Gabon : Ali Bongo convoque un dialogue politique le 13 février 2023

L’annonce a été faite au cours du conseil des ministres qui a eu lieu le 1er février 2023, par le chef de l’Etat Ali Bongo.

 

Au Gabon, les partis politiques de l’opposition sont conviés à un dialogue politique.  Ali Bongo convoque un dialogue politique le 13 février 2023. Selon le communiqué final du conseil des ministres,  « Cette rencontre devrait permettre d’établir les conditions de l’organisation de consultations électorales apaisées », précise le communiqué. Et matérialise la fidélité et l’engagement d’Ali Bongo « de promouvoir la paix et l’état de droit démocratique ».

Pour l’opposition qui a longtemps souhaitée cette concertation politique,  l’occasion sera idéale pour aborder de divers points concernant l’organisation des élections au Gabon afin d’éviter une mauvaise organisation de celles-ci. Concernant ces élections, l’opposition a d’ores et déjà élaboré un mémorandum qu’elle a  soumis à la Cour constitutionnelle et au ministère de l’Intérieur.

En attendant d’avoir plus d’informations sur l’heure et le nombre de jours et l’ordre du jour de cette  rencontre politique au Gabon, il faut rappeler que, les élections auront lieu dans quelques mois. Notons que c’est au cours de son discours de nouvel an à la Nation que, le président Ali Bongo avait annoncé la tenue de ce dialogue politique, donc les partis pliques de l’opposition avaient aussitôt répondus et annoncer leur présence à cette rencontre.

Gabon: Conseil des ministres du 1er février 2023

Les membres du gouvernement se sont réunis ce mercredi 1er février 2023, en conseil des ministres pour la troisième fois depuis la nomination du nouveau premier ministre Alain Claude Bilie By Nze. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité du Conseil des ministres.

 

 

Le mercredi 1er février 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h au Palais de la Présidence de la République.

A l’ouverture des travaux, le Conseil des Ministres a marqué une Minute de silence et un Hommage particulier en mémoire du Membre du Gouvernement, Monsieur Michaël MOUSSA ADAMO, Ministre des Affaires Etrangères, qui nous a quittés le 20 janvier dernier.

Poursuivant le cours des travaux, le Conseil des Ministres a adressé ses vives félicitations au

Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, pour son engagement constant dans le renforcement et la consolidation des liens d’amitié, de fraternité et de coopération qui unissent la République Gabonaise et la République Togolaise.

En effet, le Président de la République, Chef de l’Etat, a reçu Son Homologue et Frère, le Président de la République Togolaise, Son Excellence Faure ESSOZIMNA GNASSINGBE, qui a séjourné dans notre pays dans le cadre d’une visite de Travail et d’Amitié du 30 au 31 janvier 2023.

L’entretien entre les deux Chefs d’Etat, élargi à leurs collaborateurs, a permis la poursuite de leurs consultations régulières sur les questions diplomatique et d’intérêt commun ainsi que sur les sujets dominants régionaux, continentaux et internationaux de l’heure.

Dans le cadre de ce séjour en Terre gabonaise et fort du partage d’expérience entre leurs deux pays, le Président de la République Gabonaise et Son Hôte, ont procédé au lancement de certaines unités à forte valeur industrielle et économique parmi lesquelles, l’inauguration, dans la Zone d’Investissement Spéciale (ZIS) de NKOK de la première Usine de fabrication de panneaux d’agglomérés de bois implantée en Afrique Centrale ainsi qu’à l’inauguration, à Owendo Mineral Port (OMP), de quatre (4) Ateliers de maintenance du matériel ferroviaire.

La visite de l’usine de la palmeraie de Kango, spécialisée dans la production d’huile de palme brute, a clôturé le déplacement des deux Chefs d’Etat sur ce site.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES

– Le Projet de loi portant réorganisation de la Haute Autorité de la Communication (HAC).

La présente loi, prise en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, porte réorganisation de la Haute Autorité de la Communication.

La réorganisation que consacre le présent projet de loi porte sur la redéfinition des missions, de l’organisation, du fonctionnement de la Haute Autorité de la Communication. Elle concerne également les aspects relatifs aux incompatibilités et avantages, à la procédure et aux sanctions.

S’agissant particulièrement des Attributions, le présent projet de loi précise la mission de la Haute Autorité de la Communication qui a désormais pour mission, la régulation du secteur de la communication audiovisuelle, cinématographique, écrite, numérique et de la publicité.

Concernant l’Organisation et le Fonctionnement, le nouveau texte consacre un nouvel encadrement et un fonctionnement plus optimal de la structure, comme il renforce, par ailleurs, les procédures applicables en matière d’intérim du Président, des délais de traitement prolongés ainsi que des sanctions désormais étendues et rendues dissuasives.

Ainsi, en matière de sanctions, les nouvelles dispositions précisent que « les commentaires des articles mis en ligne fondés sur des propos haineux, racistes, tribalistes ou d’images portant atteinte à l’intégrité morale, à l’honneur, à la cohésion sociale ou à la vie privée d’autrui, exposent le directeur de publication aux sanctions prévues par le présent projet de loi ».

– Le Projet de loi relative à la protection des données à caractère personnel.

Le texte énoncé porte refonte de la loi n° 001/2011 portant protection des données à caractère personnel, de laquelle découle la Commission Nationale pour la Protection des Données à Caractère Personnel, chargée de veiller au respect du droit à la protection des données personnelles et de la vie privée.

Au titre de la présente reforme, il est mis en place une « Autorité pour la Protection des Données à Caractère Personnel et de la Vie Privée », en abrégé « APDPVP », en lieu et place de la « Commission Nationale pour la Protection des Données à Caractère Personnel » (CNPDCP).

La nouvelle Autorité, qui se compose également des représentations provinciales sur l’ensemble du territoire national, a pour mission de mettre en place un dispositif permettant de lutter contre les atteintes à la vie privée susceptibles d’être engendrées par la collecte, le traitement, la transmission, le stockage et l’usage des données à caractère personnel.

MINISTERE DE L’INTERIEUR

– Le projet de décret portant prorogation de la validité de la Carte Nationale d’Identité.

Le présent décret pris en application des dispositions de l’article 51 de la Constitution porte prorogation de la validité de la Carte Nationale d’Identité.

Par l’effet du présent décret, la durée de la validité de la Carte Nationale d’Identité délivrée aux personnes éligibles par la loi est prorogée.

Les Cartes Nationales d’Identité délivrées entre les années 2011 et 2013, et arrivées à expiration, bénéficient automatiquement d’une extension de validité de plein droit allant jusqu’au mois de décembre 2023.

Aussi, dans l’attente de la production de la nouvelle Carte Nationale d’Identité Electronique (CNIE) prévue pour le second trimestre de cette année, les Cartes Nationales d’Identité ainsi prorogées ontelles court légal et permettent d’accomplir tout acte utile de la vie courante, notamment les services bancaires, les démarches administratives, etc.

MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

– Projet de loi modifiant, complétant et supprimant certaines dispositions de la loi n°13/2021 du 30 août 2021 portant attribution, organisation et fonctionnement de l’Organisation Nationale Antidopage du Gabon.

Le présent texte vise à apporter les correctifs nécessaires au texte initial permettant de garantir suffisamment l’indépendance et l’impartialité des organes et des membres de l’Organisation Nationale Antidopage du Gabon (ONAD-Gabon), conformément aux exigences faites à tous les Etats Parties à la Convention Internationale de l’UNESCO contre le Dopage dans le Sport, ratifié par le Gabon au cours de l’année 2007.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIES

– Projet de décret fixant les obligations de services des enseignants-chercheurs et des conditions de rémunération des heures supplémentaires et des vacations dans les établissements d’enseignement supérieur en République Gabonaise.

Le présent projet de décret, pris en application du décret n°0866/PR/MFP du 20 août 1981 fixant le statut particulier des personnels enseignants de l’Enseignement Supérieur et le décret n°540/PR/MENESRS/MFBP du 03 mai 1991 fixant les conditions de rémunération des heures supplémentaires et des vacations dans les établissements d’enseignement supérieur en République Gabonaise, fixe les obligations de services hebdomadaires et annuels des enseignants chercheurs et des chercheurs.

Ce décret vise également à harmoniser le régime de rémunération et faire correspondre le même volume horaire statutaire applicable à tous les établissements d’enseignement supérieur de notre pays. Il en est de même pour les vacations réalisées par les personnels enseignants permanents et par les intervenants vacataires.

MINSTERE DE L’EDUCATION NATIONALE CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE

– Le projet de décret fixant les attributions et l’organisation des Structures Publiques d’Alphabétisation et d’Education non Formelle.

Le présent projet de décret pris en application du décret n°0571/PR/MACEC du 23 novembre 2015 portant création et organisation de la Direction Générale de l’Education Civique et de l’Alphabétisation s’inscrit dans le cadre de la redynamisation des Structures Publiques d’Alphabétisation en général, et plus particulièrement de la normalisation desdites Structures.

Les Structures Publiques ont pour mission, entre autres, de lutter contre l’analphabétisme sous toutes ses formes, d’améliorer les compétences de bases des apprenants adultes et jeunes, de favoriser la formation d’un citoyen modèle et de réduire le taux d’analphabétisme.

Aussi, les Structures d’Alphabétisation et d’Education non Formelles comprennent-elles :

– Les Centres d’Alphabétisation, en abrégé CA ; – Les Centres d’Education Communautaire Intégrée, en abrégé CECI.

MINSTERE DES TRANSPORTS

– Le projet de décret portant approbation des Statuts du Conseil Gabonais des Chargeurs.

Le présent projet de décret vient en application des dispositions de l’article 3 de la loi n°11/82 du 24 janvier 1983 portant régime juridique des établissements publics, des sociétés d’Etat, des sociétés d’économie mixte et des sociétés à participation financière publique.

Sont approuvés et rendus exécutoires, les Statuts du Conseil Gabonais des Chargeurs.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE PRIMATURE

Le Conseil des Ministres a pris acte de la Communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, relative à la mise en œuvre des douze (12) mesures de la Déclaration de Politique Générale présentée devant la Représentation Nationale.

En effet, le mardi 24 janvier 2023, conformément aux dispositions de l’article 28a de la Constitution, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a présenté aux honorables députés, les grandes lignes de l’action que son Gouvernement entend mener sous les Très Hautes Instructions du Président de la République, Chef de l’Etat, afin de poursuivre la mise en œuvre des réformes engagées et d’apporter une forte orientation sociale pour une plus grande prise en compte des attentes de nos compatriotes dans plusieurs domaines tels que la lutte contre le vie chère, la santé, l’éducation et la formation, l’emploi, l’eau et l’énergie, la route, etc.

La mise en œuvre de ces reformes sera assurée par quatre (4) Comités de Suivi dont la dynamique d’action et de résultat reposera sur des réunions régulières ainsi que sur des missions de terrain. Leurs conclusions seront portées à la Très Haute Attention du Président de la République.

Par ailleurs, fidèle à son engagement de promouvoir la paix et l’état de droit démocratique, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a informé le Conseil des Ministres de sa décision de convier la classe politique à une concertation à compter du 13 février prochain. Cette rencontre devrait permettre d’établir les conditions de l’organisation de consultations électorales apaisées.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

– Chargé de Missions du Président de la République : M. Marius KOUMBA KOUMBA.

SECRETARIAT GENERAL

– Conseiller Spécial, Chargé de Mission du Président de la République : Mme Odette NZABA MAKAYA ép. DELBRAH

– Conseiller du Président de la République : M. MASSIMA LOUWOUNGOU

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES

CABINET DU MINISTRE D’ETAT

– Directeur de Cabinet : M. Eric LEMBE MOUSSINGA.

– Secrétaire Particulière du Ministre d’Etat : Mme Joselyne NTSAME OVONO.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Annie Myriam BISSEYE.

– Conseiller Diplomatique : M. Hervé INGUEZA.

– Conseiller Juridique : M. Emile Parfait NDONG NYINGONE.

– Conseiller en Communication : Mme Nupsia Jenniffer MAYOMBO.

