Coupure d’électricité à Libreville: les explications de la SEEG

La société d’eau et d’énergie du Gabon s’est expliqué suites aux perturbations constatées dans l’alimentation en électricité dans certains quartiers du 5eme arrondissement de Libreville.

 

Selon le communiqué de la seeg, depuis le lundi 11 novembre 2024, « un câble souterrain Haute -Tension en défaut a provoqué une série d’incidents sur le réseau de distribution, avec pour conséquence le manque d’alimentation en énergie électrique des quartiers de Mindoubé I & 2, IAI, SMAG, Sogatol, Soduco, Ozoungué, INJS et Lalala à droite, et des répercussions sur une partie des quartiers Beau-séjour et Lalala Dakar.

 

À l’origine, il s’agit d’un incident lié à l’évolution brusque de la charge sur le réseau électrique du Grand Libreville » peut-on lire.

Avant d’ajouter que les équipes techniques mobilisées depuis l’incident travaillent d’arrache-pied pour effectuer les réparations nécessaires jusqu’au rétablissement total de la desserte en électricité qui devrait intervenir dès la fin des travaux.

 

Pour finir, la SEEG exprime ses regrets à son aimable clientèle.

Frontière Gabon-Malabo : vers un meilleur accès à l’énergie électrique

La société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a procédé le 4 octobre 2022, à la 2ème phase de négociations sur les conditions réciproques de vente et d’achat d’électricité  avec la société électrique de Guinée équatoriale (Segesa), afin d’alimenter leurs villes frontalières.

 

Après la première phase de discussion en mai 2022 à Malabo en Guinée équatoriale, dans le cadre de la réalisation du projet d’électrification transfrontalière entre la Gabon et la Guinée équatoriale, les deux sociétés entendent se réunir du 4 au 7 octobre 2022,  afin de trouver une solution pour faciliter un meilleur accès à l’électricité aux populations, vivant dans les zones frontalières de la Guinée équatoriale et du Gabon.

Au cours de leurs négociations, l’objectif sera de convenir des modalités et des conditions techniques, financières, commerciales et juridiques de la commercialisation de l’électricité entre ces deux sociétés, et d’élaborer un contrat d’achat/vente d’électricité au bénéfice de toutes les parties.

En effet, les principaux axes concernés par cette initiative sont entre autre, la ville d’Ebibeyen en Guinée équatoriale et celle de Bitam au Gabon. On compte également Assock-Medzeng au Gabon et Mongomo en Guinée Equatoriale, Médouneu au Gabon et Acurenam en Guinée Equatoriale.

Rappelons que, les partenaires négocient sous la houlette du Pool énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC) qui joue un rôle de facilitateur. A noter que, ces négociations traduisent la volonté des deux États à accélérer la mise en œuvre du projet d’intégration sous régionale à travers un axe stratégique : l’interconnexion des réseaux électriques.

Gabon-règlementation de la SEEG : Alain-Claude donne plus de précisions

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, a rencontré les syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), pour mieux détailler la réforme du gouvernement au sujet de la séparation des activités du service public de l’eau et de l’électricité.

 

 

Le 1er septembre 2022, le gouvernement gabonais avait approuvé la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité, pour « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur». Mardi 20 septembre 2022, le ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a précisé à cet effet à travers l’interview relayé sur le site Gabon Review que :

 Des projets de loi participants des réformes en cours dans les secteurs eau et électricité ont été récemment validés en Conseil des ministres. Que prévoient-ils ?

Nous avons un secteur de l’électricité et de l’eau potable qui connait des évolutions avec l’arrivée, sur le marché, de certains acteurs indépendants, notamment dans le domaine de la production de l’électricité et désormais de l’eau. Il était donc utile d’apporter une réglementation du secteur qui prend en compte ces évolutions.  Cette réglementation, nous avons voulu qu’elle soit distincte pour ce qui est de l’eau et de l’électricité. Ce, d’autant plus que, dans la convention de concession signée avec la SEEG, il y a désormais un règlement de service électricité et un règlement de service eau. Il s’agissait donc d’apporter une réglementation plus générale pour organiser ces deux secteurs d’activités importants pour la production, le transport et la distribution de l’eau potable et de l’énergie électrique.

Vous avez reçu les syndicats qui ont manifesté leurs inquiétudes après la validation de ces projets de loi. Qu’en est-il au terme des échanges ?

