Gabon : le parti politique de l’opposant Féfé Onanga le MPR rallie le PDG d’Ali Bongo

Féfé Onanga président national du Mouvement populaire des radicaux (MPR, opposition), a dans une déclaration faite mardi 14 décembre,  annoncé le ralliement de sa formation politique au Parti Démocratique Gabonais (PDG) du président Ali Bongo.

 

 

Féfé Onanga, ancien lieutenant de l’opposant Jean Ping, annoncé que, : « le Mouvement populaire des radicaux (MPR) prend solennelle ce jour la ferme résolution d’intégrer le Parti démocratique gabonais (PDG), afin de prendre une partie active à l’œuvre de la consolidation de ;’unité  nationale, de la cohésion sociale, du bienêtre des populations et du développement du Gabon aux côtés du Distingué Camarade Président de la République, Chef de l’Etat son excellence Ali Bongo Ondimba », a t-il annoncé.

Il sied de noter que, ce ralliement de l’ancien opposant au régime d’Ali Bongo rentre dans le cadre de la fusion-adoption, une stratégie conçue par le PDG pour garantir la probable victoire de son candidat naturel, Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle prévue en 2023.

Pour Féfé Onanga, « l’opposition brille par l’immobilisme et l’absence d’alternative crédible, maintenant les populations dans l’illusion permanente d’une alternance politique ».

Pour rappel, le 06 aout 2021, Féfé Onanga avait déjà annoncé son intégration dans la majorité présidentielle. Il s’est donc rapproché davantage comme bien avant lui, les opposants  René Ndemezo’Obiang, Frédéric Massavala Maboumba, Louis Ingongui et bien d’autres partis de la majorité présidentielle (RV et SDG).

 

 

Frédéric Massavala Mamboumba rompt sa collaboration avec Jean Ping

Lors d’une conférence de presse ce samedi 9 novembre 2019 à l’hôtel Triomphal de Libreville, Frédéric Massavala Maboumba a officialisé sa rupture avec Jean Ping. Le désormais ex-porte parole du CNR dit ne plus être en accord avec la vision du principal opposant de la dernière élection présidentielle.

«Ce que pense aujourd’hui Jean Ping ou un autre ne m’intéresse pas du tout. Ce qui me tient à cœur le seul intérêt du peuple gabonais. Si Jean Ping pense que les discours qu’il fait, aident les populations, tant mieux pour lui. Pour ma part, je pense que ses discours n’aident personne. Ce que nous voulons c’est le changement, il ne viendra pas de ses multiples discours» a déclaré Frédéric Massavala lors de sa conférence de presse. Il se sépare ainsi du CNR et de Jean Ping. Pour lui, la vision du parti ainsi que l’obsession constante de Jean Ping pour l’élection présidentielle de 2017 ne sont plus d’actualité. Il a suggéré  d’ailleurs que le leader de ce parti s’occupe bien plus des conditions de vie des populations qui ne sont pas favorables.

La Coalition pour la Nouvelle République perd ainsi un allié. Il reste très lucide au regard des activités de Jean Ping auquel il n’y croit plus: « Jean Ping était le candidat de l’opposition en 2016. Or, nous sommes en 2019 et il continue de penser que nous allons arriver à son investiture à la suite de son élection présidentielle de 2016 (…) Permettez que je vous dise que je n’y crois plus », a confessé M. Massavala.

«J’ai été agréablement surpris, et très ému que de nombreux pédégistes n’ont plus vu en moi le farouche adversaire, mais simplement un humain qui soufrait. Transcendant les clivages partisans, beaucoup m’ont apporté aide et soutien», a-t-il ajouté. En effet, des partisans du PDG lui aurait témoigné leur soutien.

Jean Ping, arrivé deuxième de l’élection présidentielle de 2016, il continue, trois ans après, seul contre tous, à revendiquer sa victoire. Il aura 81 ans en 2023 lors de la prochaine élection présidentielle.

Frédéric Massavala Maboumba enfin libre

L’opposant Frédéric Massavala Maboumba détenu à la prison centrale de Libreville depuis le 8 septembre 2017 pour instigation et manifestation contre l’autorité de l’Etat a été libéré jeudi  au terme d’un délibéré prononcé par  la Cour d’Appel de Libreville.

Après 20 mois de detention à la prison centrale de Libreville, Frédéric Massavala vient de recouvrer la liberté. L’ancien ministre et proche de Jean Ping a été libéré par un arrêt rendu, le 6 juin, par la Cour d’appel de Libreville. Sa famille n’a pas caché sa joie.

Le 16 mai dernier, la Cour d’appel avait requalifié les faits reprochés à ce leader de l’opposition proche de Jean Ping. Il n’est plus auteur de la « provocation directe à un attroupement non armé par discours proféré publiquement et instigation aux actes ou manœuvres de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’Etat ». Il maintenant simple participant à une manifestation politique.

La Cour, après en avoir délibéré conformément à la loi en matière d’appel, «ordonne en conséquence, la main levée du mandat de dépôt décerné à son encontre le 8 septembre 2017 s’il n’est détenu pour autre cause».

Affaire Frédéric Massavala : le verdict renvoyé au 31 mai

Le verdict de Frédéric Massavala Maboumba prévu ce jeudi  devant la Cour d’Appel de Libreville, a été renvoyé au 30 mai prochain.

Frédéric Massavala Maboumba  sera fixé sur son sort,  le 31 mai prochain, ont déclaré, ce jeudi 16 mai, les membres de  Cour d’Appel judicaire de Libreville qui se prononceront sur la relaxe ou non de l’ancien ministre et membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR).

Poursuivi depuis le 4 septembre 2016 pour «délit de provocation direct d’un attroupement non armé et participation à une marche non autorisée», des faits condamnés par le Code pénal gabonais en ses articles 74 et 84. Le  procès de Massavala  s’est tenu ce jeudi 16 mai au palais de justice de Libreville, devant un public venu nombreux.

Selon son conseil, les faits ont été requalifiés. Il n’est plus auteur de la « provocation directe à un attroupement non armé par discours proférés publiquement et instigation aux actes ou manœuvres de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’Etat ». Il maintenant simple participant à cette manifestation politique.

 

L’opposant Frédéric Massavala sera devant la Cour d’Appel le 16 mai prochain

Détenu à la prison centrale de Libreville depuis le 8 septembre 2017 pour instigations et manifestations contre l’autorité de l’État.

Selon un avis d’urgence qui lui a été notifié le 10 mai, le prévenu sera jugée le « jeudi 16 mai 2019 à 9h00 », a indiqué son avocat, Me Chansel Guissiga .

Frédéric Massavala Maboumba avait été condamné le 8 février dernier par le tribunal  de première instance de Libreville à 3 ans de prison dont un avec sursis. Il avait alors fait appel de ce jugement. Le juge d’instruction l’avait inculpé et placé sous mandat de dépôt pour les délits de « provocation directe à un attroupement non armé par discours proférés publiquement et instigation aux actes ou manœuvres de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’Etat ». Des faits qui remontent à septembre 2016.