– Conseillers Techniques :

  • Mme Ophélia MBAZOGHE NSO ; MM. :
  • Jean Pierre ELELAGHE NZAME ;
  • Hubert MALIAKESSANY.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes :

  • Augustine ADA BIKORO épouse NZE ;
  • Christiane NYINGONE épouse AWOUNG.

– Chargés d’Etudes : MM. :

  • Pharlin Laurice NDJOKOUNDA NGARI ;
  • Bernard LEBATALENE.

– Chef du Protocole : Mme Erlia BANGA DZAOMBA.

– Aide de Camp : Mme Charlène Mila MEKINA ANGWE.

– Agents de Sécurité :

  • Jezréel Petusi KASSEGUE KAYAS ;
  • Glenn Christopheur MIHINDOU.

– Chargés de Missions :

  • M. Sébastien MASSONA ; • Mme Alice Josiane NKOLE.

– Chauffeur Particulier : M. Roche KOKO.

COUR DE CASSATION

CABINET DU PROCUREUR GENERAL

– Secrétaire Particulière du Procureur Général :

Mme. Marie Laine ZUE.

MINISTERE DE L’INTERIEUR

CABINET DU MINISTRE D’ETAT

– Directeur de Cabinet : M. Séraphin IBOUANGA.

– Secrétaire Particulière du Ministre d’Etat: Mme Judith Nanou KOUMBA Epouse MAYANDJI.

– Secrétaire Particulier du Directeur de Cabinet :

  1. Christian ANGOUE ESSONE.

– Conseiller Juridique, chargé des Libertés Publiques et des Frontières : M. Aimé Roger

MOULOUNGUI MAGANGA.

– Conseiller en Communication : M. Jean Eric NZIENGUI MANGALA.

– Conseiller Diplomatique : M. Dany LOUDY.

– Conseiller chargé des Systèmes d’Information et du Projet IBOGA : M. Reck Dénis ELION EYAINEBI.

– Conseillers Techniques :

Mmes

  • Pamela Marylène BALAMY SINGATADY Ep. NYAMA .
  • Marie Yolande MISSIE.

– Chargés d’Etudes : M. Anicet Armel NTSIBAT.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes

  • Andréa Zita ASSOUA.
  • Bernadette SIMA.

– Chargés de Mission :

Mmes

  • Adelaïse Marcelle MASSA.
  • Estelle OKIGUI TSAMBOU.

– Chef du Protocole : M. Dieudonné NGUINGUIMBA.

– Aide de Camp : Capitaine Frédéric SOMAND MAYILA.

– Agent de Sécurité: M. Faustin NGOULOU.

– Chauffeur Particulier: M. Chamberlain YAMBA KOMENDY.

MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DES PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES

CABINET DU MINISTRE D’ETAT

– Directeur de Cabinet : Henri Michel SIHBA- EDIMA.

– Secrétaire Particulière du Ministre d’Etat : Mme. Léocadie KODIO.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme. Lauriane Josépha OBONE-NZOGHE.

– Conseiller Juridique : M. Augustin YEMBI.

– Conseiller en Communication : Mme. Leïla KOGOU MOUANGA Epse. ANGUILEY DJOMBO.

– Conseiller Diplomatique : Mme. Sonia-Rachel

OLENDE.

Conseillers Techniques :

MM.

  • Crysto LIBIYOU
  • Athanase KEKA
  • Mme. Sarah-Thuriane MADAMA.

-Chargés d’Etudes :

– M. Vlady WORA ;

– Mme. Olivia Naila EBORI-BONGA.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes.

  • Francisca ITSIEMBOU
  • Rosse-Monde Chantelie PANGA.

– Chargés de Missions :

  • M. Basil BIPOLO MOUMOSSI.
  • Mme. Morny Laurène BOUKANDO.

– Chef du Protocole : M. Alain Robert AKENDENGUE.

– Aide de Camp : Brigadier-chef Major Wenceslas LOUNDOU-MALONGO.

Agents de Sécurité :

MM.

– Brigadier-chef Major Armand MBEMBOMOUGHOULA.

– Sergent-chef Major Ghislain Orel ARISSANI.

– Chauffeur Particulier du Ministre d’Etat : M. Didier BOUSSEGUE.

L’OFFICE GABONAIS DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE (OGAPI)

CONSEIL D’ADMINISTRATION

– Président du Conseil d’Administration : M. Malem TIDZANI.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

CABINET DU MINISTRE DELEGUE 1

– Agent de Sécurité : M. Armand MBOUMBA MBAKI.

– Chauffeur Particulier du Ministre Délégué : M.

Morgan SSMISSAKA BOUTI.

CABINET DU MINISTRE DELEGUE 2

– Directeur de Cabinet : M. Fiacre Aristide DIABA.

– Secrétaire Particulière : Mme Juliette LOMBA

NGUELET épouse MBOKO.

Chargée d’Etudes : Mme Ghislaine OKOMO ONDO épouse OTOGO CASTAGNE.

– Secrétaire de Cabinet : Mme Wilma Amaelga

MAPAGHA.

– Chargé de Mission : M. Dosty Praxède MINGONDZA.

– Chef du Protocole : Mme Julia Blanchard KOUYI.

– Aide de Camp : Lieutenant Dia Peter Le Hiress MINKO MABEYI.

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU TRAVAIL

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : Cyrille ANGOUE.

– Secrétaire Particulière : Mme. Audrey Ophélie OMANDA.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Scony Yannerick EYANG EFANE.

– Conseiller Juridique : Mme. Carmélita Malaïka ETONO OZOUMET Epse. NKALKSE MOMBO.

– Conseiller en Communication : M. Yannick ALLOGO MVE.

– Conseiller Diplomatique : Mme. Nora Urielle

GNANGUI NGUEMA épouse DUFOULON.

– Conseillers Techniques :

Mmes

– Yemalin Victorine HOUNGBEDJI.

– Madeleine KOUTANA NGWENGA.

– M. Gilles Paulin ALLELA-BARRIER.

Chargés d’Etudes :

MM.

  • Georges Eric MAURY ;
  • Erick Mylemans MABOUANA.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes.

  • Malaïkha Shérone METAUME MEMIAGHE.
  • Charleine BAKOUDISSA.

– Chargés de Missions :

  • Mme. Martine Elisabeth Grâce N’SOUAMY THATY.
  • M. Jean Baptiste BEKALE ANGWE.

– Chef du Protocole : M. Jean Pierre MACKAMBIE.

– Aide de Camp : Adjudant Claude Wamann OSSIBADJOUO.

-Agents de Sécurité :

MM.

  • Sergent-chef Yannick CODJA AFEMOGHO.
  • Brigadier-chef Arnaud Thévy OYANDJI NTSINGHGAT.

– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Paraclet MOUSSAVOU.

MINISTERE DES EAUX, DES FORETS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMNT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES

CABINET DU MINISTRE DELEGUE

– Directeur de Cabinet : M. Jean Christian MOUELE LOUNDOU.

– Secrétaire Particulière ; Mme. Roight Diana OLOMO MIHINDOU Epouse NDJOGHA ; Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet ; Mme. Audrey Nathaëlle MOUSSOUNDA ;

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes :

  • Annie IPENDANGOYE ; • Nancy Charlise NONGO.

– Chargés d’Etudes

  • M. David MINANGA ;
  • Mme Ambroisine BOUBENGA MOUNDOUNGA.

– Chargés de Missions :

  • Mme. Marie Nathalie BOUSSOUGOU MBEMBO ;
  • M. Jean Marie MIKOLO MOUELE.

– Chef du Protocole : M. Aubin Rodrigue NZENGUI.

– Aide de Camp : Adjudant Prosper Levis TITY.

– Agents de Sécurité :

  • Gardien de la Paix Falck PANGO PANGO ;
  • Sous Brigadier MONDJO NGUINDI.

– Chauffeur Particulier du Ministre : Maréchal des Logis Chef Glène PANGOU MABIALA.

MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Christian OBAME ABAGA.

– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Judriska MBANI.

Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Prisca Bienvenue OYE EDOU.

– Conseiller Diplomatique : Mme Marie Augustine MOMBO.

– Conseiller Chargé des Relations avec les

Partenaires au Développement : M. Frédérique EYANG BEYEME.

– Conseiller en Communication : M. Cyril Kevin ESSONE MFOLO.

– Conseillers Techniques :

MM.

  • Olivier MOULENGUI MFONDO; • Adolphe Gervais MBA ANGO ;
  • Anastase ONDO ZOGO.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes

  • Stivia Lewis NNEGHE MBA ;
  • Christelle ABABA EKESSI.

-Chargés d’Etudes:

  • M. Gilchrist MESSA ONDO ;
  • Mme Célestine ABENDANG NDONG.

– Chef du Protocole : M. Gilles MBOME MBA.

– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Moro DIAKITE.

– Chargés de Missions du Ministre :

MM.

  • Noël MEMVI M’ELLANG ;
  • Paul OBAME MINKO.

MINISTERE DE LA DECENTRALISATION,

DE LA COHESION ET DU

DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES

SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général Adjoint : M. Ali Dimitry NDZIMBENA, Enseignant.

MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, CHARGE

DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL ET

DE L’ECONOMIE SOCIALE

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Yvon Fabrice

MOMBO.

– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme KOMBA DIKONGO épouse BABISSA.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Pépita Jessika MALAMBA YELOME.

– Conseiller Juridique : M. MBIE-NTSEME.

Conseiller Diplomatique : Mme Barnesse ADA NGUEMA.

– Conseiller en Communication : M. Lié-José

MOUNDOUNGA.

– Conseillers Techniques :

Mmes :

  • Augucia SANANA ;
  • Rachel KOUYI KAYI.

– Chargés d’Etudes :

  • M. Landry SOUNA ONDIASSE ;
  • Mme Nina Estelle Doele SOUNGOU GUNN.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes

  • Blyss Yasmine Esmeralda OGOULA MEYONG ;
  • Zita MOUNADIAMBOU.

– Chef du Protocole : Mme Angélina ZONG EYANG.

Chargés de Missions :

MM.

  • Daniel MBOUMBA BENDIKWUL-

GNAMA ;

  • Jean Thomas MIKALA-BOUSSAMBA.

– Chauffeur Particulier: M. Jean Baptiste

NGODJO MAPAGA.

– Aide de Camp: Sergent-Chef Rodrigues MOUGNANGA.

– Agents de Sécurité :

  • Maréchal des Logis Guy Gérard NTOUTOUME ;
  • Brigadier Derman MBADINGA ANDOU.

MINISTERE DU PETROLE ET DU GAZ

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Placide TSIBA.

– Secrétaire Particulière : Mme Nancy Reine Jolie

NDONG NDUTUM.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Emilienne MPOLO.

-Secrétaires de Cabinet :

  • Carine LENGANDHY ;
  • Gina Salvadorienne IBOME.

-Conseiller Economique et Financier : Mme

Léontine Tania OYOUOMI Ep. BIBEY

-Conseiller Pétrole et Gaz : M. Magloire MENIE

AKOUE.

– Conseiller en Communication : M. Vianney Presley MADZOU.

– Conseiller chargé du Contenu Local et de la

Responsabilité Sociale des Entreprise : M.

Eddy Mario MOUBAMOU MOUNANGA.

– Chargés d’Etudes MM :

  • Assise BOUNGOUERE ;
  • Brice ONDO MINKO.

– Chargés de Missions MM :

  • Serge Bertrand PIGATH AKOUANGOU ;
  • Nicodème ONGOUNDOU.

– Chef du Protocole : M. Guy Serge MBOULA NDINGA.

– Aide de Camp du Ministre : M. Christian NGAVET.

– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Alain François MVOULA.

– Agents de Sécurité MM :

  • Steeven NGOUNDJI ;
  • Willy Arnold MBOU.

SOCIETE NATIONALE DES

HYDROCARBURES DU GABON (GOC)

– Administrateur Directeur Général : M. Gilles

MBA ELLA.

TOTAL ENERGIE GABON

-Directeur Général Délégué de l’Etat : M. Claise

LEKOGO

MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES

SPORTS

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Marcel Joachim

MEDZEGUE.

– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Audrey BITOME.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Claraine BOMBOLO PENDI.

– Conseiller Juridique : M. Jean-Pierre Joseph

GNANGOGNENY.

– Conseiller en Communication : Mme Leatitia

MEBALEY.

– Conseiller Diplomatique : Mme Nicole Caroline NGOUA.

– Conseillers Techniques:

MM.

  • Jean Martin MBA NZOGHE.
  • Fabrice Armel MAKOUAZA.
  • Mme Graziella Alida MOUANGA BIGNOUMBA épouse NGUIMBI.

– Secrétaires de Cabinet :

MM.

  • Apo-Arold SAMET ONDO ;
  • Yowann Karl AKENDENGUE.

– Chargées d’Etudes :

Mmes

  • Laïlatou Kany ONDZOUNGA TOUNKARA.
  • Alixe Michelle MEDZA OLLOMO.

– Chargés de Missions :

  • Mme Stéphanie Lyne Valentine RANIMBO;
  • M. David Just PASSY MATHA.

– Chef du Protocole : M. Luc Nazaire MOUKANDA.

– Aide de Camp : Brigadier Lewis BOUKINDA NGOSI.

– Agents de Sécurité :

  • Adjudant Ulrich Venceslas ELEYI NDONG NGUEMA.
  • Sergent Jospin NGAMOUA MOUABI.

– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Ygor

LENDOYE LEMBIRI.

MINISTERE DE LA SANTE ET DES

AFFAIRES SOCIALES

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Jean Noël BIYOGO

OBAME.

– Secrétaire Particulière : Mme. Elvie Rosine

MUNIEVY.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme. Fleur BISSOUE.

Conseillers Techniques :

  • Dr. Marcia ANGUE OBIANG épouse PEMENGOYE ;
  1. :
  • Pierre MOUSSAVOU ; • Renaud Perin MVE TOMO.

– Conseiller Juridique : M. Steeve ABIANG NZENG.

– Conseiller Diplomatique : Mme. Vanina Olivia MBOU-DJOUNGA Epouse OBIANG ETOUGHE.

– Conseiller en Communication : M. Lionel NDONG EYEGHE.

-Secrétaires de Cabinet :

  • Annie Relique KOUMBA ;
  • Marie Claire Annick épouse KOTIFA.

-Chargés d’Etudes :

  • Mme. Ova NGUEMA OBAM ;
  • M. Marius BIBANG BI ENGUENG OWONO.

-Chargés de Missions :

  • Mme. Marie Pauline NSENG NSENG ;
  • M. David OBIANG EDOU.

– Chef du Protocole : M. Davy Wenceslas ANDJOUA.

MINISTERE DU TOURISME

CABINET DU MINISTRE

– Conseiller en Communication : M. Aimé MAPANGOU en remplacement de Monsieur Yvon Tristan RECKATY NKOLO.

– Aide de Camp : Brigadier-Chef Joël MOGOUBA.

– Agent de Sécurité : Gardien de la Paix de classe

Exceptionnelle Stephen MANGOYE MBOULA.

– Chauffeur Particulier: M. Martial NDOMBI en remplacement de Monsieur Jean Jacques MASSANDE.

MINISTERE DE L’ECONOMIE

NUMERIQUE

CABINET DU MINISTRE DELEGUE

– Directeur de Cabinet : Mme Murielle Cygride NZINZA épouse KOUMBA.

– Secrétaire Particulière : Mme Firmine Marcelle DEMOUSSA épouse LOUEMBET.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Sabrina Léa MINKOUET MINZOGHET.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes :

  • Rose Nadine AYITO.
  • Hirma Mireille MVOU.

– Chargés d’Etudes :

MM.

  • Charles Gérard YOMBIYENI CAMARA.
  • Renaud Dimitri OBIBALAGHA.

– Chargés de Missions :

MM.

  • Mackenzy Brice MBOLA.
  • François ADA MOUSSAVOU.

– Chef du Protocole : Mme Josiane LEGOUMA épouse AOUDOU.

– Aide de Camp : Adjudant Gaël NDJINDJI.

-Agents de Sécurité :

  • Sergent-Chef-Major Jean Steeve LEYOBIDI IBANDOU ;
  • Stach-Bill OBANGO BIYAMBA.

– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Juste

NDZHANG.

MINISTERE DU BUDGET ET DES COMPTES

PUBLICS

DIRECTION GENERALE DU BUDGET ET DES

FINANCES PUBLICS

– Directeur du Suivi et de l’Exécution du Budget :

  1. Cedrick TEMBENGOYE

DIRECTION GENERALE DE LA

COMPTABILITE PUBLIQUE ET DU TRESOR

DIRECTION GENERALE

Inspecteur Vérificateur, Chargé du Compte Unique du Trésor : M. Alain MBOMO MOUGOUBI, Inspecteur Central du Trésor.

– Inspecteur Vérificateur, chargé des Projets :

Mme : Zita Eurydice NDOGUI épouse BOURDETTE INGUEZA, Inspecteur Central du Trésor.

– Inspecteur Vérificateur, chargée de la

Mobilisation des Recettes et du CUT : Mme Mathilde DJIPANO MASSIAKA épouse ELLA BITEGHE, Inspecteur Central du

Trésor.

– Inspecteur Vérificateur, Chargé de la Gestion

Informatique : M. Alain KASSA BAYONNE, Ingénieur Informaticien.

SERVICES D’APPUI

INSPECTION DES SERVICES

Inspecteur des Services : M. Axel Rodrigue OGNAGNA OKANGA, Inspecteur Central du

Trésor.

– Inspecteurs Vérificateurs :

MM.

  • Franck Albert ZOBO, Inspecteur Central du Trésor ;
  • Romain NZAOU, Administrateur des Services Economique et Financier en Chef ;
  • Modeste Symphorien ZOULA NZE,

Inspecteur Central du Trésor.

  • Arthur SIAHON, Inspecteur du Trésor.
  • Stephan MOHESSOU, Ingénieur

Informaticien

Inspecteurs Vérificateurs Adjoints :

Mmes :

– Ursule OBONO NNA NDONG, Inspecteur

Central du Trésor ;

Marie Gabrielle Grâce ETSINDA NOUO,

Inspecteur Central du Trésor.

DIRECTION DES SYSTEMES

D’INFORMATION

Directeur : M. Nello Pierre ASSANGOLLY,

Ingénieur des Techniques Informatiques

DIRECTION DE LA CENTRALISATION ET DE

LA PRODUCTION COMPTABLE

– Chef de Service Qualité Comptable et Production : Mme Léaticia IMALET

AMEDEKA, Inspecteur Central du Trésor.

SERVICES CENTRAUX

TRESORERIE CENTRALE

DIRECTION DE LA DEPENSE

Chef de Service de l’Administration Sociale et de l’Education : M. Pierick NDONGO

ONGOUASSO, Inspecteur Central du Trésor ;

AGENCE COMPTABLE CENTRALE

COMPTE UNIQUE DU TRESOR

– Chef de Service : M. Labi Pierre Dany MAGANGA MOUSSAVOU, Inspecteur

Central du Trésor.

DIRECTION DES RECETTES HORS PETROLE

– Directeur : Mme Valérie Marie Clarisse ONIANE épouse MEZU ME NKIET,

Inspecteur Central du Trésor.

– Directeur Adjoint : M. John Modeste FOUNA, Inspecteur Central du Trésor.

SERVICES DECONCENTRES

SERVICES TERRITORIAUX

RECETTE PRINCIPALE DES IMPOTS

– Receveur Principal : M. Hulrich Saturnin ONDO ONA, Inspecteur Central du Trésor.

RECETTE DES IMPOTS A LA DIRECTION DES

GRANDES ENTREPRISES

– Receveur : M. Serge EKORO, Inspecteur

Central du Trésor.

TRESORERIE DE LA DETTE PUBLIQUE

– Trésorier : M. Dorland BONANGO

NDZIAMBISA, Inspecteur Central du Trésor.

– Fondé de Pouvoir : Mme Charlène Gina NZEMO NDONG épouse MBOUMBOU,

Inspecteur Central du Trésor.

RECETTE PERCEPTION DU PONT NOMBA

– Receveur Percepteur : Mme Pélagie BIDIMOU épouse AWAYOGO, Inspecteur

Central du Trésor.

AGENCE COMPTABLE DE LA SOGATRA

– Agent Comptable : M. Eric LAPY, Inspecteur Central du Trésor.

AGENCE COMPTABLE DU FONDS

NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE

– Agent Comptable : M. Serge Desfins OKILEDAGA, Inspecteur Central du Trésor.

AGENCE COMPTABLE DE L’ECOLE

NATIONALE DES EAUX ET FORETS

– Agent Comptable : M. Thierry Dominique LOUBENDJE, Inspecteur Central du Trésor.

AGENCE COMPTABLE DE LA HAUTE

AUTORITE DE L’AEROPORT

– Fondé de Pouvoirs : M. Germain Félicien MBA NDONG ONDO, Inspecteur Central du

Trésor.

AGENCE COMPTABLE DE LA SOCIETE

NATIONALE DES HYDROCARBURES

– Agent Comptable : Mme Corine MAGHESIMANGIENDE MAGNAGA épouse MAGOUANGOU.

AGENCE COMPTABLE DES SPORTS

– Agent Comptable : M. Claude Michel TCHISSAMBO ADOSSOU, Inspecteur

Central du Trésor.

AGENCE COMPTABLE DE TELEDIFFUSION

DU GABON

– Agent Comptable : M. Tierry Nazaire AKOUANGOU, Inspecteur Central du Trésor.

AGENCE COMPTABLE DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL ET

ENVIRONNEMENTAL

– Agent Comptable : M. Anicet TOUNGUI,

Inspecteur Central du Trésor.

SERVICES EXTERIEURS

PAIERIE DU GABON AU CONGO

– Payeur : M. Patrick Alex SOUMBOU,

Inspecteur Central du Trésor.

PAIERIE DU GABON EN AFRIQUE DU SUD

– Payeur : M. François MANDI BEKOUYANGA, Inspecteur Central du

Trésor.

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SECURITE ALIMENTAIRE, CHARGE DE LA

VALORISATION DE LA RURALITE

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Charles Théodore

NDOUTOUMOU.

– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Sylvie Nadège OKOMO NGOMO.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Francine MESSE M’ELLA.

– Conseiller Juridique : M. Jean Sylvère MVE

MINTHO’O.

– Conseiller en Communication : Mme. Marie Gabrielle MABOUELE RATANGA.

  • Conseiller Diplomatique : M. Parfait Wilfried

DOUKAGA KASSA.

– Conseillers Techniques :

MM.

  • Désiré NDONG ASSOUMOU ;
  • Jean Robert MEZUI M’OBAME ;
  • Mesmin NDONG BIYO’O ;

– Chargés d’Etudes :

MM.

  • Georges Adrien MBHA ; • Floriand MVONO MVONO.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes

  • Chimène OBOUKA ADJESSILA ;
  • Albertine AVOMO ESSONO.

– Chargés de Missions : MM.

  • Boniface MBA MESSA ;
  • Noël Florent TOMO ELLA.

– Chef du Protocole : M. Alix OLLOMO TOMO.

– Aide de Camp : Lieutenant Yves Daniel

MADOUMA.

– Agents de Sécurité :

  • Adjudant-Chef Major Roger MVE ADZABA ;
  • Sergent-Chef Rodolphe OBIANG OBAME.

– Chauffeur Particulier : Sergent-Chef Urnand

NKA OBIANG.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DU TRANSFERT DE

TECHNOLOGIES

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général Adjoint : M. Kowir PAMBO BELLO.

MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

SOCIETE D’ELECTRICITE DE TELEPHONE ET

D’EAU DU GABON (SETEG)

CONSEIL D’ADMINISTRATION

– Président du Conseil d’Administration : M. Sylvestre ZUE NDOUTOUM,

Administrateur.

MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DE

L’APPRENTISSAGE, CHARGE DE

L’INSERTION DES JEUNES

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : Guy Nesty EBOBO.

