Abdoulaye-Bara Diop (1930-2021): Un pionnier de l’Université sénégalaise  

Abdoulaye-Bara Diop nous a quitté dans la discrétion, comme à son habitude, le 3 janvier 2021, à Dakar. Cet immense intellectuel a marqué de son empreinte les sciences sociales en Afrique, francophone d’abord mais aussi dans les autres zones culturelles du continent.Abdoulaye-Bara Diop a été le véritable grand maître et fondateur de la sociologie sénégalaise. Ses anciens étudiants occupent, de nos jours, des positions importantes dans l’enseignement, la recherche ou les fonctions gouvernementales au Sénégal et ailleurs en Afrique. Les publications de cet enseignant-chercheur connu pour sa grande humilité, sa discrétion et sa droiture morale font partie du patrimoine le plus important de l’université sénégalaise en raison de leur originalité réflexive ou hétérodoxe, de la solidité de leurs fondements et de la précision de leurs résultats. Cette œuvre magistrale, déjà saluée par de nombreux commentaires, a été forgée sur la longue durée. Elle a été dominée par des publications exceptionnelles par leur qualité. Elle a constitué une séquence majeure dans la production de la « grande bibliothèque » relative à la vie notre pays. Abdoulaye-Bara Diop incarne l’art de la recherche fondamentale. Il a abordé diverses problématiques d’études.

L’itinéraire d’un brillant chercheur hétérodoxe

Né le 19 août 1930 à Saint-Louis, il a effectué ses études primaires dans cette ville. Entre 1948 et 1953, il fréquente la célèbre École normale William Ponty à Sébikotane. À la suite d’une année de propédeutique à l’Institut des Hautes Études devenu, plus tard, l’Université de Dakar, il entame, en 1954, des études à l’Université de Toulouse. En 1958, il obtient une licence de psychologie et de sociologie. Il détient également le certificat de philosophie et le DES de sociologie. En 1958, de retour au Sénégal, il est recruté à l’IFAN, alors dirigé par Théodore Monod. En 1959, il est nommé assistant titulaire. Il prépare sa thèse de doctorat de troisième cycle qu’il soutient avec brio en 1964. Il est maître-assistant en 1968. En 1979, Abdoulaye-Bara Diop soutient sa thèse de doctorat d’État en sociologie à l’Université de Paris-Sorbonne, sous la direction de Georges Balandier. Il sera le premier sociologue professeur titulaire de l’Université de Dakar. Il se consacre alors entièrement à l’enseignement et à l’encadrement de ses doctorants africains.

Entre 1986 et 1995, il dirige l’Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop. Admis en 1995 à faire valoir ses droits à la retraite, il poursuit néanmoins ses enseignements à la Faculté des Lettres et Sciences humaines. Il est également sollicité par ses collègues pour participer à des jurys de thèse au Sénégal, mais aussi dans d’autres pays africains et en Europe.

Sa sensibilité politique de gauche l’a rapproché d’Abdoulaye Ly, grande figure intellectuelle, politique et morale du Sénégal contemporain (alors directeur adjoint de l’IFAN), d’Amadou Mahtar Mbow, d’Assane Seck et d’autres universitaires et patriotes africains de renom. C’est en reconnaissance de ses qualités intellectuelles et morales que la présidence de la Commission scientifique des Assises nationales du Sénégal lui a été confiée. Par ailleurs, tout le monde sait le rôle important qu’il a joué au sein de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) qui a produit – le fait mérité d’être souligné – le meilleur rapport disponible dans le pays en matière de réforme des institutions.

Il a obtenu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles le titre de professeur honoraire de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’UCAD, d’Officier de l’Ordre du Mérite de la République du Sénégal, de Chevalier des Palmes académiques de la République française, de Chevalier de la Légion d’honneur de la République française.

Un pionnier des études sur les migrations

Le succès de ses livres sur les Wolof a tendance à occulter son œuvre fondatrice sur les migrations. Avant l’indépendance du pays, il a lancé une grande enquête sur la migration toucouleur à Dakar dans le cadre des recherches de la Mission socio-économique du Sénégal (MISOES). Cette enquête a été effectuée entre avril 1958 et mars 1959 dans les centres urbains. Ses résultats avaient fait l’objet d’un premier rapport. Il en tirera une thèse de troisième cycle en 1964. C’est à partir de cette base solide qu’il a encouragé ses étudiants à s’intéresser aux migrations sereer et joola. Il a conduit avec ses partenaires des programmes de recherche en y insérant certains de ses étudiants. En 1996, il a édité, en collaboration avec Philippe Antoine (démographe à l’ORSTOM devenu IRD), le livre au titre évocateur La ville à guichets fermés : Itinéraires, réseaux et insertion urbaine, IFAN-ORSTOM, 1995, 363 p. [en ligne : https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/carton01/010004562.pdf]. 

Deux ans plus tard, il a rédigé la préface de l’ouvrage sur L’insertion urbaine à Dakar et à Bamako, dans le cadre d’un partenariat entre le CERPOD (Centre d’études et de recherche sur la population pour le développement), l’IFAN-CAD (Institut fondamental d’Afrique Noire-Cheikh Anta Diop), l’ORSTOM (Institut français de recherches scientifiques pour le développement en coopération), le CEPED (Centre français sur la population et le développement) et le Département de démographie de l’Université de Montréal. Ce livre de référence est intitulé Trois générations de citadins au Sahel : trente ans d’histoire sociale à Dakar et à Bamako, Paris, L’Harmattan, 1998, 290 p. (Collection « Villes et Entreprises ») [en ligne : https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers17-08/010017701.pdf].  

Abdoulaye-Bara Diop a marqué un intérêt soutenu en faveur de la comparaison internationale, de la recherche empirique de terrain et de l’analyse biographique en l’occurrence. Il s’est déployé au-delà de sa discipline. Sa carrière remarquable est jalonnée par des études novatrices au croisement de la sociologie, de l’anthropologie, de l’histoire, de la géographie et de la démographie. Son intérêt pour la démographie a été permanent. Voilà pourquoi il a dispensé des enseignements à l’IPDSR (Institut de formation et de recherche en population, Développement et Santé de la reproduction), alors qu’il avait déjà pris sa retraite de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Des études magistrales sur la société et la famille wolof

On retiendra du Pr Abdoulaye-Bara Diop les œuvres monumentales que sont : La société wolof, les systèmes d’inégalité et de domination, Paris, Karthala, 1981 et La famille wolof. Tradition et changement, Paris, Karthala, 1985, 262 p. Le premier livre traite notamment des castes, ordres monarchiques et de la société religieuse confrérique. Il y explique, entre autres, les conditions d’émergence du système des confréries religieuses. En conséquence, il a été sollicité pour participer, avec Christian Coulon et Donal Cruise O’Brien, à la présentation critique du livre de Jean Copans (Les marabouts de l’arachide, Paris, Le Sycomore, 1980), dans le n° 4 de la revue Politique africaine (La question islamique en Afrique noire, décembre 1981 : 111-121).

Ses travaux sur la famille wolof traitent successivement de la parenté (structure, terminologie, système d’alliance, comportements), des cérémonies matrimoniales (de l’organisation traditionnelle et des changements socio-économiques), de la polygamie et du divorce. Il a mis au point une méthodologie à la fois descriptive et analytique du système de parenté et d’alliance avec une terminologie d’une grande précision. Il a surtout mis en évidence les changements et problèmes d’adaptation qui se posent à la société wolof et les effets de la très rude domination du pays par le système capitaliste. C’est ce qui l’avait amené à insister sur la nécessité de rechercher une autre forme de développement mettant l’intérêt des paysans au centre de ses préoccupations et dont ils seraient eux-mêmes partie prenante.

