Deux bateaux Turcs de Karpowership vont alimenter le Gabon en électricité

La signature de convention a été signée samedi dernier entre le gouvernement gabonais et la société turque Karowership.

 

Au Gabon, la fourniture en électricité va connaitre une amélioration grace à la convention qui vient d’être signée. Il s’agit en effet, d’un partenariat qui vise l’achat de 70 mégawatts d’électricité, qui seront directement injectés dans le réseau de distribution de la SEEG, afin d’améliorer l’approvisionnement en énergie de la capitale et de ses environs.

Cette convention qui est une bonne nouvelle pour les gabonais qui espèrent que les coupures intempestives de lumière vont s’arrêter. Après le premier test réalisé sur la tenue des tensions de la fréquence, les autres tests seront réalisés sous tension et hors tension, l’objectif recherché étant une mise à l’échelle du protocole qui permettra un fonctionnement optimal des groupes Karpowership. Apprend-on.

Notons que cet accord s’inscrit dans la vision du Président de la Transition, qui ambitionne d’offrir un service électrique fiable, durable et accessible à tous. Et intervient près les travaux de raccordement au réseau domestique des centrales flottantes Karpowership, réalisés avec succès le samedi 15 février 2025.

La Guinée équatoriale va alimenter le Nord du Gabon avec 10MW d’électricité

C’est l’accord qui a été signé entre le président de la transition Oligui Nguema avec la Guinée équatoriale lors de la session extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale qui a eu lieu à Malabo, le 7 février dernier.

 

Face à une crise énergétique, le Gabon a signé un contrat avec la Guinée équatoriale pour fournir 10MW au Nord du pays. En effet, selon le site Gabon Review,  cet accord apparaît comme une solution majeure aux coupures d’électricité récurrentes qui touchent de nombreuses localités du Gabon depuis plusieurs mois.

Il s’agit en réalité de l’aboutissement de négociations entamées depuis plusieurs années ayant donné lieu à la signature, le 7 juillet 2023 à Brazzaville (République du Congo), d’un contrat d’achat-vente d’énergie électrique entre la Sociedad de Electricidad de Guinea Ecuatorial (SEGESA) et la SEEG.

Les 10 MW que Malabo entend fournir au Gabon serviront précisément aux localités de la province du Woleu-Ntem, au nord du pays. L’électrification transfrontalière Gabon-Guinée équatoriale consistera, dans sa première phase, à alimenter la ville de Bitam (Gabon) à partir de la sous-station d’Ebebiyin (Guinée équatoriale) à travers la construction d’une ligne moyenne tension de 20 kV et des équipements associés, ainsi qu’un réseau basse tension dans les villages situés sur le tracé de lignes. Apprend-on.

Coupure d’électricité et d’eau : Oligui Nguema exige la mise en place de solutions urgentes

Le Président de la Transition,  le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu lundi 03 février, Séraphin Akoure Davin, ministre de l’énergie avec plusieurs acteurs du secteur énergétique.

 

Suite à la crise énergétique accentuée ces derniers jours par des délestages, les acteurs dudit secteur sont venus faire au Chef de l’Etat un compte rendu de la situation à l’origine de l’interruption récurrente de l’électricité dans le Grand Libreville et ses environs et proposer des solutions d’urgence sur le court et moyen terme.

Ces solutions consistent essentiellement au renouvellement et à la maintenance des équipements techniques, ainsi qu’à la mise à contribution dans l’urgence d’une structure dédiée qui aura pour mission de faire un appoint afin de combler le gap dans la fourniture en électricité à travers la capitale. A long terme, la construction du grand barrage de Booué permettra d’améliorer la fourniture en énergie.

Préoccupé par la gêne occasionnée dans les ménages par ces délestages récurrents, le Président de la République a insisté sur la nécessité et l’importance de couvrir les besoins des populations en eau et en électricité et instruit le membre du gouvernement de trouver des solutions fiables et pérennes afin de résoudre définitivement cette crise. Apprend-on sur le site de la présidence de la république du Gabon.