– Secrétaire Particulière : Mme. Laëtitia Véronique NTSAME ESSONO.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme. Laëtitia Joséphine MABIALANGOMA.

– Conseiller Juridique : Mme. Nathalie NKOULE EKOMI.

– Conseiller en Communication : Mme. Marielle

ILAMBOUANDZI.

– Conseiller Diplomatique : M. Jean Claude Lionel NGOMA.

-Conseillers Techniques :

  • Arielle Aurore AMBENGAT ; • Yvon Désiré LEKOUMA ;
  • Benjamin MOIGNON.

– Chargés d’Etudes :

  • Erick MOKOKO ;
  • Messan Tiburce IKAKE BRUCE.

– Secrétaires de Cabinet :

  • Yannick ONDZAGHA ;
  • Pulcherie NDOUTOUM BAGNEGNE.

– Chargés de Missions :

  • Henri ZAMIZAMI ;
  • Wilfried ABELONGO DIECKO.

– Chef du Protocole : M. Pierre-Marie NGADI.

– Aide de Camp : Adjudant-chef Gautier KOMBILA.

– Agent de Sécurité : Maréchal des logis Chef Fransky ONKOMA.

– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Johanne

MBAMBANGUILA.

MINISTERE DES TRANSPORTS

OFFICE DES PORTS ET RADES DU GABON

(OPRAG)

– Conseiller du Directeur Général : M. Wilfrid

NGOMA NGOMA.

AUTORITE DE REGULATION DES

TRANSPORTS FERROVIAIRES (ARTF) CONSEIL DE REGULATION

– Président du Conseil de Régulation : M. BABA

TOUKOUR.

COMPAGNIE NATIONALE DE NAVIGATION

INTERIEURE ET INTERNATIONALE

CONSEIL D’ADMINISTRATION

– Président du Conseil d’Administration : M. Jérôme ANGOUO.

CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS

(CGC)

– Conseiller du Directeur Général : M. Yves Mesmin MBADINGA.

OFFICE NATIONAL DE SURETE ET DE FACILITATION DES AEROPORTS DU

GABON (ONSFAS)

– Conseiller du Directeur Général : M. Rodrigue

EKOMI NDOUME.

MINISTERE DE L’HABITAT ET DE

L’URBANISME

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Maurille Nicaise

NZAOU-MABIKA.

– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Valérie Sandrine MAKAGA ESSONGUE.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Daisy Yta MILA épouse BEKALE.

– Secrétaires de Cabinet :

Mmes

  • Maurine Emmanuelle DAVIDAS SAFOU ;
  • Iris Amandine MBIRA.

– Conseiller Juridique : M. Emmanuel NGOME AYO MBIAME.

– Conseiller en Communication : M. Octave DIOBA.

– Conseiller Diplomatique : M. Charles LEMBOUMA.

– Conseillers Techniques :

MM.

  • Thibault Constant MAMBENDA YAMBA ;
  • Alain Léonard ENIE ;
  • Alain OKOUMA-OKALA.

– Chargés d’Etudes :

MM.

  • Landry BOUDOUGHOU ;
  • Venceslas MAKOKO LOSANGOYE.

– Chargés de Missions :

MM.

  • François Karl NGUEMA MEBIAME ;
  • Franck Sédrique ETOUGHE.

– Chef du Protocole : M. Jean Servin MEBALEY.

– Aide de Camp : Sergent -Chef Japhet Daniel EKOMI.

– Agents de Sécurités :

  • Maréchal des Logis-Chef Major Jean Roland MVE EDZANG ;
  • Maréchal des Logis Chef Djoman MOUNDOUNGA MOUNDOUNGA.

– Chauffeur Particulier : M. André Fabio EBANG OLLOMO ASSEKO.

CABINET DU MINISTRE DELEGUE

– Directeur de Cabinet : Mme Ginette Flore

MACKOSSOT.

– Secrétaire Particulière du Ministre Délégué : Mme. Céline Elisabeth YAYA épouse MOUANGA ALVARO.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme. Audrey Axelle MEVIAME.

– Chargés d’Etudes :

  • Cédric MOUELY KOUMBA ;
  • Arnaud NGONDA MOUANGA.

– Secrétaires de Cabinet :

  • Ovely Carole NDOMBI ; • Miriame Alida MOUSSAVOU.

– Chargés de Missions :

  • Epiphane KOUMBA ;
  • Freddy NZAHOU.

– Chef du Protocole : M. Landry LEYMMER RIWIROT.

– Aide de Camp : Adjudant de Gendarmérie MOUNGUENGUI MAMADOU

MAMADOU DIAKITE.

– Agents de Sécurité :

– Brigadier-Chef Major de Police Stéphane

OBAME ;

– Brigadier de Police Junhau Cédric BOUKOKA.

– Chauffeur Particulier du Ministre Délégué : M.

Yves BOUSSOUGOU.

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS, DE

L’EQUIPEMENT ET DES

INFRASTRUCTURES, CHARGE DE LA

CONNEXION DES TERRITOIRES

FONDS AUTONOME NATIONAL

D’ENTRETIEN ROUTIER (FANER)

DIRECTION ADMINISTRATIVE ET

FINANCIERE

– Directeur Administratif Financier : M. André Jacques MINTSA MINTSA.

MINISTERE DE LA CULTURE ET DES ARTS

– Directeur de Cabinet : M. Ernaud Dechanel

AYEBE MICKALA

-Conseiller Juridique : M. Hugues

BOUROBOU-BOUROBOU

– Conseiller en Communication : M. Kevin

ANDOUCKA LAMBOU

– Conseiller Technique : M. Hugues Gauzlin DICKA.

– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Christelle Emmanuella OKORI – A- SIMANGOYE.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Tatiana OSSIANAWA.

– Chargés d’Études :

  • M. Sylvère ONGALA MAOULY
  • M. Ben – Kelly ANTSIENE

– Secrétaires de Cabinet du Ministre :

  • Mme Ludvine MBADINGA MAMFOUMBI
  • Mme Samira Leilla Pamela DOUNGA

MOAKOU

– Chef de Protocole du Ministre : M. Michael

Tanguy OMBAGHA

– Aide de Camp du Ministre : Adjudant Miguel Pautran NTCHIBAT.

– Agents de Sécurité du Ministre :

  • Sergent Regis NZIGOU MOUKONGO ;
  • Sergent Gildas Cédric LOBA NDONG.

– Chargés de Mission du Ministre :

  • M. Florient Nazaire APANGA OCKI
  • M. Yannick Ike Aka MBAKOGO

– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Martin

NDOULOU.

MINISTERE DE LA COMMUNICATION

CABINET DU MINISTRE

– Directeur de Cabinet : Mme Flore ANOUMBO YENOT.

– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Audrey OBONE NZE.

– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :

Mme Denise MOUTSINGA MBOUMBOU.

– Secrétaire de Cabinet : Mme Adélaïde NZE

NGUEMA.

– Conseiller Juridique : M. Yves Dimitri MBADA NGOYE.

– Conseiller en Communication : M. Emrique DUMAIRE.

– Conseillers Techniques :

MM.

  • Pierre MOUEDI ;
  • Maïke Hermann NZASSI KOKO ;
  • Mme Ludmilla NTOUTOUME.

– Chargés d’Etudes :

  • M. Arnaud BAGUISSI ;
  • Mme Andrelle Edna MAGHANDZI MADOUNGOU.

– Chargés de Missions : Mmes :

  • Jerisca Grâce NTSAME NANG ;
  • Danièle MOUSSA RENAMY.

– Chef du Protocole : M. Olivier Brice MBAMI KOSSIVI.

– Aide de Camp : Adjudant-Chef Éric Fabrice

MOUNDOUGA.

– Agents de Sécurité :

  • Adjudant Alain LIPILI ;
  • Sergent-Chef Major Martheli MINGOUANGA MBOUMBA.

– Chauffeur Particulier : Sergent-Chef Saturnin C

LAYOLO DENGHA.

AGENCE GABONAISE DE PRESSE

– Rédacteur en Chef : M. Henri Désiré MENZOUGHE MENZOUGHE.

Je vous remercie.

Gabon : les cartes nationales d’identité prorogées jusqu’en décembre 2023

La décision a été prise lors du Conseil des ministres qui a eu lieu,  mercredi 1er février 2023 par les membres du gouvernement.

 

« Dans l’attente de la production de la nouvelle Carte nationale d’identité électronique (CNIE) prévue pour le second trimestre de cette année, les cartes nationales d’identité ainsi prorogées, ont- elles cours légal et permettent d’accomplir tout acte utile de la vie courante, notamment les services bancaires, les démarches administratives, etc. », c’est par ces mots que le gouvernement a expliqué cette nouvelle résolution. Il s’agit en effet, des cartes nationales d’identités délivrées entre les années 2011 et 2013.

Dans le communiqué du conseil des ministres, le gouvernement a fait savoir qu’au  second trimestre de cette année,  il fabriquera désormais une nouvelle Carte Nationale d’Identité Electronique (CNIE). Cette nouvelle carte sera produite par la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) aussi appelé CEDOC dans la même rigueur documentaire que le passeport.

Cette nouvelle mesure intervient à quelques mois des élections au Gabon,  afin de permettre à tous les citoyens d’effectuer leur droit de vote. Rappelons que,   le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha avait promis la production de plusieurs cartes nationales en 2022, chose qui n’avait pas été réalisée par ce dernier, car jusqu’ici les cartes ne sont pas sorties.

Gabon : la prison de Port-Gentil dotée d’une infirmerie

La nouvelle infirmerie a été inaugurée vendredi dernier, en présence de plusieurs autorités.

 

La prison centrale de Port-Gentil a son infirmerie baptisée Idriss Édouard Joseph Rousselot Ogossogwé. Elle voit le jour pour permettre l’amélioration de la qualité des soins médicaux en humanisant la détention. Grâce à cette nouvelle infirmerie, les détenus seront mieux consulter. Comme l’a annoncé le gouverneur de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong, dans à travers le site Gabon Review : « «Nous parlons bien là d’humanisation. La prison n’est pas une mise à mort. Elle n’est pas non plus, une mise à l’écart définitif de ceux qui s’y trouvent. Nous devrions comprendre que les prisonniers qui sont dans une situation intermédiaire de privation de liberté ont également droit à la santé et une certaine humanité de notre part».

En effet, le projet porté par le  Dr Issa Blaise Mbumba Mongulu, va  permettre  d’apporter une pierre à l’édification du Gabon en matière de santé. La nouvelle structure est constitué d’une salle d’attente, d’une salle de consultation pour médecin, d’une salle de soins, de deux chambres d’observation, d’une salle des infirmiers, d’une pharmacie, mais aussi, des sanitaires, dont quatre toilettes et une douche.

Notons que, ce projet intervient 4 ans après sa proposition, a été proposé il y a de cela quatre ans. Grâce à cette initiative, les détenus seront pris en charge surplace. Car, par manque de kits médicaux, ces derniers, effectuaient les déplacements  vers le centre médical régional de N’tchéngué pour y recevoir les soins.

Gabon : deux familles se discutent un cadavre à Bitam

C’est dans une église au cours d’une messe dite en mémoire du défunt le weekend dernier, que les deux familles se sont disputées le lieu d’inhumation du corps.

 

Selon un article du Journal l’Union, la scène s’est déroulée dans la chapelle catholique du village de Tchimazock, située à 15 km de la ville de Bitam. En effet, la bagarre a éclaté entre les deux familles du défunt. Le journal rapporte que : Les oncles à Libreville auraient convenu que la dépouille serait exposée à Tchimazock, une localité située à 15 km de Bitam, dans la nuit avant la levée du corps à minuit pour être transféré à Dzomo pour l’inhumation chez ses oncles.

L’entente a volé en éclat lorsque les oncles ont souhaité la levée du corps pour le transféré à Dzomo lieu prévu pour le repos éternel du défunt. La famille de Tchimazock ayant refusé, a éclaté une bagarre en plein culte funéraire. Au cours de cette bagarre, le cercueil a été bousculé et  la vitre brisée.

