Gabon : les ministères des Travaux publics et d’Agriculture dotés de plusieurs équipements

Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a procédé ce dimanche 24 novembre dans la commune d’Owendo, à la remise d’un important lot de matériels aux ministères des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures, et de l’Agriculture.

 

13 niveleuses, 10 chargeurs, 12 pelles hydrauliques, 2 pelles 395, 9 porte-chars à 4 essieux, 53 camions bennes, 2 camions citernes à eau et 27 véhicules de marque Toyota Land cruiser double-cabine, sont entre autre le matériel reçu par les deux ministères, grâce au partenariat entre le groupe Ebomaf et l’État gabonais, est importante et contribuera fortement à la redynamisation de ces départements ministères.

En effet, ce matériel technique marque le redémarrage effectif des opérations d’entretien des routes dans l’arrière-pays ayant connu une dégradation continuelle faute de matériel dans les directions provinciales chargées de l’entretien.

Notons que la dotation de ces engins symbolise une nouvelle naissance pour le ministère de l’Agriculture, dont le renforcement des activités contribue au développement du secteur agro pastoral et à la création d’emplois.

 Gabon : Oligui Nguema rencontre les présidents du SENAT et de l’Assemblée nationale  

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu tour à tour les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat jeudi 21 novembre 2024, pour échanger sur les résultats du référendum constitutionnel. 

 

Selon les informations de la communication présidentielle, « Les échanges ont principalement porté sur le récent référendum constitutionnel, marquant une étape clé pour le pays, ainsi que sur l’évolution des travaux parlementaires, notamment l’examen en cours de la loi de finances », a écrit la présidence de la République après l’audience entre le chef de l’Etat et le président de l’Assemblée nationale, Jean François Ndongou.

Concernant la rencontre du Président Oligui Nguema avec la présidente du SENAT Paulette Missambo : « Cette rencontre a constitué une opportunité pour les deux personnalités d’échanger sur plusieurs sujets d’importance notamment, les résultats du référendum constitutionnel, les avancées sociales portées par la nouvelle Loi Fondamentale et l’évolution des travaux de réhabilitation du Sénat ». Apprend-on.

Rappelons que cette rencontre intervient quelques jours après la tenue du Référendum au Gabon. ce scrutin qui a connu une victoire du oui avec un pourcentage de  91,80.

 Gabon : Raymond Ndong Sima, échange avec les membres du Synamag

Le premier ministre a reçu jeudi 21 novembre,  les membres du directoire du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag). 

 

Installés il y a un an, le bureau  le nouveau bureau du Syndicat national des magistrats du Gabon a tenu à s’enquérir de la mise en œuvre de cette vision pour leur corporation. En l’occurrence, l’évolution de leurs carrières 1 an après l’adoption de la loi portant statut particulier des magistrats au Gabon.

Au cours de leur échange, Luc Nardir Akoué Ndong, 1er vice-président du Synamag, a exprimé l’impatience croissante des 700 magistrats du pays face à l’absence des textes d’application de cette loi. « Nous attendions en tant que magistrats les textes d’application de cette loi. Plus d’un an après, nous ne comprenons pas que les textes d’application d’une loi qui a été promulguée par le Président de la transition ne soient pas toujours pris », a-t-on relevé  sur le site en ligne Gabon media time.

Les magistrats ont souligné l’importance de cette législation pour l’évolution de leurs carrières et la réforme du système judiciaire gabonais. Ces derniers ont également abordé les différents problèmes qu’ils rencontrent. En réaction, Raymond Ndong Sima a fait preuve d’une écoute attentive. Tout en promettant de prendre des mesures concrètes pour faire bouger les lignes.

Gabon : l’institut Français de Libreville temporairement fermé

L’institut a été fermé temporairement en raison des travaux de rénovation effectués dans le site.

 

 

Les travaux de rénovation concernent plusieurs infrastructures clés de l’institut, notamment la médiathèque, les salles de cours, la salle de spectacle et les espaces extérieurs. L’objectif affiché est de créer un environnement accueillant, durable et confortable, à la hauteur des attentes des visiteurs.

 

Pendant la période des travaux, l’IFG a mis en place des solutions pour maintenir ses services. Ainsi, la médiathèque est accessible depuis le 19 novembre au Cercle Pompidou. La Maison des langues ouvrira le 25 novembre, également au Cercle Pompidou sis à La Sablière dans le 1er arrondissement de Libreville.  Les café-concert et conférences se tiendront  eux aussi au Cercle Pompidou.

 

Les services administratifs et Campus France quant à eux seront disponibles dès le 21 novembre dans les jardins de l’IFG. Cette organisation vise à assurer une continuité dans l’offre de l’institut, notamment pour les étudiants, les artistes et les amateurs de culture.

Journée mondiale de l’enfance: Bruno Ecuele Manga devient « Supporter de l’UNICEF »

Il a été présenté aux acteurs de la protection de la petite enfance mercredi au Centre d’Accueil des Enfants en Difficulté Sociale d’Akanda (CAPEDS), en présence du Représentant de l’UNICEF, Dr Marie-Reine Chirezi Fabry.