On se souvient encore de la chronique bibliographique établie par l’un de ses collègues, un théoricien hétérodoxe très attaché au Sénégal : « Ce travail est important à plus d’un titre : à cause de la place des Wolof dans l’histoire des sociétés sénégambiennes et sénégalaises d’abord, mais surtout parce qu’il s’agit là de la première étude d’ensemble, sociologique et ethnologique, sur cette population (ce qui par ailleurs est tout à fait paradoxal). Ce travail est également décisif en ce qu’il allie travail de terrain (recueil de traditions orales et de questionnaires sociologiques) et travail de relecture de la littérature disponible » (voir Politique africaine, n° 4, La question islamique en Afrique noire, décembre 1981 : 137-138).

D’autres travaux de Diop ont été consacrés à la tenure foncière en milieu wolof ou à la formation de la nation au Sénégal. Boubacar Barry, l’auteur du remarquable ouvrage Le royaume du Waalo. Le Sénégal avant la conquête, a célébré la richesse exceptionnelle du travail de Diop, notamment en ce qui concerne « l’évolution de la tenure foncière sous le lamanat et la monarchie jusqu’à nos jours ». A.-B. Diop s’est également intéressé aux paysans du bassin arachidier, notamment à leurs comportements de survie au début de la mise en œuvre des programmes d’ajustement structurel qui ont affecté durablement l’économie et la société sénégalaises.

Un homme de méthode, de rigueur scientifique et morale

Abdoulaye-Bara Diop a marqué des générations de sociologues et d’anthropologues. Il leur a notamment appris que le succès d’une recherche dépend de sa préparation, de sa bonne planification, mais aussi des références théoriques solides qui la soutiennent et l’orientent. Connu pour sa grande rigueur intellectuelle, il a enseigné à ses étudiants les fondements et les exigences du métier de chercheur. Il leur a surtout montré que l’excellence est le fruit de l’épreuve, de l’apprentissage organisé et patient de la méthode, de la mise à jour des connaissances théoriques. Les recherches rapides, ponctuelles et portant sur des objets circonstanciels peuvent, en effet, conduire à des conclusions superficielles. Le succès de l’œuvre d’A.-B. Diop est le fruit d’un patient travail de méthode et de créativité scientifique. Dr Arame Fal, chercheure également à l’IFAN et éminente linguiste, a, sans doute, joué un rôle important dans la grande précision de la terminologie linguistique adoptée dans les publications de ce brillant chercheur.

Abdoulaye-Bara Diop a organisé, du 27 février au 3 mars 1989, une rencontre internationale destinée à célébrer le cinquantenaire de l’IFAN, un Institut qui fut prestigieux et qu’il a tenté de redresser de toutes ses forces pour l’inscrire à nouveau dans la trajectoire définie par Théodore Monod, son fondateur. Ce symposium a marqué la mémoire de l’Institut par la qualité des participants et des contributions (voir la présentation qu’en font E. Le Bris et Christian Coulon dans Politique africaine, 34, juillet 1989, États et sociétés nomades : 133-135).

Abdoulaye-Bara Diop a fait partie des enseignants et chercheurs, venant de toute la sous-région ouest-africaine, qui ont marqué l’institution universitaire du Sénégal durant les années 1960 et 1970. Ces enseignants et chercheurs bien formés et recrutés avec rigueur ont rendu l’université attrayante pour les jeunes de la sous-région, malgré la vigueur du syndicalisme étudiant de l’époque. Ils constituaient une élite prestigieuse et respectée.

Le professeur Abdoulaye-Bara Diop a donné à plusieurs étudiants et chercheurs l’inspiration et la force leur permettant de produire des savoirs originaux sur les sociétés africaines. Son territoire de prédilection a toujours été l’université. Malgré son âge, il n’avait pas arrêté la quête du savoir. Il continuait à travailler sur un grand projet éditorial dédié à la nation sénégalaise.  

Figure intellectuelle majeure du Sénégal contemporain, A.-B. Diop a aussi fait partie de ses grandes figures morales. Comme cela a été dit à propos d’autres universitaires et nationalistes ayant marqué l’histoire des idées de notre pays, personne n’a pu le corrompre et encore moins le « capturer » pour domestiquer sa pensée. Abdoulaye-Bara Diop était un homme intègre. Il symbolisait une forme élevée de la noblesse morale. Il était surtout un homme libre. Il a pu transmettre ces valeurs d’éthique et de rigueur à ses enfants comme l’éminent cardiologue, le professeur Iba Bara Diop, à ses frères et sœurs ainsi qu’à ses nombreux fils spirituels. Voilà pourquoi il mérite d’être célébré par ses collègues universitaires d’abord et par le pouvoir central du Sénégal ensuite.

Pr Abdou Salam FALL (PH D), Sociologue

Directeur de recherche titulaire des Universités

Responsable de la formation doctorale “Sciences sociales appliquées au Développement » (ETHOS, UCAD)

Coordinateur du Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES-IFAN)

Momar-Coumba Diop, chercheur

BP 6333 Dakar-Étoile (Sénégal)

momarc_diop@yahoo.com

Le Sénégal n’envisage «pas de réformer» les programmes scolaires

L’introduction de modules liés à l’éducation sexuelle et à l’homosexualité dans l’école sénégalaise n’est pas « envisagée », selon le ministre de l’Education nationale.Mamadou Talla a tenu à rassurer l’opinion après la polémique soulevée cette semaine par l’Unesco. L’organisation onusienne en charge du volet éducationnel et culturel a en effet organisé le 21 décembre dernier à Saly, à près de 100 km de Dakar, un séminaire sur « l’éducation sexuelle et reproductive ». Ayant pris part à cette cérémonie, des enseignants syndiqués ont dénoncé l’opacité du programme tout en refusant de le valider, selon les médias locaux.

« Je voudrais dire d’une manière claire et nette pour que tout le monde comprenne qu’aujourd’hui, au niveau du ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de changement de curricula, pas de module, pas de réforme envisagée, ni aujourd’hui ni demain. Que ça soit clair », a déclaré le ministre Mamadou Talla, en marge d’une visite mardi dans une école de formation de jeunes aveugles.

« Nous, on s’en tient à ce qu’on fait au niveau des (cours de) sciences de la vie et de la terre, de l’économie familiale et sociale, mais également de la division qui s’occupe du contrôle médical. Voilà cet accompagnement que nous sommes en train de faire dans la santé de la reproduction », a-t-il précisé, avant d’indiquer qu’«on ne réforme pas comme ça des curricula ».

Depuis l’ébruitement des sujets évoqués dans ce séminaire, plusieurs organisations de défense et de préservation des valeurs nationales, à la suite de syndicats d’enseignants comme le G7, se sont précipitées dans les médias pour s’attaquer aux « propositions de l’Unesco qui ne riment pas avec nos valeurs et convictions ».

Dans un communiqué parvenu à APA, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS) a notamment a appelé le chef de l’Etat à « réaffirmer la position officielle du Sénégal qui condamne vigoureusement l’homosexualité ». Il dénonce au passage les organisations et groupes de pression qui cherchent à promouvoir « subtilement » cette orientation sous les vocables « de l’orientation sexuelle et du respect des droits des minorités sexuelles ».

Lors de la visite du président américain Barack Obama, en 2013, Macky Sall avait déclaré que le Sénégal « n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». Pour lui, « il ne saurait y avoir un modèle fixe dans tous les pays. Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions ».

Des enseignants ivoiriens plaident pour l’octroi d’une prime de bivalence

Le Syndicat des professeurs bivalents de Côte d’Ivoire (SYPROB-CI) a plaidé auprès du ministère ivoirien de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, pour l’octroi d’une prime de bivalence à ses membres, à l’issue de sa troisième Assemblée générale ordinaire (AGO).Selon une note d’information transmise mercredi à APA, cette organisation a fait ce plaidoyer à l’issue de ce conclave tenu à Abidjan, lundi, autour du thème : « la revalorisation de la bivalence, enjeux et perspectives ». La bivalence consiste pour un enseignant d’enseigner deux matières. 