En Tanzanie, les Chefs d’Etat signent la déclaration de Dar Es Salaam sur l’énergie

Les chefs d’Etats présents à Dar es Salam en Tanzanie du 27 au 28 janvier 2025, à l’occasion du Sommet africain de l’énergie Mission 300, ont signé de nombreux engagements  afin de combler le déficit énergétique en Afrique.

 

La déclaration de Dar es Salam sur l’énergie représente une étape clé pour combler le déficit énergétique en Afrique, où plus de 600 millions de personnes vivent actuellement sans électricité.  En effet, les trente un chefs d’Etat  se sont engager à mener des réformes et des actions concrètes pour élargir l’accès à une électricité fiable, abordable et durable afin de stimuler la croissance économique, d’améliorer la qualité de vie et de stimuler la création d’emplois sur tout le continent africain. Ces engagements au cours de la signature de cette déclaration sont un élément essentiel de l’initiative Mission 300, qui réunit des gouvernements, des banques de développement, des partenaires, des organismes philanthropiques et le secteur privé en vue de raccorder 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030.

Cette initiative de « mission 300 » a été lancé en avril 2024, par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement. Selon la communication présidentielle, environ 600 millions d’africains sont privés d’accès à l’électricité́ soit 83% du déficit énergétique mondial. D’où l’urgence pour les gouvernants de voir dans quelle mesure accélérer le rythme de l’électrification dans le continent Africain. douze pays à savoir le Tchad, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Liberia, Madagascar, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie ont présenté des Pactes nationaux pour l’énergie détaillés qui fixent des objectifs pour élargir l’accès à l’électricité, accroître l’utilisation des énergies renouvelables et attirer des capitaux privés supplémentaires.

Au cours de ce sommet auquel a pris part le président de la transition le Général Oligui Nguema, les partenaires de la Mission 300 ont promis plus de 50 milliards de dollars pour soutenir l’amélioration de l’accès à l’énergie en Afrique.    Rappelons que, cette déclaration qui a été signée par les chefs d’Etat sera ensuite soumise pour adoption lors du sommet de l’Union africaine qui se tiendra le mois de février.

Oligui Nguema en Tanzanie pour le sommet Africain de l’Energie

Le président de la transition prend part au sommet de l’Energie mission 300 qui débute ce 27 janvier 2025 à Dar Es-Salaam en Tanzanie.

 

Organisé par le gouvernement de la République-Unie de Tanzanie, l’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale, il s’agit d’un sommet  au cours duquel les participants tenteront de résoudre la difficile équation de l’accès à l’énergie pour des centaines de millions d’individus supplémentaires sur tout le continent.

L’Africa Energy Summit est en effet, «une opportunité pour les gouvernements, les dirigeants du secteur privé, les partenaires de développement et la société civile de faire progresser l’objectif ambitieux de fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes d’ici 2030 (connu sous le nom de Mission 300)», précise-t-on.

Le président de la transition sera en compagnie des leaders de différents pays  en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030. Notons que, l’événement aura lieu les 27 et 28 janvier 2025.

Le gouvernement envisage la construction d’une centrale thermique à gaz de 8,5 MW à Mayumba

L’objectif est de pallier le déficit structurel d’électricité et répondre à la demande croissante dans les provinces de la Ngounié et de la Nyanga.

 

C’est un projet qui  a pour but de remplacer progressivement les groupes diesel par des technologies de haute efficacité, garantissant ainsi une fiabilité accrue de l’approvisionnement énergétique.

Cette solution vient répondre aux besoins des populations qui souffrent depuis des années de coupures fréquentes et d’une dépendance aux groupes électrogènes diesel.

On note également la construction d’une ligne électrique aérienne de 110 km en 30 kV qui sera mise en place pour sécuriser l’alimentation en électricité de Tchibanga, située dans la province de la Nyanga, de Ndendé, Lébamba.