 

Reconnue pour son parcours exceptionnel avec l’équipe nationale et son engagement sur les réseaux sociaux, Bruno Ecuele Manga a pris l’engagement de participer activement aux initiatives de l’UNICEF. L’objectif étant d’assurer un meilleur accès à l’éducation préscolaire, de renforcer la protection des enfants contre la violence et d’améliorer la couverture sanitaire des plus vulnérables.

Au cours de sa présentation ce 20 novembre à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale des Droits de l’Enfant, il a exprimé son enthousiasme à l’idée de mettre sa notoriété au service des enfants gabonais. L’UNICEF, partenaire clé dans la promotion des droits de l’enfant, a salué ce nouveau soutien précieux dans sa mission au Gabon.

Pour marquer ces trois décennies d’engagement, l’UNICEF organise un tournoi de football les 23 et 24 novembre au stade Nzeng Ayong. Douze (12) entreprises gabonaises parraineront douze équipes d’enfants issus de divers horizons, y compris ceux des centres d’accueil soutenus par le gouvernement. Cet événement vise à promouvoir l’inclusion et à lutter contre les inégalités, tout en célébrant le potentiel des enfants gabonais.

 

 

 

Identification des établissements scolaires : l’opération prorogée jusqu’au 20 décembre

Le secrétaire permanent du Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (SOSUP), Jérémie Mikombo, a annoncé, le 18 novembre 2024, la prorogation de l’opération d’identification des établissements scolaires jusqu’au 20 décembre 2024.

 

Prévue se terminer le 9 septembre 2024, l’opération a été prolongée pour permettre à tous les établissements, notamment ceux des zones plus reculées, de finaliser leur inscription et de soumettre les informations demandées. Cette extension offre aux chefs d’établissements un délai supplémentaire pour remplir et soumettre la fiche d’identification détaillée, accessible via les canaux de communication du SOSUP.

Les établissements sont tenus de joindre les documents obligatoires à la fiche de renseignement, qui comprend des informations sur l’infrastructure scolaire, le nombre d’élèves, ainsi que d’autres données pertinentes. Les dossiers doivent être déposés auprès des Directions d’Académies Provinciales (DAP), des directions des Zones Académiques, ou directement au siège du SOSUP pour les établissements de l’Estuaire.

 Lancé par  le ministère de l’Éducation nationale via le SOSUP, cette opération constitue donc une étape clé pour l’amélioration continue du système éducatif gabonais, avec des perspectives d’optimisation des infrastructures scolaires et de meilleure orientation des étudiants vers des formations adaptées à leurs besoins et aux réalités du marché du travail.

gabon: Les recommandations des observateurs de la CEEAC pour les prochaines joutes électorales

La mission internationale d’observateurs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale a dans son rapport préliminaire fait des recommandations pour l’organisation des prochaines élections au Gabon.

 

Après avoir annoncé que le scrutin du 16 novembre était crédible et transparent, la  mission internationale d’observateurs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale a fait quelques recommandations à savoir : la prise en compte de la situation des personnes à mobilité réduite dans l’implantation et l’aménagement des bureaux de vote ; encourager une plus forte implication des organisations de la société civile dans le processus électoral.

Elle recommande également au gouvernement gabonais, de renforcer les dispositifs de renforcement des capacités des agents électoraux dans la maîtrise des procédures électorales, notamment celles du scellage des urnes ; de poursuivre les actions d’éducation civique et électorale en vue d’accroître le niveau d’appropriation du processus électoral par la population et de prendre des mesures pour assurer la distribution à temps des cartes aux électeurs de manière à faciliter leur participation sereine au processus de vote.

Pour les prochaines joutes électorales, la mission veut qu’il soit prise  toutes les dispositions nécessaires pour doter les bureaux de vote en matériels, en particulier les isoloirs, répondant aux normes et standards internationaux ; de prendre les dispositions nécessaires pour assurer que les électeurs puissent accéder facilement aux matériaux et documents relatifs au processus de vote ; de doter les agents électoraux de matériel de visibilité afin de bien les distinguer des autres acteurs du processus électoral et prendre des dispositions nécessaires à l’effet de rapprocher les bureaux de vote des électeurs, particulièrement en zones rurales.

Notons que, la Mission internationale de la CEEAC a déployé dix (10) équipes composées en binômes dans le Grand Libreville (Owendo, Libreville, Akanda et Ntoum), à Port-Gentil, et à Lambaréné au centre du pays.

L’Eurobond 2025 du Gabon réduit à 315 millions de dollars

C’est ce qui ressort des explications du ministre de l’Economie et des participations Mays Mouissi, au cours d’une conférence tenue le 18 novembre 2024.

 

Selon le ministre Mays Mouissi, un Eurobond est «une obligation qui permet aux États ou aux entreprises d’emprunter dans une autre devise que celle du pays émetteur». En effet, le montant en circulation de l’Eurobond 2025 de la République Gabonaise sera réduit à 315 millions de Dollars. Ceci grâce au rachat de 290 millions de Dollars (180 milliards de Fcfa) qui a été pleinement atteint, avec la participation de plus de 260 investisseurs internationaux, pour un montant de 442 millions dollars US (275 milliards de Fcfa), soit plus de 156%.