La rixe a été stoppé par le prêtre le curé de la paroisse Immaculée conception de Bitam, Mgr Jean Bernard Asseko qui a fait entendre raison aux deux familles furieuses. Où la décision finale a été d’enterrer le corps à Tchimazock. Rapporte le journal l’Union.

 Gabon : Faure Gnassingbe attendu ce lundi à Libreville

Le président de la république du Togo, va effectuer ce lundi 30 janvier 2023, une visite d’amitié et de travail  au Gabon où il rencontrera le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

 

Pour une visite de 48 heures au Gabon, le président togolais Faure Gnassingbé va s’entretenir avec Ali Bongo. Il sera question pour les deux président comme l’indique le communiqué de la présidence de se centrer sur les: «les sujets continentaux et internationaux de l’heure, à l’instar de la lutte contre les changements climatiques, entre autres ». 

Et d’ajouter,  « cette nouvelle visite en terre gabonaise sera l’occasion d’un partage d’expériences entre le Gabon et le Togo, à travers notamment la visite de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok ».  Notons qu’il s’agit de la  deuxième visite  que le président togolais effectue en moins d’un an, car sa derniére visite remonte au mois d’août 2022.

Pour ce qui est du président Ali Bongo Ondimba, en décembre 2022, il a effectué une visite au Togo, où il a visité plusieurs infrastructures. Entre autres, le Port autonome de Lomé (PAL), le Lomé Data Center, la forêt artificielle classée de Lili, située à 50 km de Lomé, ainsi que la plateforme industrielle d’Adétikopé au Togo, qui est l’équivalent de la ZIS de Nkok au Gabon.

Gabon: un enseignant tué par un éléphant à Mekambo

 Le  nommé  André Ikouma, enseignant et surveillant général à l’école publique d’Ilahounene, à environ 57 km de Mekambo, dans le département de la Zadie, a été retrouvé mort le  25 janvier par un éléphant.

 

Le site de l’Agence gabonaise de presse rapporte dans un article que, «  le défunt aurait été retrouvé déchiqueté par un éléphant, dans son sommeil alors qu’il effectuait seul une partie de chasse dans la forêt.  Le corps a été retrouvé déchiqueté, la tête par-ci, les jambes par-là », selon une source fiable.

Les circonstances de ce nouveau drame dans la province de l’Ogooué-Ivindo n’ont pu être déterminées selon des sources sécuritaires. Cet accident vient alourdir le bilan des victimes, dans le cadre du conflit homme-éléphant, et remet au grand jour les difficultés qu’éprouvent les populations des zones rurales à s’alimenter. Celles-ci paient, parfois, au prix de leur vie.

One Planet Summit : le président Macky Sall attendu au Gabon

Le président du Sénégal et président de l’Union africaine  a reçu une invitation du chef de l’Etat Ali Bongo pour prendre part au sommet sur l’environnement en mars 2023.

Du 1er au 2 mars 2023, sera organisé au Gabon en collaboration avec la France le sommet One Planet Summit. Parmi les nombreux invités qui prendront part à ce sommet le président sénégalais Macky Sall y figure.

Il a reçu l’invitation des mains de la vice-présidente du Gabon Rose Christiane Raponda, au Sénégal au cours du deuxième sommet sur l’agriculture pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire en Afrique.

Notons que, le One Planet Summit est un sommet centré sur les questions environnementales et des changements climatiques. Ce sommet va  contribuer à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, notamment en ce qui concerne les mécanismes financiers et les Marchés mais aussi le cadre mondial sur la biodiversité.

Gabon : les évêques réunis sur la situation du Gabon à la veille de l’élection présidentielle de 2023

Ils sont réunis au cours de la 30e assemblée plénière des évêques du Gabon ouverte le 24 janvier 2023 à la paroisse Saint André de Libreville, par Monseigneur Janvier Herrera Corona, Nonce apostolique du Gabon et de la République du Congo. 

 

C’est sur le thème «L’Église au Gabon et le pluralisme sociopolitique actuel à la veille de l’élection présidentielle de 2023 : pour la vérité, la justice et la paix». Selon le site Gabon Review, les participants à cette rencontre vont analyser la situation du Gabon à 7 mois de l’élection présidentielle.

Il s’agit, en clair, de s’appesantir sur la question de la transparence électorale au Gabon. Lors de la première journée le 24 janvier, les évêques du Gabon ont porté sur le climat politique, les défis et les enjeux de la pastorale.

Hier  mercredi 25 janvier, les travaux se sont poursuivis avec la question liée au processus électoral en République gabonaise. La 30è assemblée qui a débuté le 24 janvier, va s’achever le 29 janvier 2023.

Gabon : le ministre Michael Moussa Adamo inhumé 

La cérémonie d’hommage au  ministre des affaires étrangères s’est déroulée mercredi 25 janvier 2023 en présence du chef de l’Etat et des membres du gouvernement.

 

Le président de la république Ali Bongo et son épouse, les membres du gouvernement et les délégations du Sénat, du Conseil Economique et Sociale et Environnement (CESE), de la municipalité, du corps judiciaire et biens d’autres  se sont inclinées au pied de la dépouille du ministre, dans son domicile au quartier à Avorbam situé dans la commune d’Akanda comme l’a indiqué le site de l’agence gabonaise de presse.

Au cours de la cérémonie d’hommage, qui s’est déroulée dans le strict respect des principes régissant la communauté islamique,  le président des Affaires Islamiques du Gabon, l’imam Ismaël Océni Ossa, a intercédé auprès de Dieu afin qu’il l’accueille Moussa Adamo dans son royaume. Il a également demandé que ses erreurs, durant son parcours sur la terre, lui soient aussi pardonnées.

Notons que, le ministre des affaires étrangères est décédé le 20 janvier dernier, des suites d’un malaise cardiaque, à l’âge de 62 ans. Pour l’heure,  son poste est encore vacant.

 Le premier ministre veut instaurer une journée de prière au Gabon

Le ministre Bilie By Nze a fait cette proposition le 24 janvier 2023, au cours de la présentation de sa feuille de route devant les députés.

 

Le Gabon aura bientôt une journée de prière destinée à la Nation. La date n’étant pas précisée, le premier ministre a dit s’appuyer sur les saintes écritures chrétiennes et invite les gabonais à prier conformément à leurs propres croyances et consciences.

« Nous sommes un peuple de croyants et en tant que tel, nous devons  assumer de nous en remettre à la puissance tutélaire du Créateur, quel  que soit le nom qu’on lui donne ou la religion à laquelle on appartient», a déclaré le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, lors de la présentation de son action gouvernementale à travers un extrait relayé sur le site de Gabon Review.

Tout en relevant que, cette année «a été marqué par de nombreux événements imprévisibles et incontournables qui ont fortement et durablement impactés la vie de la Nation». Alain Claude Bilie-By-Nze a évoqué en ce sens, l’accident de santé en octobre 2018, du président Ali Bongo. Il admet d’ailleurs que «ce fut un événement imprévisible et incontournable qui, 2 années durant, a considérablement ralenti l’action de l’État», ajoute le chef du gouvernement sans toutefois oublier la pandémie de Covid-19 et la crise russo-ukrainienne.

En attendant que le gouvernement communique sur la date de cette journée de prière, rappelons que la proposition du ministre a été

Gabon : un gendarme recherché pour pratique de torture sur un élève

Le nommé Rodrigue Mohamed Body, après avoir séquestré et torturé un élève de terminale a réussi à quitter la ville.

 

Les faits remontent au vendredi 20 janvier 2023, lorsque selon le site Gabon Media Time, le jeune Dan Nzahou a été battu par un adjudant de la gendarmerie nationale, sous prétexte qu’il aurait une aventure avec sa sœur cadette. En effet, l’adjudant n’a pas digeré l’histoire selon laquelle sa sœur aurait passé une soirée d’étude avec son camarade. Il a donc appelé et menacé le jeune élève en lui demandant de venir le retrouver dans leur domicile.

Arrivé Dan Nzahou a été séquestré par le gendarme qui s’est mis à le torturer. Tout « en pointant son arme de service qu’il venait de charger sur lui. Ensuite il aurait demandé à sa propre petite sœur de se déshabiller, tels des esclaves les deux élèves auraient été promenés dans la ville jusque devant le domicile du préfet. Tout le long de ce parcours, l’adjudant Body se serait permis de les prendre en photos ».

Alerté le parquet de la république de Mouila a pris l’affaire à main, tout en rassurant que nul n’est au-dessus de la loi et qu’une procédure est en cours pour que le mis en cause réponde des faits qui lui sont reprochés. Révèle le site Gabon Media Time.

Gabon: Bilie By Nze présente les 12 points de son action gouvernementale

Le ministre Bilie By Nze, a présenté hier mardi 24 janvier 2023, son action gouvernementale aux députés.

 

Vous trouverez toute l’intégralité du discours du premier ministre relayé sur le site Gabon Actu:

 

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE

DE MONSIEUR

Alain-Claude BILIE–BY–NZE

PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT

Libreville, Palais Léon MBA, le 24 Janvier 2023

Mention spéciale : Seul le prononcé fait foi.

1

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Membres du Bureau,

Honorables Présidents des groupes parlementaires, Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

Je me tiens devant vous ce mardi 24 janvier 2023, alors que l’équipe gouvernementale que j’ai l’honneur de diriger a vécu le drame de perdre l’un de ses membres les plus éminents en la personne de Michael MOUSSA ADAMO, dont le décès tragique nous a plongé dans la consternation, la tristesse et le deuil.

Michael MOUSSA ADAMO était un frère et un homme d’Etat engagé, connu pour son amour pour le Gabon.

Mes pensées se tournent vers Brigitte son épouse et vers toute sa famille biologique à qui je renouvelle ici les condoléances du Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

33 ans après le début de mon engagement politique, me voici devant vous, en qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement, afin de me livrer à un exercice républicain prévu par les dispositions de l’article 28a de la Constitution qui dispose, je cite : « Dans un délai de 45 jours au plus, après sa nomination et après délibérations du Conseil des Ministres, le Premier Ministre  présente  devant  l’Assemblée  Nationale  son  programme  de politique générale qui donne lieu à un débat suivi d’un vote de confiance.» Fin de citation.

Je suis donc venu débattre avec vous et solliciter votre confiance, et à travers vous, la confiance du peuple gabonais, dont vous êtes ici les dignes représentants.

2

La  confiance,  Monsieur  le  Président  de  l’Assemblée  Nationale,  sera  le moteur et le socle sur lequel j’entends fixer l’action du Gouvernement que j’ai l’honneur de conduire sous la Haute Autorité  du Président de la République,  Chef  de  l’Etat,  Son  Excellence  Monsieur  Ali  BONGO ONDIMBA, au service du Gabon.

Je voudrais saisir l’opportunité de l’occasion solennelle qui m’ait offerte, pour lui traduire ma profonde gratitude, la reconnaissance de ma famille ainsi que celle de tous les miens.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

En   portant  son  choix  sur  ma  modeste   personne,  pour   diriger  le Gouvernement de la République à un moment si particulier de l’exercice du mandat  que  le  peuple  gabonais  lui  a  renouvelé  le  27  août  2016,  le Président de la République a démontré, une fois de plus, que tout enfant  du  Gabon,  quels  que  soient  son  origine,  son  rang  social,  ses convictions  religieuses,  peut  avoir  l’opportunité,  par  son  travail,  son engagement, son abnégation, de servir son pays au plus haut niveau des responsabilités gouvernementales.

Par le choix fait sur ma personne, le Président de la République réitère une position de principe traduite en un engagement politique, à savoir : L’EGALITE DES CHANCES. Ce concept qui signifie que, dans un état de droit démocratique, le mérite et l’effort doivent toujours être récompensés.

Me tenant devant vous ce 24 janvier 2023, je suis le visage de l’Egalité des Chances.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

3

Voilà bientôt 7 ans que nous sommes aux responsabilités dans le cadre du deuxième mandat que porte le Président Ali BONGO ONDIMBA.

Voilà bientôt 7 ans que des réformes structurelles ont été engagées, pour accentuer la diversification de notre économie afin de la rendre plus robuste et plus résiliente.