  « L’Assemblée générale déplore que jusque-là  les réponses ne sont pas données aux revendications des enseignants. A savoir, la revalorisation de l’indemnité contributive de logement, l’octroi d’une prime de bivalence dû à l’enseignement de la seconde discipline et la suppression de l’impôt dit  +contribution nationale+» sur le salaire des fonctionnaires », rapporte la note d’information.

Cette AGO, a souligné auparavant la note, avait trois points à son menu dont la politique financière du SYPROB-CI et la question de la revalorisation de la bivalence. Sur cette dernière question (revalorisation de la bivalence), l’Assemblée générale a adopté plusieurs axes stratégiques dont  l’amélioration des conditions de travail pour un enseignement de qualité dans les collèges de proximité et l’amélioration des conditions de vie des professeurs bivalents.

Cette organisation a, par ailleurs appelé à la reprise du dialogue social entre le ministère de tutelle et les syndicats afin de trouver des solutions durables aux préoccupations des enseignants.  « Nous invitons l’ensemble des professeurs bivalents à rester mobilisés pour la tenue des états généraux qui facilitera cette revalorisation», a conclu le SYPROB-CI.

Maroc-Mauritanie : Examen des moyens de renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur

Les moyens à même de renforcer les relations entre le Maroc et la Mauritanie dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été au centre d’une rencontre, tenue lundi à Rabat, entre le ministre marocain de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi, avec son homologue mauritanien, Sidi Ould Salem.Cette rencontre a été l’occasion d’examiner les perspectives de renforcer les relations de coopération exceptionnelles unissant le Maroc et la Mauritanie et les moyens à même de donner une impulsion aux relations bilatérales dans les domaines liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, indique un communiqué du ministère.

Elle a également porté sur les moyens d’établir des passerelles de partenariat entre les universités et les établissements de recherche marocains et mauritaniens, en particulier en matière d’échange d’expériences et d’expertises, de soutien de la mobilité des étudiants et des professeurs et de cotutelle des thèses de doctorat, précise la même source.

Le ministère a par ailleurs mis en avant les relations distinguées qui lient le Maroc et la République Islamique de Mauritanie et ce, depuis la signature d’un accord de partenariat culturel en 1972, suivie d’une série de conventions de partenariat et de programmes opérationnels entre les gouvernements et les universités des deux pays.

Plus de 1.200 étudiants mauritaniens poursuivent leurs études universitaires dans les établissements d’enseignement supérieur public au Maroc au titre de l’année universitaire 2019-2020, répartis entre les différentes universités et spécialités académiques et scientifiques, rappelle-t-on.

Des étudiants de l’université Houphouët-Boigny d’Abidjan formés sur le projet professionnel

Des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique), la plus grande du pays, ont bénéficié vendredi d’une formation sur le projet professionnel, visant à faciliter leur insertion dans le monde du travail.

 Cette formation, organisée par la Chambre de commerce européenne  (Eurocham) et financée par l’Union européenne (UE), a été assurée par l’expert en ressources humaines, Yves Koby. 

Il s’agit de favoriser des rencontres entre les jeunes et des cadres ou dirigeants d’entreprises pour qu’ils échangent sur l’adéquation formation-emploi afin que les étudiants aient conscience de ce qu’ils ont besoin de faire pour bien intégrer le marché du travail, a indiqué Emilie Griffiths, chef du projet. 

Selon Mme Emilie Griffiths, chef de ce projet dénommé « S’investir ensemble », l’on remarque qu' »il y avait pas mal de distance et de différences entre les formations qui sont données en Côte d’Ivoire et la réalité du marché du travail ».

M. Yves Koby a fait savoir que le projet professionnel contient une ambition et un rêve,  mais s’il n’y a pas d’actions qui accompagnent cela on reste à l’idée de projet. 

Tout d’abord dira-t-il, il faut se connaître sois-même. Ensuite, faire un bilan de ses compétences tout en faisant une liste de ses connaissances et de ses aptitudes et aussi de ses activités extra-scolaires. 

Il a conseillé les apprenants à établir les points forts et les points faibles de leur personnalité afin de savoir si leurs ambitions sont en phase avec leurs aptitudes pour réaliser avec efficacité leurs ambitions. 

Toutefois, fera-t-il remarquer, « un projet professionnel n’est pas gravé dans le marbre ». Des opportunités et l’évolution de l’environnement peuvent nous amener à recadrer ses objectifs. 

Citant le penseur Sénèque qui dit qu' »il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait pas où aller », il a souligné qu’il faut engager sa volonté et être réaliste parce que les choses sont dynamiques. 

« Il faut oser pour réaliser son ambition »,a déclaré l’expert, faisant remarquer aux jeunes que « l’avenir, ce n’est pas tant ce que l’on espère, c’est ce que l’on construit ». 

Le consultant a par ailleurs instruit les étudiants sur le curriculum vitae, invitant ces derniers à jouer sur le relationnel et à s’inscrire sur des sites Web d’emploi pour s’offrir des opportunités d’embauche. 

Pour ouvrir la formation au monde de l’entreprise, l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a créé en 2013 un service des stages et de l’insertion professionnelle. 

Le professeur Lassiné Ouattara, chef de service adjoint du service des stages de l’insertion professionnelle à l’Université Félix Houphouet-Boigny, accompagnait ces étudiants pour cette formation. 

Les étudiants bénéficiaires sont issus de l’UFR des sciences juridiques et administrations politiques, et de l’UFR Information communication et arts de l’université Félix Houphouët-Boigny, a-t-il renseigné.  

Depuis 2013, plus de 3.000 étudiants ont été mis en situation de stage, selon M. Ouattara qui a mentionné qu’ils font des stages parfois en alternance ou au sein de certaines structures de l’université. 

Eurocham assure la mise en oeuvre de ce projet dont la troisième composante vise à rapprocher les jeunes du marché de l’emploi afin de favoriser leur employabilité et impliquer le secteur privé à assurer l’adéquation formation-emploi.

Une convention de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce européenne et l’université Félix Houphouët-Boigny, le 17 décembre 2013, pour favoriser la création et le déploiement de parcours de formations adaptées aux besoins en compétences des entreprises.   

Le prix national d’excellence CIE 2020 décerné aux meilleurs élèves de Côte d’Ivoire

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a décerné samedi le Prix national d’excellence CIE 2020 aux meilleurs élèves des niveaux CEPE, BEPC et BAC en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie à Abidjan.Au nombre de neuf, ces élèves qui ont brillamment réussi à leurs examens de fin de cycle primaire, secondaire et technique (Cepe, Bepc, BAC A, BAC B, BAC C, BAC D, BAC E, BAC F et BAC G), ont reçu chacun une enveloppe, une médaille d’honneur et des kits de la société.

Cette année, le montant des enveloppes octroyées a été doublé par Eranove, un groupe dont l’une des filiales est la CIE. Ainsi, les élèves lauréats des différentes séries du BAC ont eu 1 million de Fcfa contre 500 000 Fcfa pour celui du BEPC et 400 000 Fcfa pour celui du CEPE.

La cérémonie s’est déroulée sous le haut parrainage de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, en présence de parents d’élèves et des partenaires au développement.

Le représentant de la ministre de l’Éducation nationale, Sah Hassane, a salué dans un discours, cette « fête de l’excellence », qui favorise l’éclosion du mérite et montre aux générations à venir la voie à suivre.

Il a exhorté les élèves lauréats à se montrer digne de ce nouveau statut tout en gardant la flamme de l’excellence et la constance dans leurs efforts et performances académiques dans la poursuite de leur cursus.

Selon le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko, l’excellence est une valeur que l’entreprise, à travers cette distinction, célèbre aux fins d’insuffler une énergie dans le développement de la Côte d’Ivoire. 

« Nous pensons que ces talents peuvent avoir toute leur place au sein du groupe » en leur permettant d’avoir des opportunités d’emploi, a soutenu M. Bakayoko, ajoutant que plusieurs lauréats sont aujourd’hui à l’étranger et l’entreprise fera dès cette année un suivi de leur parcours.

