Coup d’Etat : l’Union africaine « suspend » le Gabon avec effet immédiat

C’est dans un communiqué publié jeudi 31 août 2023, que l’organisation continentale a annoncé la suspension de ce pays d’Afrique centrale.

 

L’Union africaine (UA) a annoncé jeudi 31 août la suspension avec effet immédiat du Gabon, de toutes activités de ses organes et institutions. Une décision qui fait suite à l’annonce mercredi des militaires putschistes d’avoir mis « fin au régime en place » au Gabon et avoir placé en résidence surveillée le président Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans, juste après l’annonce officielle de sa victoire à la présidentielle.

L’organisation continentale « condamne fermement la prise de pouvoir par les militaires en République du Gabon ».

Notons que mercredi déjà, le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, avait condamné « fermement » ce qu’il a décrit comme « la tentative de coup d’État » au Gabon.

Gabon : voici la liste des personnalités déjà aux arrêts

La situation commence à s’éclaircir au Gabon, où les militaires ont pris le pouvoir quelques instants après la publication des résultats de la présidentielle de samedi dernier.

Les putschistes ont annoncé que le président Ali Bongo est assigné en résidence. Son épouse Sylvia Bongo et son fils Nourredine Valentin Bongo et plusieurs hautes personnalités sont aux arrêts. Il s’agit entre autres de Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale, d’Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet du fils Bongo, Mohamed Ali Saliou, directeur de cabinet adjoint du président Bongo lui-même et son frère Abdoul Océni.

Ces deux hommes sont en fait les fils d’Ismaël Oceni Ossa, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon. Dans la liste, il y a aussi Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence, Steeve Nzegho Dieko, le Secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG) le parti présidentiel, Cyriaque Mvouradjiami, directeur de cabinet politique d’Ali Bongo.

Coup d’Etat au Gabon : réactions de quelques chancelleries

Quelques heures après la destitution d’Ali Bongo, et la prise de pouvoir par un groupe de militaires, quelques chancelleries réagissentvdiverssements.

 

Suite à la prise de pouvoir au Gabon par des hommes armés, les réactions et prises de positions des chancelleries varient en fonction de la proximité et des relations du Gabon avec chacun des pays et institutions qui se sont prononcés.

Où la France condamne un : « coup d’État militaire qui est en cours au Gabon», à travers le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran. la Chine, premier partenaire économique du  appelle « les parties concernées » au Gabon à « garantir la sécurité » du président Ali Bongo Ondimba. Le pays de Xi Jinping, par la voix du porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a indiqué que son pays suit de près l’évolution de la situation. Il exhorte les : « les parties concernées à agir dans l’intérêt fondamental du peuple gabonais.»

La Russie actuellement considéré comme le gendarme du monde par certains observateurs prend plutôt se prononce également. « Nous surveillons de près ce qui s’y passe », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le Commonwealth invite quant à lui, les différentes parties à respecter son engagement vis-à-vis de l’organisation. Dans un communiqué, le secrétaire générale, Patricia Scotland invite « les membres du Commonwealth, organisation composée surtout d’anciennes colonies britanniques que le pays d’Afrique centrale a rejoint l’année dernière, devaient respecter l’Etat de droit et les principes de démocratie. »

Il est à préciser que le président déchu, Ali Bongo est en résidence surveillée.

Coup d’Etat au Gabon : Ali Bongo appelle à « faire du bruit »

Le président gabonais Ali Bongo, actuellement assigné à résidence, appelle la population à « faire du bruit » après le putsch qui l’a renversé.

Les suites directes des événements de ce mercredi matin. Quelques heures après le coup d’État survenu après l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Gabon  et la réélection d’Ali Bongo, celui-ci a été placé en résidence surveillée, ont annoncé les militaires putschistes à la télévision d’État. En parallèle, ceux-ci ont également annoncé l’arrestation de l’un des fils du président pour « haute trahison. »

Dans un message vidéo en anglais, M. Bongo dit être « à la résidence », alors que son épouse et son fils se trouvent dans des lieux séparés. C’est sa première manifestation publique après le coup d’Etat. En effet, un putsch a eu lieu au Gabon dans la nuit de mardi à mercredi 30 août. Juste après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo, des putschistes militaires ont annoncé l’annulation du scrutin et la dissolution des institutions.

Pour la première fois depuis le coup d’État, le président élu, Ali Bongo, a donc donné de ses nouvelles. Le président de 64 ans s’est exprimé depuis sa « résidence surveillée »: il a appelé « tous les amis » du « monde entier » à « faire du bruit, encore et encore ». Ali Bongo explique que les militaires l’ont arrêté ainsi que sa famille. « Mon fils est quelque part, ma femme est ailleurs et je suis à la résidence en ce moment. »

Gabon-présidentielle 2023 : internet partiellement restauré

Après l’annonce ce mercredi matin de la « fin du régime en place » par les militaires, internet commence à être restauré.

 

Les utilisateurs de l’opérateur de téléphonie mobile Gabon télécom ont constaté la restauration de leur réseau internet ce matin du mercredi 30 août 2023. Une restauration qui arrive quelques heures seulement après la sortie médiatique des militaires.

Des militaires ont annoncé mettre « fin au régime en place » au Gabon, alors que les résultats officiels de la présidentielle de samedi dernier venaient de consacrer la victoire au président Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, décrochant un troisième mandat avec 64,27% des suffrages.

Le gouvernement avait a annoncé la coupure d’Internet sur tout le territoire et l’instauration d’un couvre-feu au lendemain des élections générale du samedi 26 août 2023. Selon Libreville, la coupure d’internet avait pour objectif de mettre un terme aux fausses informations et aux appels à la haine.

La situation reste tendue au Gabon et les abonnés des autres opérateurs de téléphonie mobile attendent la restauration de leur réseau.