Et Fougamou sans oublier  Mouila dans la province de la Ngounié et d’autres villages le long de l’axe Mayumba-Tchibanga. Notons que ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Gabon : Oligui Nguema ordonne à la Task force d’effectuer un audit à la SEEG

Le président de la transition a décidé  ce vendredi 23 août 2024, qu’un audit soit réalisé à la société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG).

 

Dans l’optique de faire la lumière sur les dysfonctionnements qui affectent l’entreprise, y compris les violations de sécurité informatique, les suspicions de fraudes, ainsi que les décisions controversées prises par la direction actuelle de la SEEG, le président de la transition a décidé qu’un audit rigoureux et approfondi soit réalisé dans cette société. En effet, cela va permettre de détecter les anomalies dans la gestion de la SEEG et d’identifier les responsables de ces pratiques inappropriées et proposer des solutions concrètes pour redresser cette situation préoccupante.

Quand on sait qu’il y a quelques semaines, la société a rencontré de nombreux problèmes en dehors des coupures intempestives de lumière, on note  le non-paiement de la dette du groupe britannique AGGREKO, spécialiste dans la production d’énergie et fournissant près de 30% de l’électricité sur le Grand Libreville, qui a menacé de suspendre ses services si la SEEG ne paie pas  sa dette qui s’élève à ce jour à 22,9 millions d’Euros soit près de 15 milliards de FCFA. On note également  la découverte d’un réseau mafieux au niveau du service informatique de la SEEG.

Selon le communiqué présidentiel, cet audit qu’ordonne le Président de la Transition s’inscrit dans une volonté affirmée de transparence et de restauration de la confiance au sein de cette entité essentielle pour le pays. Rappelons que, les résultats de cette enquête sont vivement attendus, tant par les autorités publiques que par la population gabonaise, afin de rétablir la vérité et d’assurer la continuité d’un service public essentiel que constitue la SEEG. Les responsables de cette situation regrettable devront répondre de leurs actes devant la loi.

Gabon : la Seeg lance l’opération de vérification de conformité de ses prestataires

La Direction générale informe l’ensemble des prestataires et sous-traitants inscrits dans le compte Fournisseurs de la SEEG du lancement de l’opération de vérification de leur conformité administrative et de l’effectivité de leurs prestations.

 

Selon le communiqué de la Direction de la Société d’eau et d’énergie du Gabon, les concernés sont priés de fournir les documents suivants : une Fiche circuit, un  Extrait du registre du commerce, une attestation de non-faillite’ Attestation d’assurance civile et professionnelle, l’Attestation d’imposition, l’Attestation d’immatriculation de la TVA (société assujettie à la TVA), l’Attestation CNSS trimestre N-1, l’Attestation CNAMGS trimestre N-1, la  Facture électricité du Siège social et dernière quittance de règlement et le  Relevé d’identité bancaire.

En ce qui concerne les travaux ou prestations en cours, ils devront produire l’un des documents ci-après : le Contrat, la  Lettre d’attribution de commande et/ou Bon de commande, l’Accord de prix Offre de prestation validée.

Les dossiers complets sont à déposer jusqu’au 31 décembre 2023 à la Direction Audit et Contrôle (porte 922), située au 9e étage de l’immeuble Siège de la SEEG. Passé ce délai, la SEEG se réserve le droit de suspendre sa collaboration avec les intéressés.

 

Coopération Gabon-Serbie : vers un renforcement du secteur de l’énergie

Le président Ali Bongo Ondimba et son homologue de la Serbie Aleksandar Vučić ont échangé en marge de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, sur un renforcement du dialogue politique et de la coopération économique, notamment dans le secteur de l’énergie.

 

Le président serbe Aleksandar Vučić s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba,  en marge de l’Assemblée générale de l’ONU qui a lieu depuis mardi 20 septembre 2022 à New-York. Au cours de cette rencontre amicale, les deux présidents,  ont discuté de nombreux sujets d’intérêt commun.

Notamment sur, un renforcement du dialogue politique et de la coopération économique, dans le secteur de l’énergie. Le président Serbe a souligné dans son compte Istagram, qu’une entente a été convenue entre les deux pays pour un travail approfondi : « sur le soutien mutuel dans les organisations internationales. Nous avons convenu d’intensifier l’échange de visites au plus haut niveau, afin d’améliorer encore les relations bilatérales», a-t-il évoqué.

