Gabon-présidentielle 2023 : internet partiellement restauré

Après l’annonce ce mercredi matin de la « fin du régime en place » par les militaires, internet commence à être restauré.

 

Les utilisateurs de l’opérateur de téléphonie mobile Gabon télécom ont constaté la restauration de leur réseau internet ce matin du mercredi 30 août 2023. Une restauration qui arrive quelques heures seulement après la sortie médiatique des militaires.

Des militaires ont annoncé mettre « fin au régime en place » au Gabon, alors que les résultats officiels de la présidentielle de samedi dernier venaient de consacrer la victoire au président Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, décrochant un troisième mandat avec 64,27% des suffrages.

Le gouvernement avait a annoncé la coupure d’Internet sur tout le territoire et l’instauration d’un couvre-feu au lendemain des élections générale du samedi 26 août 2023. Selon Libreville, la coupure d’internet avait pour objectif de mettre un terme aux fausses informations et aux appels à la haine.

La situation reste tendue au Gabon et les abonnés des autres opérateurs de téléphonie mobile attendent la restauration de leur réseau.

Gabon-élections 2023 : les résultats toujours attendus

Les gabonais sont toujours dans l’attente des résultats à plus de 48 heures après les élections présidentielle, législatives et locales de samedi 26 août dernier.

 

Les élections générales du samedi 26 août 2023 au Gabon, ont été marqué par de nombreux dysfonctionnement, notamment l’ouverture tardive de certains bureaux de vote. La pression est désormais forte sur le Centre gabonais des élections qui doit proclamer les résultats.

L’opposition, pour sa part, accuse clairement le pouvoir en place d’être en train de modifier les résultats. Elle appelle le président sortant, Ali Bongo Ondimba, à accepter le choix souverain du peuple après les élections du 26 août.

Le porte-parole du candidat Albert Ondo Ossa, Mike Jocktane, était face à la presse lundi après-midi. Selon dw.com, il a notamment mis en garde contre toute manipulation des chiffres en faveur du président sortant. Il a aussi parlé d’intimidations dans les bureaux de vote.

« Dans une forte majorité des bureaux de vote, affirme le porte-parole d’Albert Ondo Ossa, le candidat d’Alternance 2023 est arrivé en tête du scrutin avec des écarts considérables. Il nous revient que certains scrutateurs, notamment dans les provinces du Haut-Ogoué et du Moyen-Ogoué, font l’objet d’intimidations en vue de procéder à la modification des procès-verbaux en la défaveur de notre candidat, Albert Ondo Ossa. »

Notons que les élections se sont déroulées sans observateurs internationaux, africains comme européens, et aucun journaliste étranger n’a reçu les accréditations demandées pour la couverture médiatique des scrutins.

Gabon-Elections 2023 : le candidat Albert Ondo Ossa déclare avoir gagné

Le principale opposant au pouvoir appelle le chef de l’Etat à reconnaître sa défaite et « organiser la passation du pouvoir ».

 

Quelque 850.000 Gabonais étaient appelés aux urnes pour les élections présidentielle, législatives et municipales, samedi 26 août 2023. Ils attendent que le Centre Gabonnais de Elections, donne des indications sur l’état d’avancement du dépouillement et sur la date et l’heure prévues pour la proclamation des résultats officiels.

La grande partie de l’opposition sous l’appellation d’Alternance 2023, s’est rangé derrière Albert Ondo Ossa, principal opposant au pouvoir. Ce groupe demande au chef de l’Etat de reconnaître sa défaite et « organiser la passation du pouvoir ».

Les élections se sont déroulées en l’absence d’observateurs internationaux, africains comme européens et les médias étrangers se sont vu refuser leurs accréditations pour couvrir le scrutin. Le gouvernement gabonais a par ailleurs, coupé tout accès internet dès la fin de la journée de vote et instauré un couvre-feu en invoquant des risques de violences.

