Quadruple homicide à Franceville : le procureur rassure les populations

Le procureur général de la cours d’appel de Franceville Berthin Mithomat a à travers un communiqué indiqué que l’enquête sur le quadruple homicide à Franceville se poursuit.

 

Dans son communiqué, le procureur a tout d’abord adressé ses condoléances aux familles éplorées, avec qui l’ensemble des populations partage la douleur. Il a indiqué que le parquet général tient à rassurer ces dernières de ce que l’enquête ouverte suit son cours pour mettre la main sur des éventuelles complices ou commanditaires.

Il a rappelé que, l’enquête ouverte par le parquet de la République de Franceville, a permis l’arrestation au petit matin du dimanche 07 janvier 2024, du présumé auteur des faits qui n’est autre que le nommé Belingui Yannich Noah », a rappelé le procureur général. Il exhorte  les populations et les familles des victimes à se calmer et de faire confiance à la justice de notre pays surtout en cette période de transition. Tout en  précisant  que cette enquête ne peut se faire que conformément aux lois gabonaises en vigueur, le contraire s’apparenterait à l’anarchie.

Rappelons que c’est  dans la nuit du vendredi 05 au samedi 06 janvier 2024, un crime odieux a été commis au quartier Montagne-Sainte non loin du pont Saint-Hilaire à Franceville. Un père de famille, sa concubine en grossesse et ses deux enfants ont été assassinés, jetés dans le fleuve la Mpassa, après qu’ils aient été mutilés.

Quadruple homicide : les familles des victimes réclament une peine de mort au présumé suspect

Après l’arrestation du présumé auteur du quadruple homicide, qui a eu lieu samedi 6 janvier 2024, au quartier Montagne-Sainte, dans le 2e arrondissement de Franceville, les familles se sont révoltées en demandant une peine de mort pour ce dernier.

 

« Si vous ne pouvez pas le tuer, remettez-le nous ! Nous allons le tuer nous-mêmes. C’est un habitué de crime. Il a tué cinq personnes», c’est par ces mots que, les  familles des victimes du quadruple homicide de Franceville, se sont exprimer devant les locaux du Commissariat central de Police de Franceville, pour réclamer la peine de mort du présumé assassin de 4 membres d’une famille( le pére, la mére enceinte et leurs deux enfants) retrouvés morts et découpés dans des conditions étranges dans leur domicile.

« Nous voulons qu’on nous le donne et qu’ils puissent être abattu. La femme était enceinte de quatre mois, les enfants ont été violés et tués, c’est cruel. Cette histoire ne doit pas s’arrêter au Commissariat. Et nous ne voulons pas qu’il aille en prison, c’est trop facile. En prison, il aura un lit, de la nourriture, de l’eau cadeau. Nous sommes sûre qu’il n’est pas en son premier crime », Apprend-on sur l’Agence de presse du Gabon.

Rappelons qu’au Gabon, la loi N°003/2010 du 15/02/2010,  aboli la peine de mort au Gabon. Par conséquent, le présumé auteur  Yannick Noah Belingui ne peut être exécuté. S’il est reconnu coupable il sera probablement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité ou par la détention criminelle à perpétuité.

Gabon : un incendie fait un mort à Franceville

L’incendie qui s’est déclaré au quartier Bakou, a été provoqué par des enfants qui en l’absence de leurs parents se sont amusés à jouer avec des allumettes.

 

Les populations du quartier Bakou dans la ville de Franceville ont été témoins d’un incendie d’une forte intensité le samedi 11 août 2022. Selon des témoignages concordants, en l’absence de leur mère, des enfants auraient joué avec des allumettes dans l’une des pièces. Une tige incandescente aurait échappé à leur vigilance et aurait déclenché un brasier.

La maison construite en planches aurait rapidement été envahie par les flammes. Voyant cela, les enfants auraient rapidement pris la fuite et seraient parvenus à sortir. Le jeune Elysée quant à lui n’aurait malheureusement pas eu la même chance. Ce dernier atteint de troubles mentaux aurait été piégé par le feu et brûlé jusqu’à ce que mort s’en suive au grand désarroi de la mère qui en plus de perdre son fils aîné a perdu tous ses biens.