Voilà bientôt 7 ans que des efforts soutenus sont consentis, notamment dans la construction et la modernisation de nos infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, scolaires, hospitalières et j’en passe.

Voilà bientôt 7 ans que nous maintenons le cap pour la transformation du Gabon, tout en préservant notre vivre ensemble et la PAIX qui est notre héritage commun.

Et cependant, il reste encore tant de choses à faire. Et il en restera encore beaucoup à faire dans 10 ans, dans 30 ans, dans 50 ans, car la construction d’un pays est un processus long, qui peut avoir ses lenteurs, ses lourdeurs ou ses temps d’accélération.

Tout pays est en perpétuelle construction et en perpétuelle modernisation. Le Gabon, notre pays, n’y échappe pas.

Pour autant, parvenu à ce stade de notre mandat collectif, celui de la fin dans quelques mois du mandat présidentiel et de la législature en cours, il nous faut répondre à une double exigence.

D’une part, poursuivre la mise en œuvre des réformes et  des projets engagés, tout en recherchant les meilleures solutions de financement pour finaliser les chantiers qui peuvent l’être ; d’autre part, nous attaquer aux

urgences         sociales        auxquelles       nos        compatriotes        se                             trouvent

quotidiennement confrontés.

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C’est donc sur cette double exigence, que dis-je, cette double mission, que j’entends   inscrire   l’action   de   mon   Gouvernement.   Continuité   et réorientation.

Pour avoir été de tous les Gouvernements depuis septembre 2016, je ne renie rien de ce qui a été fait et, en responsabilité, j’engage la continuité des choix stratégiques opérés, même si j’ai conscience que dans certains cas, nous aurions pu faire différemment.

C’est  le  lieu  pour  moi  de  rendre  hommage  à  l’action  de  tous  mes prédécesseurs.  Je  pense  en  particulier  à  Madame  Rose  Christiane OSSOUKA  RAPONDA,  première  femme  à  avoir  occupé  les  hautes fonctions  de  Premier  Ministre,  Chef  du  Gouvernement,  et,  désormais première femme à être promue à la prestigieuse fonction de Vice-Président de la République.

Une  nomination  qui  conforte  le  leadership  du  Président  Ali  BONGO ONDIMBA dans la promotion de la femme gabonaise.

Permettez-moi   d’avoir   également   une   pensée   toute   spéciale   pour Emmanuel ISSOZET NGONDET, premier fils de l’Ogooué-Ivindo à m’avoir précédé à cette haute et prestigieuse fonction de Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale

Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

A côté de cette nécessaire continuité que j’assume, il me faut vous dire Honorables  Députés,  que  j’assume  totalement  l’orientation  sociale  que j’entends donner à l’action de mon Gouvernement.

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

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Sans que cela n’ait vocation à justifier quoi que ce soit, nous devons à la vérité, de constater que le mandat que nous vivons a été marqué par de nombreux événements imprévisibles et incontournables, qui ont fortement et durablement impacté la vie de la Nation.

Il y a d’abord eu en octobre 2018, l’accident de santé du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA.

Ce  fut un  événement imprévisible et incontournable  qui, deux  années durant, a considérablement ralenti l’action de l’Etat.

Au demeurant, les institutions gabonaises ont démontré leur solidité et leur capacité à préserver l’Etat et la Nation de nombreux risques auxquels nous étions exposés.

Il y a ensuite eu la pandémie de la Covid-19, un événement tout aussi imprévisible et incontournable, qui a impacté l’économie mondiale et le Gabon n’y a pas échappé, même si les décisions prises par le Président de la République ont permis de préserver des vies et de soutenir notre économie.

Enfin, la crise russo-ukrainienne que nous aurions pu penser si lointaine, mais dont les effets impactent notre quotidien avec le bouleversement de la  chaine  logistique  mondiale,  la  hausse  des  coûts  de  l’énergie,  des transports et une inflation qui épargne très peu de pays à travers le monde.

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Avant   de   vous   décliner   les   grandes   lignes   de   l’action   que   mon Gouvernement va mener, permettez-moi de dire quelques mots sur le cadre macroéconomique de l’année 2022.

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L’année  2022,  s’est  caractérisée  par  un  cadre  macroéconomique  et budgétaire national en amélioration, malgré le ralentissement constaté de l’économie mondiale dont la croissance est établie à 3,2% contre 6,0% en 2021.

Ce ralentissement de l’activité économique mondiale, résulte des effets combinés du conflit russo-ukrainien, de la persistance de la pandémie à Covid-19 dans certains pays, et de la hausse record de l’inflation au niveau international.

L’adoption  de  politiques  monétaires  plus  restrictives  en  vue  de  freiner l’inflation et la hausse du prix du baril de pétrole et du gaz, sont des facteurs qui ont également contribué à ralentir la croissance mondiale en 2022.

En  dépit  de  ce  contexte  international  plutôt  défavorable,  l’économie gabonaise a été résiliente. En effet, l’activité économique nationale s’est accélérée, atteignant un taux de croissance réelle du PIB estimée à 3%, alors qu’il n’était que de 1,5% en 2021.

Cette hausse est la résultante de l’accélération des réformes stratégiques initiées depuis 2021, dont l’objectif principal est de diversifier les sources de création de richesses dans notre pays et ainsi renforcer la résilience de notre économie.

La stratégie mise en œuvre s’appuie donc sur deux piliers : l’accélération des réformes économiques d’une part, et d’autre part, la réalisation de projets structurants avec une implication croissante du secteur privé.

A court terme, malgré les incertitudes macroéconomiques affichées sur le plan  international,  le  Gouvernement  reste  déterminé  à  concrétiser  les objectifs fixés par le Plan d’Accélération de la Transformation.

De   fait,   les   perspectives   macroéconomiques   demeurent   optimistes. L’activité  économique  devrait  se  consolider  en  2023  avec  un  taux  de croissance de 3,1%, soutenu par le renforcement des activités hors pétrole.

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Par ailleurs, pour assurer une bonne gestion des ressources publiques disponibles, nous continuerons à renforcer le contrôle des dépenses et à améliorer la rationalité des dépenses publiques.

A ce titre, la maîtrise des dépenses publiques s’articulera autour de 4 axes :

–  Premièrement, la poursuite des réformes visant à contenir la masse salariale   sur   la   période   2020   –   2023,   conformément   à   nos engagements,

–  Deuxièmement, la systématisation de la mise en concurrence et le renforcement des marchés publics, pour lutter contre la corruption, la surfacturation et assurer ainsi à l’Etat la fourniture de biens et services dans les limites budgétaires fixées par la loi des finances ;

–  Troisièmement,   l’optimisation   de   la   gestion   du   patrimoine

immobilier de l’Etat ;

–  Enfin, quatrièmement, le renforcement du pilotage et du contrôle des services publics personnalisés afin de contenir les dépenses de subventions conformément aux objectifs du PAT.

Outre la maîtrise des dépenses, nous devons améliorer l’exécution des dépenses d’investissement.

Cet objectif nécessite avant tout, le renforcement du cadre institutionnel à travers une réglementation qui obligerait à ne retenir, pour prise en charge par le budget de l’Etat, que des projets ayant fait l’objet d’études, première condition d’une exécution réussie.

Mon Gouvernement renforcera les mécanismes de collecte des recettes tout en  s’attelant  à  une  gestion  pluriannuelle  des  projets  d’investissements publics, par le recours à une programmation triennale.

Nous   maintiendrons   également   le   dialogue   avec   nos   partenaires multilatéraux à qui nous présenterons les axes majeurs de l’orientation sociale que nous donnons à notre action publique.

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Les hautes instructions du Président de la République, aussi bien que les tournées que j’ai effectuées à travers le Gabon au titre de mes précédentes responsabilités  gouvernementales,  m’ont  convaincu  de  la  nécessité  de donner une orientation sociale à l’action de mon Gouvernement.

Ceci s’est d’autant plus affirmé que partout où nous sommes passés, les membres du Gouvernement qui m’accompagnaient et moi-même avons pu noter les attentes urgentes de nos compatriotes, aussi bien en matière de santé, d’éducation, de formation professionnelle, qu’en matière d’emploi et de lutte contre la vie chère.

Aussi en me tenant devant vous, c’est un fils du Gabon ayant parcouru les neuf provinces de notre pays qui vous parle.

Si   l’Assemblée   Nationale   veut   bien   m’accorder   sa   confiance,   le Gouvernement que je conduis va s’attaquer sans délai aux préoccupations majeures qui nous ont été exprimées par les populations gabonaises et qui, fort  heureusement,  font  partie  de  la  feuille  de  route  définie  par  le Président  de  la  République,  Chef  de  l’Etat,  Son  Excellence  Ali BONGO ONDIMBA.

Cette feuille de route, nous l’avons déclinée en 12 points nécessitant une action urgente et coordonnée. Ces 12 points sont :

  1. La lutte contre la vie chère

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La hausse des prix des denrées alimentaires et d’autres biens de grande consommation crée le désarroi auprès de nos populations. En plus de certaines mesures déjà adoptées, notamment la nouvelle mercuriale des prix,  le  Gouvernement  va  adopter  d’autres  mesures  urgentes  pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages.

Il s’agira, entre autres, de lutter contre la parafiscalité et de supprimer tous les prélèvements non prévus par la loi des finances et qui ont été créés par des textes réglementaires, au niveau central, déconcentré ou décentralisé de l’Etat.

La lutte contre la vie chère est une question de grande importance qui, comme chacun l’a constaté, a fait l’objet de la création d’un département ministériel dédié, avec à sa tête un Ministre d’Etat.

Dans  les  prochains  jours,  je  réunirai  les  départements  ministériels concernés par cette question en vue d’organiser, courant mars 2023, les assises nationales contre la vie chère. Elles réuniront les professionnels du secteur, l’administration publique, les collectivités locales, la grande distribution,  les  revendeurs,  les  syndicats  de  commerçants  et  les associations de consommateurs.

Un examen minutieux de la structure des prix devra être opéré à l’issu duquel le Gouvernement fixera les marges bénéficiaires acceptables.

Pour  rappel, sur  décision  du  Président de  la  République, le  prix  de certaines  denrées  alimentaires  de première  nécessité avait déjà été bloqué et d’autres produits indispensables à la vie quotidienne ont été subventionnés.

Pour d’autres encore, l’Etat s’est privé d’une trentaine de milliards de francs de recettes afin de contrôler les prix.

Toujours sensible au pouvoir d’achat des ménages, le Chef de l’Etat avait

décidé de maintenir la gratuité des transports dont le coût annuel est de

13 milliards de FCFA.

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Cette mesure sera étendue à l’ensemble des capitales provinciales et grandes villes de notre pays.

Mais le pouvoir d’achat, c’est aussi la question des loyers. J’engage le Ministère de l’Habitat, en lien avec les collectivités locales, à mener une réflexion sur la structure et l’encadrement des loyers.

De même qu’il importe de se pencher sur les plaintes récurrentes dans l’opinion relativement à la question foncière qui fait déjà l’objet d’un important contentieux devant nos cours et des tribunaux.

Mon Gouvernement s’engage à réviser la loi foncière afin de mieux protéger nos compatriotes face à la tentation de plus en plus forte de la spéculation, et donc de l’appropriation indue de nos terres au détriment de leurs premiers occupants.

  1. La route

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Le   glissement  de   terrain  survenu   au   PK333   du  chemin   de   fer transgabonais, entre les gares d’Offoué et de Booué dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022, est venu nous rappeler l’importance et l’urgence de renforcer et de préserver notre réseau routier national.

C’est dans cette optique que les travaux de la première phase de la Transgabonaise entre le PK24 et le PK105 seront prochainement livrés, assurant une liaison routière très fluide entre Libreville et Nsile, sur la Route Nationale 1.

La deuxième phase de ce projet qui comprend les tronçons Nsile-Bifoun (63km) et Bifoun-Ndjolé (56km), sera lancée au courant du premier semestre 2023.

D’autres travaux seront lancés dans les mois à venir pour le pavage des voiries de Bitam, Boumango, Mbigou, Moulengui-Binza et Oyem.