Ali Bongo Ondimba, qui brigue un troisième mandat face à une dizaine de candidats, dont son principal opposant Albert Ondo Ossa.

 

 

Gobon-élections 2023 : aucun média international acrédité

Le gouvernement gabonais a refusé toutes les demandes d’accréditation faites par les médias internationaux pour la couverture des élections générales de samedi dernier.

 

Selon Reporter sans frontières (RSF), les autorités gabonaises n’ont accordé aucune accréditation aux journalistes internationaux qui en ont fait la demande, dans des élections générales prévues du samedi 26 août 2023. L’ONG dénonce « une décision absurde ».

« Elles ont déclaré à des médias internationaux qu’il n’est pas possible d’accréditer des journalistes venus de l’extérieur pour la circonstance », rapporte RSF qui dénonce «une décision absurde et une atteinte au pluralisme de l’information», extrait tiré d’une publication gabonreview.com

Contacté par GabonReview, un membre du cabinet Bilie-By-Nze soutient le refus du pays d’accréditer des organes de presse ayant des correspondants permanents au Gabon. « Pourquoi dépêcher un envoyé spécial alors que, tout au long de l’année, quelqu’un couvre l’actualité d’un pays pour votre compte ?», interroge-t-il.

«Il est totalement anachronique de priver à des médias étrangers la possibilité de couvrir un moment aussi important de la vie démocratique d’un pays, où le besoin d’informations plurielles est crucial pour les populations. Nous dénonçons cette fermeture inacceptable et demandons aux autorités gabonaises d’y mettre un terme sans délai », avait déclaré jeudi 24 août Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.

Selon GabonReview, l’ONG aurait contacté les membres du gouvernement gabonais concernés qui se seraient refusés à expliquer la position de Libreville.

Gabon : instauration du couvre-feu au lendemain des élections

Le gouvernement a annoncé une coupure immédiate d’internet et un couvre-feu à partir de dimanche soir 19h jusqu’à 6h du matin.

 

Les gabonais sont passé devant les urnes samedi 26 août 2023. C’était dans le cadre des élections présidentielle, législatives et locales. Le scrutin a connu de nombreux retard et dysfonctionnements, ce qui a provoqué une situation politique tendu au cours de la journée.

Selon plusieurs témoignages, la présence policière était un peu plus visible. Des forces de l’ordre ont été déployées dans certaines stations-service. Le principal candidat de l’opposition, Albert Ondo Ossa, a accusé le pouvoir de fraudes et, en fin de journée, le gouvernement a annoncé une coupure immédiate d’internet et un couvre-feu à partir de ce dimanche soir 19h jusqu’à 6h du matin.

Pour les autorités, la coupure d’internet sert à mettre un terme aux fausses informations et aux appels à la haine. Cependant, selon Qemal Affagnon, responsable Afrique de l’Ouest chez Internet sans frontières, cette mesure jette surtout le discrédit sur les élections.

Plusieurs gabonais ne cachent pas leur appréhension, ils ont particulièrement peur de l’annonce des résultats qui pourrait entrainer une nouvelle fois la crise post-électorale. On se souvent qu’en 2016, c’est cette l’annonce des résultats qui avait entraîné de graves violences et donc, cette année, la population a anticipé. Vendredi dernier, c’était jour de paye, beaucoup sont allés dans les magasins faire des provisions et acheter notamment des denrées non périssables.

Selon RFI, les autorités gabonaises après ces élections : la diffusion de RFI et France 24 est provisoirement suspendue, tout comme la chaine TV5 Monde. La chaine de télévision publique gabonaise l’a annoncé, samedi 26 août, en citant la Haute autorité de la Communication.

Gabon-Elections 2023 : ouverture en retard des bureaux de vote

Près de 850 000 Gabonais étaient attendus aux urnes pour trois scrutins : présidentielle, législatives et locales.