Gabon-présidentielle 2023 : Ali Bongo déclaré vainqueur, des militaires annoncent la fin du régime

Le mercredi 29 août, le Centre gabonais des élections a déclaré le président sortant Ali Bongo Ondimba vainqueur de l’élection présidentielle du samedi 26 août 2023.

 

Ce matin, un groupe de militaires annonce l’annulation des résultats et la dissolution des institutions. Coup d’Etat en cours au Gabon ! Voilà qui se lit et qui se raconte depuis les premières heures de cette matinée du 30 août 2023. Une dizaine de militaires a fait irruption très tôt à la télévision Gabon 24, logée au sein de la présidence de la République, avant de délivrer un message au peuple gabonais et à la communauté internationale.

Dans ce discours, les hommes en tenue annoncent l’annulation des résultats du scrutin du week-end dernier, donnant Ali Bongo Ondimba vainqueur avec 64,27% des suffrages valablement exprimés. Soit 293.919 voix, pour un taux de participation de 56,65%. Son suivant immédiat, Albert Ondo Ossa n’a obtenu que 30,77% des suffrages, selon les données publiées par le président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda.

Quelques heures après la publication de ces résultats, les militaires s’emparent du pouvoir en dissolvant l’ordre constitutionnel, non sans donner leurs motivations. Voici l’intégralité de la déclaration faite par l’un des militaires :

« Notre beau pays, le Gabon, a toujours été un havre de paix.

Aujourd’hui, ce pays traverse une grave crise institutionnelle, politique, économique et sociale.

Aussi, force est d’admettre que l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais.

A cela s’ajoute une gouvernance irresponsable, imprévisible, qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale, risquant de conduire le pays au chaos.

Ce jour, 30 août 2023, nous, forces de défense et de sécurité, réunies au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), au nom du peuple gabonais et garant de la protection des institutions, avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place.

A cet effet, les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés.

Les frontières sont fermées jusqu’à nouvel ordre.

Toutes les institutions de la République sont dissoutes, notamment le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique, social et environnemental, le Centre gabonais des élections.

Nous appelons les populations, les communautés des pays frères installées au Gabon ainsi que les Gabonais de la diaspora au calme et à la sérénité.

Nous réaffirmons notre attachement au respect des engagements du Gabon vis-à-vis de la communauté nationale et internationale.

Peuple gabonais, c’est enfin notre essor vers la félicité.

Que dieu et les mânes de nos ancêtres bénissent le Gabon.

Honneur et fidélité à la patrie.

Je vous remercie. »

Gabon-élections 2023 : les résultats toujours attendus

Les gabonais sont toujours dans l’attente des résultats à plus de 48 heures après les élections présidentielle, législatives et locales de samedi 26 août dernier.

 

Les élections générales du samedi 26 août 2023 au Gabon, ont été marqué par de nombreux dysfonctionnement, notamment l’ouverture tardive de certains bureaux de vote. La pression est désormais forte sur le Centre gabonais des élections qui doit proclamer les résultats.

L’opposition, pour sa part, accuse clairement le pouvoir en place d’être en train de modifier les résultats. Elle appelle le président sortant, Ali Bongo Ondimba, à accepter le choix souverain du peuple après les élections du 26 août.

Le porte-parole du candidat Albert Ondo Ossa, Mike Jocktane, était face à la presse lundi après-midi. Selon dw.com, il a notamment mis en garde contre toute manipulation des chiffres en faveur du président sortant. Il a aussi parlé d’intimidations dans les bureaux de vote.

« Dans une forte majorité des bureaux de vote, affirme le porte-parole d’Albert Ondo Ossa, le candidat d’Alternance 2023 est arrivé en tête du scrutin avec des écarts considérables. Il nous revient que certains scrutateurs, notamment dans les provinces du Haut-Ogoué et du Moyen-Ogoué, font l’objet d’intimidations en vue de procéder à la modification des procès-verbaux en la défaveur de notre candidat, Albert Ondo Ossa. »

Notons que les élections se sont déroulées sans observateurs internationaux, africains comme européens, et aucun journaliste étranger n’a reçu les accréditations demandées pour la couverture médiatique des scrutins.

Gabon : instauration du couvre-feu au lendemain des élections

Le gouvernement a annoncé une coupure immédiate d’internet et un couvre-feu à partir de dimanche soir 19h jusqu’à 6h du matin.

 

Les gabonais sont passé devant les urnes samedi 26 août 2023. C’était dans le cadre des élections présidentielle, législatives et locales. Le scrutin a connu de nombreux retard et dysfonctionnements, ce qui a provoqué une situation politique tendu au cours de la journée.

Selon plusieurs témoignages, la présence policière était un peu plus visible. Des forces de l’ordre ont été déployées dans certaines stations-service. Le principal candidat de l’opposition, Albert Ondo Ossa, a accusé le pouvoir de fraudes et, en fin de journée, le gouvernement a annoncé une coupure immédiate d’internet et un couvre-feu à partir de ce dimanche soir 19h jusqu’à 6h du matin.

Pour les autorités, la coupure d’internet sert à mettre un terme aux fausses informations et aux appels à la haine. Cependant, selon Qemal Affagnon, responsable Afrique de l’Ouest chez Internet sans frontières, cette mesure jette surtout le discrédit sur les élections.

Plusieurs gabonais ne cachent pas leur appréhension, ils ont particulièrement peur de l’annonce des résultats qui pourrait entrainer une nouvelle fois la crise post-électorale. On se souvent qu’en 2016, c’est cette l’annonce des résultats qui avait entraîné de graves violences et donc, cette année, la population a anticipé. Vendredi dernier, c’était jour de paye, beaucoup sont allés dans les magasins faire des provisions et acheter notamment des denrées non périssables.