La transaction a été conclue à un prix de 99,25 cents par dollar. Les performances de cette opération de rachat sont très appréciables comparativement aux actions similaires réalisées depuis le début de l’année 2024 par des pays comparables. Comme l’a évoqué le ministre de l’économie et des participations Mays Mouissi. Elle permettra également de diminuer les pressions liées au refinancement de cet eurobond tout en renforçant la confiance des investisseurs dans la capacité du Gabon à honorer ses engagements internationaux, et ce, dans un contexte marqué par un taux d’endettement élevé.

Pour rappel, l’Eurobond 2025 a été émis en juin 2015, sous le régime précédent, pour un montant de 500 millions de dollars, avec une maturité de 10 ans et un taux d’intérêt de 6,95 %. Effectuée donc sous le régime Ali Bongo, cette émission visait officiellement à financer des projets d’infrastructure et à soutenir le développement économique du pays. Au fil des années, cependant, le service de cette dette est devenu une charge significative pour les finances publiques, d’où la décision du gouvernement de transition de procéder à un rachat anticipé. Apprend-on.

 Eliminatoires FIBA AfroBasket 2025 : les Panthères à Dakar

La sélection nationale de basketball du Gabon, est arrivée au Sénégal  mardi, pour participer aux éliminatoires de la FIBA AfroBasket, prévue au mois août 2025 à Luanda, en Angola.

 

Classée dans le groupe C avec le Sénégal, le Rwanda et le Cameroun, la sélection nationale de Basket ball du Gabon va affronter vendredi l’équipe du Cameroun dans le cadre des éliminatoires de la 4ème édition de la  FIBA AFROBASKET 2025, qui, se jouera en Angola en Août 2025.  Pour cette compétition, le sélectionneur national, Wilfried Dongo, a retenu et publié lundi, une liste de douze (12) joueurs, composés à parité par des joueurs locaux (6) et expatriés (6).

Quelques réglages de cet effectif ont été nécessaires à la dernière minute, notamment pour remplacer Chris Sylva Obame (forfait pour cause de blessure à la cheville) par Dean Bezazouma et Stolt Engueng Owono (retenu par son Club) par Darcy Makambo.

Pour cette édition, seize (16) équipes vont participer à la FIBA AfroBasket. La Fiba afrobasket a déjà plusieurs organisations à savoir. La Tunisie a remporté les deux dernières éditions du tournoi en 2017 à domicile, avant de soulever son 3ème trophée en 2021 à Kigali, au Rwanda.

A Baku, Owondault Berre échange avec le président de la BAD

En marge des travaux de la Cop 29, le vice-président de la transition a rencontré le président de la Banque africaine de Développement Akinwuni Ayodeji Adesina, lundi 18 novembre 2024.

 

Présent à la 29ème conférence sur les changements climatiques à Baku, en Azerbaïdjan, le  vice-président de la Transition, a au nom du Chef de l’Etat, le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, réitérer la position du Gabon qui est celle de maintenir des très bonnes relations avec ses partenaires financiers. Peut-on lire sur le site de l’Agence gabonaise de presse.

En effet, le Gabon fait partie des pays très sensibles aux incidences des changements climatiques. C’est pourquoi le pays mise sur un modèle de développement sobre en carbone. Conformément à cet objectif, le pays essentiellement forestier ajuste sa stratégie de gouvernance, notamment pour la mise en œuvre d’un cadre de fiscalité verte.

Notons que, la BAD est un partenaire stratégique pour le Gabon. La banque accompagne l’Etat dans la réalisation de plusieurs projets de développement, et pour la survie de la planète, elle est prête à soutenir les États qui font de la préservation du climat leur cheval de bataille.

Oligui Nguema rencontre les observateurs nationaux et internationaux

Le président de la transition a échangé avec une délégation d’observateurs, venus présenter leur évaluation du processus électoral du Référendum du 16 novembre 2024.

 

Conduite par le ministre de l’intérieur Hermann Immongault, la délégation des observateurs  nationaux et internationaux a au cours de leur rencontre avec le président Oligui Nguema échangé sur la sécurité des bureaux de vote et des citoyens, la transparence des étapes du processus, l’apaisement dont la quiétude a favorisé une participation citoyenne et la promptitude des acteurs impliqués.

Ils n’ont pas manqué de félicité les autorités gabonaises pour la qualité de l’organisation de cet événement historique qui s’est déroulé, selon eux, dans un climat de paix et de sérénité, exprimant leur satisfaction quant aux avancées démocratiques et aux droits fondamentaux inscrits dans la nouvelle Constitution.

A la fin de cet échange, la délégation des observateurs, a réaffirmé son engagement à accompagner le Gabon tout au long de cette phase de Transition, en vue du retour à la légalité constitutionnelle.

 

Référendum 2024 : Oligui Nguema salue les gabonais pour l’adoption de la nouvelle Constitution

Le président de la transition a à travers un post partagé un message avec le peuple gabonais, ce 18 novembre 2024.

 

« Le peuple gabonais a largement adopté la nouvelle Constitution lors du référendum. Une étape décisive vers le Gabon nouveau, fondé sur la démocratie, l’unité et la justice. », Peut-on lire. En effet, ce message du président de la transition intervient après l’annonce de la victoire du Oui avec un pourcentage de 91,80% au scrutin, par le ministre de l’intérieur chargé de l’organisation des élections au Gabon.