Une enquête devrait être ouverte afin de faire la lumière sur cette affaire. Toutefois, s’il est clair que la teneur des flammes a dissuadé les populations de toute velléité d’intervention, un autre facteur est à pointer du doigt et appeler les parents à plus de vigilance vis-à-vis des enfants, particulièrement ceux à bas âge. La vigilance parentale est de mise pour que les enfants soient en sécurité à la maison et tenus hors de portée de certains objets. Espérons que ce drame pourra faire bouger les lignes quant à la prise en compte de cette nécessité.

Source: Gabon Media Time

Gabon : l’abbé Ephrem Ndjoni nommé évêque de Franceville

Il a été désigné  vendredi 25 juillet 2022 par le pape François, en tant qu’évêque du diocèse de Franceville au Gabon.

 

Les fidèles chrétiens de l’église catholique romaine de Franceville au Gabon,  ont désormais leur  évêque. Monseigneur Ephrem Ndjoni a été désigné par le pape François,  afin de conduire son peuple et devient ainsi le responsable de la communauté chrétienne de Franceville.

Agé de 49 ans, Mgr Ephrem Ndjoni précédemment curé de la cathédrale Saint Hilaire,  vient remplacer Mgr Jean Patrick Iba-Iba, archevêque métropolitain de Libreville qui était chargé d’assurer la vacance du diocèse de Franceville.

Au cours de son parcours, Mgr Ephrem Ndjoni né à Moanda le 11 février 1973, a été ordonné prêtre le 6 juillet 2003. Enseignant d’écritures Saintes au Grand séminaire national Saint Augustin de Libreville, Mgr Ephrem Ndjoni a obtenu une licence au Studium Biblicum Franciscanum de Jérusalem ; suivie d’un doctorat en Théologie biblique à l’Université pontificale Urbanienne, à Rome, en 2016.

Rappelons que, Mgr Ephrem Ndjoni est également  membre de la Commission de la doctrine de la foi de la Conférence épiscopale gabonaise et représentant de l’Église catholique au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Gabon : un éboulement divise la route économique à Ayem

Le tronçon Franceville-Ayem se trouve dans un état critique depuis quelques jours à cause d’un éboulement, ce qui pénalise les populations qui n’arrivent plus à se déplacer facilement afin de vaquer à leur occupation.

 

 

C’est une mauvaise nouvelle pour les habitants d’Ayem qui rencontrent d’énormes difficultés pour effectuer leurs déplacements. Le site Gabon media time rapporte que, les transporteurs de denrées alimentaires peinent depuis quelques jours à rallier la province du Haut-Ogooué. Et pour cause, la route économique donnant accès à ladite province s’est considérablement dégradée au point de présenter à la place une énorme crevasse causée par un éboulement. Une position qui au demeurant devait interpeller le gouvernement qui pourtant avait présenté l’entretien de la route comme un axe prioritaire de sa politique.

Au niveau de l’axe Ndjolé-Franceville à Ayem à 25 kilomètres de La Lopé,  on peut voir des camions qui se suivent pataugeant dans les creux boueux quand d’autres s’exposent à des risques d’accident dont l’éventualité est manifeste. Par ailleurs, un éboulement de terrain a coupé l’accès à cette zone du pays empêchant ainsi aux populations et opérateurs économiques de circuler ou de se ravitailler en divers produits de première nécessité.

Le journal Gabon média time poursuit que: Doit-on rappeler que le ravitaillement en produits alimentaires, voire en matériels sanitaires implique une voie terrestre praticable ? Espérons que le ministre des travaux publics Léon Armel Bonda Balonzi qui s’était satisfait de la réfection sur les linéaires Nkok-PK 105, Mitzic-Oyem et Bifoun-Lambaréné, il y a deux ans, soit à peine 100 km cumulés sur 9200 km possible, se penchera en urgence sur ce cas qui expose les populations vivant dans ces localités à une potentielle pénurie si les transporteurs de vivres décident de ne plus s’y rendre mais aussi à un danger de mort en cas de transfert de malades.

S’il est incontestable que le réseau routier gabonais constitue la problématique principale du pays dans l’optique d’un développement inclusif et une diversification de l’économie, il est d’autant plus évident qu’en 2022 certaines artères devraient être dans un meilleur état. Par ailleurs, la question de la dégradation des routes, dont la plus emblématique est celle de la Nationale 1 qui devient quasiment une piste de rallye, devrait interpeller le Sénat afin que le gouvernement puisse faire non seulement un état des lieux, expliquer les actions et moyens déjà utilisés pour y remédier mais aussi apporter des améliorations sur le plan de l’entretien. Pour l’heure, riverains et transporteurs ne savent plus à quel saint se vouer.