Je crois que dans le cadre du dialogue prôné par les plus hautes autorités, il est utile d’entendre les syndicats, surtout lorsqu’il y a les inquiétudes liées à une réglementation qui a été adoptée en Conseil des ministres. Nous avons tenu à les recevoir pour leur expliquer le sens de la réglementation, pour leur indiquer qu’ils n’ont rien à craindre. Bien au contraire, il est question de dynamiser plus encore le secteur. La SEEG étant l’actrice principale du secteur, elle est liée par une convention de concession avec l’État gabonais. Cette convention n’est pas remise en cause par la réglementation. C’est une convention qui a été signée pour une durée de 20 ans et la réglementation ne fait que mieux encadrer l’activité. On les a rassurés et il me semble qu’après cet échange, ils auront des éléments pertinents à rapporter à la base. Je tiens encore à indiquer que l’État gabonais n’a pas vocation aujourd’hui à remettre l’existence ou le fonctionnement de la SEEG. Nous sommes là pour que la SEEG travaille mieux et assure le mieux-être des Gabonaises et des Gabonais. Pour cela, on va l’encadrer le plus possible et pour l’aider à développer le secteur.

Les syndicalistes affichent des appréhensions à propos de la séparation des activités d’eau et d’électricité. Qu’en est-il ?

Je rappelle que dans les faits, y compris dans les centrales SEEG, ces deux activités sont menées par des personnes différentes. Les agents sont affectés, les uns à l’énergie et les autres à l’eau potable. Cela veut dire que ce sont des activités qui, même si elles sont menées dans le cadre d’une même entreprise, nécessitent des spécificités. Cette séparation n’est donc que réglementaire. Une séparation dans la manière d’organiser chacune des activités. Mais ce n’est pas une séparation dans l’entreprise SEEG. Leurs craintes étaient d’imaginer que demain, nous allons pouvoir confier l’eau potable à opérateur. Nous n’en sommes pas là. Nous sommes aujourd’hui dans la réglementation des secteurs qui sont aujourd’hui détenus par la SEEG.

Propos recueillis sur le site Gabon Review

Gabon-règlementation de la SEEG : Alain-Claude  prévoit une rencontre avec les syndicats

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze,  entend s’organiser avec les  syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), au cours de cette semaine, afin de lever toute ambiguïté au sujet de la réforme prévue par le gouvernement dans secteur de l’eau et l’électricité.

 

En application des projets de lois portant réglementation des secteurs eau et électricité, le 1er septembre dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nze rassure les syndicats de la SEEG qui,  « semblent y voir des motifs d’inquiétude, [mais] il n’en est rien ». A-t-il expliqué. En effet, le ministre entend réorganiser le cadre institutionnel la gouvernance et le règlement des services, le service public, le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends.

Pour le membre du gouvernement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car cette réforme est « tellement indispensable pour la vitalité du secteur ». À l’en croire, ces projets visent, comme c’est le cas dans la majorité des autres pays, à fixer les conditions générales d’exercice des activités eau et électricité par les différents acteurs du secteur et non autre chose.

Rappelons que le 1er septembre 2022, lors du conseil des ministres, le gouvernement a adopté un projet portant sur la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité qui vise à « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur ».

Gabon : le ministère de l’eau et de l’électricité bientôt séparés

Les activités du service public du secteur de l’eau et de l’électricité seront désormais séparées pour une meilleure organisation comme indiqué lors du conseil des ministres qui a eu lieu le 1er septembre 2022.

 

Le gouvernement réuni en conseil des ministres comptent règlementer les secteurs de l’eau et de l’électricité. A cet effet, deux projets de loi ont été a décision a été approuvés lors du conseil des ministres. Le premier projet  porte sur, la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité qui vise à « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur », justifie le gouvernement dans le communiqué final du conseil des ministres.

En effet, cette initiative qui va permettre et garantir le droit d’accès à l’énergie électrique, la bonne gouvernance dans la gestion des activités du secteur et la prise en compte des bonnes pratiques internationales reconnues dans le secteur de l’électricité. Le projet définit également l’électricité rurale, périurbaine et les énergies renouvelables ; la maîtrise de l’énergie électrique et les installations intérieures ; la régulation des tarifs et le financement du secteur ; la fiscalité ; le contrôle, les sanctions et le règlement des différends…

Le deuxième projet quant-à-lui tient compte des différents aspects socio-économiques et sanitaires de l’Eau à travers un ensemble de dispositions qui ont été érigées en principes fondamentaux pour une bonne gestion des eaux. Notamment dans le domaine de l’eau potable et de la lutte contre la pollution.

Selon le communiqué final du conseil des ministres, le projet de texte définit entre autres les principes du cadre institutionnel, les autres acteurs et la gouvernance, la domanialité publique de l’eau, la gestion des ressources en eau. Il définit par ailleurs le service public ; les eaux conditionnées et les autres utilisations ; la qualité de l’hygiène, de la responsabilité civile industrielle et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ; la formation, l’emploi des nationaux et les programmes d’expertise technique ; la protection des consommateurs ; le régime fiscal, douanier et les autres dispositions financières ; le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends.