« Le Gabon franchit une étape historique vers la restauration de ses institutions. La nouvelle Loi Fondamentale a été plébiscitée par les Gabonaises et les Gabonais, témoignant d’une aspiration collective à un avenir meilleur. Ensemble, nous continuons de construire une nation forte et unie ». a-t-il ajouté sur un autre post.

Notons que, le message du président de la transition illustré par une photo de la remise du projet de Constitution au Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, par lui-même il y a plusieurs semaines.

Le Vice-Président du Centre africain de l’USIP salut le déroulement du référendum au Gabon

Au cours d’une audience avec le président de la transition le Général Oligui Nguema, le 16 novembre dernier, le Dr Joseph Sany, Vice-Président du Centre africain de l’USIP, et ses collègues ont présenté un bilan de leur mission au Chef de l’État.

Le Dr Joseph Sany a exprimé sa satisfaction au climat apaisé ayant prévalu tout au long du processus électoral. La délégation a également échangé avec le président sur le respect du chronogramme de la transition et les perspectives des prochaines élections.

Pour sa part, le général Oligui Nguema a réaffirmé son engagement à conduire une transition transparente, inclusive et apaisée, en vue de restaurer la dignité du peuple gabonais et de consolider les institutions républicaines.

Notons que, le scrutin a permis l’adoption de la nouvelle Constitution avec 91,80 % des voix pour un taux de participation de 53,54 %, selon les résultats provisoires annoncés par le ministère de l’Intérieur.

Référendum 2024: victoire du oui avec 91,80%

Le ministre de l’intérieur a annoncé les résultats provisoires du scrutin pour l’adoption de la nouvelle constitution, qui a eu lieu samedi 16 novembre 2024.

 

48 heures après le vote, le ministre de l’intérieur chargé de l’organisation des élections au Gabon, a publié les résultats du scrutin. 91,80% c’est le pourcentage des suffrages exprimés lors du vote. En effet, sur un total de huit cent soixante-huit mille cent quinze (868 11() électeurs inscrits, il a été enregistré quatre cent soixante-trois mille soixante-six (463 066) votants, huit mille huit cent quatre-vingt-treize (8893) bulletins blancs ou nuls pour quatre cent cinquante-quatre mille cent soixante-treize suffrages exprimés, a déclaré le ministre de l’Intérieur.

Le taux de participation, qui était l’un des principaux enjeux de ce scrutin, s’établit à 53,54%, a révélé le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, désormais seul organe en charge de l’organisation des élections politiques en république gabonaise, au terme de la loi. En attendant les résultats détaillés ce lundi, il faut noter qu’il s’agit là des résultats compilés par provinces.

Rappelons que, cette constitution remplace celle de 1991, modifiée cinq (5) fois, en 1994, en 1995, en 1997, en 2000 et enfin en 2023 par la loi 13/2023 du 19 août 2023, sous les rênes des Bongo père et fils.

 

Gabon : fermeture temporaire des débits de boissons en raison du Référendum

Les débits de boissons seront fermés dès ce vendredi 15 novembre à partir de 23h30 au Gabon.

 

L’annonce a été par le ministre de l’intérieur et de la sécurité Hermann Immongault, chargé des élections au Gabon. Les débits de boissons seront fermés à titre temporaire du vendredi 15 novembre à 23h30 mn au samedi 16 novembre 2024 à 24h00 », informe le communiqué.

Le communiqué poursuit que, « les commandements en chef de la Gendarmerie nationale et des Forces de police nationale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller à l’exécution de cette information », apprend-on.

Rappelons que, le Référendum 2024, aura lieu demain samedi 16 novembre 2024 dans toute l’étendue du territoire gabonais.

 

Référendum 2024 : le Pr Albert Ondo Ossa invite les gabonais à voter « Non »

L’ancien candidat à la présidentielle de 2023, a appelé les gabonais à voter pour le Non au référendum qui aura lieu demain samedi 16 novembre 2024, au Gabon.

 

«J’invite tous les Gabonais conscients des enjeux de l’heure et soucieux de l’avenir de notre pays à se rendre aux urnes et voter massivement pour le NON», a-t-il lancé. En expliquant que « voter le OUI serait accordé un pouvoir sans borne et sans fin. Voter OUI serait opté pour la perpétuation du système Bongo-PDG et de Delta Synergie, ainsi que la spoliation de nos ressources et de notre patrimoine commun ». Ces raisons qui justifient pour le Pr Ondo de voter « Non » au référendum.

En effet, dans son discours, le Pr Ondo a jugé catastrophique le bilan des nouvelles autorités, ouvrant la voie à un cheminement en deux étapes donc la première est de mettre un terme à « la Transition de Monsieur Oligui Nguema. Il n’y a aucune autre alternative à cette première étape qui, inexorablement, passe par un vote massif en faveur du NON au référendum constitutionnel proposé par le pouvoir PDG-CTRI». Indique-t-il.

Avant d’ajouter que, la deuxième étape est, selon lui, relative aux exigences fondamentales de notre société. « Elle procède de mon programme et, plus encore, des objectifs de mon projet à court, moyen et long terme. D’autant que c’est ce programme et lui seul qui a emporté l’adhésion du peuple gabonais le 26 août 2023», a-t-il expliqué.