 

Gabon : les maires réunis autour de la question sur la gestion des ordures ménagères

 L’association des maires du Gabon vont se réunir du 16 au 17 juin 2022 à Franceville,  autour de la problématique sur la gestion des ordures ménagères et des encombrants afin de lutter contre l’insalubrité qui s’observe de plus en plus dans les différentes villes du Gabon.

 

Aborder le sujet de la gestion des ordures ménagères au Gabon devient une grande nécessité pour les maires de la ville qui souhaitent lutter contre l’insalubrité qui devient de plus en plus ressentir.

Cette troisième assemblée générale ordinaire qui sera présidé par le maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume épouse Mihindou, aura lieu du 16 au 17 juin 2022. Cette problématique va donc permettre aux maires de définir une stratégie efficace et cohérente pour offrir à leurs municipalités un cadre de vie agréable, trouver des solutions et adopter une stratégie de lutte contre l’insalubrité.

En rappel, l’association qui rassemble 52 maires au Gabon, a été créée en 2007 et regroupe les collectivités locales. Cette association est une plateforme de promotion du développement décentralisé elle est successivement devenue Association des communes du Gabon puis Association des maires du Gabon (AMG) depuis l’assemblée générale de Koulamoutou, en octobre 2012.

Le Gabon commémore le 13ème anniversaire du décès d’Omar Bongo Ondimba

Le président de la république Ali Bongo Ondimba,  s’est rendu hier mardi 07 Juin 2022, au Haut-Ogooué afin de célébrer le 13éme anniversaire de la mort d’Omar Bongo.

 

 

Ce mercredi 08 juin 2022, la nation rend un vibrant hommage au président Omar Bongo Ondimba décédé le 08 juin  2009 à Barcelone à Espagne. Accueilli par une grande foule, à l’aéroport, le président Ali Bongo Ondimba a pu communier avec les populations du Haut-Ogooué, et de Franceville en particulier, tout le long de la ville.

Les festivités prévues à l’occasion de cette commémoration ont lieu ce jour dans le Haut-Ogooué, en présence de plusieurs personnalités. Rappelons que, le chef de l’Etat Ali Bongo avait dernièrement effectué un voyage dans cette partie du Gabon en 2019.

Notons que, le président Omar Bongo est décédé à l’âge de 74 ans. Il est le deuxième président du Gabon depuis 1967. C’est  le 6 mai 2009,  qu’il est entré dans une clinique de Barcelone, après avoir suspendu ses activités présidentielles.

Gabon : « J’ai pété un plomb parce que je ne sais pas pourquoi on nous arrête » ( Créole)

L’artiste musicienne gabonaise Créole, a affirmé dans un direct sur Facebook avoir été arrêtée, maltraitée et détenue durant 4 heures dans un commissariat de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) à Owendo.

 

La star de la musique et son staff revenait d’une tournée à Makokou et à Franceville. Arrivée par train à la gare ferroviaire d’Owendo Créole a été interpellée par le policier de la DGDI qui lui demandait ses pièces d’état civil.

La policière qui lui aurait parlé d’un ton martial aurait ordonné son interpellation ainsi que celle d’un membre de son groupe qu’elle présente comme son frère, guitariste.

La chanteuse Créole, reconnaît avoir longtemps vociféré dans le commissariat pour dénoncer « l’injustice » dont elle était l’objet dans « mon propre pays alors que j’ai tous mes papiers ».

L’artiste affirme avoir perdu connaissance durant sa « garde à vue ». Elle a été conduite d’urgence dans le centre de santé de la SETRAG où elle a reçu une perfusion suite à une haute de tension artérielle.

« J’ai pété un plomb parce que je ne sais pas pourquoi on nous arrête », a-t-elle expliqué ajoutant que durant son court séjour dans le centre de santé un agent de police en civil l’aurait filmé alors qu’elle était allongée sur un lit d’hôpital.

 

 

 

Présidentielle 2023 : Haut Ogooué promet 100% au Parti démocratique gabonais

« Depuis que le Gabon existe la province de Haut Ogooué, a toujours voté pour le Parti démocratique gabonais ».  a dit l’honorable Jean Pierre Oyiba député national.

Jean Pierre Oyiba  élu national du 1er arrondissement de la commune de Franceville et Membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), a au cours une série des rencontres tenues dans son fief politique, déclaré que le Haut Ogooué, province dont est originaire le Président Ali Bongo Ondimba, restera un bastion  du parti au pouvoir.