Il nous faudra, dans le même temps, trouver les mécanismes les mieux adaptés pour la relance et l’achèvement de certains projets routiers à l’arrêt depuis quelques années.

Il s’agit entre autres des tronçons Ovan-Makokou, Moanda-Bakumba, Ndendé-Tchibanga, Tchibanga-Mayumba et Forasol-Mbega.

Qu’on  s’entende  bien :  mon engagement  n’est  pas  de  terminer  ces tronçons de route avant le mois d’août 2023. J’indique clairement que mon Gouvernement s’attachera à trouver des solutions en vue de la reprise et de l’achèvement de ces travaux.

Par ailleurs, au-delà des chantiers routiers bitumés, il est urgent d’assurer la  réhabilitation  du  réseau  routier  en  terre,  car  son  état  de  forte dégradation actuelle constitue une entrave à la liberté de mouvement des populations, autant qu’elle constitue un goulot d’étranglement pour la circulation des biens.

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A cet effet, j’ai demandé au Ministre des Travaux publics d’élaborer un programme  d’urgence  en vue  de la  reprise,  sans  délai,  des  travaux d’entretien des routes en terre, en entreprises et en régie.

Ce programme devra permettre la remise à niveau d’environ 1452 km de routes en terre, notamment l’axe majeur qu’est la voie dite économique reliant Libreville à Franceville via Alembè.

Ces travaux seront financés pour partie par le budget de l’Etat et pour l’autre partie, par l’implication des opérateurs économiques des secteurs forêts, bois, mines et pétrole, principalement.

Dans la nomenclature gouvernementale actuelle, le Président de la République et moi-même, conscients de l’urgence que constitue la réhabilitation  du  réseau  routier  national,  avons  choisi  d’ajouter  aux missions  du  Ministère  des  Travaux  Publics,  de  l’Equipement  et  des Infrastructures, celle de la connexion des territoires.

L’engagement de mon Gouvernement est de parvenir dans des délais raisonnables, à rendre carrossables par toutes saisons nos routes en terre.

Nous devons donc par-delà les marchés confiés aux PME, nous employer à rééquiper les subdivisions des travaux publics dans nos provinces.

  1. Eau et Energie

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Dans le domaine de l’Eau et de l’Energie, nous allons accentuer les efforts déjà engagés par le Gouvernement sur l’ensemble du territoire national, afin d’améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité.

Cet effort soutenu se fera à travers trois (3) programmes principaux :

–  LE PIAEPAL d’un montant de 77 milliards de francs CFA pour le Grand

Libreville ;

–  Le PASMIR Programme d’Accès aux Services de base en Milieu Rural, d’un  montant  de  35  milliards  de  francs  CFA  sur  l’ensemble  du territoire ;

–  Et les projets prioritaires sur l’ensemble du territoire, d’un montant de

11 milliards de francs CFA.

A côté de ces programmes, le Gouvernement poursuivra la mise en œuvre des projets en PPP ou en investissements directs étrangers au nombre  desquels  le  barrage  hydroélectrique  de  Kinguélé  aval,  des barrages                           hydroélectriques     FE      2      et      Impératrice,       les   centrales

photovoltaïques de Ayeme Plaine dans l’Estuaire, et de Mouila dans la Ngounié, pour ne citer que ceux-là.

Par ailleurs, la SEEG, le CNEE, et la Société de Patrimoine poursuivront leur programme d’investissement.

En outre, je demande au Ministre de l’Energie d’accélérer le processus d’interconnexion  avec  la  Guinée  Equatoriale,  dans  le  cadre  du  Pôle Energétique d’Afrique Centrale, organisme de la CEEAC.

Le Ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques s’attèlera à accentuer la dynamique amorcée en vue de répondre à l’urgence de l’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique, tout en diversifiant les sources de production.

  1. Santé

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Concernant      la      Santé,      l’amélioration       de   l’offre     de      soins   avec

l’Opérationnalisation                des               Régions              et                                                              Départements

Sanitaires, matérialisée par des chantiers dont la fin est prévue pour juin 2023. Il s’agit :

–  de la construction de l’Institut de Maladies Infectieuses d’Owendo, des hôpitaux de la Peyrie, de Nzeng-ayong, de Ntoum et d’un Centre Opérationnel d’Urgences de Santé Publique ;

–  de la réhabilitation de plusieurs infrastructures sanitaires à l’intérieur du pays notamment à Akieni, Léconi, Okondja, Moanda, Fougamou, Ndendé,   Ovan,   Mvadi,   Mokeko,   Mitzic,   Medouneu                                                                                           et   l’hôpital

d’Ebeigne.

Ce programme se poursuivra par les travaux de réhabilitation des centres hospitaliers de Franceville, Mouila, Makokou, Port-Gentil et Oyem.

Concernant les plateaux techniques, il est prévu la réhabilitation de la salle   de   cathétérisme   cardiaque   du   CHUL,   le   renforcement   des équipements  de  traumatologie  au  CHU  d’Owendo,  l’acquisition  des Scanners pour l’hôpital de la Peyrie, les CHR de Franceville, Lambaréné, Koulamoutou et Port-Gentil.

Pour le CHR de Tchibanga, cette structure sanitaire sera dotée d’une nouvelle centrale d’Oxygène pour favoriser la reprise des interventions chirurgicales.

En outre, dans le but d’améliorer l’accès aux soins des populations et de répondre  à  leurs  besoins  sociaux dans  les  zones  reculées,  certaines actions urgentes seront engagées, notamment :

–   l’organisation   des   caravanes   de   médecine   itinérante   dans   les départements reculés, à l’exemple de Ndangui qui a reçu le week-end dernier une caravane médicale.

–   l’organisation des missions médicales dans les CHR pour renforcer les équipes locales. A cet effet, une mission de médecins chirurgiens est prévue se rendre demain, 25 janvier 2023 dans la province du Haut- Ogooué.

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Ces       missions     médicales,   constituées       de      spécialistes,   seront

systématisées afin d’offrir des soins de qualité aux populations de l’arrière-pays, et éviter les évacuations sanitaires par la route qui exposent les malades et leurs accompagnants à d’autres risques que la maladie

–   l’organisation à compter du mois de février, des journées médico- sociales au cours desquelles les populations pourront bénéficier de consultations médicales, de la vaccination, du dépistage du diabète, de l’HTA, de moustiquaires imprégnées, l’établissement des actes de naissance et l’enrôlement pour l’immatriculation à la CNAMGS

–   la   disponibilité   des   médicaments   avec   la   réforme   de   l’Office Pharmaceutique National (OPN) amorcée depuis l’année 2021. Elle a permis la mise en place des pharmacies hospitalières dans les trois (3) Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) à Libreville et Owendo.

Ce  programme  va  s’étendre  au  niveau  des  Centres  Hospitaliers Régionaux (CHR) de Koulamoutou, Lambaréné, Tchibanga, Makokou, Mouila,  Port-Gentil,  Oyem  et  au  Centre  Hospitalier  Universitaire Amissa BONGO de Franceville.

De même, pour assurer la disponibilité des médicaments dans les formations sanitaires en partenariat avec la Santé Pharmaceutique, une subvention de 2 milliards a été allouée pour les dispensaires et les centres médicaux.

–   La  réouverture  des  Ecoles  Provinciales  de  Formation  et  d’Action Sanitaire et Sociale (EPFASS) de Mouila et de Makokou et le lancement du concours de l’INFASS.

Ce   sont   plus   de   650   personnes   qui   pourront   intégrer   ces établissements de formation des sciences de la santé  par voie de concours, d’ici à juin 2023.

J’engagerai également des discussions avec nos partenaires de l’UNICEF et de l’OMS, afin d’accroitre la surveillance des maladies évitables par la vaccination telles que la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal ou encore la fièvre jaune.

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  1. Affaires sociales17

    Concernant la politique sociale, nous accentuerons l’amélioration de la prise en charge des personnes vulnérables et la protection des droits de la femme. Il est prévu à cet effet :

–   la réforme de la gouvernance de la CNSS et de la CNAMGS avec une forte  implication  du  secteur privé, conformément aux  très  hautes instructions du Président de la République, en vue de sécuriser le paiement des pensions et améliorer les prestations sociales.

–   L’ouverture des centres NDOSSI et AKOMGHA pour la prise en charge

des enfants autistes et trisomiques ;

–   Le paiement des pensions de retraites. Il est important de noter que le Président de la République, Chef de l’Etat a alloué une enveloppe de    10            milliards        de            FCFA            pour la                      prise en            charge  de

5000 nouvelles pensions. Je suis heureux d’annoncer que le paiement est effectif depuis ce matin.

–   Le Gouvernement se penchera également sur la question des retraités

du secteur public, avec une écoute active sur leurs attentes.

Nous lancerons à compter du mois de mars prochain, un programme d’aide  aux  activités  génératrices  de  revenus  pour  les  Gabonais Economiquement Faibles, afin de les aider à mieux faire face à l’impact de la Covid-19 sur leurs activités.

Nous rendrons effective la carte d’invalidité pour octroyer des facilités aux personnes vivant avec un handicap dans les domaines de la santé, de l’éducation, du transport, du logement, du sport et de l’emploi ainsi que l’acquisition des équipements spécifiques.

Nous intensifierons la mise en œuvre du programme Gabon-Egalité, avec  l’accompagnement  de  la  Fondation  Sylvia  BONGO  ONDIMBA dans les provinces du Gabon afin que les femmes puissent mieux connaitre leurs droits à travers la législation actuelle.

C’est le lieu de saluer la forte implication de Madame Sylvia BONGO ONDIMBA,  Première  Dame  du  Gabon,  et  de  lui  présenter

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l’hommage  de  notre  déférente  reconnaissance  pour  les  actions multiples qu’elle mène en faveur des personnes vulnérables.

Pour rappel, des lois en faveur d’une meilleure protection des droits de la femme ont été adoptées et mises en œuvre. C’est dans ce cadre que récemment, le Centre d’accueil Gabon-Egalité a vu le jour afin de recevoir et accompagner les personnes victimes de violences basées sur le genre.

  1. Emploi

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Pour ce qui est de la lutte contre le chômage et particulièrement celui des jeunes, priorité absolue du Chef de l’Etat, des réformes fortes et audacieuses ont été implémentées par le Gouvernement à la faveur d’un dialogue  public-privé  soutenu  et  pragmatique  avec  les  pourvoyeurs d’emploi.

Afin  d’encourager  la  relance  des  emplois  et  de  corréler  l’offre  de formation aux besoins du marché, des transformations profondes de l’offre de formation professionnelle, du Code du travail et de l’Office National de l’Emploi, devenu le Pôle National de Promotion de l’Emploi, ont été réalisées.

Ainsi, le Gouvernement a mis un accent prioritaire sur la valorisation des métiers porteurs d’emplois conformément à l’expression des besoins en capital humain des entreprises.

En parallèle, la nouvelle législation du travail promulguée en novembre 2021,  a  codifié  plusieurs  formes  contractuelles  d’emploi  destinées  à favoriser  l’insertion  et  la  réinsertion  des  jeunes,  tout  comme  la reconversion professionnelle des demandeurs d’emplois.

Ces       nouveaux   contrats       constituent   la      base       des              programmes

d’accompagnement à l’Emploi et à l’auto-emploi mis en œuvre par le Pôle National de Promotion de l’Emploi, lesquels ont généré près de 3000 emplois jeunes sur la seule année 2022.

C’est pourquoi, conformément aux nouvelles dispositions du code du travail, et en vue de poursuivre les efforts de relance des emplois de façon significative, le Gouvernement rappelle aux entreprises d’au moins trois  (3)  ans  d’existence  et  comptant  plus  de  vingt  (20)  salariés, l’obligation qui leur est faite de recruter des jeunes dans le cadre de ces programmes dans la limite de 5% de leurs effectifs.

Ceci se fera sur l’ensemble des entreprises présentes sur les bassins d’emploi des 9 provinces du Gabon.

