Gabon-réforme système judiciaire : le ministre de la justice et la FEG en concertation

Ils sont réunis ce lundi 21 octobre 2024, afin de contribuer à l’amélioration du cadre juridique et judiciaire des affaires au Gabon.

 

La Première Session du Comité Paritaire Conjoint de Concertation se tient ce jour,  sous l’autorité du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux en tant que membre du conseil des ministres de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Elle voit  la participation des cadres de l’administration centrale du Ministère de la Justice et des membres du bureau exécutif de la Fédération des Entreprises du Gabon dont la délégation sera conduite par son Président.

En effet, L’objectif de ce Comité Paritaire Conjoint de Concertation entre le Ministère de la Justice et la Fédération des Entreprises du Gabon vise à favoriser le dialogue avec les opérateurs économiques en vue de contribuer à l’amélioration du cadre juridique et judiciaire des affaires en République Gabonaise.

Notons que, cette Première Session du Comité Paritaire Conjoint de Concertation concourt à la réalisation de la feuille de route fixée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Général Oligui Nguema.

Gabon: Alexandre Barro rencontre les responsables de la FEG

Le vice-premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective, Alexandre Barro Chambrier a reçu, ce mercredi 21 février 2024 les responsables des entreprises du secteur privé réunit au sein de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) afin de les édifier sur la vision du gouvernement de transition.

 

Au cours de cette séance de travail, il était question pour le vice premier ministre d’échanger sur la vision du gouvernement en matière de plan et les attentes de celui-ci auprès de la FEG, afin d’attirer les investisseurs. Pour Jean Baptiste Bikalou, vice-président en charge des Relations internationales, du Numérique et de la Communication de la FEG, il s’agit surtout de voir comment la FEG en tant que secteur privé peut contribuer derrière le Gouvernement à pouvoir mettre un contenu sur la vision à long terme du Gouvernement pour que le secteur privé apporte ses contributions afin que ce Plan soit attractif tant pour les investisseurs étrangers que pour les investisseurs locaux.

Cette rencontre au cours de laquelle le Vice-Premier Ministre, Alexandre Barro Chambrier, s’est dit disponible pour une collaboration constructive avec la FEG. Il a bien reçu ses préoccupations dans des secteurs aussi divers que le pétrole, les infrastructures, l’exploitation durable des forêts, l’alimentation, la formation, les services, la fiscalité, la parafiscalité et des propositions en vue d’une augmentation significative des investissements.

La Banque mondiale compte  relancer ses décaissements en faveur du Gabon

A cause du coup d’Etat ou « coup de la libération » du 30 août dernier, la Banque mondiale avait mis en « pause » ses décaissements au profit du Gabon dont le portefeuille se chiffre à environ 154 milliards de FCFA. Plus d’un mois après, l’institution de Breton Wood a dépêché à Libreville une mission pour évaluer la situation et envisager « si possible » la reprise des décaissements au profit du Gabon.

 

Lundi, une partie de la mission de la Banque mondiale s’est entretenue avec le bureau de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). La délégation conduite par l’Economiste résidente au Gabon, Sonia Barbara Ondo Ndong avait pour mission de comprendre le climat des affaires dans le pays depuis l’arrivée des militaires au pouvoir. Henri Claude Oyima et ses hommes de la FEG ont partagé la bonne ambiance actuelle entre les hommes d’affaires et le pouvoir en place qui, selon M. Oyima, a réservé la primeur de ses rencontres publiques aux chefs d’entreprises.

 

« On a parlé de la vie des entreprises au Gabon, de notre perception de la situation économique du pays, de la nouvelle donne, la nouvelle dimension et de la nouvelle organisation que nous souhaitons donner aujourd’hui avec les nouvelles autorités », a résumé le président de la FEG à l’issue de cette rencontre. Henri Claude Oyima a rappelé que lors de la toute première rencontre le 31 août 2023 entre le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma et les membres de la FEG, les chefs d’entreprises avaient indiqué que « les entreprises ont besoin d’avoir une visibilité et une lisibilité ».

« Nous avons été rassurés par les nouvelles autorités en termes de certitude, ce qui nous permet aujourd’hui de programmer nos investissements (…) nous avons aujourd’hui des assurances raisonnables qui nous permettent de nous rassurer et d’investir sereinement », a clairement dit Henri Claude Oyima. Le patron de la FEG soutient aussi avoir fait des objections à la mission de la Banque mondiale à propos de ses procédures : « si on prend les mêmes recettes pour avoir un résultat nouveau, on se trompe ». « Il est temps d’adopter de nouveaux paradigmes pour restructurer notre économie et de mieux relancer le développement économique tant attendu par les populations », a-t-il conclu.