 

Samedi 26 août 2023, jour des élections présidentielle, législatives et locales au Gabon. Pas moins de 850 000 Gabonais doivent accomplir leur devoir civique. Les bureaux de votes jusqu’à 8 heures n’étaient pas encore ouverts comme prévu. La plupart des bureaux de vote de Libreville sont encore fermés jusqu’à 11 heures.

Ce retard a poussé plusieurs électeurs à se poser la question de savoir s’il ne serait pas mieux de renvoyer l’élection à dimanche. D’autres y ont vu une stratégie du pouvoir en place pour les décourager.

Rappelons que samedi 26 août, près de 850 000 Gabonais étaient attendus aux urnes pour trois scrutins : présidentielle, législatives et locales.

Gabon : Mays Mouissi présente les risques de l’utilisation du bulletin unique

L’analyste gabonais a démontré comment l’utilisation du bulletin unique peut conduire à des doubles ou triples votes.

 

Selon une démonstration de Mays Mouissi, « les bulletins de vote communs par parti, liant le choix du candidat à la présidentielle et du candidat aux législatives, même si les indépendants auront des bulletins individuels, amènent des inquiétudes sur le fonctionnement, la pertinence et la fécondité du nouveau système de vote », relève-ton sur le site Gabon Review. En effet, Mays Mouissi prend l’exemple d’un électeur voulant voter, en première option, un candidat indépendant à la présidentielle et, autre choix, un candidat PDG aux législatives. Le bulletin du PDG liant les deux élections, cet électeur finira par voter également pour Ali Bongo, candidat PDG qui n’était pas son choix pour la présidentielle, soit 3 votes au total.

Premier cas :

Plus explicite, Mays Mouisi prend pour hypothèse un électeur de Libreville voulant voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à élection présidentielle, et pour Alex Bernard Bongo Ondimba du PDG aux législatives. «Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre. Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba)», démontre Mays Mouisi.

Deuxième cas :

Un autre électeur votant Geoffroy Foumboula Libeka Makosso (indépendant) aux législatives puis Ali Bongo à la présidentielle votera aussi, de fait, pour le candidat PDG aux législatives. Soit 3 votes encore. L’exemple démonstratif de Mays Mouissi : «Admettons, qu’un électeur du 3e arrondissement – 2e siège de Libreville, décide de voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à l’élection Présidentielle. Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre.

Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba). »

Mays Mouissi juge ces situations problématiques. De ce fait, une demande de clarification urgente, au CGE, est résolument nécessaire sur ces changements de règles du jeu électoral à quelques semaines du scrutin, qui ouvrent selon lui la porte à des fraudes. À Michel Stéphane Bonda, président du CGE, de procéder à des travaux pratiques (TP) de clarification et de démonstration de la pertinence et de l’opérationnalité des nouvelles modalités de vote, annoncées, le 31 juillet dernier, au terme d’une assemblée plénière de la structure qu’il supervise.

Présidentielle 2023 : Bilie-By-Nze confirme l’organisation des élections au Gabon

Le premier ministre a au cours du Conseil de cabinet qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023, indiqué que les élections auront bel et bien lieu au Gabon le  26 août 2023.

 

« Aucun report ne saurait être envisagé, encore moins une transition que rien ne justifie », a  annoncé le premier ministre Bilie-By-Nze,  au cours du conseil de cabinet  qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023 à Libreville. En effet, le premier ministre a répondu aux opposants et à la société civile qui ont plaidé pour un report des élections générales et ont souhaité une transition politique de 2 à 3 ans dirigée par consensus entre l’opposition et la majorité au Gabon. Car pour l’opposition, il faut donner « plus de temps au Centre gabonais des élections pour une meilleure organisation », a expliqué Séraphin Akure-Davain, président du parti Les Démocrates Libres.

Pour le premier ministre, cette demande ne saurait être exécutée car, le chef du gouvernement souhaite que tout se déroule dans le respect « de la Constitution  et autres lois en vigueur », l’a-t-il souligné.  Au cours de ce Conseil de cabinet, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à accompagner le processus électoral pour sa tenue dans les délais constitutionnels, dans un climat politique et social apaisé.