« Depuis que le Gabon existe le Haut Ogooué a toujours voté pour le pouvoir », a fait savoir l’honorable Oyiba, indiquant au passage qu’il n’y a pas lieu de reprocher à la province du Haut Ogooué d’avoir pris cet engagement.

A en croire l’ancien Ministre des Travaux publics, il s’agit bien d’un engagement basé sur une ferme conviction qui ne saurait faire l’objet d’une quelconque ambigüité.

« Nous sommes déterminés, on soutien Ali Bongo Ondimba, c’est notre engagement et nous nous assumons, il n’y a pas besoin d’avoir honte de soutenir quelqu’un », a-t-il soutenu.

Pour rappel, la province du Haut Ogooué est considérée par l’opposition comme une « variable » qui fausse souvent les résultats des élections présidentielles.

Lors de l’élection présidentielle du 27 août 2016, le candidat Président Ali Bongo avait obtenu un score de 99,93%. Un score vivement contesté par l’opposant  Jean Pin qui a crié à la fraude électorale.

Le tracé de la Trasgabonaise modifié pour contourner La Lopé

Le Gouvernement et la Société des autoroutes du Gabon (SAG), ont procédé  lundi à la signature de l’avenant n°1 au contrat de partenariat relatif à l’aménagement, au financement, à l’exploitation et à la maintenance de la route économique dite Transgabonaise.

Selon le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga, « la crise sanitaire mondiale engendrée par la pandémie de la Covid-19 et les mesures prises pour y faire face par les différents gouvernements ont eu des répercussions sur l’exécution du projet, notamment la gestion opérationnelle du partenaire et les délais de réalisation des études. »

Au titre des modifications apportées au contrat signé le 24 octobre 2019, on note principalement :

  1. L’aménagement du calendrier de réalisation du projet ;
  2. La réalisation d’une route 2X2 voies sur l’axe Libreville – Ntoum, conformément à la vision du grand Libreville du chef de l’Etat ;
  3. Le contournement du parc de la Lopé par les localités suivantes : Alembé – Lalara – Koumameyong – Booué – Carrefour Leroy ;
  4. La réalisation par le partenaire des travaux de réaménagement de manière anticipée avant le bouclage financier, notamment sur l’axe PK 50.1 et 75.1, PK 24 – PK 40 et PK 75 – PK 105 ;
  5. La définition du mécanisme de financement des études et des travaux anticipés.

Le tronçon de la Transgabonaise est d’environ 828 km, reliant les localités suivantes : Libreville, Ntoum, Kougouleu, Kango, Bifoun, Ndjolé, Alembé, Lalara, Koumameyong, Booué – Carrefour Leroy, Mikouyi, Lastourville, Mounana, Moanda, Franceville. 

Rappelons que lors de son discours à la Nation du 17 août dernier, le président de la République, chef de l’Etat, S.E. Ali Bongo Ondimba, a rappelé l’importance de la Transgabonaise dans le processus de relance de notre économie et du développement du Gabon.

Source : Com gouvernementale

 

Gabon : interruption des travaux d’urgence sur l’axe Ntoum-Kango

Les travaux d’urgence et d’entretien lancés tambour battant en décembre 2019 par le gouvernement sur la route nationale N°1, lesquels étaient exécutés par l’entreprise Colas Gabon  pour permettre une fluidité du trafic  sur le tronçon dont le délabrement reste encore  trop prononcé, sont soudain interrompus entre Ntoum et  Pont Agoula.

Selon une source proche du Colas Gabon , le gouvernement aurait décidé de ne plus payer l’entreprise adjudicataire du chantier qui a pourtant bien affiné les travaux provisoires sur le tronçon Nkok (PK27) et Ntoum, situé à 40 Km de Libreville.

« Le DG a donné l’ordre de retirer du chantier tous les engins », a confié à un travailleur de Colas Gabon. Lors du lancement des travaux, le Directeur général de Colas-Gabon, Christophe Briges, avait indiqué que les travaux provisoires concédés à sa société par la Société autoroutière du Gabon (SAG), concessionnaire de ce vaste projet structurant, précédaient l’aménagement de la Transgabonaise.