Selon RFI, les autorités gabonaises après ces élections : la diffusion de RFI et France 24 est provisoirement suspendue, tout comme la chaine TV5 Monde. La chaine de télévision publique gabonaise l’a annoncé, samedi 26 août, en citant la Haute autorité de la Communication.

Gabon-Elections 2023 : ouverture en retard des bureaux de vote

Près de 850 000 Gabonais étaient attendus aux urnes pour trois scrutins : présidentielle, législatives et locales.

 

Samedi 26 août 2023, jour des élections présidentielle, législatives et locales au Gabon. Pas moins de 850 000 Gabonais doivent accomplir leur devoir civique. Les bureaux de votes jusqu’à 8 heures n’étaient pas encore ouverts comme prévu. La plupart des bureaux de vote de Libreville sont encore fermés jusqu’à 11 heures.

Ce retard a poussé plusieurs électeurs à se poser la question de savoir s’il ne serait pas mieux de renvoyer l’élection à dimanche. D’autres y ont vu une stratégie du pouvoir en place pour les décourager.

Rappelons que samedi 26 août, près de 850 000 Gabonais étaient attendus aux urnes pour trois scrutins : présidentielle, législatives et locales.

Gabon : élection générale, le ministre de l’Intérieur met en garde contre les dérapages

En raison des élections générales qui ont lieu le samedi 26 août 2023, le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a décidé de la fermeture des frontières terrestres et maritimes du vendredi 25 au samedi 26 août à minuit.

Les bureaux de vote s’ouvrent demain matin au Gabon et dans les représentations diplomatiques du pays à l’étranger. 846 000 Gabonais sont attendus pour départager les 19 candidats à la présidentielle, ainsi que de nombreux autres aux élections législatives et locales. Pour la première fois, le pays organise des élections générales. Et le ministre de l’Intérieur a pris hier un acte décidant de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, le temps qui sépare la fin de la campagne électorale de la fermeture des bureaux vote et de l’acheminement des procès-verbaux.

De vendredi à minuit jusqu’à demain samedi à minuit, la décision ministérielle restreint la liberté d’entrer et de sortir du territoire national sur ces deux voies. De même, les débits de boisson seront fermés dès ce vendredi 25 août à partir de 22h. Ces mesures visent non seulement à assurer la sécurité au pays, mais aussi à amener les électeurs à aller accomplir leur devoir citoyen. Cependant, le climat politique n’est pas apaisé. L’opposition va aux élections avec des réclamations persistantes et des critiques, comme celle de la modification répétée du code électorale à l’approche des élections. Un climat qui a fait durcir le ton du ministre de l’Intérieur qui a, dans sa décision, marteler que ce climat tendu pouvait impacter la paix et la stabilité au regard des déclarations violentes, des barricades et autres actes d’incivisme posés dans certaines localités.

Ainsi, le gouvernement lance un appel aux acteurs politiques. « C’est donc le lieu d’appeler la classe politique dans son ensemble à une plus grande retenue dans les messages qu’ils adressent à leurs militants. Et la nation ne peut être fragilisée ni mise en danger, quelle qu’en soit la raison. Nous prévenons qu’aucun compromis ne sera trouvé si d’aventure l’ordre public et la sécurité des populations venaient à être mis en danger », prévient le ministre.

Gabon-élections 2023 : fermeture dès ce 25 août des frontières

Cette mesure est prise en prélude à la tenue des élections présidentiel, législatif et local qui se tiendront samedi 26 août 2023.

 

Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha vient de procéder à la fermetures des frontières terrestres et maritimes. Une mesure qui entre en vigueur dès ce vendredi 25 août 2023. L’annonce été faite par Lambert Noël Matha au cours d’une conférence de presse. L’objectif de cette mesure selon le ministre est de préserver l’ordre public pendant la tenue des élections.

« Du vendredi 25 août à 24 heures jusqu’au samedi 26 août à 24 heures, toutes les frontières terrestres et maritimes seront fermées. Par contre, le transport aérien, lui, reste ouvert, car soumis aux exigences de la réglementation aérienne », a déclaré le membre du gouvernement dans un extrait tiré d’une publication de gabonmediatime.com

Gabon-présidentielle 2023 : Ali Bongo entend mettre 45 milliards pour renforcer l’investissement

Le président sortant qui veut briguer un troisième mandat à la présidentielle qui se tiendra samedi 26 août prochain, a fait cette promesse pendant sa campagne électorale.

 

Les gabonais passeront devant les urnes samedi 26 août 2023, pour choisir leur futur président de la République. Le candidat Ali Bongo Ondimba, en campagne électorale en vue de briguer un troisième mandat s’y est lancé avec un nouveau pacte social pour les Gabonais. Dans cette nouvelle vision, le chef de l’État promet de mobiliser 45 milliards par an pour renforcer l’investissement dans les 9 provinces soit 5 milliards pour chacune d’elles. C’est du moins l’un des points forts de son projet de société.

Cet argent servira à améliorer secteurs essentiels tels que l’accès à l’eau et à l’électricité, l’entretien des routes communales, l’insertion professionnelle peut-on lire dans son programme de société Ali pour tous, Mon pacte pour le Gabon.

Relevons que le Gabon a accusé du retard dans la concrétisation de la politique de décentralisation.

Gabon : le gouvernement interdit la circulation des poids lourds du 25 au 27 août

Le but de cette interdiction est d’assurer la sécurité des usages de la route et de réduire les risques d’accident avant et après les scrutins du 26 août 2023.

 

Le Gabon vient d’interdire la circulation de tous les véhicules poids lourds sur l’ensemble du territoire du 25 au 27 août 2023. Le but est d’assurer la sécurité des usagers de la route et de réduire les risques d’accident avant et après les scrutins du 26 août prochain.