Pour finir, le Pr a invité les populations à se rendre massivement aux Urnes pour voter pour le « Non », car pour lui, «  voter non, c’est l’espoir de rétablir la dignité nationale et de reconstruire un Gabon plus juste et plus prospère », conclut-il.

Référendum 2024 : une vingtaine d’observateurs retenus

Le ministre de l’intérieur l’a annoncé mercredi 13 novembre, au terme d’une audition à la cour constitutionnelle.

 

le Gabon qui pour ces élections souhaite  s’inscrire  dans une volonté affichée de transparence électorale, a décidé d’autoriser les observateurs nationaux à couvrir les élections. Pour ce samedi 16 novembre dans le cadre du Référendum 2024, qui aura lieu dans toute l’étendue du territoire gabonais, le ministre Hermann Immongault a au terme d’une nouvelle audition à la Cour constitutionnelle, annoncé qu’une vingtaine d’observateurs a été retenus.

En effet, le ministère a reçu 50  demandes d’observateurs et seule la moitié a été retenue. Au nombre de ces observateurs figure l’Union européenne, la première avoir reçu le quitus des autorités de transition. Notons que, le ministre avait il y a quelques semaine souligné que, les observateurs devront respecter les dispositions de l’article 7 du décret n° 1004/PR/MI du 27/08/1998, sous peine de retrait de leur accréditation. Cette mesure vise à garantir l’intégrité du processus tout en bénéficiant de l’expertise internationale.

 

 

Référendum 2024 : Chen Sylvestre Mezui M’Obiang appelle les populations à voter oui

L’ancien membre du gouvernement est allé à la rencontre des populations mercredi 12 novembre à Oyem, afin de les convaincre à voter pour la nouvelle constitution au Gabon.

 

« Je suis pas ici pour vous parler de moi, de qui je suis et à quel clan j’appartiens, je me présente devant vous pour vous parler des avantages que l’ensemble des Gabonais, dont nous faisons partie, allons tirer profit en votant OUI », a une fois de plus martelé, tour à tour, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, dans les deux quartiers visités à savoir Nfoul et Ngouema situés dans le 2ème arrondissement.

Selon lui, le texte fondamental qui sera soumis à l’arbitrage du peuple gabonais consacre la place primordiale des mœurs et la culture gabonaise, de même elle accorde, une place de premier ordre à la Société civile, l’un des contre- pouvoirs des plus influents, dans les démocraties modernes.

« Les contributions des gabonais au dialogue national ont, principalement, mis l’accent sur l’immoralité de l’homosexualité, l’interdiction de la vente de parcelles de terrain aux étrangers, la limitation des mandats présidentiels et la séparation des pouvoirs et beaucoup d’autres choses », a-t-il dit, sur le site de l’Agence de presse gabonaise.

Gabon : Oligui Nguema dote la DGCPT de plusieurs véhicules

La Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT), a reçu ce mercredi de nombreux véhicules, nécessaire pour leur déplacement sur le terrain.

 

Il s’agit de 25 véhicules au total dont 3 bus, 3 fourgons, 10 fourgonnettes et 9 pick up destinés à la sauvegarde et au transport des fonds et du personnel dans la capitale et à l’intérieur du pays.

Au cours de la cérémonie de remise de ces dons, le Chef de l’État a exhorté les agents de la DGCPT d’en faire un usage responsable, efficace et rentable afin de garantir une mobilité durable et contribuer efficacement au bon fonctionnement de leurs services.

Coupure d’électricité à Libreville: les explications de la SEEG

La société d’eau et d’énergie du Gabon s’est expliqué suites aux perturbations constatées dans l’alimentation en électricité dans certains quartiers du 5eme arrondissement de Libreville.

 

Selon le communiqué de la seeg, depuis le lundi 11 novembre 2024, « un câble souterrain Haute -Tension en défaut a provoqué une série d’incidents sur le réseau de distribution, avec pour conséquence le manque d’alimentation en énergie électrique des quartiers de Mindoubé I & 2, IAI, SMAG, Sogatol, Soduco, Ozoungué, INJS et Lalala à droite, et des répercussions sur une partie des quartiers Beau-séjour et Lalala Dakar.

 

À l’origine, il s’agit d’un incident lié à l’évolution brusque de la charge sur le réseau électrique du Grand Libreville » peut-on lire.

Avant d’ajouter que les équipes techniques mobilisées depuis l’incident travaillent d’arrache-pied pour effectuer les réparations nécessaires jusqu’au rétablissement total de la desserte en électricité qui devrait intervenir dès la fin des travaux.

 

Pour finir, la SEEG exprime ses regrets à son aimable clientèle.

Cop 29 : Joseph Owondault Berre représente le Gabon

Le vice-président de la transition, est en Azerbaïdjan où il prend part à la 29ème conférence des Nations unies sur les changements climatiques.

 

La Cop 29 qui se déroule à Bakou en Azerbaidjan, du 11 au 22 novembre 2024,  vise à amener les États à accepter, d’élaborer et partager des plans permettant de faire face au changement climatique. Cela vise à empêcher une aggravation du réchauffement climatique ainsi qu’à aider les personnes qui ont été les plus touchées jusqu’à présent à s’adapter ou à reconstruire leur vie.