Le premier ministre a par la suite rappelé que, toutes ces  questions avaient déjà été débattues et évacuées lors de la concertation politique qui a rassemblé la majorité et l’opposition en février dernier. Il faut noter que, le Conseil interministériel s’est tenu lundi à 27 jours seulement de la date des élections générales (présidentielle, législatives et locales), conformément à la volonté du président Ali Bongo Ondimba, qui souhaite que  l’action publique ne connaisse aucun temps mort du fait des échéances électorales.

Gabon : réaction du RPM après l’attaque d’un  meeting de Barro Chambrier

Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a réagi suite à l’attaque d’un groupe de jeune dimanche 23 juillet dernier lors du meeting de son candidat Barro Chambrier à Franceville.

 

Selon le communiqué signé du vice-président Edgard Owono Ndong « Le RPM condamne avec la dernière énergie les agissements grossiers, d’un autre âge, des commanditaires de ces exactions tapis au sein d’un pouvoir à bout de souffle usant de violence et de l’intimidation pour masquer son échec à la tête du pays, alors qu’il gagnerait à présenter son bilan au peuple gabonais après quatorze ans à la tête du pays ». Et d’ajouter : « la province du Haut Ogooué qui est la province d’origine du président sortant Ali Bongo, « fait partie intégrante du Gabon et n’est la chasse gardée d’aucune famille, d’aucun clan, ou d’aucun parti politique. Tout Gabonais est libre de s’y rendre et de s’y exprimer ».

En effet, dimanche dernier, un groupe de jeune ont attaqué le domicile privé où se tenait un meeting du candidat à l’élection présidentielle Alexandre Barro Chambrier. Selon une vidéo  publiée sur sa page Facebook, l’on voit des jeunes  saccager des chaises et d’autres, se jeter des projectiles et molester certains sympathisants du parti.  Malgré ces affrontements, le meeting du candidat du RMP à Franceville s’est tenu. Il s’est par la suite rendu à Moanda dans la même province pour la suite de sa tournée.

Pour rappel, cet acte  n’est pas le premier du genre perpétré contre des personnalités de l’opposition. Il y a quelques jours, les perturbations ont été orchestrées lors d’une causerie de Raymond Ndong Sima toujours à Franceville dans la province du Haut Ogooué.

Gabon : le gouvernement prêt pour la tenue des élections dans une atmosphère calme et apaisée

Au cours d’une rencontre avec les responsables de la Haute autorité de la communication (HAC) et du Centre gabonais des élections (CGE) jeudi 20 juillet dernier, le chef du gouvernement s’est dit prêt à accompagner le processus électoral dans une atmosphère calme et apaisée au Gabon.

 

Le premier ministre chef du gouvernement Alain-Claude Billie-By-Nze rassure sur la sécurité en période préélectorale,  électorale et postélectorale au Gabon. Le chef du gouvernement a déclaré que la contribution de cet organisme de régulation de la communication dans le processus électoral du pays est « une priorité » pour les instances les plus hautes de la République. « Cet échange a permis au chef du gouvernement d’être au fait du niveau de préparation et des besoins de cette institution chargée de garantir l’accès équitable de tous les candidats aux médias publics et le respect de l’éthique et de la déontologie par les journalistes quant au traitement de l’information », indique la Primature sur sa page Facebook.

Le président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, a quant à lui assuré que tous les candidats, notamment ceux en lice pour l’élection présidentielle, seront traités sur un même pied d’égalité. « Nous allons déjà veiller au respect du passage dans tous les médias des différents candidats. Le temps d’antenne par exemple sera le même pour tout le monde, qu’on soit un candidat d’un petit parti politique ou un candidat d’un parti beaucoup plus important. Sur le terrain, nous allons déployer des équipes de journalistes qui vont couvrir la campagne électorale des différents candidats, mais aussi le déroulement des élections le jour J », dit-il, dans des propos rapportés par la chaîne publique Gabon 24 et  retranscrit  par  le site Le Nouveau Gabon.