L’information a été donnée par le ministre des Transports, Auguste Roger Bibaye Itandas. Selon le membre du gouvernement «les élections générales du 26 août 2023 vont entrainer des déplacements massifs de population vers leurs lieux de vote et en provenance de ceux-ci après le scrutin. Les opérateurs économiques, qui assurent le transport urbain des produits de première nécessité, sont invités à prendre toutes les dispositions utiles avant la période indiquée pour éviter toute pénurie».

D’après le ministre des Transports, conformément aux dispositions de l’article 2 du décret du 20 novembre 2011, la direction de la sécurité routière est chargée de l’application de la présente décision, en collaboration avec les forces de défense et de sécurité.

Gabon : la campagne électorale lancée

« C’est un moment d’échange et de confrontation des idées entre les candidats », a déclaré le président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda.

 

Dans 15 jours, le 26 août 2023 de façon précise, les Gabonais iront choisir le nouveau président de la République, les nouveaux membres du Parlement, et leurs représentants locaux. Pour la première fois de son histoire, le pays qui célèbre son 63è anniversaire d’accession à l’indépendance le 17 août prochain, va organiser en même temps l’élection présidentielle, les élections législatives et les élections municipales et départementales.

Pour le compte de l’élection présidentielle, 19 candidats sont à la quête de suffrages pour les 5 prochaines années, dont Ali Bongo Ondimba en course pour le troisième mandat. A compter de ce vendredi, tous entament une opération de charme auprès des électeurs inscrits sur les listes électorales, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.

Aussi, le fichier électoral toiletté du 09 mai au 11 juin 2023 est disponible. Le président du Centre gabonais des élections Michel Stéphane Bonda l’a reçu des mains du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Lambert-Noël Matha le 30 juillet dernier. Selon les données portées dans le document toiletté, celui-ci contient 846 822 électeurs inscrits dont 830 729 inscrits à l’intérieur des frontières de l’Etat et 16 993 hors des frontières.

Pour leur permettre d’exercer leur droit de vote, 2 918 bureaux de votes seront ouverts. Les électeurs choisiront leurs candidats sur un bulletin unique aux élections législatives et à la présidentielle. La campagne qui s’ouvre aujourd’hui concerne l’élection présidentielle. En vue des électives législatives, municipales et départementales, la campagne électorale débutera le mardi 15 août 2023.

Cependant, sur place au Gabon, certains candidats de l’opposition disent être inquiets. Le 08 août dernier, cinq d’entre eux ont rendu visite au représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale et dont les bureaux se trouvent à Libreville au Gabon. Les candidats à la présidentielle Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier, Terrance Gnembou, Raymond Ndong et Mike Joktane ont exprimé à Abdou Abarry leur contrariété à la suite de la modification répétée du code électorale à quelques semaines des élections. Ils ont appelé l’ONU à veiller à ce que le scrutin soit équitable.

Gabon : élection présidentielle, les candidats valident les « bons à tirer » des bulletins de vote

Ce lundi 7 août 2023, les candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 août 2023, procède à la vérification et la validation « bon à tirer » des bulletins de vote.

 

Le 26 août prochain, les populations se rendront aux urnes pour élire le prochain président de la république. 846 822 sont attendus aux urnes. Le Centre gabonais des élections (CGE) a annoncé ce 24 juillet avoir validé 19 dossiers de candidatures, dont celui du président actuel Ali Bongo, candidat à sa succession.

Les premières étapes franchies, un autre pallier a débuté ce 7 août, celui de la vérification du « bon à tirer » des différents bulletins de vote.

Les candidats ont répondu à l’appel émis par le président du Centre gabonais des élections (CGE), Michel Stephane Bonda. Invitant : « tous les candidats à l’élection présidentielle du 26 août 2023, ou leurs représentants à se présenter à son siège à la cité de la démocratie sous 48 heures, à compter de ce lundi 7 août 2023, afin de procéder à la validation de leurs « bons à tirer.»

Ce jour, sur ses plateformes numériques, le centre assure les candidats ont répondu à l’appel.  L’opération est prévue pour 48 heures.

Présidentielle 2023 : Pierre Claver Maganga se retire de la coalition Alternance 2023

Il a annoncé mardi 1er août dernier qu’il ne fait plus partie de la coalition Alternance 2023, plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue des élections générales du 26 août au Gabon.

 

Dans un entretien accordé au quotidien public  L’Union, Pierre Claver Maganga candidat à l’élection présidentielle pour la cinquième fois a indiqué qu’il sera candidat de son côté. Il a décidé de se retirer de la plateforme Alternance 2023, afin de se présenter de son côté et est convaincu de remporter le scrutin à un tour. « Je demande aux autres de s’unir et de trouver leur candidat consensuel, mais moi je solliciterai les suffrages de mes compatriotes. Leur démarche ne me concerne pas », a déclaré le leader du Parti Social-Démocrate, qui avait récemment appelé à l’organisation des élections sur deux jours.

En donnant  les raisons de son retrait de cette plateforme, le leader du PSD a expliqué que : « Les membres de ce regroupement défendent l’idée d’un État jacobin, centralisé. Ce qui est à l’opposé de la “Provincialisation” (concept qu’il défend, NDLR) qui, elle se fonde sur un État décentralisé et déconcentré. Du coup, nos idées ne peuvent correspondre. Partant de là, nous sommes obligés, chacun en ce qui le concerne, d’aller soumettre aux Gabonais et Gabonaises sa visionLa Provincialisation n’est pas un programme commun de gouvernement, mais un véritable projet de société, une vision que les autres ne partagent pas ».