Manque d’éclairage public dans les PK : Alain Claude Bilié By Nzé recommande une étude pour mettre fin à l’obscurité

Alain Claude Bilié By Nzé Ministre d’État chargé de l’Energie et des ressources hydrauliques, a, au terme d’une visite effectué  sur le terrain dans la nuit de jeudi avec ses collaborateurs dans différentes artères de Libreville, déclaré avoir commandé une étude pour mettre définitivement fin  aux coupures intempestives récurrentes de l’éclairage public.

« Il reste cependant d’importants défis à relever en ce qui concerne notamment l’éclairage public de l’axe PK5-PK12, pour lequel j’ai demandé une étude dont les conclusions me seront présentées dans 10 jours pour décisions et actions », a indiqué M. Bilié By Nzé Ministre d’État chargé de l’Energie et des ressources hydrauliques.

La nouvelle route aménagée en deux fois deux voies dans la banlieue sud de Libreville n’est plus déclarée il y a plus d’un mois. Les raisons restent inconnues des populations qui font de plus en plus face à la recrudescence des braquages et de violence de tout genre.

Durant cette visite d’inspection, le ministre de l’Energie était accompagné des équipes du Conseil National de l’Eau et de l’Électricité ( CNEE), un organe très décrié par les populations qui ne sentent  son véritable rôle relatif à l’entretient permanent  des installations électriques dans l’ensemble du pays.

 

 

Eau et électricité: La production en hausse au 1er trimestre 2019

A fin mars, la production globale d’électricité a augmenté de 2,8 % à 612,2 GWh (Gigawatt-heure) et celle de l’eau de 1,57 %, selon la Note de conjoncture sectorielle (NCS) du ministère de l’Économie.

La Société du patrimoine a en effet augmenté sa production additionnelle d’électricité de 9,9 %. Dans l’ensemble, souligne la NCS, les ventes d’électricité ont augmenté de 2,2 % à 439,6 GWh par rapport à la même période de l’an dernier. Une performance qui s’explique par la reprise observée dans les secteurs primaire et secondaire (BTP, bois, pétrole, etc.).

Le chiffre d’affaires du secteur s’est renforcé de 7,6 % à 45,9 milliards de francs CFA au cours de la période considérée contre 42,7 milliards de francs CFA en 2019.

Quant à l’eau, sa production nette a augmenté de 1,57 % pour atteindre 29,6 millions de m3 contre 29,1 millions de m3 l’année précédente. Le volume des ventes, hors cession, a évolué de 3 % pour se situer à environ 16 millions de m3 d’eau, ce qui témoigne de la forte consommation des ménages. Sur la période, le chiffre d’affaires du secteur s’est accru de 6,1 %.

source: La Libreville

Libreville : la SEEG perd 10% de sa capacité de production

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), l’a annoncé ce mercredi 13 mars, dans un communiqué des fortes perturbations sur son réseau de fourniture en électricité.

« La SEEG informe son aimable clientèle des perturbations qui pèsent actuellement sur la desserte en électricité de Libreville et ses environs. Ces perturbations font suite à l’indisponibilité de certains moyens de production. Cette situation a pour conséquence la perte de 10% de notre capacité actuelle de production », a annoncé le communiqué.

Aussi, l’unique entreprise ayant le monopole de la production et de la distribution d’eau potable et de l’électricité au Gabon, a décliné son « programme de délestages rotatifs mis en place entre 19 heures et 23 heures ».

Le 1er mars courant, l’Agence de régulation du Secteur de l’Eau potable et de l’Energie électrique (ARSEE) a prévenu dans un rapport mensuel de ses activités, que la fréquence des délestages à Libreville et ses environs pourraient augmenter courant ce mois de mars à cause d’une insuffisance de mégawatts.

Soumis actuellement à de nombreuses perturbations, le réseau électrique de Libreville rencontre des difficultés à satisfaire la puissance maximale demandée par la clientèle, laquelle est plus ou moins égale à 251 mégawatts.

Selon l’organe régulateur de l’eau et de l’électricité en République Gabonaise, l’indisponibilité depuis trois mois de trois turbines à gaz à la centrale thermique SEEG d’Owendo, d’une part et d’autre part, d’un groupe à la centrale d’Alenakiri gérée par la Société de Patrimoine, contraint la SEEG à utiliser au maximum de leur puissance exploitable les groupes du parc hydro électrique de Tchimbelé et de Kinguelé.