Concernant les échanges entre le Premier ministre et le bureau du CGE, il était question d’aborder le sujet sur   l’effectivité du processus électoral et sur les éléments sur lesquels le gouvernement devrait accompagner l’institution pour faire en « sorte de conduire le pays dans un climat de sérénité afin d’aboutir à des lendemains apaisés », d’après la Primature. Le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, rassure sur le bon déroulement des opérations sur le terrain : « Nous avons déployé nos différentes commissions électorales pour collecter l’ensemble des candidatures qui se sont déclarées sur l’ensemble du territoire national. Actuellement, nous sommes dans l’examen de toutes les candidatures qui ont été collectées par les 87 commissions électorales ».

Notons le chef du gouvernement a tenu à rassurer sur la sécurité lors des élections du 26 août 2023, afin d’éviter les violences postélectorales survenues en 2016 dans le pays après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, candidat à un 3e mandat à la tête du pays.

Gabon : Les retraités civils et militaires menacent de boycotter les scrutins du 26 août

Les retraités civils et militaires se sont, retrouvés le jeudi 20 juillet à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville pour interpeller le gouvernement sur la satisfaction de leurs revendications et préviennent qu’ils pourraient ne pas accomplir leur devoir citoyen lors des premières élections générales du pays, si rien n’est fait.

 

Accompagnés des syndicalistes de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap), comme ils l’ont promis lors de l’acte 2, le 11 juillet dernier, les retraités civils et militaires, ainsi que les agents de la Fonction publique en activité, membres de de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap), se sont réunis ce jeudi 20 juillet pour l’acte 3 de leur mouvement d’humeur à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville. Ils y ont exprimé leur mécontentement face à leur situation qui, assurent-ils, n’a pas connu d’avancées.

Pour ce nouveau rendez-vous, qui  cette fois n’a pas été troublé par les forces de l’ordre, il était question, selon le président de l’Usap, Fridolin Mve Mintsa, de «rendre compte à la base de toutes les démarches entreprises, notamment de la rencontre avec l’archevêque de Libreville». Une rencontre ayant eu lieu dans la matinée dans l’optique de lui faire l’état de la situation, d’autant plus que «le dossier lui a été confié afin qu’il soit l’interface entre les syndicalistes et le gouvernement, dans la mesure où le dialogue semble être bloqué».

Les revendications des syndicalistes portent notamment sur l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération ; le paiement des rappels liés à l’arrimage des pensions ; le paiement des services rendus ; le paiement des dommages et intérêts et les rappels-solde. Le point sur les activités parallèles que mènent les leaders de ce mouvement avec les personnes de bonne volonté a été fait, car ils espèrent un aboutissement dans les brefs délais. Les syndicalistes souhaitent que «les engagements pris par le gouvernement concernant le paiement des pensions arrimées, les rappels dus au fait du non-arrimage et la valorisation de la pension de ceux qui sont partis à la retraite avant 2015 soient honorés».

La base a également été édifiée sur certaines avancées du dossier. Ils ont été rassurés sur le fait que «les lignes bougent et que les choses pourraient aboutir avant les élections», tel que l’a fait savoir le président de l’Usap. Les syndicalistes s’attendent à ce que les paiements soient effectués d’ici à fin juillet ou début août, tant les ministres de la Fonction publique et du Budget, ayant signé le rapport final, avaient reçu mandat du Premier ministre pour régler ce problème dans les meilleurs délais. La résolution de tous ces problèmes est cruciale et les syndicalistes menacent de «ne pas aller aux urnes le 26 août prochain si leur situation ne s’améliore pas».

Source: Gabon Review

Gabon : 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle 2023

Le Centre Gabonais des élections a annoncé le 17 juillet dernier, avoir retenu 20 candidatures pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 26 août 2023.