Rappelons que, Alternance 2023, est une plateforme de l’opposition créée en janvier 2023,  en vue des élections générales du 26 août au Gabon, dont est fédérer une candidature consensuelle pour l’élection présidentielle.  Pour l’heure, Les discussions sont toujours en cours pour dégager le candidat unique et éviter à l’opposition d’aller en rangs dispersés face au président sortant Ali Bongo Ondimba, candidat pour un troisième mandat à la tête du pays.

Gabon : un candidat aux législatives meurt suite à un accident de circulation

Ulrich Bongo Maganga, candidat suppléant aux législatives 2023, vient de perdre la vie suite à un accident de circulation à Mongo à 23 kilomètres de Tchibanga.

 

Candidat du parti les Démocrates aux législatives 2023 pour le siège unique de Mongo, province de la Nyanga, Ulrich Bongo Maganga ne fait plus parti des candidats. Selon le journal L’Union, il a été victime d’un accident de circulation et serait mort sur le coup. Le site raconte qu’ : « il était 18h30 quand le chauffeur du taxi pris en location par le Rock Ulrich Bongo Maganga et 4 autres compatriotes, perd le contrôle de son véhicule qui fera au total 5 tonneaux. Le candidat rentrait d’une causerie politique à Mongo et ralliait Tchibanga ».la scène s’est déroulée le vendredi 30 juillet dernier.

Selon plusieurs témoins, l’accident serait lié à la vitesse excessive à laquelle conduisait le chauffeur. En effet, l’atmosphère festive que suscite la période électorale semble avoir pris ce jour-là le dessus sur la lucidité de ce dernier. Pour le parti du président Guy Nzouba Ndama, cette disparition à moins de deux semaines des législatives exige un remplacement numérique. Il gagnerait d’ores et déjà à saisir le Centre national des élections (CGE) afin de faire état de la situation.

Rappelons que les élections auront lieu le 26 août 2023. La campagne électorale se déroulera du 11 au 25 août 2023.

 

Gabon : Mays Mouissi présente les risques de l’utilisation du bulletin unique

L’analyste gabonais a démontré comment l’utilisation du bulletin unique peut conduire à des doubles ou triples votes.

 

Selon une démonstration de Mays Mouissi, « les bulletins de vote communs par parti, liant le choix du candidat à la présidentielle et du candidat aux législatives, même si les indépendants auront des bulletins individuels, amènent des inquiétudes sur le fonctionnement, la pertinence et la fécondité du nouveau système de vote », relève-ton sur le site Gabon Review. En effet, Mays Mouissi prend l’exemple d’un électeur voulant voter, en première option, un candidat indépendant à la présidentielle et, autre choix, un candidat PDG aux législatives. Le bulletin du PDG liant les deux élections, cet électeur finira par voter également pour Ali Bongo, candidat PDG qui n’était pas son choix pour la présidentielle, soit 3 votes au total.

Premier cas :

Plus explicite, Mays Mouisi prend pour hypothèse un électeur de Libreville voulant voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à élection présidentielle, et pour Alex Bernard Bongo Ondimba du PDG aux législatives. «Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre. Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba)», démontre Mays Mouisi.

Deuxième cas :

Un autre électeur votant Geoffroy Foumboula Libeka Makosso (indépendant) aux législatives puis Ali Bongo à la présidentielle votera aussi, de fait, pour le candidat PDG aux législatives. Soit 3 votes encore. L’exemple démonstratif de Mays Mouissi : «Admettons, qu’un électeur du 3e arrondissement – 2e siège de Libreville, décide de voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à l’élection Présidentielle. Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre.

Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba). »

Mays Mouissi juge ces situations problématiques. De ce fait, une demande de clarification urgente, au CGE, est résolument nécessaire sur ces changements de règles du jeu électoral à quelques semaines du scrutin, qui ouvrent selon lui la porte à des fraudes. À Michel Stéphane Bonda, président du CGE, de procéder à des travaux pratiques (TP) de clarification et de démonstration de la pertinence et de l’opérationnalité des nouvelles modalités de vote, annoncées, le 31 juillet dernier, au terme d’une assemblée plénière de la structure qu’il supervise.

Gabon-transports interurbains : les voyageurs mécontents de la hausse des tarifs

Depuis le mois de juillet, les transporteurs interurbains ont décidé d’augmenter les prix des billets pour les voyages à l’intérieur du pays.

 

15000 à 18000 Fcfa, c’est désormais le prix que débourse un voyageur pour se rendre à Oyem ou Bitam. Et 40.000 à 50.000 Fcfa pour se déplacer de Libreville à Lastourville et Moanda. Selon un article publié par le site Gabon Media Time,  les voyageurs ont expliqué que les prix des tarifs étaient de « 12000 à 14000 Fcfa pour se déplacer vers Oyem ». Mais depuis la période des vacances, les prix ont augmenté. Cette situation met en mal les voyageurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ils interpellent donc les pouvoirs publics afin de revoir cette situation. Et déplore le retour du train car, avec ces transports, ils se retrouvent « entassés dans les bus et parfois sans commodité », explique un passager.

Selon les informations relayées sur le site Gabon Media Time, les « agences qui assurent les transits interurbains de personnes s’appuient sur la demande forte actuelle pour surenchérir ». Ces transporteurs décident d’augmenter les prix sans l’autorisation du gouvernement. Selon ces transporteurs c’est à cause des « contrôles routiers et de la taxe sur le transport prélevée par la mairie de Libreville », apprend-on sur le site.

Notons que, la Direction générale de sécurité routière (DGSR) a entrepris récemment de sensibiliser les transporteurs interurbains sur les dangers liés à la route.

 

Gabon-élections 2023 : le CGE annonce la présence de deux urnes dans les bureaux de vote

Le président du Centre gabonais des élections Michel Stephane Bonda a fait ses propositions pour le bon déroulement des élections qui auront lieu le 26août 2023 au Gabon.