Il a, outre ces neuf élèves lauréats distingués, salué les 76 autres qui ont été primés dans les 14 directions régionales du pays, assurant que la société se rapproche des régions pour encourager et promouvoir l’excellence en milieu scolaire.

Après avoir reçu son prix, Jean-Elie Douosson Gnonswah, titulaire d’un BAC E, s’est dit « très ému parce que ça n’a pas été facile avec la pandémie de Covid-19 » qui a perturbé les cours en présentiel. Il envisage de s’intéresser à l’ingénierie électronique.

Pour sa part, Agnero-Dreesen Mehley Nahally, BAC A (lettres et philosophie), admet que « c’était vraiment difficile, mais on a relevé le défi », encouragent les autres élèves à faire comme eux, car « ça fait chaud au cœur de voir ses efforts récompensés ».

Parmi les élèves lauréats, figurent également Rayan Tchetche (BAC F), Diallo Sarah Lopez Jennifer (BAC G), Junior Djedja Beugré, 14 ans, (CEPE; 169,06 points obtenus sur 170), Maelys Koffi (Bepc), Ruth Kanga (BAC B), Régis Adopo (BAC C) et Offia Akissi (BAC D). 

Cinq élèves notamment admis à l’école polytechnique de France ont,  à l’occasion de cette célébration des élèves lauréats, reçu chacun la somme de 1 million de Fcfa pour les accompagner dans leurs études. 

Un groupe réhabilite une école à Treichville, dans le Sud d’Abidjan, à hauteur de 60 millions Fcfa

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI), deux entreprises d’un même groupe, engagées avec la Fondation Eranove, ont remis jeudi les travaux de réhabilitation du groupe scolaire public Front lagunaire de Treichville (Sud d’Abidjan), d’une valeur de 60 millions Fcfa. »La CIE et la SODECI sont des entreprises citoyennes et nous considérons que la responsabilité citoyenne est un cheval de bataille important » du groupe, a déclaré son directeur général,  Ahmadou Bakayoko, justifiant ces travaux de réhabilitation. 

  

Cette réhabilitation intervient après le constat d’un état de dégradation « préoccupant » du groupe scolaire Front lagunaire de Treichville, a souligné M. Ahmadou Bakayoko.

Il a fait observer qu’en dépit de la pandémie de Covid-19, le groupe a tenu à faire cette réhabilitation, car l’éducation est un volet essentiel pour tout développement.

Le maire de Treichville, Albert Amichia, également ministre de la Ville, qui était présent lors de la remise des clés, a félicité ces deux sociétés, filiales du groupe Eranove dont la Fondation a exécuté le projet de réhabilitation.

M. Amichia dont la commune, de par ses efforts en matière d’éducation, affiche de bons résultats scolaires dans le District d’Abidjan, a promis de faire le pavage des voies d’accès à l’établissement. 

Le coût global des travaux de rénovation du groupe scolaire qui s’élève à 60 millions Fcfa, est supporté à hauteur de 50% par la CIE et 50% par la SODECI, a indiqué le secrétaire exécutif de la Fondation Eranove, Guy-Marc Aka.  

L’objet de la Fondation Eranove est de soutenir et de promouvoir, dans les pays d’implantation du groupe, en Afrique, des actions d’intérêt, a-t-il mentionné. 

Les travaux ont consisté à rénover l’extérieur et l’intérieur des quatre bâtiments du groupe scolaire, en faisant entre autres, l’étanchéité, l’électricité, les toilettes et la construction d’une clôture de herse avec l’installation d’un portail métallique pour sécuriser l’école. 

En complément des travaux, 100 tables-bancs dont 30 déjà livrés devraient être remis par la Fondation  au groupe scolaire pour aider à l’équipement des salles de classe qui n’en disposent plus.

Sénégal/Covid-19: l’Etat invité à sécuriser l’école

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a invité, jeudi à Dakar, le Gouvernement à sécuriser les apprentissages scolaires face à la Covid-19.« Se fondant (…) sur l’annonce officielle de la 2è vague de contamination, la Cosydep appelle l’Etat à sécuriser l’environnement des apprentissages », écrit la Cosydep dans une déclaration transmise à la presse.

Elle explique que sécuriser les apprentissages, revient à doter chaque école d’un environnement résistant aux effets de la Covid (une école : 1 bloc sanitaire, 1 point d’eau, 1 gardien, 1 femme de ménage), et à rendre disponibles les budgets et moyens de fonctionnement des écoles publiques.

« Le retour massif de plus du quart (¼) de la population sénégalaise à l’école exige un accompagnement particulier », poursuit l’ONG, notant un « déficit inquiétant en matériel sanitaire dans des écoles face à la montée de la courbe des cas de contamination et au relâchement général observé chez les populations, et un déficit récurrent d’enseignants et de tables–bancs face aux exigences de distanciation physique ».

Partant de là, la Cosydep recommande d’appliquer systématiquement le protocole sanitaire, en assurant la dotation de toutes les écoles en matériels sanitaires (masques, gel, matériels et produits d’hygiène), avec un dispositif de contrôle du respect des mesures barrières.

Elle exige aussi la protection du protocole pédagogique, en allégeant les programmes sur la base des enseignements tirés de la reprise du 25 juin 2020, la mise en place, sur la base d’un maximum de 2 élèves / table banc, un dispositif de rotation des flux en mettant à profit les supports e-learning avec une exploitation optimale et plus équitable.

Pour pacifier l’année scolaire, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) demande à l’Etat de sécuriser le quantum horaire et optimiser les 1265 heures, de reprendre le monitoring des accords avec les enseignants au bénéfice des apprenants (application diligente des accords signés, paiement à temps des indemnités, traitement efficace des alertes lancées, retour à l’orthodoxie administrative).

Formation professionnelle: la Côte d’Ivoire signe une convention de partenariat avec un institut européen

Le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP), Brice Kouassi, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD) en vue d’améliorer l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi en Côte d’Ivoire.Il s’agit d’une Convention cadre de partenariat (CCP) entre le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP) et l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD), scellée au Cabinet de M. Brice Kouassi.

 A cette occasion, il a été également signé une Convention d’exécution (CE) portant sur le projet « Graines d’Espérance » entre la Direction de l’Apprentissage et de l’Insertion Professionnelle (DAIP) et l’IECD Côte d’Ivoire. 

Pour la première Convention, Dr Brice Kouassi a paraphé le partenariat pour le SE-ETFP et M. Patrick Sekongo pour l’IECD. Quant à la seconde convention, elle a été signée par Nangalourou Tuo, au nom de la DAIP, et par Mme Céline Heitzmann, chef du projet « Graine d’Espérance ». 

Outre l’amélioration de l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi, ces deux partenariats ont pour objectif de renforcer le dispositif de l’enseignement technique et professionnel en Côte d’Ivoire.  

Dans cet élan, le Centre de perfectionnement au métier de l’électricité et de la mécanique (CPMME) de Koumassi, commune située dans le Sud d’Abidjan, devrait bénéficier d’une réhabilitation de son plateau technique. 

Ces conventions cadre viennent par ailleurs renforcer la dynamique de partenariat à laquelle Dr Brice Kouassi affirme accorder « une grande importance » et qui vise à améliorer l’image et la perception de la formation professionnelle. 

M. Kouassi compte agir dans la vision du président de la République, Alassane Ouattara, qui lors de son discours d’investiture le 14 décembre 2020 a déclaré : « Nous allons multiplier, sur l’étendue du territoire national, les Centres de Formation Professionnelle afin d’offrir une seconde chance à nos jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi. » 

Ce partenariat avec l’IECD devrait permettre de faciliter la mise en relation de toutes les structures sous tutelle de l’ETFP travaillant sur les mêmes thématiques que l’IECD-CI, ce qui explique cet engagement du secrétariat d’État à jouer pleinement sa partition.  Plusieurs responsables de l’ETFP et acteurs du secteur privé ont pris part à la cérémonie.