 

Selon le bilan fait par le président du Centre gabonais des élections Stephane Bonda,  sur les 27 candidatures déposées dans son siège le 16 juillet dernier date limite des dépôts de candidatures,  seuls 20 candidats ont été retenus pour la course. Michel Stéphane Bonda a indiqué que l’opinion devrait patienter jusqu’à la publication officielle de la liste des candidats qui,  pourrait avoir lieu d’ici le  26 juillet, conformément au calendrier électoral fixé par l’institution.

Concernant les élections législatives et locales, les dossiers sont en cours de réception. Les listes définitives seront également publiées d’ici la semaine prochaine selon le calendrier électoral. Rappelons que,  le 11 août s’ouvrira la campagne pour l’élection présidentielle tandis que les candidats aux législatives et aux locales entreront en campagne le 16 août.

Ces campagnes électorales  prendront fin le vendredi 25 août. le vote pour les trois scrutins se déroulera le 26 août.

 

Présidentielle 2023:  la date des élections au Gabon reste inconnue

Le ministre de l’intérieur Lambert Noel Matha,  a démenti au sujet de la date des élections annoncé par jeune Afrique mardi dernier.

« La date qui a été publiée par Jeune Afrique concerne Jeune Afrique », a fait savoir le ministre. en effet, mardi dernier le site d’information Jeune Afrique à annoncé que le calendrier des élections au Gabon aura lieu le 2 septembre 2023.  Information que le ministre de l’intérieure ne reconnait pas. car ce dernier a annoncé que la date exacte de la tenue de ces scrutins qui se dérouleront en un seul tour n’est pas connue.

Le ministre explique que, ce processus est résumé dans l’article 74 du code électoral qui stipule que « le Centre gabonais des élections arrête la date de la convocation des électeurs. Cette date est matérialisée par décret pris sur proposition du ministre de l’Intérieur. La publication au journal officiel ou dans un journal d’annonces légales du décret de convocation doit être effectuée au plus tard trente jours avant le scrutin ».

Le Gabon prépare avant fin 2023 des élections générales (Présidentielle, législatives et locales). Plusieurs leaders politiques ont déjà annoncé leur intention de briguer le fauteuil présidentiel. Le président sortant, Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans (2 mandats de 7 ans), n’a pas encore annoncé sa candidature.

Gabon-élections 2023 : les jeunes invités à s’inscrire sur les listes électorales

Le gouvernement lance une vaste campagne pour inciter les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales.

 

« J’ai 18 ans et plus», « je suis gabonais », « je dispose de mes droits civiques » ce sont là quelques messages qui circulent sur les réseaux sociaux pour inciter les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales au Gabon. Le gouvernement a lancé une vaste campagne avec pour slogan : « Pour faire entendre ma voix, je vote » ou encore « Ne reste pas sans voix. Vote ! »

En effet, le Gabon va organiser dans quelques mois l’élection présidentielle, les élections législatives et les locales. A cet effet, la révision des listes électorales a démarré lundi 8 mai et se terminera le 7 juin prochain. Pour cette opération, des équipes mobiles composées d’au moins 1 500 personnes ont été déployées sur l’ensemble du pays. L’objectif qui leur a été assigné : enrôler environ 80 000 nouveaux électeurs, c’est-à-dire ceux des Gabonais ayant atteint l’âge de 18 ans ; ceux qui ne se sont jamais fait enrôler ; mais aussi les électeurs désirant changer, par exemple, le lieu de résidence.

L’expurgation des personnes décédées fait également partie des opérations à mener lors de la révision. Rappelons que c’est pour la première fois depuis 63 ans d’indépendance que le Gabon organise en une année trois scrutins majeurs.

Gabon-élections 2023 : les révisions des listes électorales débutent ce mardi

L’information a été donnée par le ministre de l’intérieur Lambert Noel Matha vendredi 5 mai dernier.