 

Parmi les propositions données par le président du Centre Gabonais des élections figurent la présence de deux urnes dans chaque  bureau de vote. En effet, la première urne sera pour les élections du président de la République et des députés et la seconde pour les élections locales. Il s’agira pour la première urne d’un bulletin unique de vote qui contiendra le nom du candidat à l’élection présidentielle et celui du député de son parti dans la circonscription. Pour les candidats indépendants, le bulletin unique ne portera que la photo du candidat, sans député s’il n’en a pas.

En ce qui concerne la seconde urne, elle est faite pour les élections locales. L’électeur mettra dans l’urne la liste des candidats qu’il souhaitera voter pour diriger sa mairie ou son assemblée départementale. Comme autre proposition, le président du CGE a fait savoir que, les bureaux de vote auront droit à trois tableaux pour reporter les résultats du dépouillement, contrairement aux élections précédentes. Il explique à cet effet que : «Les trois tableaux, ainsi mis en évidence, sont dédiés respectivement à l’affichage des résultats de l’élection du président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et celle des membres des conseils municipaux et départementaux», explique Michel Stéphane Bonda.

Pour finir, Michel Stephane Bonda a indiqué que  «la rédaction des procès-verbaux se fera suivant le rituel habituel avec, cependant, la contrainte d’établir dans chaque bureau de vote autant d’exemplaires de procès-verbaux que de candidats en lice». Rappelons que ce schéma présenté par le CGE est encore une simple proposition. Pour devenir effective, elle doit être validée par le gouvernement qui adoptera un décret.

Législatives et présidentielle 2023 : le CGE adopte le bulletin unique

Le Centre Gabonais des élections a validé lors de son assemblée plénière tenue le 31 juillet 2023, l’utilisation  d’un bulletin unique pour les élections législatives et l’élection présidentielle du 26 août 2023.

 

Comme l’a souhaité les membres des partis de l’opposition, les candidats pour les élections législatives et l’élection présidentielle auront un bulletin unique. C’est-à-dire un bulletin combinant les deux scrutins uninominaux. En effet, le bulletin de vote unique sera une feuille de papier où vont figurer à la fois le candidat à la présidentielle d’un parti politique ainsi que,  celui des législatives de la circonscription concernée du même parti.  Et dans le cas où le parti politique n’a pas un candidat à la présidentielle, il n’y aura que son candidat pour les législatives dans ladite circonscription sur le bulletin.

Au cours de l’Assemblée générale, le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, a expliqué que «La modalité d’adopter un bulletin unique pour les deux types d’élections aux scrutins uninominaux et par parti politique pour voter le président de la République et les députés à l’Assemblée nationale le 26 août 2023, pour inhabituelle qu’elle puisse paraître, va s’établir comme une réelle opportunité pour les électeurs au travers de l’acquisition d’un nouvel outil de facilitation du système électoral». Espère Michel Stéphane Bonda qui  est convaincu que cette option «va prévenir toutes les lacunes et aspérités susceptibles de contrarier la bonne administration des élections générales de 2023».

Rappelons que cette nouvelle mesure présente de nombreux avantages notamment : la réduction non seulement du taux d’abstention et des votes nuls du fait de mauvaises manipulations, mais aussi une économie financière dans la mesure où il y aura moins de bulletins à imprimer et une logistique moins importante pour les acheminer. On note également une simplification du vote qui devrait entrainer un gain de temps dans le processus de vote.

La SFI va accorder un prêt de 90 milliards de Fcfa à Olam palm Gabon

La Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, a donné son accord à Olam Palm Gabon pour un accord de prêt d’un montant de 150 millions de dollars (environ 90 milliards de FCFA) en vue du développement de ses activités au Gabon.

 

C’est après plusieurs mois de négociations que, la société s’est engagée à faire ce prêt. Selon le site Gabon Nouveau, Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam a confié que : « C’est une annonce. Il y a encore plusieurs étapes dans ce processus d’investissement. SFI c’est une entité de la Banque mondiale qui finance les projets dans le secteur privé, et effectivement, nous avons travaillé ensemble avec la SFI pour pouvoir lever des fonds afin d’augmenter nos capacités de production », a confié Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam.

Ce financement d’après ce dernier, va également être accordé à Olam Palm Gabon en raison des efforts consentis dans la gestion de son personnel, de l’environnement, de ses partenaires entre autres. « Ça a été aussi fait en raison de notre responsabilité sociétale et environnementale, parce que nous sommes aujourd’hui certifiés, et toutes nos plantations sont certifiées RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil NDLR) qui est une certification qui tient compte de plusieurs aspects. Notamment, comment on coupe la forêt, comment on gère le personnel, les animaux qui sont autour des plantations, les partenaires économiques, les sous-traitants… Nous avons fait beaucoup d’efforts sur tous ces aspects et c’est la raison pour laquelle nous sommes arrivés à cette levée de fonds », poursuit Gabriel Ntougou.

Ce financement devrait donc permettre au groupe singapourien d’accroître sa production au Gabon. Olam Palm Gabon envisage au terme de cette année 2023, de produire 190 000 tonnes d’huile de palme brute contre 150 000 tonnes l’année dernière. Notons que, la société est détenue à 60 % par le groupe Olam basée à Singapour et 40% par l’Etat gabonais.

 

Le Gabon annule l’organisation du 27e Forum de la réassurance 

Libreville n’accueillera plus le 27e Forum de la réassurance africaine, prévue du  7 au 11 octobre prochain.