Le portefeuille de la Banque mondiale au Gabon compte actuellement 5 projets actifs représentant un engagement total de 250.50 millions de dollars (environ 154 milliards de FCFA) dans différents secteurs de développement dont le développement numérique, l’énergie et l’eau, la formation professionnelle, la statistique ainsi que la santé. Selon une source bien informée, la Banque mondiale avait déjà suspendu ses décaissements au profit du Gabon entre mars et avril 2023. Libreville n’avait plus honoré ses engagements auprès de la Banque.

Source: Gabon Actu

Gabon : les chefs  d’entreprises plaident pour une révision de la taxe foncière unique

Les chefs d’entreprises ont au cours d’une assemblée générale ordinaire de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), le 23 mai dernier, avec le président de la FEG Henri Claude Oyima proposer un dialogue pour revoir la taxe de contribution foncière unique.

 

Entrée en vigueur au Gabon le 1er janvier 2023, la Contribution foncière unique (CFU) est une taxe annuelle qui est payable par toute personne physique et morale détentrice d’un bien foncier bâti ou non bâti. En effet, cette taxe n’est pas acceptée par les chefs d’entreprises car, ceux-ci   pensent  que c’est « une taxe en plus à payer ». Pour les chefs d’entreprises la somme des taxes foncières ou des impôts à payer que ce soit la CFU, l’IS, les ISL (Impôt synthétique libératoire ndlr), revient à environ 65 % voire 70 % des revenus. Ce qui est  « assez lourd » pour les entreprises. Apprend-on sur le site Gabon Nouveau.

Présent lors de cette assemblée générale de la principale organisation patronale du Gabon, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est dit ouvert au dialogue. Car, « l’État met en place une fiscalité avec un certain nombre d’objectifs, soit effectivement d’accroître les ressources publiques ou investir, soit pour mieux réguler un secteur. À partir du moment où on arrive à la phase de mise en application d’un impôt et qu’on rencontre quelques difficultés, de perception, de compréhension, ou d’application, il est utile pour le gouvernement et les professionnels de s’asseoir et de regarder comment tout ceci peut être mieux articulé, reformulé et redéfinir ensemble un certain nombre d’éléments et de paramètres », a-t-il déclaré avant de poursuivre. « Je crois que chacun y gagne. Nous n’avons aucun intérêt à maintenir un impôt qui serait un repoussoir. Aucun intérêt. On n’atteindrait pas l’objectif recherché. Et je ne pense pas que les entreprises auraient intérêt de leur côté à chercher forcément à échapper à un certain nombre de contributions ».

La proposition du Premier ministre a été bien accueillie par la FEG. « Nous allons nous rapprocher du ministre de l’Économie, pour que nous puissions nous retrouver afin de mieux nous comprendre », a conclu le président de la FEG. Selon la direction générale des impôts, lintérêt de payer la CFU consiste à apporter des ressources aux collectivités locales en vue du développement des services publics de proximité. Le Gabon espère grâce à cette taxe, doubler ses recettes foncières dans 5 ans. Rappelons que, cette taxe correspond à 2,5 % de la valeur nette imposable du terrain ou du bâtiment, pour les personnes physiques, et 16 % pour les personnes morales, selon la direction générale des Impôts.

Source : Gabon Nouveau

Gabon : création de  l’Institut Gabonais des administrateurs

 Elle a été créée le 9 mai 2023, par la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), pour former et recycler les administrateurs et de renforcer leurs capacités.

 

L’objectif principal de la Feg est de promouvoir la bonne gouvernance au sein des Conseils d’administration des entreprises du Gabon. Henri Claude Oyima, président de la FEG, a expliqué que : « l’IGA constitue un forum d’interactions. C’est un cadre prolifique ouvert à tous les administrateurs ou en devenir des sociétés, de tous secteurs confondus, avec pour ambition de promouvoir l’excellence à travers la formation et l’accompagnement de ses membres sur les principes de la bonne gouvernance. A travers l’IGA, nous entendons placer les administrateurs au centre de la gestion de l’entreprise et leur offrir un cadre privilégié ».

En effet, lors de la cérémonie de lancement, les administrateurs présents ont bénéficié de deux sessions de formation animées par Bakari Traoré, Vice-président de l’Institut National des Administrations de la Côte d’Ivoire, et Etienne Nsie, professeur agrégé en droit privé à l’Université Omar Bongo (UOB). Un accord de partenariat sera  signé entre les deux Instituts pour l’accompagnement de l’IGA dans son développement et la mise en œuvre d’un programme de certification à l’endroit des administrateurs adhérents en 2023. Apprend-on sur le site Gabon Actu.

Pour bénéficier des formations offertes par l’IGA, il faut être membre et s’acquitter d’une cotisation de 1 million par an. Les frais d’adhésion donnent accès entre autres, à un réseau d’administrateurs, des formations ainsi qu’à un certificat qui pourrait permettre une nomination à un poste d’administration, apprend-on. De ce fait, lors du lancement de cet organe, le président de la Fédération des entreprises du Gabon a invité les chefs d’entreprises, administrateurs, hauts cadres et responsables en charge de la gouvernance des entreprises au sein des organisations à rejoindre l’IGA.