Présent à cette rencontre en compagnie de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement de plusieurs pays du monde, le vice-président Joseph Owondault va ce mercredi faire une communication sur la position du Gabon en ce qui concerne les changements climatiques.

Notons que, cette édition, a été baptisée la COP des finances en raison de l’accent mis sur l’accroissement du financement climatique.

Gabon : reprise des activités de production de manganèse

 La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du Groupe français Eramet, a annoncé lundi 11 novembre 2024,  la reprise des opérations de vente de sa production de manganèse à Moanda.

 

L’Administrateur directeur général de Comilog, Léod Paul Batolo,  a annoncé la reprise des activités de la compagnie. En effet, la reprise desdites opérations est prévue pour ce jeudi 14 novembre aux premières heures.  Apprend-on du communiqué du DG Léod Paul Batolo. Avant de poursuivre que malgré la reprise des activités ces mois de novembre et décembre, « le conteste économique international reste néanmoins fragile et la prudence est de mise », suggère l’Administrateur directeur général (ADG) de la Comilog.

Il exhorte l’ensemble de ses collaborateurs, administrateurs, cadres dirigeants, acteurs et partenaires de la chaîne de production et de vente de manganèse à Moanda à rester solidaire, « Nos comportements doivent nous permettre de renforcer notre solidarité afin de protéger, ensemble, notre entreprise ».Il faut rappeler que, La Comilog a déjà connu des arrêts dans ses opérations ces dernières années.

Rappelons que la compagnie a été suspendue, il y a trois semaines en raison de la fermeture du marché de manganèse à l’échelle mondiale « La forte baisse de la production d’acier en Chine a entraîné une diminution des achats de minerai de manganèse par les producteurs chinois, ce qui a pour conséquence une forte diminution des prix, soit un prix diminué par deux en seulement trois mois », comme l’a expliqué Léod Paul Batolo, en octobre dernier.

Jean-Rémy Yama donne ses raisons du « non » objectif au Référendum

Le président du Front du NON Objectif, Jean-Rémy Yama, par ailleurs sénateur de la Transition, a au cours d’une conférence expliqué ses raisons pour le « non » au référendum qui aura lieu le  16 novembre 2024.

 

C’est au cours d’une conférence tenue dimanche 10 novembre dernier, que Jean Remy Yama a rappelé les raisons du « non » au projet de constitution. Pour lui, le Non objectif est « Pour se démarquer de certains compatriotes malveillants et hors sujets, qui votent NON pour des raisons autres que le projet de Constitution que l’on propose », a-t-il expliqué sur le site de l’AGP. Dans la déclaration commune du Front, jean Rémy Yama tire sur le projet de constitution en expliquant que dans ce projet, « il y a une indépendance organique des trois pouvoirs constitutionnels, mais aucune indépendance formelle. Le Parlement peut se faire dissoudre par le Président de la République, lequel peut par ailleurs, contester et contourner les lois du Parlement ». Apprend-on sur le site de l’AGP.

Et d’ajouter que : « Le même président de la République commande le pouvoir judiciaire, tant il peut nommer 5 juges sur 9 à la Cour constitutionnel (3 de façon directe, et 2 à travers le Conseil supérieur de la Magistrature, dont il reste le président). Le chef de l’Etat peut aussi nommer 7 magistrats sur 13 à la Haute Cour de justice. Après analyse, on peut conclure que ce projet de loi ne consacre pas un régime présidentiel qui se caractérise par la prééminence du président de la République et la séparation des trois pouvoirs, mais consacre plutôt un régime présidentialiste qui se traduit par la concentration des pouvoirs (…) Pour sauver le Gabon, nous disons non à un tel modèle qui pourrait ouvrir la voie à des abus de pouvoir. »

Pour finir, il invite les populations à voter « Non » au référendum de 2024, qui aura lieu le 16 novembre prochain dans tout le territoire gabonais. Rappelons que, le  Front pour un non objectif, est une plateforme regroupant une vingtaine de mouvement politique et de la société civile.

Référendum 2024 : la campagne pour le « oui » s’intensifie

Les partisans du « oui » au référendum 2024, sont de plus en plus dans les villes et département du Gabon afin de convaincre les populations à voter oui au nouveau projet de constitution le 16 novembre prochain.

 

Depuis le lancement de la campagne référendaire le 6 novembre dernier, la campagne du oui s’intensifie. Les partisans du oui se multiplient dans les villes pour  expliquer la nécessité de voter pour le « oui ». C’est le cas dans le département du Ntem où une foule de citoyens engagés et enthousiastes se sont réunis pour exprimer leur soutien à ce projet de réforme. Ces populations ont écouté l’honorable Fridolin Mvé Messa, qui a chaleureusement les a remercié pour leur présence. Ensuite, le sénateur Ondo Edou, chargé de la propagande, a pris la parole en langue vernaculaire, permettant ainsi aux communautés locales de s’identifier pleinement aux enjeux de cette nouvelle Constitution.