Des écoliers ivoiriens reçoivent une «formation initiatique» à la fabrication du ciment

Les meilleurs écoliers des groupes scolaires Vridi 3, Chicago et cité du port, des établissements primaires situés au sud d’Abidjan, ont reçu une «formation initiatique» à la fabrication du ciment bélier produit par le cimentier Lafarge Holcim Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ces élèves âgés de 9 à 12 ans, ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment en compagnie de Oswald Toupé, le directeur de l’usine de ce cimentier.  

« Au cours d’une session, il leur a été  rappelé de prime abord que le Ciment Bélier existe depuis 1952 et est le ciment ayant servi à la construction de la plupart de nos édifices nationaux », précise la note.  Ainsi, ces écoliers ont pu visiter la salle de contrôle et échanger avec les techniciens.  

« Nous voulons promouvoir l’excellence scolaire, car l’éducation est un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable. Il est important de pouvoir ouvrir nos portes et y accueillir les enfants, cela participe à leur éveil et leur ouvre le vaste champ des possibles pour entrevoir de brillantes carrières plus tard », a affirmé, pour sa part, Paul Aney, le responsable du développement durable au sein de cette entreprise.

 LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   280   points   de   vente, cette entreprise assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers   son réseau   de franchises   Binastore.

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

Education: le gouvernement ivoirien prendra en charge les frais COGES à compter de janvier 2021 (Ouattara)

Le gouvernement ivoirien et les collectivités locales prendront en charge à partir de janvier 2021, les frais des Comité de gestion des établissements scolaires ( COGES) jusque-là supportés par les parents d’élèves et objet de contestation dans les écoles du pays.L’annonce a été faite lundi par le président ivoirien Alassane Ouattara dans un discours solennel après sa prestation de serment pour un nouveau quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire. 

« J’ai décidé qu’à compter de janvier 2021, le gouvernement et les collectivités locales prendront en charge les frais des comité de gestion des établissements scolaires ( COGES) qui  sont jusque-là supportés par les parents d’élèves dans le primaire et le secondaire», s’est engagé M. Ouattara devant un parterre de personnalités.  

« La priorité de notre action sera centrée sur l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes. Je réaffirme mon engagement en faveur de l’école obligatoire et la gratuité de l’école publique pour les enfants de 6 à 16 ans», a indiqué le chef de l’exécutif ivoirien estimant que « l’éducation est un droit inaliénable pour tous les enfants de notre pays».

Poursuivant, M. Ouattara qui entame ainsi un nouveau mandat à la tête de son pays, a passé en revue les actions prioritaires de son plan d’actions pour les cinq années à venir.  « La corruption entraîne une mauvaise utilisation des fonds publics. Les cas de corruption seront réprimés», a-t-il assuré.

M. Ouattara a été réélu pour un nouveau mandat à la tête de la Côte d’Ivoire à l’issue  du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27 % des suffrages contre 1,99 % pour son adversaire Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les deux autres candidats de l’opposition ont boycotté ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de 53,90 %.

Le Maroc prend part au Forum international sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation

Le ministre marocain de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a participé aux travaux du Forum international sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation, organisé les 7 et 8 décembre courant par le ministère chinois de l’Éducation en partenariat avec l’UNESCO, indique mardi un communiqué du ministère parvenu à APA.Placé sous le signe « Développement des compétences à l’ère de l’intelligence artificielle », ce forum, qui a vu la participation d’un nombre important de ministres de l’Éducation et d’un groupe d’experts de l’éducation et de l’intelligence artificielle du monde entier, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des objectifs du « Consensus de Pékin » pour l’année 2019, qui se propose de développer les compétences de base pour combler la fracture numérique, en particulier celles liées à l’intelligence artificielle dans le domaine de l’éducation et de la formation.

Intervenant à cette occasion, le ministre marocain a fait savoir que le Royaume a lancé de nombreuses initiatives, en partenariat avec les secteurs public et privé, visant à développer les compétences des étudiants dans le domaine du numérique et à mettre en valeur leurs énergies créatives, en plus de réduire l’écart des acquisitions numériques, conformément aux objectifs de Développement durable des Nations Unies, en particulier le 4ème objectif visant à assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et à promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous, souligne la même source.

Il convient de noter que cet important forum international a organisé plusieurs ateliers et réunions virtuels qui ont traité d’un éventail de questions liées à l’intelligence artificielle et à l’éducation, en plus de l’examen des moyens à même de relever les défis qui empêchent de garantir l’utilisation complète et équitable de l’intelligence artificielle.

Maroc : les cités universitaires resteront fermées jusqu’à l’amélioration de la situation épidémiologique (ministre)

Les cités universitaires resteront fermées jusqu’à l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume, a affirmé mardi à Rabat le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha.« A cause de la pandémie de Covid-19, la réouverture des cités et des restaurants universitaires a été reportée, une décision qui a été prise en coordination avec les autorités compétentes, jusqu’à amélioration de la situation épidémiologique, surtout que la majorité des établissements universitaires ont adopté l’enseignement à distance », a déclaré le ministre délégué qui intervenait au parlement.

Il a dans ce sens expliqué que la plupart des chambres des cités universitaires accueillent plus de quatre étudiants, voire six parfois, notant que leur réouverture conformément au protocole élaboré par le ministère de la Santé limitant le nombre des étudiants à deux par chambre, s’avère difficile du point de vue des normes de sélection des bénéficiaires.

Selon lui, les circonstances exceptionnelles de la pandémie ont imposé la fermeture temporaire des cités universitaires, relevant que la majorité des pays ont adopté, au cours du premier semestre, l’enseignement à distance, en dehors des travaux pratiques (TP) qui se déroulent en présentiel avec un effectif réduit.

S’agissant de la restauration, le responsable gouvernemental a indiqué que l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles œuvre pour trouver des solutions appropriées en vue d’offrir des repas à emporter, en particulier pour les étudiants obligés de se présenter aux établissements universitaires pour les cours des travaux pratiques (TP).

Des parents d’élèves annoncent une campagne pour promouvoir l’assurance scolaire en Côte d’Ivoire

Le Conseil national des parents d’élèves de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire (CNAPEL), une association qui a dévoilé, samedi à Abidjan, sa matrice d’actions 2020-2021, a annoncé une campagne de sensibilisation pour promouvoir l’assurance scolaire dans toutes les écoles en Côte d’ Ivoire.« Nous nous invitons les fondateurs d’écoles à insérer dans les frais d’inscriptions, les frais de l’assurance scolaire. Que ça soit automatique. Nous allons mener une campagne de sensibilisation dont le lancement est prévu à Daloa le 04 décembre prochain et après ça il y aura une tournée de sensibilisation dans toutes le écoles », a indiqué Emmanuel Yapi Séka, le président du CNAPEL lors d’une réunion dite de rentrée scolaire 2020-2021.

 « L’assurance scolaire a toujours existé. Et c’est d’ailleurs l’élément fondamental dans l’éducation. Un enfant qui se déplace de la maison à l’école, sur le chemin, il y a beaucoup de risques. Donc après l’inscription de l’enfant, prioritairement devait venir l’assurance scolaire», a estimé M. Yapi.

Énumérant les autres points saillants de la matrice d’actions de son organisation, le président du CNAPEL a cité plusieurs actions dont la sensibilisation des parents à jouer pleinement leur partition dans l’éducation de leurs enfants. 

«Nous allons travailler sur la sensibilisation des parents d’élèves relativement aux fléaux qui minent le secteur. Nous allons mettre un point d’honneur sur tout ce qui est discipline et rigueur à l’école», a, entre autres fait savoir M. Yapi.

Avant lui, Mme Augustine Bro, la porte-parole des fondateurs d’établissements scolaires privés a dit l’engagement de ses pairs à œuvrer pour la réussite des élèves de leurs établissements respectifs.