En juillet de cette année, le ministre des affaires étrangères Michael Moussa avait rencontré Nikola Selaković ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie. Une visite d’amitié, qui a eu lieu à Belgrade en Serbie. En attendant une éventuelle visite officielle à Libreville ou à Belgrade, rappelons que, les deux pays comptent 50 ans des relations diplomatiques en 2023.

Gabon : les hommes d’affaires tchèques souhaitent investir dans le domaine de l’énergie

Ils se sont  réunis pour une séance de travail mercredi 22 juin 2022, avec le ministre du pétrole Vincent de Paul Massassa, où ils ont manifesté leur ambition d’investir dans le domaine de l’énergie au Gabon.

 

La république Tchèque envisage investir dans le domaine de l’énergie au Gabon. Au cours de la réunion tenue avec le ministre Vincent de Paul Massassa, les hommes d’affaires Tchèques ont manifesté leur ambition d’investir au Gabon.

Miloslav Stasek, le Secrétaire d’Etat  de la République Tchèque a expliqué à travers le site Gabon Actu que, « « Le Gabon est un pays béni par des ressources naturelles extrêmement importantes.  La République Tchèque dans le contexte actuel est dépendante d’importations énergétiques. Ceci étant dit, notre pays représente aussi beaucoup des technologies de pointe qui peuvent inspirer le Gabon. Autrement dit, nos pourparlers et notre coopération s’avèrent important pour vous et pour nous, je l’espère », a-t-il expliqué.

Pour sa part, le ministre du pétrole a souligné que, « La République Tchèque est présente au Gabon notamment avec un contrat conclu avec la SGEPP. Et nous savons que dans la diversification en termes de grossissement du portefeuille gazier au Gabon, la République Tchèque au travers de la SGEPP est appelée à jouer un rôle encore beaucoup plus important ».

Le site Gabon Actu rapporte que, pour le chef de mission du gouvernement tchèque, le Gabon «  devient le premier pays d’Afrique en termes de coopération stratégique dans plusieurs domaines ». Les deux pays coopèrent déjà dans les domaines de la défense et de la santé.

La Tchéquie explore également les opportunités d’investir dans  les secteurs  des mines, de l’eau, des infrastructures, du tourisme, de l’écologie et biens d’autres.

Libreville : l’Université Omar Bongo en quête de deux groupes électrogènes

Recevant le ministre de l’Eau et l’Énergie le 14 janvier dernier à l’Université Omar Bongo, dans le cadre du déploiement du projet des 5 000 lampadaires solaires, le recteur Marc Louis Ropivia a sollicité une dotation de deux groupes électrogènes pour faire face aux délestages.

À l’Université Omar Bongo (UOB) et à celle des Sciences de la santé où il s’est rendu le 14 janvier, Pascal Houangni Ambouroue, est allé s’imprégner de l’état des infrastructures électriques et hydrauliques. Il s’agit de se rendre compte de l’existant pour mieux l’améliorer. Un intérêt particulier a été marqué pour l’éclairage dans ces deux universités, d’autant plus que, ont indiqué les autorités rectorales, «l’électrification permettra d’assurer la sécurité» sur les différents campus universitaires.

La quête d’une électrification renforcée s’inscrit dans le cadre du projet 5 mille lampadaires d’Ali Bongo. Par ailleurs, à l’aube de la commémoration des 50 ans de l’UOB, le recteur de cette université, Marc Louis Ropivia, assure qu’au cours de cette année 2020, des travaux «censés donner à l’Université Omar Bongo un lustre nouveau» seront entrepris.

Créé en 1970 sous l’appellation d’Université nationale du Gabon (UNG), l’établissement qui devint UOB en 1978, souhaite répondre aux attentes de la politique du gouvernement gabonais en matière de formation et exprime le besoin de mieux se porter et de soigner son image.