Gabon : distribution effective des nouvelles Cartes nationales

Les personnes  ayant effectuées leurs demandes de  cartes nationales d’identités électroniques peuvent déjà les retirer à la Direction Générale de la documentation et de l’immigration au Gabon (DGDI).

 

La nouvelle carte nationale est disponible. La campagne de production de la nouvelle Carte nationale d’identité électronique (CNIE) a été lancée le 24 juin dernier par le Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma. A cet effet, toutes les personnes ayant effectués leur demande d’obtention du numéro d’identification personnelle (NIP), peuvent faire leur demande pour avoir cette carte nationale. Celle-ci est constituée d’une puce contenant toutes les données personnelles du détenteur, assurant ainsi une meilleure sécurité et facilitant les transactions.

Pour les personnes âgées ou celles n’ayant pas accès aux réseaux sociaux, ayant préalablement fait la demande, il est possible de se rendre directement à la DGDI (anciennement CEDOC), avec leur bordereau pour récupérer leurs cartes. Les pièces à fournir pour l’obtention du NIP sont : le passeport ordinaire ou l’acte de naissance légalisée et le certificat de nationalité pour ceux des citoyens ayant acquis la nationalité gabonaise, accompagnée pour ceux-là de la quittance du trésor public.

Notons que, les opérations d’enrôlement se poursuivent actuellement dans les  provinces de l’intérieur du pays, ajouté au Grand Libreville, avec l’ambition claire de s’étendre à l’ensemble du territoire national.

Gabon : la DGDI annonce la destruction des passeports en souffrance dans ses locaux

La direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), a à travers un communiqué publié le 11 janvier 2023, annoncé la destruction des cartes de séjours et passeport abandonnés dans ses services depuis 2019.

 

Dans un délai de trois mois, les cartes et passeports oubliés dans les services de la DGDI seront détruits. En effet, le communiqué de la DGDI informe qu’ : « il s’agit notamment des passeports biométriques abandonnés depuis 2019, et des cartes de séjour des ressortissants français, chinois, camerounais, maliens, burkinabè, ivoiriens, sénégalais, guinéens, nigérians, libanais, indiens, etc. qui n’ont pas été retirés depuis 2021 ».

Pour finir, la direction invite « les usagers concernés à consulter les listes publiées sur son site www.dgdi.ga et à se rapprocher de ses services à Libreville ou dans les antennes provinciales avant le délai fixé, afin de récupérer leurs passeports et cartes de séjour ».

Notons que ces  « documents sont nécessaires pour circuler sur le territoire gabonais et voyager à l’international ».

Gabon : la DGDI démantèle un vaste réseau d’escroquerie

Un vaste réseau d’escroquerie impliquant des grosses légumes a été démantelé par les fins limiers de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), le 30 juillet 2021.

 

Une dame, la cinquantaine révolue, de nationalité gabonaise mais de père béninois serait à la tête dudit réseau d’escroquerie, a-t-on appris  dimanche matin d’une source ayant requis l’anonymat.

C’est dans son magasin de vente de robes de mariage, à Akébé-ville, en face de l’église catholique, dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville que ladite dame aurait été appréhendée par les agents des forces de sécurité en civil appartenant, semble-t-il, à la DGDI, vendredi dernier, en milieu d’après-midi, ont affirmés plusieurs témoins. Celle-ci serait actuellement en garde à vue à la DGDI pour les nécessités d’enquête.

Selon nos informations, cette dame se prévaudrait non seulement de la fonction de conseiller spécial du président de la République en service auprès du Coordonnateur général des affaires présidentielles, mais également d’être une grande maîtresse du vaudou, rite mystico-traditionnel du Benin. Ainsi, elle pourrait faire usage de ses supposés pouvoirs à la fois administratif et mystique pour influencer les décisions du président de la République.

Selon des sources concordantes, certains magistrats et greffiers du parquet de Libreville, ainsi que des officiers supérieurs et des généraux des forces de défense et sécurité seraient, semble-t-il, impliqués dans ledit réseau d’escroquerie.