A Ovan on note la présence de la coordinatrice provinciale de campagne référendaire de l’Ogooué-Ivindo (nord-est), Prisca Koho-Nlend, qui n’a pas manqué d’inviter les populations à voter pour le « oui » au référendum. Dans son discours de circonstance, elle a présenté le référendum comme étant un mécanisme de démocratie. Quant à la coordinatrice départementale de la M’voung, Parfaite Ollame Amouyeme, a invité les populations de ce département et de la province toute entière de faire ensemble de cette campagne référendaire un succès total, un moment d’échange convivial, une argumentation constructive entre les filles et les fils d’un même terroir.

Par ailleurs, la coordination provinciale a appelé les populations de la Lopé, et de Booué, à voter le OUI, au cours d’une cérémonie marquant le lancement de la deuxième et la troisième étape de cette campagne dans la localité. Notons que, plusieurs acteurs politiques à l’instar de Jean Ping, le patriarche Guy Nzouba Ndama, qui a, haut et fort, appelé les Logovéens à voter OUI le 16 novembre prochain.

Gabon : la 12ème édition du festival du Masuku annoncée pour le 5 décembre

Le festival pour la sensibilisation environnementale, se déroulera du 5 au 11 décembre 2024.

 

La 12ème édition qui aura lieu du 5 au 12 décembre va se tenir à Masuku (Franceville), Moanda et Libreville. Elle va débuter à Masuku avec la projection du documentaire L’ADNe, une révolution dans les eaux du Gabon de la réalisatrice française Natacha Giller. De Franceville à Libreville en passant par Moanda, voyage de découverte, de retour aux sources par le biais de la vidéo. Selon Nadine Otsobogo, il est question de « sensibiliser à l’environnement à travers le prisme du cinéma avec une place particulièrement pour le cinéma africian ». Apprend-on.

Sur les quelque 80 films reçus, 12 ont été retenus pour la compétition officielle, représentant 10 pays, avec 2 films gabonais en lice pour la première fois. Les œuvres concourront pour trois prix. Le Prix professionnel sera jugé par un panel composé de Steed Rey, directeur d’Amazing Gabon, Dr. Priscilla Linda Mouragadja, directrice de la recherche à l’ENEF, et Fernand Lepoko, réalisateur gabonais. A côté de cette récompense professionnelle, il y aura le Prix étudiant et le Prix du public. Apprend-on sur le media en ligne Gabon media time.

 

Rappelons que, l’initiative poursuit son engagement en faveur de la nature, avec l’ambition de former les générations futures à comprendre et protéger leur environnement. Pour l’heure, le Festival de Masuku c’est 145 films projetés en faveur de la nature.

Référendum 2024 : Raymond Ndong Sima prêt pour un débat avec Billie-By-Nze

Le premier ministre de la transition Raymond Ndong Sima a à travers son compte Facebook, répondu à  l’ancien premier ministre Bilie-By-Nze, qu’il reste disponible pour un débat télévisé en sa qualité de coordinateur national de la campagne en faveur du OUI.

 

 

En réponse à Bilie-By-Nze, le premier ministre  Raymond Ndong Sima s’est dit prêt pour un  débat sur le Référendum constitutionnel avec lui, en tant que représentant de la campagne du Oui « pour ne pas laisser prospérer les plaisanteries dont il est coutumier », précise-t-il. Mais, cela doit se faire comme l’a précisé le premier ministre Raymond Ndong Sima,  dans le cadre approprié et non « dans une démarche de buzz sur les réseaux sociaux » comme il l’a procédé. Tout en supposant d’ailleurs, qu’il pourra se prévaloir d’un statut identique pour ce qui est du NON. Car,  «  il ne me revient pas de l’installer comme principal opposant, statut dans lequel manifestement il cherche à s’investir », a-t-il souligné.

Cependant, le premier ministre a qualifié la démarche de Bilie-By-Nze d’un «procédé grossier et presqu’amusant tant sur la forme que sur le fond ». Selon lui, ce dernier devait mettre du sérieux dans sa demande en adressant,  « une correspondance en bonne et due forme à celui avec lequel il veut débattre et donc choisir clairement son contradicteur », a expliqué Raymond Ndong Sima. Tout en rappelant que, « pour parler de la hiérarchie des interlocuteurs qu’il pourrait accepter de rencontrer, il n’est l’égal d’aucune des trois personnes qu’il a citéepuisque, faut-il le rappeler, sur le plan protocolaire, les anciens premiers ministres ont rang de ministre d’État. Donc, il peut valablement débattre avec n’importe quel ministre actuellement en fonction ».

Rappelons que, cette réponse intervient après la demande de l’ancien premier ministre sous l’ère Ali Bongo Bilie- By-Nze qui a demandé samedi 9 novembre dernier, un débat sur le Référendum constitutionnel au président de la transition le Général Oligui Nguema, ou à défaut le premier ministre Raymond Ndong Sima ou son vice Alexandre Baro Chambrier. Pour l’heure, les gabonais n’attendent que l’heure et la date de ce débat.

 

 

Référendum 2024 : distribution des cartes d’électeurs

Les électeurs ont entamé avec le retrait des cartes, samedi 09 novembre 2024.

 

Au Gabon, le ministre de l’intérieur Hermann Immongault, a invité à travers un communiqué publié vendredi 08 novembre, toutes les personnes inscrites sur les listes électorales à retirer leur carte d’électeur.