La Transgabonaise, est la plus longue route du Gabon (780 km) partant de Libreville à Franceville dont les travaux vont devoir démarrer ce mois de juillet selon la SAG. Ils sont financés par la SAG qui détiendrait déjà les financements (700 milliards de FCFA).

 

Gabon de nouvelles révélations : le PDG d’Ali Bongo continue d’être financé par le contribuable

Les révélations sur une prévision budgétaire de 2 milliards, destinée au siège du Parti démocratique gabonais (PDG) dans le chef-lieu du Haut-Ogooué, mettent en lumière de graves dysfonctionnements administratifs et institutionnels.

L’utilisation de l’argent public fait toujours débat. Si l’opinion publique disserte encore sur la lutte contre la corruption, de nouvelles révélations placent le Parti démocratique gabonais (PDG) dans le box des accusés.

Selon le rapport d’exécution budgétaire dressé par la direction générale du Budget et des finances publiques (DGBFIP), pour le compte du troisième trimestre de l’exercice 2019, 2 milliards de nos francs auraient été réservés au financement du siège de ce parti à Franceville.

Si l’opération Scorpion a mis en exergue des mécanismes d’enrichissement illicite, cette provision pointe quelque chose d’autrement plus grave : les liaisons incestueuses entre l’appareil d’Etat et le parti au pouvoir. Comme si la Conférence nationale de 1990 n’a jamais eu lieu, le PDG continue d’être financé par le contribuable. Comme si on était toujours dans un régime à parti-État, il continue de grever le budget de l’Etat.

Source: gabonreview

Gabon : l’Union nationale exige les explications du premier ministre sur l’affaire 2 milliards de FCFA offerts au PDG à Franceville

Les révélations des réseaux sociaux sur la somme de 2 milliards de francs CFA allouée au financement du siège du Parti démocratique gabonais à Franceville en 2019, suscitent les indignations.

La formation politique l’Union nationale (UN), monte en créneau et exige, des explications au Premier ministre  chef du gouvernement et au secrétaire général du du parti politique d’Ali Bongo Ondimba le PDG sur cette affaire qui, dit-elle, “paraît relever de la concussion”. 

L’Union nationale exigé, des explications du Premier ministre et du secrétaire général du PDG sur l’enveloppe de 2 milliards de francs CFA affectée au financement du siège du parti d’Ali Bongo à Franceville, en 2019. L’information a été révélée vingt-quatre heures plus tôt par un fac-similé circulant sur les réseaux sociaux.

S’il s’est dit scandalisé par la gravité de l’affaire, alors qu’une opération anticorruption est en cours et que des «mesures d’austérité injustes sont imposées aux populations», Minault Zima Ebayard n’a pas manqué de faire un petit rappel historique.

«Depuis 2010, le PDG est un parti distinct des instances de l’État, l’Union nationale s’étonne d’une telle affectation budgétaire en faveur de ce parti politique en dehors des dispositions prévues par la loi 24/96 relative aux partis politiques».

En attendant d’initier d’autres actions en vue de la manifestation de la vérité, le secrétaire exécutif de l’UN a invité le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le ministre du Budget ainsi que le secrétaire général du PDG, Eric Dodo Bounguendza, à donner des explications sur «cette transaction financière entre l’État gabonais et le parti PDG qui parait relever de la concussion».

 

Tropicale Amissa Bongo : les Panthères doutent de leurs performances

Les cyclistes gabonais feront-ils mieux que lors des précédentes éditions de la Tropicale Amissa Bongo ? L’optimisme n’est pas au rendez-vous dans la tanière des Panthères, pour mieux pédaler dès l’amorce de cette course prévue du 16 au 20 janvier.

En dépit d’une préparation entamée depuis deux semaines à Franceville, en prévision de la tropicale Anissa 2020,  les cyclistes gabonais ne sont pas au top de leurs performances.

Le 1er janvier dernier sur Gabon 1ère, Glenn Morvan Moulengui, l’un des cyclistes gabonais a préparé l’opinion à ne s’attendre à aucun exploit d’eux dans cette compétition. «C’est la même routine toutes les années. Nous sommes souvent convoqués et envoyés en préparation très en retard. Il n’existe pas de magie en sport comme à l’école. Si vous n’assimilez pas les leçons tout au long de l’année, ce n’est pas à l’examen que vous produirez un miracle», a déclaré le cycliste, avant d’évoquer la qualité de la préparation.

