La cérémonie officielle de l’accord de signature de rachat de cette société a eu lieu jeudi 15 février 2024 en présence du président de la transition le Général Oligui Nguema.
Le Gabon va pouvoir augmenter son produit intérieur brut (PIB), et accroitre ses recettes grâce aux actions qu’il vient d’acquérir dans la société pétrolière Assala Groupe. Pour le président de la transition, « Le rachat de la société Assala Gabon par l’Etat gabonais via GOC à hauteur de 75% vise un double objectif qui est de sécuriser les ressources nationales d’une part, et d’avoir une gestion autonome des ressources pétrolières d’autre part », apprend-on à travers un communiqué de la présidence de la république. Et d’ajouter qu’« à travers cette opération le Gabon n’a fait qu’exercer son droit souverain sur ses ressources naturelles à l’instar d’autres pays. Cet acte historique posé aujourd’hui est un acte de départ traduisant l’intention de reconquérir notre souveraineté et faire en sorte qu’aux yeux des Nations amies, le Gabon immortel reste digne d’envie ».
Ainsi, les parts de l’Etat seront gérées par la société publique Gabon Oil Company (GOC). La filiale du Groupe Assala Energy, Assala Gabon est une entreprise d’exploration et de production pétrolière. Elle également opérateur d’infrastructures de soutien à sa production, notamment un réseau de pipelines à terre et un terminal pétrolier pour exporter le brut gabonais vers le marché international. La société dispose de huit champs pétroliers à travers cinq permis (Rabi-Kounga, Ozigo, Awoun, Gamba/Ivinga et M’Mbende M’Bassou), et des intérêts à travers quatre permis dans cinq champs non opérés (Atora, Avocette, Coucal et Tsiengui). Assala Gabon, est connu en tant que deuxième producteur de pétrole au Gabon.
Créée en 2017, Assala Gabon est née des cendres de Shell Gabon qui avait décidé de quitter le Gabon. Les actifs du géant anglo-néerlandais avaient été rachetés par le fonds américain Carlyle. Lorsque les américains ont décidé de vendre la société Assala Gabon, la compagnie pétrolière Maurel & Prom avait fait une offre de 730 millions de dollars pour racheter la société. Le président de la transition avait donc annoncé le 31 décembre dernier lors de son discours des vœux de fin d’année ses droits de préemption dans la vente de cette société de faire valoir son droit de préemption en devenant le nouvel acquéreur de la société.