 

C’est au terme de l’assemblée générale annuelle de la fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa), le 26 juillet dernier que les autorités gabonaises ont décidé de décliner  l’organisation de ce forum cette année, pour l’organiser en 2026.  Les raisons de ce désistement  n’étant pas données, des sources indiquent tout de même que, c’est par crainte des tensions post-électorales que cette décision a été prise. Apprend-on à travers le site Gabon Review. Ainsi, le 27e Forum de la réassurance africaine de l’OAA (l’Organisation des assurances africaines) se tiendra à Tunis, en Tunisie, du 30 septembre  au 4 octobre 2023.

L’évènement sera à nouveau organisé par la Fédération des compagnies d’assurances tunisiennes (FTUSA) quatre ans après la 24e édition. Rappelons que, la réassurance assume divers rôles importants dans l’économie. Assureur en dernier ressort, elle fournit aux assureurs primaires la liquidité nécessaire à l’indemnisation des sinistres de gravités exceptionnelles. Elle mutualise, la couverture des grands risques, apporte la capacité nécessaire et réduit le coût actuariel de la couverture des risques de gravité.

Elle garantit également l’assurabilité de tous les risques et peut-être le promoteur de l’innovation en matière de garantie. la 26é édition a été organisée à Lomé au Togo, en octobre 2022.

Présidentielle 2023 : Bilie-By-Nze confirme l’organisation des élections au Gabon

Le premier ministre a au cours du Conseil de cabinet qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023, indiqué que les élections auront bel et bien lieu au Gabon le  26 août 2023.

 

« Aucun report ne saurait être envisagé, encore moins une transition que rien ne justifie », a  annoncé le premier ministre Bilie-By-Nze,  au cours du conseil de cabinet  qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023 à Libreville. En effet, le premier ministre a répondu aux opposants et à la société civile qui ont plaidé pour un report des élections générales et ont souhaité une transition politique de 2 à 3 ans dirigée par consensus entre l’opposition et la majorité au Gabon. Car pour l’opposition, il faut donner « plus de temps au Centre gabonais des élections pour une meilleure organisation », a expliqué Séraphin Akure-Davain, président du parti Les Démocrates Libres.

Pour le premier ministre, cette demande ne saurait être exécutée car, le chef du gouvernement souhaite que tout se déroule dans le respect « de la Constitution  et autres lois en vigueur », l’a-t-il souligné.  Au cours de ce Conseil de cabinet, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à accompagner le processus électoral pour sa tenue dans les délais constitutionnels, dans un climat politique et social apaisé.

Le premier ministre a par la suite rappelé que, toutes ces  questions avaient déjà été débattues et évacuées lors de la concertation politique qui a rassemblé la majorité et l’opposition en février dernier. Il faut noter que, le Conseil interministériel s’est tenu lundi à 27 jours seulement de la date des élections générales (présidentielle, législatives et locales), conformément à la volonté du président Ali Bongo Ondimba, qui souhaite que  l’action publique ne connaisse aucun temps mort du fait des échéances électorales.

Gabon-Égalité: 147 296 appels reçus par le programme sur la période avril 2021 à mai 2023

Le programme Gabon-égalité a rendu publique les données enregistrées au cours des deux dernières années au  centre d’accueil des victimes de violence au Gabon.

 

Selon un article publié sur le site GabonMediaTime, ce sont près de 15 000  appels qui ont été reçus sur la période avril 2021 à mai 2023. En effet, On compte 147 296 appels reçus par Gabon-Égalité durant cette période. Une preuve supplémentaire que le travail abattu par ce programme auprès des citoyens n’est pas fortuit. On note également que bon nombre de personnes vivant sur le sol gabonais sont victimes ou témoin de violences.  Dans la même période et grâce à la mise en place de ce numéro d’urgence, on souligne une multitude d’agressions.

Notamment 3 495 appels concernant les violences basées sur le genre (VBG), 1 899 cas de violences physiques, 730 cas de violences psychologiques, 299 cas de violence économique et professionnelle, 402 cas de violences verbales et 165 cas de violence sexuelle.  Indique le site d’informations. Mis en place dans l’optique de dénoncer des cas de violences, le centre d’accueil a pour mission de prendre en charge toutes les victimes de violences basées sur le genre psychologiquement, socialement, juridiquement et biens d’autres.

Le numéro vert 1404, a été mis en place pour les victimes de violences et aux personnes voulant dénoncer des cas de violence. Les violences se faisant de plus en plus constater au Gabon, le gouvernement a créé  le centre d’accueil en 2022. Ce dernier  est situé  au quartier Nzeng-Ayong.

Gabon : Lambert Matha annonce le recrutement de 1200 policiers

Le ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha a annoncé lors d’une conférence de presse tenue le 30 juillet 2023, le recrutement des forces de l’ordre pour le renforcement des effectifs.

 

Le Gabon entend recruter 1000 à 1200 jeunes dans la police. Comme l’a annoncé le ministre de l’intérieur, ce recrutement va permettre de rajeunir les effectifs vieillissants. A cet effet, le dépôt des dossiers sera fait dès cette semaine.

Le ministre a annoncé que, le concours sera effectif après les élections générales prévues le 26 août prochain. Aussi, les concours tels que, La Garde républicaine, les sapeurs-pompiers et la Gendarmerie sont également lancés.

Les jeunes gabonais qui postuleront subiront entre autres épreuves, une enquête de moralité. Rappelons que, le dernier recrutement de la police a eu lieu en 2015, soit il y a 8 ans.

Présidentielle 2023 : 846822 électeurs attendus aux urnes

Le ministre de l’intérieur Lambert Noel Matha a annoncé le nombre total des électeurs attendus aux urnes pour les trois scrutins qui auront lieu le 26 août 2023, au Gabon.

 

Le nouveau fichier électoral rendu public dimanche 30 juillet 2023, et remis au président du Centre Gabonais des élections (CGE) Michel Stéphane Bonda, annonce des nouveaux électeurs au terme de l’enrôlement qui s’est déroulé du 9 mai au 11 juin dernier. En effet, ils sont 158120 nouveaux électeurs qui ont été enregistrés.