 

L’opération de révision  des listes électorales qui auront lieu dès mardi 09 mai 2023, concerne les citoyens gabonais « qui viennent d’atteindre l’âge du vote, 18 ans et ceux des électeurs qui désirent changer de lieux de vote », a souligné le membre du gouvernement qui a également ajouté que cette « révision compte pour l’élection du président de la République, les élections législatives et locales prévues pour se tenir cette année ».

Pour se faire enrôler, le ministre de l’Intérieur a rappelé les différentes conditions c’est-à-dire que,  pour les gabonais de souche, il faut avoir 18 et plus, jouir de ses droits politiques, présenter un acte de naissance légalisé ou jugement supplétif, un passeport biométrique ordinaire, un récépissé de la carte nationale d’identité. Et pour les gabonais d’adoption, il faut présenter un certificat de nationalité délivré par le président de la République ou par les juridictions compétentes.

Concernant les gabonais résident  à l’étranger, il faut un acte de naissance délivré par une autorité consulaire et une transcription qui est faite au premier arrondissement, parce qu’il est situé à l’entrée de Libreville où se situe l’aéroport national Léon Mba.

Rappelons que cette opération qui débute ce mois se justifie par le processus de traduction en texte de loi, les résolutions issues de la concertation politique entre la Majorité et l’Opposition tenue en février dernier sur convocation du président de la République. Cette opération va s’achever le 7 juin 2023.

Gabon-Elections 2023 : les militants du PDG invitent Ali Bongo à un troisième mandant

C’est au cours du 12ème congrès du parti démocratique gabonais qui a eu lieu le 23 décembre 2022, que les militants ont invité le chef de l’Etat à se représenter pour un nouveau mandat lors des élections de 2023 au Gabon.

 

Le président de la république Ali Bongo a pris part au 12ème congrès ordinaire qui a eu lieu dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Au cours de cet évènement, les militants du Parti Démocratique gabonais ont montré leur confiance l’encourageant pour un nouveau mandat.

A cet appel pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2023, le chef de l’Etat a répondu au cours de son discours de circonstance que : « J’ai parfaitement entendu vos appels, vos nombreux appels concernant l’élection présidentielle. Je les prends pour des témoignages de confiance …. Vos appels ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd », a-t-il indiqué aux milliers de militants venus nombreux pour assister à ce congrès.

Rappelons que, le président Ali Bongo est arrivé au pouvoir en 2009, après le décès de son père Omar Bongo Ondimba. Après un Avc (accident cardio-vasculaire), dont il a été victime en 2018, Ali Bongo a assuré lors de ce 12ème congrès être en « forme olympique ».

Gabon : Noel Matha reçoit le mémorandum de l’opposition  pour la transparence des élections

Une délégation des partis politiques de l’opposition a rencontré le ministre de l’Intérieur Lambert Matha, afin de remettre un mémorandum dans l’objectif  de faire des propositions pour les prochaines échéances électorales.

Les partis politiques de l’opposition souhaitent que les élections au Gabon soient libres, transparentes et sans contestation. C’est pourquoi ils ont tenu à rencontrer le ministre de l’intérieur afin de,  procéder à la remise du mémorandum.

Dans ce mémorandum donc les différentes propositions ont été formulées le mois d’avril dernier par l’opposition,  on peut voir des  différentes propositions comme le transfert de toutes les compétences en matière électorale au CGE, l’implication de tous les partis à toutes les phases du processus, l’adoption du bulletin de vote unique au format A3, la transmission de la liste électorale à tous les partis politiques et sa publication sur le site web du CGE, la révision de la loi sur les réunions publiques ou encore l’élaboration d’un processus clair de confrontation des procès-verbaux.

A noter que la délégation des partis politique était composée des présidents de l’Union nationale Paulette Missambo, du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) Alexandre Barro Chambrier et du Président du Rassemblement pour le Gabon (RPG) Laurent Angué Mezui.