 « Le CNAPEL est pour nous un allié incontestable. Nous restons donc très disponible pour une étroite collaboration», a assuré Mme Bro.

Le CNAPEL est association regroupant des parents d’élèves de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire. Cette organisation, qui entend promouvoir le mérite et la discipline en milieu scolaire, veut contribuer aux côtés de l’Etat au rayonnement de l’école ivoirienne.

Eurocham et l’Université FHB d’Abidjan organisent une visite d’imprégnation d’étudiants en entreprise

La Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham) en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne, a organisé mardi avec l’Université Félix Houphouët Boigny (FHB) d’Abidjan une visite d’imprégnation d’étudiants à CEMOI, une usine de fabrication de chocolat.Avant la visite guidée, le responsable développement des ressources humaines de l’entreprise, M. Doumbia Vassidiki, a animé une conférence sur la thématique : « Préparer son insertion professionnelle», en présence des étudiants et des enseignants.

M. Doumbia Vassidiki a exhorté les étudiants présents à chercher à connaître la réalité du milieu professionnel en vue d’une meilleure insertion. Selon lui, « un diplômé qui n’a jamais mis en pratique ses acquis théoriques sera moins attrayant aux yeux du recruteur ». 

Le conférencier leur a toutefois suggéré d’avoir recours à un conseiller en insertion professionnelle pour les accompagner, tout en les encourageant à se construire un réseau, à bien cibler et organiser leur recherche d’emploi.

Le taux de chômage élevé des jeunes, fera-t-il observer, est dû en partie au problème d’adéquation formation-emploi. Cette cause du manque d’employabilité des jeunes crée d’ailleurs un écart trop important entre le milieu scolaire et les attentes du marché du travail.

La visite guidée de l’entreprise a été notamment effectuée pour faire découvrir aux étudiants tout le processus de fabrication du chocolat. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « S’investir, Ensemble ! » financé par l’Union européenne (UE).

L’Eurocham assure particulièrement la mise en œuvre de ce projet, entre autres, la troisième composante visant à rapprocher les jeunes du marché de l’emploi afin de favoriser leur employabilité, et à impliquer le secteur privé pour assurer l’adéquation formation-emploi. 

Ces visites d’entreprises visent surtout à accroître les connaissances des étudiants du monde de l’entreprise et de les préparer au premier emploi. Treize étudiants de niveau Master et Doctorat de l’UFHB ont pris part à ce programme d’activité.    

Une convention de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce européenne et l’Université FHB, le mardi 17 décembre 2013, pour favoriser la création et le déploiement de parcours de formations adaptées aux besoins en compétences des entreprises.

Mamadou Touré s’engage à « parrainer » des activités sportives pour des élèves d’un collège à Abidjan

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, s’est engagé vendredi à « parrainer » des activités sportives, en dehors des heures de cours, au profit des élèves du Collège moderne de la Cité Port, à Abidjan, lors de la Journée mondiale de l’enfance. »Je m’engage à parrainer tous les enfants dans l’établissement, mais cela doit se faire en liaison avec les parents », a déclaré le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, souhaitant qu’il soit trouvée une « formule » en termes d’opérationnalité. 

M. Mamadou Touré a demandé aux responsables du collège moderne de la Cité Port de les profiler afin de voir ce que chacun de ces élèves peut faire, avant d’ajouter: « celui qui veut faire le karaté, on va l’inscrire au karaté ». 

Parlant de son enfance, il a fait savoir qu’il pratiquait les disciplines telles le karaté, la natation et jouait au basket avec ses condisciples en dehors des heures de cours. Et ce, parce qu’il fallait s’occuper sainement, ce qui faisait que lui et ses amis n’étaient pas oisifs. 

« On avait toujours une occupation en dehors des heures de cours », a-t-il renchéri, tout en exhortant les élèves de ce collège à « bien travailler à l’école », car ils sont la relève de demain. Le thème de la Journée, au plan national, était : « Comment rendre la Côte d’Ivoire meilleure ».

Il a ensuite invité les élèves, notamment les jeunes filles à éviter de prendre une grosesse, ce qui pourrait gâcher leurs études. L’année précédente, une adolescente dont l’âge varie entre 15 et 16 ans, avait pris une grosesse dans l’établissement.

Le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes a donné la parole aux enfants, qui se sont largement exprimés sur leurs attentes à l’endroit de leurs aînées, des leaders d’opinion, des dirigeants du pays, de leurs enseignants et de la société.

Les enfants ont, entre autres, appelé à la paix, sans laquelle il ne peut avoir de développement, à la cohésion entre les populations face à un pays qui connaît une fracture sociale, à l’intégrité des enseignants lors des examens scolaires, à plus d’infrastructures socio-économiques, à la lutte contre la corruption et au respect des lois et des règlements. 

M. Mamadou Touré a promis de faire entendre ces préoccupations des enfants aux décideurs et aux hommes politiques. Il s’est également engagé à accompagner de façon spécifique les élèves socialement vulnérables.

A l’occasion de cette journée de l’enfance, il a offert à tous les élèves du collège moderne de la Cité du port, la carte de bus pour les deux prochains mois. Mais, les meilleurs, devraient bénéficier de cet avantage durant toute l’année selon leurs résultats scolaires. L’établissement compte 900 élèves, de la 6e à la troisième.

Zimbabwe : les enseignants mettent fin à leur grève

Les enseignants des écoles publiques du Zimbabwe ont mist fin à leur mot d’ordre de grève de deux mois après que leurs syndicats ont accepté l’offre du gouvernement d’une augmentation de salaire de 41%.Le plus grand organisme de représentation des enseignants du pays, l’Association des enseignants du Zimbabwe (ZIMTA), a déclaré dans un communiqué avoir accepté l’offre du gouvernement du 13 novembre, selon laquelle l’enseignant le moins bien payé recevrait 19.975 dollars zimbabwéens (245 dollars américains).

 « Maintenant, nous conseillons donc à nos membres de commencer à retourner à leurs postes », a déclaré le secrétaire général de la ZIMTA, Tapson Sibanda.

L’accord met effectivement fin à une grève qui avait commencé en septembre lorsque les écoles ont rouvert pour les examens de fin d’année.

Les enseignants ont réclamé un minimum de 480 dollars US, qui était le salaire d’entrée des éducateurs avant que le gouvernement ne passe de l’utilisation du dollar américain comme monnaie principale à l’utilisation de la monnaie locale.

Reprise des cours dans les écoles ivoiriennes après près d’un mois de congé

Les élèves ont repris le chemin de l’école lundi à Abidjan et dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire après près d’un mois de congé, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au groupe scolaire Sainte Jeanne du Plateau-Dokui (Nord d’Abidjan), l’heure est aux retrouvailles entre élèves d’une part et entre enseignants d’autre part après cette longue période de congé de Toussaint.

Peu avant 08h ( Heure locale et GMT),  devant l’entrée principale de cet établissement scolaire qui abrite à la fois la maternelle, le primaire et le secondaire, une longue file d’attente est observée à l’entrée en attendant le salut aux couleurs nationales prévu tous les lundis avant de regagner les salles de classe.

« Je suis content de reprendre les cours. Les congés de Toussaint ont été certes longs, mais, on s’est beaucoup reposé », a dit à APA, Pierre, un élève de la classe de cinquième dans cette école. Au collège « La belle étoile », un autre établissement scolaire du même quartier, le constat est le même.

 Les élèves et les enseignants ont regagné le chemin de l’école. La rentrée scolaire a officiellement débuté le 14 septembre dernier en Côte d’Ivoire. Un peu plus d’un mois après cette rentrée, les élèves ont été mis en congés de Toussaint le 23 octobre dernier par le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle suite à un réaménagement du calendrier scolaire, soit à un mois de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier.

