Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation Technologique Pr Hervé Ndoume Essigone, a au cours d’une conférence de presse le 06 juillet dernier, annoncé un nouveau calendrier académique pour les étudiants.
Au Gabon, une réévaluation des offres de formation a été faite lors des assises sur le système LMD (Licence, Master Doctorat) qui avaient eu lieu en avril 2024. Avec une structuration de l’année académique en deux grands semestres à savoir : le premier semestre et le second semestre. En effet, l’année académique va débuter en septembre 2024 et s’achever en juillet 2025. La nouvelle structuration montre que le premier semestre comprend le mois de septembre à décembre.
Le second semestre couvre la période de janvier à avril, marquant ainsi la fin de l’année académique pour l’étudiant ayant été performant. Mais, le ministre a annoncé qu’une période articulée autour de deux petits semestres allant du mois de mai à juillet sera dédié au rattrapage pour ceux des étudiants qui ne seront pas performant. Le ministre a également annoncé lors de sa conférence que, année académique 2024-2025, va permettre d’expérimenter cette nouvelle structuration dans les établissements d’enseignement supérieur qui ont bien voulu lancer l’expérience.
Au nombre de ces établissements, on a l’Université Omar Bongo (UOB), l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (Enset), l’Institut des technologies d’Owendo (Ito), l’Ecole normale supérieure (ENS) et l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (Iuso). Des nouvelles universités ouvriront leurs portes cette année avec de nombreuses filières allant des sciences humaines aux sciences économiques, en passant par la santé et les sciences exactes. Le ministre a insisté sur l’importance d’aligner les formations avec les besoins socio-économiques du pays, afin de préparer les étudiants à un marché du travail en constante évolution.
Notons que, cette nouvelle démarche vise à restaurer l’image de l’enseignement supérieur au Gabon. Les personnes à mobilité réduite sont incluses dans les offres de formation, avec des orientations vers des formations numériques.