Gabon : le port d’Owendo pourra  désormais ouvrir 24h/24

La douane gabonaise et la Fédération des entreprises du Gabon, ont procédé vendredi 21 octobre 2022, à la signature d’un protocole d’accord qui porte sur l’extension des horaires d’ouverture du Port d’Owendo.

 

C’est un accord qui vise une augmentation de près de 40% de l’activité portuaire. En effet, le protocole d’accord qui a été signé entre le directeur des Douanes Boris Admina Atchougou et Alain Kouakoua vice-président de la FEG, porte sur l’extension des horaires d’ouverture du Port d’Owendo et consacre également la révision des heures extra légales par l’arrêté 0017 réglementant les taux horaires de travail de personnel des douanes qui réglemente les travaux extra légaux des douanes.

L’accord va permettre  à tous les acteurs de bénéficier des services des Douanes au sein du Port à conteneurs d’Owendo durant une plage horaire plus élargie. Cela va également  améliorer la compétitivité du Port et la disponibilité des produits sur le marché. Et le port sera opérationnel  24/24 comme dans la plupart des ports déjà en Afrique et par le monde. Cette nouvelle initiative qui va permettre aux des acteurs de la chaîne logistiques de  mieux satisfaire leurs clients. Comme l’a d’ailleurs rappelé le vice-président de la FEG, la vision de la fédération est de «bâtir ensemble une économie forte pour garantir la souveraineté nationale».

Rappelons que les horaires de travail autrefois au port d’Owendo s’arrêtaient à 15h30 comme tous les autres fonctionnaires gabonais, les douaniers gabonais quant à eux acceptent de poursuivre leur travail jusqu’à 19 heures.

Coopération : vers la création d’une plateforme d’échange entre les entreprises gabonaises et chinoises

Le Président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), Henri-Claude Oyima, a échangé avec Li Jinjin, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine au Gabon, ce lundi 17 octobre 2022.

 

Dans le but d’agrandir leur coopération, avec le patronat gabonais, l’ambassadeur de Chine au Gabon souhaite créer une plateforme d’échange entre les entreprises chinoises et celle du Gabon. A cet effet, la rencontre qui a eu lieu au cabinet d’Henri Claude Oyima, président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) a permis aux deux personnalités de mieux discuter à ce sujet.

Au cours de leur rencontre, le diplomate Li Jinjin a également invité les hommes d’affaires gabonais à prendre part à la 132ème Foire d’Importation et d’Exportation organisée en Chine depuis le 15 octobre 2022.En effet, il s’agit d’une foire de Canton de grande manifestation commerciale, où de nombreux produits durables, équipement et de grande consommation sont vendu.

Cet évènement rassemble de nombreux visiteurs et étrangers. Il s’effectue généralement deux fois par an, à savoir en avril et en octobre. En raison de la variété des produits exposés et de l’affluence des visiteurs, le salon est divisé en trois sessions : tout d’abord, il est consacré aux produits et machineries industrielles, à l’électroménager et produits électroniques, aux véhicules, au BTP. Ensuite  aux cadeaux, objets déco,  accessoires de la maison. Et enfin au textile, équipements sportifs et accessoires de mode.

Gabon : la Confédération patronale gabonaise devient la FEG

La nouvelle nomination de l’institution a été adoptée lundi 10 octobre 2022, lors de l’assemblée générale.

 

De Confédération patronale gabonaise (CPG), à la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), c’est une nouvelle initiative qui a pour but de, rassembler et unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une fédération des entreprises. Le président Henri-Claude Oyima, a souligné à cet effet que : « « Notre volonté de changement de paradigme déjà évoqué, est un processus qui consiste à rassembler et à unir l’ensemble des entreprises de toutes mesures, petites, moyennes et grandes qui sont d’un apport sans défaillance à notre ambition au sein de la Fédération des entreprises du Gabon ».

Avec cette nouvelle nomination, des nouvelles ambitions sont à l’ordre du jour. Notamment, d’une législation favorable à la protection judiciaire des entreprises, d’un système fiscal adapté à la relance économique, d’un système de prévoyance sociale garantissant les droits des travailleurs, et biens d’autres éléments qui vont participer à un meilleur climat d’affaire au Gabon.

A noter que, le gouvernement attend de ce regroupement d’entreprises qu’il participe pleinement au processus de développement de l’économie nationale. Rappelons que, la Cpg qui devient la FEG, est une institution qui contribue à un idéal commun qui est la performance des entreprises gabonaises. Créé le 4 septembre 1959, en tant que, Union interprofessionnelle du Gabon (Unigabon), l’institution est ensuite devenue CPG jusqu’à ce jour.