La reprise des cours qui était initialement prévue le 09 novembre dernier a été ainsi reportée à ce lundi ( 16 novembre 2020) en raison du contexte sociopolitique délétère dans le pays. L’opposition ivoirienne qui a rejeté l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, a également lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui s’est soldé par des violences dans plusieurs localités du pays.

Gabon-covid19 : le Rotary club offre des kits de protection à cinq établissements

Cinq établissements scolaires de la capitale ont bénéficié des matériels de protection contre la covid-19. C’est un don Rotary club Libreville Bantou

Les établissements bénéficiaires sont l’école publique de Bas Gué-gué, le collège Calaznce, la halte-garderie d’IAI, l’école Comique de Batavéa et le collège Sainte Marie de Libreville. Les matériels offerts par le Rotary club pour éviter la propagation du coronavirus dans ces écoles sont entre autres, les cubitainers de 30 litres, des Thermo flash, de l’eau de javel et du gel hydroalcoolique.

Les kits ont été remis aux responsables d’établissement par Annie Michelle Messina Kombeny, présidente du Rotary club Libreville Bantou. Elle explique que le Rotary Club Libreville Bantou a décidé d’investir sur les équipements et les produits désinfectants afin de renforcer les mesures barrières pouvant aider les élèves à se prémunir du coronavirus.

Les établissements bénéficiaires ont indiqué que ce don permettra de limiter la circulation du virus en milieu scolaire.

Gabon : le ministère e l’éducation crée un dispositif sécuritaire spécial

Dans le but de renforcer la sécurité dans les zones sensibles des établissements scolaires, le ministère de l’éducation national  a décidé de placer deux auxiliaires de sécurité dans les établissements scolaires du pays

Les auxiliaires de sécurité ont pour mission de veiller à la sécurité des élèves au sein des établissements. Ils devront surveiller les faits et gestes déviants. Ce corps est constitué des retraités de la police et des agents commis à ladite tache. Il a été institué le 6 novembre 2020 par le ministère de l’Education national en vue de la rentrée scolaire 2020-2021. Ils seront vêtus de gilets marqués des sceaux de l’Education nationale par derrière et par devant. Le ministère concevra également des badges comportant, nom, prénom, établissement d’affectation et photo de chaque agent.

Le ministre de l’Education nationale, Théodore Koumba a expliqué à ces agents de sécurité que leurs missions consiste à fouiller à l’entrer des établissements en cas de besoin. « La liste des objets et même des produits prohibés », leur sera communiqué.

Le membre du gouvernement met en garde ces derniers : « il ne s’agira pas pour vous d’aller faire des courses pour les enseignants. Il ne s’agira pas pour vous d’aller surveiller les devoirs dans les salles de classe, si vous faites cela, vous serez hors normes». Il précise que la tâche des auxiliaires de sécurité doit être axée sur la surveillance classique dans les zones sensibles des écoles.

Il a été précisé que les surveillants généraux seront maintenus au sein des établissements pour se consacrer aux tâches de discipline et d’appui à la pédagogie.

 

Côte d’Ivoire: la reprise des cours dans les écoles reportée au 16 novembre

La reprise des cours dans les établissements scolaires en Côte d’Ivoire, après les congés de Toussaint, initialement fixée au 9 novembre 2020, est reportée au 16 novembre 2020, a annoncé vendredi le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. »En vue de preparer de façon plus efficace la reprise des cours, la date de la rentrée des classes après les congés de Toussaint, initialement fixée au lundi 9 novembre 2020, est reportée au lundi 16 novembre 2020″, indique une note de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara. 

La note enjoint les directeurs régionaux et départementaux de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de « veiller à l’ouverture de toutes les administrations scolaires à compter du lundi 9 novembre 2020 et à la mise en état de toutes les structures pour accueillir les élèves ».

Cette reprise des cours, qui intervient après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, marque selon la note « le point de départ de l’exécution des programmes éducatifs de l’année scolaire 2020-2021, après la phase de révisions générales, du 14 septembre au 30 octobre 2020 », conclut la note.

Malawi : l’examen secondaire reporté en raison de fuite d’épreuves

Le Conseil national des examens du Malawi (MANEB) a annulé l’examen du certificat d’éducation scolaire de 2020 en raison d’une fuite de plusieurs épreuves, a appris APA jeudi.Dans un communiqué publié mercredi soir, le gouvernement a déclaré que le MANEB a « annulé l’examen du certificat d’éducation scolaire du Malawi (MSCE) suite à la fuite des épreuves d’anglais, de géographie, de biologie, de chimie et de mathématiques ».

« L’examen a été reporté au 9 mars 2021 », a déclaré un porte-parole du gouvernement.

La décision de reporter les examens fait suite à une réunion d’urgence du MANEB, mardi soir, au cours de laquelle le conseil d’administration a cherché une solution à la fuite massive d’épreuves sur les réseaux sociaux.

Maroc : l’Université de Fès obtient un classement prestigieux dans de nombreux champs disciplinaires

L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA) obtient un classement prestigieux dans de nombreux champs disciplinaires, selon le dernier classement « Times Higher Education University Ranking (2021) ».Ce classement reconnait la consolidation et le rayonnement scientifique et académique des pôles d’excellence de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, indique un communiqué de ladite Université parvenu à APA. 

Ses performances internationales dans de nombreux champs disciplinaires sont reconnues. En sciences cliniques et de la santé, l’Université Sidi Mohamed Ben

Abdellah apparait dans la catégorie 301- 400 à l’échelle internationale et première parmi les universités marocaines. Les indicateurs les plus significatifs à ce niveau sont les citations scientifiques des travaux réalisés à l’USMBA avec une note supérieure à 65.

Dans le domaine de l’informatique, l’USMBA excelle également et apparait dans la catégorie 601-800 parmi les 1500 universités internationales classées. Elle est première parmi les universités marocaines classées, elle a notamment obtenu un excellent score pour les citations scientifiques.

L’USMBA apparait également dans la catégorie 601-800 pour le domaine sciences de l’ingénieur et dans la catégorie 1000+ pour les sciences physiques.

Les indicateurs de productivité scientifique de l’USMBA dans tous les domaines scientifiques à l’université traduisent les choix de la performance, de la qualité

et de la productivité adoptés par l’université, notamment après la restructuration

de ses laboratoires et les décisions du conseil de l’université, notamment lors des réunions du 12 mars 2020 et du 24 septembre 2020, sur la recherche et l’innovation.

Ces pôles d’excellence se consolident davantage comme illustré par les bases de données Web of Science ou Scopus. Cette dernière montre l’élan positif de l’USMBA et son excellence dans de nombreux champs disciplinaires.

La mise en œuvre de mesures motivantes à la recherche et l’innovation, l’ouverture et la visibilité internationale des enseignants chercheurs et les doctorants de l’université et l’obligation de publier au moins deux articles indexés avant toute soutenance de thèse, sont des mesures prometteuses d’un avenir plus prospère de la recherche et l’innovation à l’USMBA.

L’Université encourage ses étudiants dans tous les cycles de formation à être créatifs et à diffuser leurs produits innovants à travers la participation aux compétitions thématiques nationales et internationales. Dans ce domaine, des résultats louables ont été acquis.

Gabon-éducation : vers l’augmentation des frais d’inscription

A moins quelques jours de la reprise des cours prévue le 9 novembre prochain, le ministre de l’Education nationale annonce une augmentation des frais de scolarité aux pré-primaires, primaires et secondaires

Dans la note circulaire n° 0001/ du MESRSTTENFC/CAB-M relative aux modalités d’inscription et de réinscription des élèves dans les établissements publics, rendue publique lundi dernier, 2 novembre 2020, le ministre de l’Education nationale, Pr Patrick Mouguima-Daouda fixe augmentation des frais d’inscription.

Les nouveaux tarifs sont 3000fcfa pour le pré-primaire, 5000fcfa  au primaire et 10.000fcfa pour les établissements d’enseignements secondaires et techniques. Cette mesure vise à couvrir les charges logistiques, à savoir les bulletins de notes, les cartes scolaires et l’assainissement des structures scolaires, précise le ministre en charge de l’éducation.