Ces nouveaux électeurs s’ajoutent aux 688702 électeurs de l’année 2018, ce qui affiche un total de 846822 électeurs soit une hausse de 23%. Selon le ministre de l’intérieur, sur les 846822 électeurs, 830729 se trouvent au Gabon et 16993 sont à l’étranger.

Au cours de la remise de ce fichier, il a également été annoncé que 2918 bureaux de vote seront ouverts pour le compte de ces élections qui auront lieu le 26 août 2023 dans tout le territoire gabonais. Rappelons qu’en 2018 lors de l’élection présidentielle, le nombre des bureaux de votes étaient de 2646.

Nouveau code électoral : la requête de l’opposition rejetée par la cour constitutionnelle

La Cour constitutionnelle du Gabon a rejeté le recours introduit par une partie de l’opposition et de la société civile contre la réforme électorale, jeudi 27 juillet 2023.

 

La Cour constitutionnelle a jugé « irrecevable» le recours déposé par les membres de la plateforme de l’opposition Alternance 2023. La juridiction suprême a à travers sa décision  estimé que la saisine aurait dû survenir avant la promulgation de la loi attaquée, ce qui n’a pas été fait. En effet, des modifications ont été faites sur le code électoral. Ces modifications qui n’arrangent pas l’opposition.

Cette dernière a donc le 17 juillet dernier déclaré « inconstitutionnelle » la loi N° 033/2023 du 15 juillet 2023 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N° 07/96 du 12 mars 1996 modifiée portant dispositions communes à toutes les élections politiques dans le pays. Il était question de saisir la cour constitutionnelle afin qu’elle puisse restaurer l’authentification des bulletins de vote, des enveloppes accolées et la présence des représentants des candidats dans les bureaux de vote.

En attendant des éventuels réactions de l’opposition, rappelons que, le Gabon va organiser trois scrutins le 26 août 2023, à savoir l’élection présidentielle, les législatives et les locales.

Gabon-violence électorale : les sanctions vont d’un an d’emprisonnement à la perpétuité

Le procureur de la République près le tribunal de Première instance de Libreville André Patrick Roponat, a rappelé mercredi 26 juillet 2023, les différentes sanctions qui attendent les auteurs de violences pendant cette période électorale.

 

André Patrick Roponat, a dressé la liste des sanctions encourues par les auteurs de violence et leurs complices. Pour le procureur, les sanctions prévues par la loi varient de 1 an d’emprisonnement  à la perpétuité, avec des amendes oscillant les 100 millions de FCFA.  Il s’agit notamment de coups et blessures volontaires; coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ; destruction et dégradation des biens ; incendie volontaire ; attroupement armé ; provocation ou incitation directe à un attroupement armé ou non armé soit par discours proféré publiquement, soit par écrit ou imprimés distribués; provocation ou propagande à la désobéissance aux forces de sécurité et de défense.

À ceux-là s’ajoutent, la participation à la propagande en vue d’inciter à la désobéissance civile ; diffusion ou la reproduction de fausses nouvelles ou allégations mensongères ; la rébellion ; l’outrage envers les dépositaires de l’autorité et de la force publique ; le sabotage par destruction, détérioration ou détournement de tout document, matériel, construction, équipement, installation… lorsque ce fait est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.

Pour éviter de tomber sous le coup de l’une de ces sanctions, le procureur de la République, a invité les acteurs politiques et les membres de la société civile à faire preuve de retenue et de responsabilité pour la préservation de la paix sociale. Par ailleurs, a-t-il rappelé, la responsabilité civile des parents ayant la charge d’enfants mineurs ayant commis une infraction, sera engagée. Rappelons que des formes de violence ont déjà été enregistrées lors des meetings de précampagne de certains candidats de l’opposition. Notamment lors d’un meeting du candidat à l’élection présidentielle Alexandre Barro Chambrier à Franceville dimanche dernier.

 

Gabon : Le Gabon fête le 1er anniversaire de son adhésion au Commonwealth

La cérémonie qui a été présidée par la ministre d’Etat en charge des relations avec les institutions constitutionnelles, Denise Mekam’ne Edzidzie Taty a eu lieu mardi 25 juillet 2023, à la Baie des rois à Libreville.

 

«L’adhésion du Gabon au Commonwealth demeure historique, à bien des égards : elle permet à notre pays de faire un saut qualitatif en termes de reconnaissance sur la scène internationale ; elle ouvre d’heureuses perspectives de coopération avec des partenaires au pragmatisme avéré. Cette adhésion offre également à nos jeunes étudiants l’opportunité d’accéder à un enseignement supérieur et technique de qualité », a déclaré Denise Mekam’ne Edzidzie Taty, ministre des Relations avec les Institutions constitutionnelles, représentant le Premier ministre empêché. En effet, le Commonwealth est une organisation dont les plus grandes priorités sont entre autres la promotion de la démocratie et du développement, la prospérité, la paix, la diversité, l’entraide, l’économie, l’éducation et la bonne gouvernance.

Au Cours de cette cérémonie, le discours du président de la République, Ali Bongo Ondimba lors de la célébration de ce 1er anniversaire a été diffusé. Dans son discours, le chef de l’Etat s’est réjoui du dynamisme de la coopération avec certains pays de l’organisation en soulignant que le Commonwealth a dédié cette année à la jeunesse. Il a invité la jeunesse gabonaise à saisir les opportunités en mettant en avant les possibilités de développement et d’épanouissement qui s’offrent à elle.

Rappelons que le Gabon a adhéré au Commonwealth le Gabon a été admis le 25 juin 2022, dans la grande famille du Commonwealth, lors du 26e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de cette organisation tenu à Kigali, au Rwanda.