«Nous n’avons reçu aucune préparation ni pris part à aucune compétition tout au long de l’année. Nous avons été convoqués à 20 jours du démarrage de la compétition pour venir bricoler une préparation ici à Franceville». Si le cycliste et ses coéquipiers entendent donner le meilleur d’eux, les cyclistes gabonais sont conscients de ce qu’ils ne feront pas de miracles.

Opération Scorpion : l’immunité du député Justin Ndoundangoye en examen à l’assemblée nationale

L’assemblée nationale examine la demande de levée d’immunité parlementaire du député du siège unique du 2e arrondissement de la commune de Franceville, Justin Ndoundangoye.

L’ex-membre du gouvernement intéresse les enquêteurs dans le cadre de l’opération anticorruption “Scorpion.   Convoqué à la demande du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Idriss Ngari, le bureau de la première chambre du parlement s’est réuni le 18 décembre dernier, pour examiner la levée d’immunité parlementaire du député du siège unique du 2e arrondissement de la commune de Franceville, Justin Ndoundangoye.

L’honorable Justin Ndoundangoye est soupçonné de blanchiment de capitaux, détournements de deniers publics, concussion, faux et usage de faux, et complicité de détournement.

Pluies diluviennes : risque de rupture de l’axe Franceville-Okondja

L’axe routier Franceville-Okondja dans la province du Haut Ogooué (sud-est) risque de se couper du reste du pays, à cause visiblement des pluies torrentielles qui s’abattent depuis le début du mois d’octobre à travers l’ensemble du pays.

Le tronçon à risque est situé entre Okondja et Alanga.  Une route pourtant bitumée qui se dégrade progressivement. Les érosions ont détruit la chaussée qui s’est affaissée. Le glissement de terrain semble s’accélérer à chaque tombée de pluie.

Des pluies torrentielles qui ont déjà  provoqué des centaines des sinistrés à travers le pays et endeuillé plusieurs familles. Récemment, une mère et sa fille sont mortes dans une habitation détruite par un éboulement  au quartier Bangoss-Okinda dans le 5ème arrondissement de Libreville.

Source: Gabon Actu

Projet Routier : Feu vert pour la Transgabonaise

C’est le conseil des ministres de ce 02 octobre 2019 qui a mis en marche la machine, pour le projet routier de la transgabonaise.

Le rapport final du conseil des ministres énonce clairement: « Le Ministre (de la Promotion des investissements et des Partenariats publics-privés, Jean-Fidèle Otandault, NDLR), a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres l’Autorisation de lancer le processus de négociation directe et de signature du contrat de partenariat public-privé relatif au projet routier « La Transgabonaise », conformément aux dispositions de l’article 49 de l’Ordonnance n°009/PR du 11 février 2016 relative aux partenariats public-privés ». Un texte qui permet ainsi d’espérer à la réalisation de ce grand projet, qui aurait dû débuter depuis le mois de septembre.

Le projet va pouvoir désenclaver l’arrière-pays, une grande route reliant l’Ouest à l’Est du pays. 780 km de Libreville à Franceville. En faisant recours au partenariat Public-Privé (PPP), le projet ne puisera pas dans les caisses de l’Etat, il n’y aura pas d’emprunts. Depuis le mois d’Août le gouvernement avait annoncé que le financement de ce projet était bouclé.

Ali Bongo recommande la création d’un fond d’urgence pour les victimes de catastrophes naturelles

Lors d’une audience avec son ministre de l’Intérieur et de la justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, le Président Ali Bongo a instruit la mise en place d’un plan d’urgence afin de soutenir les victimes des intempéries à travers le pays.

Les différents orages qui s’abattent sur le pays inquiètent le Président Ali Bongo. Surtout que ceux-ci font des ravages sur leur passage: toitures de maison, poteaux électriques et même inondations.

L’audience entre le Président de la République et son ministre a permis de mettre sur la table plusieurs points importants: «Il était question de faire le point au chef de l’État de tous ces sinistres. Et le chef de l’État a pris un certain nombre de mesures urgentes pour remédier à cette situation», a expliqué le ministre de l’Intérieur à l’issue de l’audience. Parmi les mesures envisagées, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou a annoncé la mise en place d’«un fonds d’urgence de secours pour répondre à toutes ces préoccupations».

La présence d’Ali Bongo dans son fief politique à Franceville le weekend dernier pourrait justifier cette prise de décision. Il a assisté en direct à l’orage dans la ville avec plusieurs maisons de la capitale altogovéenne qui ont été emportées ou noyées.