Le ministre a souligné que des missions de contrôle seront effectuées tout au long de l’année scolaire par l’Inspection générale des services afin de s’assurer de l’application de ces nouvelles mesures. Les nouvelles modalités prennent effet à compter de la rentrée scolaire 2020-2021.

Précisons que l’incertitude plane encore sur la reprise effective des cours lundi prochain

Sénégal : l’Université de Thiès baptisée Professeur Iba Der Thiam

Le président Macky Sall a annoncé cette décision ce mardi quand il est allé présenter les condoléances de la nation à la famille de l’illustre disparu.C’est un bel hommage au Professeur Iba Der Thiam. Le célèbre historien sénégalais est mort, samedi dernier, à l’âge de 83 ans.

Le chef de l’État avait confié au natif de Kaffrine (centre) la coordination du projet d’écriture de l’Histoire Générale du Sénégal (HGS).

Macky Sall a profité de l’occasion pour affirmer que ce travail « va se poursuivre avec notamment le financement des recherches à hauteur de 150 millions F CFA ».

Le défunt était un Maître de conférences en Histoire moderne et contemporaine à la retraite. Et la rédaction de l’Histoire Générale du Sénégal lui tenait à coeur.

Engagé en politique, notamment sous la bannière de son parti la Convention des Démocrates et des Patriotes (CDP/Garap-Gui), Iba Der Thiam a été ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur durant le magistère d’Abdou Diouf.

Examens scolaires ivoiriens: les inscriptions prévues du 19 octobre au 11 décembre 2020

Les inscriptions aux examens scolaires session 2021 en Côte d’Ivoire sont ouvertes du 19 octobre au 11 décembre 2020, annonce la Direction des examens et concours (DECO) du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, dans un communiqué. »Les inscriptions aux examens scolaires du CEPE, du BEPC/T.O et du baccalauréat de la session 2021 sont ouvertes du lundi 19 octobre au vendredi 11 décembre 2020, délai de rigueur », indique le communiqué.

À cette session, peuvent faire acte de candidature, les élèves des classes du Cours moyen 2e année (CM2) des établissements primaires publics et privés autorisés, des classes de 3e et de terminale et les postulants à la candidature libre, précise le communiqué. 

La DECO invite, par conséquent, les administrateurs scolaires (IEPP, chefs d’établissements, directeurs des études, directeurs d’écoles), les parents d’élèves et les postulants à la candidature libre à prendre les dispositions pour tenir les délais impartis, poursuit le texte.

Côte d’Ivoire: sortie de la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon

Quelque 195 étudiants dont 121 filles constituant la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), une école d’excellence de formation en Bâtiment et Travaux publics ( BTP), et en hôtellerie, ont reçu jeudi à Abidjan, leurs diplômes de fin de formation lors d’une cérémonie solennelle présidée par Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.Ces impétrants issus de 21 filières dont 12 en hôtellerie tourisme et restauration et 09 en BTP ont été baptisés « Promotion de l’amitié Ivoiro-Marocaine» avec pour parrain Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume du Maroc en Côte d’Ivoire. Selon  Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, cet établissement permet de mettre à la disposition du secteur productif, des ressources humaines qualifiées pour accompagner la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.Par ailleurs, il a annoncé à cette occasion,  l’octroi d’une vingtaine de bourses d’études à des étudiants de cette école d’excellence pour aller poursuivre leurs formations au Maroc.« Nous ne ménagerons pas nos efforts pour vous faire bénéficier constamment de renforcement de capacités afin que votre établissement demeure un centre d’excellence et une référence », a promis Dr Kouassi à la direction de cette école.Poursuivant, il s’est félicité de l’excellence de la coopération Ivoiro-Marocaine « qui ne cesse de se renforcer » et  grâce à laquelle ce centre a été créé.« Vous repartez d’ici avec une meilleure version de vous-mêmes. Continuez de travailler et de vous améliorer. Car c’est parmi vous que doivent sortir nos champions nationaux », a dit Dr Kouassi aux impétrants. De son avis, « l’avenir de notre pays, c’est la formation professionnelle» qui est la « solution durable pour le problème de l’emploi».Avant lui, Fofié Koffi, le directeur de la formation professionnelle initiale, a indiqué que cette école a été créée avec l’objectif  d’améliorer l’accès des jeunes à la formation professionnelle.De son côté,  Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, a estimé que les filières de formation de cet établissement d’excellence permettront aux jeunes de « trouver leurs places rapidement sur le marché de l’emploi ». D’un coût global de 3,6 milliards FCFA,  le Centre  multisectoriel Mohamed VI de Yopougon, offert par la Fondation Mohamed VI pour le développement durable,  est une école publique d’excellence de l’enseignement professionnel qui a été inaugurée le 27 novembre 2017.L’établissement qui a ouvert ses portes le 04 janvier 2018,  a une capacité de 1000 apprenants à terme avec  12 filières en hôtellerie, tourisme et restauration,  et 09 en BTP.

Côte d’Ivoire: départ des élèves en congés de Toussaint vendredi, à une semaine de la présidentielle

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a annoncé jeudi un réaménagement de la date des congés de Toussaint, qui débute le vendredi 23 octobre 2020, à une semaine de la présidentielle du 31 octobre 2020.Suite à une modification de la période de congés de Toussaint pour l’année scolaire 2020-2021, la date de départ a été fixée au vendredi 23 octobre 2020 après les cours de l’après-midi et la date de retour le 9 novembre 2020.

Ce réaménagement de la période des congés de Toussaint par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, vise à libérer les établissements scolaires dont certains sont retenus comme centres de vote lors de la présidentielle.   

Les cours dans plusieurs établissements scolaires du pays étaient perturbés ces derniers jours à la suite d’un mot d’ordre de l’opposition qui a appelé à la désobéissance civile et à « empêcher » les opérations du processus électoral. 

Rwanda : Une ancienne ministre de l’Education condamnée pour corruption

Une ancienne ministre de l’Education du Rwanda a été reconnue coupable et condamnée pour corruption, a rapporté APA mercredi.Le Dr Daphrose Gahakwa, qui a également été nommée à la tête de plusieurs agences gouvernementales, dont le Rwanda Agriculture Board (RAB), a été accusée de corruption puis renvoyée pendant 30 jours, a confirmé à APA une source judiciaire.

Le Dr Gahakwa a été accusée d’abus d’autorité à la tête du Rwanda Agriculture Board (RAB), de détournement de fonds et de favoritisme. Elle a également été accusée de mauvaise utilisation des ressources publiques et d’abus de pouvoir pour avoir frauduleusement attribué un appel d’offres, pendant qu’elle était à la tête du Rwanda Agriculture Board.

Le tribunal a décidé de la renvoyer après que l’accusation l’a épinglée la semaine dernière pour l’attribution frauduleuse d’un appel d’offres par lequel, en 2016, elle a attribué un marché d’irrigation de 800 millions de francs rwandais (810 000 dollars US) à son gendre. Selon l’accusation, le mari de l’ancienne ministre, Pierre Rudakemwa Gahakwa, faisait partie des consultants principaux qui ont également été embauchés pour superviser la mise en œuvre du projet d’irrigation.

L’accusation a déclaré que Mme Gahakwa avait signé cet appel d’offres à un moment où l’institution éprouvait des difficultés financières. A l’époque, l’ancienne ministre expliquait que le service des achats avait lancé l’appel d’offres avant son entrée en fonction et qu’elle l’avait signé sans savoir que c’était son gendre qui avait remporté l’appel d’offres.

Elle a également déclaré que son bureau avait même consulté le ministère de la Justice avant l’approbation de l’appel d’offres. Lors du verdict qui a été prononcé en l’absence de Mme Gahakwa, le juge a rejeté sa demande et a décidé de la renvoyer pendant 30 jours, affirmant que ses arguments n’étaient pas convaincants.