du comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), que le président Ali Bongo a été assigné en résidence.

Gabon : la junte annonce la réouverture des frontières « avec effet immédiat »

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a décidé le 2 septembre à travers un communiqué de la réouverture des frontières terrestres maritimes et aériennes au Gabon.

 

Après la fermeture des frontières au Gabon le 30 août dernier par le CTRI,  dans le souci de préserver le respect et les bonnes relations avec les pays voisins, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI),  a décidé de la réouverture des frontières « avec effet immédiat ». Le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI a précisé lors de cette annonce que : « les voyageurs arrivant en République gabonaise ou désireux de partir seront autorisés à circuler sur présentation de leurs documents de voyage ».

Cependant, le couvre-feu reste toujours en vigueur de 18h à 6h dans le pays.  Le CTRI avait également annoncé vendredi dernier l’instauration d’une nouvelle « Constitution qui va dans le sens des aspirations du peuple gabonais resté trop longtemps dans la souffrance » et un « nouveau code électoral », mais sans « précipitation ».

Rappelons que cette levée intervient à la veille de la prestation de serment du général Brice Olingui Nguema comme président de la transition devant la Cour constitutionnelle ce lundi 4 septembre.