A cet effet, les populations peuvent les retirer dans les mairies, préfectures, les missions diplomatiques et les postes consulaires du Gabon à l’étranger. Les cartes sont distribuées progressivement de 08h à 17h.

Notons qu’il ne reste plus que quelques jours pour la tenue du référendum au Gabon.

 Gabon : 34 officiers et sous-officiers  suspendus pour trafic de drogue

Dans une note signée le jeudi 7 novembre dernier du Commandant en Chef des Forces de police nationale (FPN), le Général de Corps d’Armé, Serge Hervé Ngoma, 34 officiers et sous-officiers auraient été suspendu pour leur implication présumée une affaire de trafic de drogue. 

 

Selon le media Top infos Gabon, le patron des forces de police nationale annonce la suspension de 34 fonctionnaires de police qui auraient été cités « dans une affaire de trafic de drogue ». Dans la foulée, il a instruit les différents services de «  s’assurer de la mise en œuvre de cette décision » et de «  veiller à ce que les agents concernés soient informés de leur suspension dans les plus brefs délais ». A noter que selon notre confrère cette mesure toucherait des hauts gradés de ce corps notamment   le Colonel Mfoumbi Emmanuel, actuel Préfet de police adjoint de Libreville, le Commandant Egnegue-Bi Noel Désiré en poste à l’Etat-major des polices d’investigation judiciaires ou le capitaine Mombo Louba Gatien en affectation à l’office central de lutte anti-drogue.

Par ailleurs, le  Commandant en Chef de la police a instruit ses services « de procéder au retrait de tout matériel mis à leur disposition dans le cadre de l’exercice de leur fonction ». «  Il est impératif que cette mesure disciplinaire soit strictement appliquée afin de préserver l’intégrité et l’image de notre institution » conclut-il. Rappelons que depuis quelques jours, on assiste à des vastes opérations de luttes anti-drogue. il y a quelques jours la douane de Port môle a découvert plus d’une tonne et demie de drogue. Un réseau de trafiquants a également été démantelé.

Gabon : la passerelle piétonne du lycée national Léon Mba inaugurée

Elle a été inaugurée mercredi 6 novembre dernier, par le ministre des Travaux publics, le général Flavien Nzengui Nzoundou, accompagné de la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclerc.

 

La nouvelle passerelle piétonne inaugurée, répond à une nécessité de sécurité et de fluidité du trafic routier aux abords de cet établissement. Elle met en valeur les ressources forestières du Gabon car, elle a été construite entièrement en bois gabonais et mesure 48 mètres de long et 2,28 mètres de large, avec un tirant d’air de 6,5 mètres et une hauteur totale de 13,5 mètres. Elle pèse 44 tonnes après assemblage et utilise des essences locales telles que le Padouk, l’Ozigo, le Movengui, le Tali et l’OKan.

Cette structure vise à sécuriser les traversées des élèves et des riverains tout en évitant les interruptions de circulation. Présente à cette inauguration, la ministre de l’Éducation nationale n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude envers le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, pour ses efforts en faveur de la sécurité des élèves et de l’amélioration des infrastructures éducatives. Elle a également remercié le ministre des Travaux publics pour la rapidité et la qualité d’exécution de ce projet.

Gabon : le ministre des transports dément tout soutien à la « flotte fantôme russe »

Le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma  a répondu au sujet concernant la « flotte fantôme » utilisée par la Russie pour échapper aux sanctions occidentales sur le pétrole.

 

Le ministre gabonais des transports a démenti sur les informations relevant que de nombreux navires liés à la « flotte fantôme » russe, utilisée pour contourner les sanctions occidentales sur le pétrole, opèrent sous pavillon gabonais, cela depuis 2023. Un rapport de la Kyiv School of Economics relayé par Radio France Internationale (RFI), fait savoir que près de 40 des 95 pétroliers enregistrés sous pavillon gabonais ont récemment accosté dans des ports russes, soulevant des questions quant au rôle du Gabon dans cette stratégie d’évitement des sanctions. Face à cette situation, le ministre a précisé que ces navires n’étaient pas sous sanctions au moment de leur enregistrement sous pavillon gabonais. « Ces bateaux-là, quand ils vont prendre le pavillon gabonais, ils ne sont pas sous sanction. La plupart deviennent sous sanction quand ils enfreignent les normes de la communauté internationale ». Relève-ton sur le média en ligne Gabon Média Time, qui cite RFI.

Le site ajoute que, le ministre a souligné l’importance des procédures de vérification mises en place pour s’assurer que les navires sous pavillon gabonais respectent les réglementations internationales. Il a rappelé que le Gabon se conforme aux directives de l’Office of Foreign Asset Control (OFAC), une entité du département du Trésor des États-Unis qui supervise les sanctions financières. « Nous avons la liste de l’OFAC. Dès que le nom d’un navire figure sur cette liste, on refuse catégoriquement : il n’est pas pavillonné (gabonais, NDLR) », a affirmé Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, soulignant que le Gabon n’a pas pour intention de devenir une plaque tournante de navires sous sanctions.

Pour finir, Le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, a tenu à rappeler qu’il n’a aucun moyen d’interdire a priori la circulation de navires enregistrés sous son pavillon, mais qu’il reste vigilant quant aux implications de ces enregistrements.