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Par  ailleurs,  tout  en  affirmant  la  volonté  de  maintenir  l’attractivité d’investissement de notre pays, et toujours dans l’objectif de lutter contre le chômage, le Gouvernement décide que l’octroi des autorisations de travail de la main d’œuvre étrangère sera dorénavant subordonné à l’obligation  légitime  de  recruter  des  nationaux  dans  le  cadre  des programmes d’accompagnement à l’emploi, afin de favoriser la formation et l’insertion professionnelle des Gabonais.

A cet effet, le Gouvernement que je conduis, s’attachera à veiller au strict respect de ces obligations et attend des entreprises un engagement franc et pragmatique en faveur de l’emploi des nationaux.

Enfin, il y a lieu d’indiquer que l’action du Gouvernement pour la lutte contre   le   chômage   s’inscrit   également   dans   la   promotion   de l’entrepreneuriat national et l’auto-emploi.

Afin de matérialiser cette ferme volonté de créer un tissu de PME solides et  prospères,  il  a  été  procédé,  le  18  janvier,  à  la  signature  d’une convention  entre  la  Société  de  Garantie  Gabonaise  et  la  BICIG, matérialisant la mise à disposition d’un montant de 2,5 milliards de francs CFA, constitutif d’un fonds de garantie destiné au financement des PME.

Ces PME pourront ainsi se structurer, améliorer leur profitabilité et créer des emplois.

D’autre part, des efforts identiques seront consentis avec le Fonds PNPE Entreprendre, pour favoriser l’auto-emploi vecteur de la lutte contre le chômage.

Ces  fonds  de  garantie  ont  vocation  à  être  mis  à  la  disposition d’établissements  de  micro-crédit  afin  d’accompagner  les  porteurs  de projets et les entreprenants déjà en activité, pour des montants de l’ordre de 500.000 francs CFA à 5.000.000 de francs CFA selon les besoins identifiés.

Le Gouvernement entend donc solliciter l’adhésion, la solidarité et la proximité des grandes entreprises, afin d’encourager la sous-traitance avec les PME locales dans le cadre de la préférence nationale.

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Toutes ces décisions s’inscrivent dans le patriotisme social et économique que  le  Gouvernement  entend  inscrire  de  façon  pérenne  avec  les entreprises  du  secteur  privé  dans  un  partenariat  franc,  sincère,  et empreint  du  respect  des  engagements  pris,  en  contrepartie  des concessions consenties par l’Etat.

Dans le secteur public, les efforts de recrutement initiés depuis 2019 et qui  ont permis l’intégration  de  près  de  10.000  jeunes  à la  Fonction Publique vont se poursuivre de façon progressive suivant les accords conclus avec les partenaires sociaux.

La continuité de cette dynamique sur l’année 2023, impactera une cible de 3000 jeunes dont les promotions ENS et ENSET 2019 à 2022 et le personnel de santé.

Une  opération  d’optimisation  des  ressources  humaines  de  l’Etat  est également en cours de réalisation avec l’organisation de concours dont les                   besoins         ont   été             préalablement    identifiés                                  et             programmés

budgétairement, à l’instar du concours d’entrée à l’Ecole Nationale de la Magistrature lancé en 2021 ou encore du concours d’entrée à l’Institut de Formation et d’Action Sociale et Sanitaire (INFASS) qui se tiendra dans les prochaines semaines, pour un besoin exprimé par le Ministère de la Santé de 437 personnes.

Concernant les relations avec le secteur privé, le Gouvernement souhaite insuffler une nouvelle dynamique dans sa relation avec les entreprises sans lesquelles les efforts pour relancer l’économie seraient vains.

Nous voulons que cette volonté se matérialise par la signature d’un pacte de responsabilités réciproques, impliquant une démarche de dialogue continu   patriotique,   pragmatique   et   de   proximité   dans   l’intérêt économique, industriel et social de notre pays.

Dans le cadre de cette relation bâtie sur une écoute privilégiée des préoccupations sectorielles, chaque partie s’engagera au respect de ses obligations et devoirs.

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La préférence nationale et la solidarité des grandes entreprises envers les PME locales pour leur éligibilité à la commande publique qualitative, constituent une forte attente du Gouvernement.

Ce pacte de responsabilités nous conduira vers un mieux vivre ensemble, avec  des  relations  franches  et  directes,  nécessaires  à  la  conduite conjointe des actions fortes, une mise en commun de nos moyens pour la profitabilité, pour le développement local dans l’intérêt général, pour lutter  contre  les  maux  qui  minent  l’environnement  des  affaires,  la corruption, la fraude fiscale et douanière, la labélisation des entreprises citoyennes, le respect des délais de paiement des marchés, l’allègement des procédures de règlement, la réduction de la parafiscalité.

C’est  ensemble  que  nous  construirons  un  tissu  économique  solide, prospère, garant de croissance et créateur d’emplois.

  1. Education et formation

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Les  efforts  de  construction  de  nouvelles  salles  de  classe  vont  se poursuivre, car en plus des 10.000 nouvelles places au primaire et au

secondaire       qui       seront       disponibles,      ce       sont       20.000                                places

supplémentaires qui seront créées pour nos enfants, à partir de cette fin d’année 2023.

Aussi, des actions majeures permettront-elles de relever les principaux défis liés à la gouvernance des départements en charge de l’éducation et des  établissements  d’enseignement  scolaires  et  universitaires,  par  la valorisation de l’enseignement technique et professionnel, la promotion de l’excellence, le maintien de l’apaisement du climat social, et la lutte contre les violences scolaires.

Par ailleurs, nous procéderons à l’ouverture de nouveaux centres de formation  professionnelle,  notamment  celui  de  Tchengué,  et  à  la finalisation de la construction des universités de Port-Gentil et du Cap Estérias.

Mon Gouvernement se penchera  en outre, sur la  situation plus  que préoccupante  de  l’Université  Omar  BONGO  et  de  l’USTM.  Ces  deux universités méritent en effet toute l’attention du Gouvernement. Des propositions concrètes seront présentées dans les prochaines semaines.

  1. Conflit homme–faune

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Notre pays a engagé des politiques volontaristes de préservation de l’environnement et des écosystèmes.

Au-delà du respect de nos engagements internationaux, cette politique vise d’abord à préserver l’avenir de nos enfants et à contribuer à la lutte contre les changements climatiques.

Cependant, force est de constater que cette politique ne se fait pas sans heurt, notamment avec ce qu’il est désormais convenu d’appeler le conflit homme-faune, particulièrement le conflit homme-éléphant.

Les nombreuses rencontres tenues au plan provincial aussi bien qu’au plan national ont arrêté un panier de solutions avec entre autres, la pose de barrières collectives et individuelles quand c’est possible, des battues administratives sous conditions, et l’indemnisation des victimes ou de leurs ayants droit.

A ce stade, est-il besoin de rappeler que, la vie des gabonais compte plus que tout et est au-dessus de toute autre considération. Il n’est donc pas vrai de penser que la politique de préservation se ferait au détriment des populations gabonaises.

Aussi,  j’engage  le  Gouvernement à  mettre  en  œuvre  la  décision  de procéder à l’indemnisation des victimes d’ici à la fin du mois de mars 2023.

Ce délai doit constituer le début de cette opération, qui comme chacun peut en convenir, pourrait s’avérer complexe.

  1. Elections, CNIE, Insécurité et Justice

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Pour la première fois de son histoire, notre pays va connaître cette année 2023  la  tenue  de  trois  (3)  consultations  électorales :  l’élection  du Président  de  la  République,  l’élection  des  Députés  à  l’Assemblée Nationale et celle des conseillers municipaux et départementaux.

Il s’agira d’un défi majeur lancé à la classe politique dans son ensemble et aux citoyens gabonais en général.

Par sa tradition de paix et de stabilité, notre pays  doit aborder ces échéances avec sérénité, car il s’agit du Gabon et de son avenir.

C’est pourquoi, désireux d’établir un climat politique apaisé, le Président de la République, Chef de l’Etat a bien voulu appeler à une concertation politique,  à  laquelle  un  nombre  important  de  partis  politiques  et  de personnalités ont déjà répondu positivement.

Le Gouvernement s’emploiera, pour ce qui est de ses missions, à réunir toutes  les  conditions  pour la  tenue  de  ce moment  d’échange  et  de partage d’idées entre Gabonais.

C’est le lieu d’appeler à nouveau à la responsabilité de tous et à la contribution de chacun.

Nous devons tout mettre en œuvre pour sortir de la démocratie de la confrontation violente, pour une démocratie plus apaisée, faite d’écoute, de conciliation, et de prise en compte du point de vue de l’autre, même minoritaire.

A ce sujet, il me faut relever, que la vérité, si elle existe, n’a pas de camp, elle est la vérité, que la justice, lorsqu’elle existe, doit être la même pour

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tous, et que la paix, la vraie paix consiste pour chacun à connaître sa place et à s’y tenir.

Dans le processus conduisant à la tenue des consultations électorales, le Gouvernement, comme prévu par la loi, s’emploiera à mettre en place le Centre Gabonais des Elections (CGE).

Pour rappel, les principales étapes de la mise en place du bureau du CGE conformément  à  l’article  12a  de  l’ordonnance  n°004/PR/2018  du  26 janvier 2018 sont :

–   La transmission par les différents partis ou groupements de partis politiques  de  la  majorité  et  de  l’opposition,  des  listes  de  leurs postulants aux différents postes à pourvoir ;

–   La mise en place du comité ad hoc en charge de la réception et de

l’examen des dossiers de candidatures ;

–   L’appel  à  candidatures  au  poste  de  président  du  CGE  par  la

commission adhoc;

–   La mise en place du collège électoral spécial

Il  convient de  souligner  qu’il  n’est pas  antinomique  de  procéder  au renouvellement du bureau du CGE avant la tenue de la concertation politique appelée par le Président de la République, ceci afin de répondre à l’attente légitime de la classe politique dans son ensemble et, pour le Gouvernement, d’appliquer la décision de la Cour Constitutionnelle, qui, comme chacun le sait, s’impose à tous.

Sur l’établissement de la Carte Nationale d’Identité Electronique, (CNIE), comme nous le savons, en tant que document officiel, elle est délivrée à tout citoyen par les pouvoirs publics, et sert avant tout, à attester de la réalité de sa nationalité et d’accomplir quotidiennement les actes de gestion et de dispositions liés à sa vie courante (transactions bancaires, acquisition ou cession de biens divers, soins médicaux etc.).

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Bien  plus  qu’une  simple  formalité  administrative,  la  CNIE  consacre l’appartenance à la Patrie.

En conséquence de quoi, il est légitime de comprendre l’impatience de nos concitoyens qui en sont dépourvus  et ceux pour qui, elles sont arrivées à expiration.

C’est pourquoi le Gouvernement s’attèle à lancer sa production.

La phase technique préalable au démarrage des opérations d’enrôlement ayant  été  achevée,  notamment  avec  la  livraison  de  l’Application  de l’Interface de Programmation (API) et le renouvellement de la chaine de production  de  la  Direction  Générale  de  la  Documentation  et  de l’Immigration (DGDI), l’officialisation du calendrier de ces opérations de collecte  de  données  des  citoyens  devrait  être  faite  dans  les  toutes prochaines semaines.

Au terme de ce processus, notre pays pourra se féliciter de posséder l’une  des  CNIE  les  plus  fiables  et  les  plus  sécurisées  à  l’échelle  du continent.

Ce sont d’ailleurs les faiblesses constatées en matière de sécurité et de fiabilité dans l’ancienne CNI, qui ont amené le Gouvernement à dénoncer le contrat qui le liait à son ancien partenaire technique, interrompant ainsi la poursuite de sa production et de sa délivrance.

Sur la révision de la liste électorale, les aspects techniques inhérents à la révision de la liste électorale étant en cours d’achèvement, notamment la formation des grands formateurs, la mise à disposition et checking de l’équipe d’enrôlement, il est très raisonnablement envisageable que les opérations de révision à proprement parlé soient lancées d’ici au mois de mars 2023.

Ces   opérations,   compte   tenu   du   calendrier   scolaire,   se   dérouleront principalement, dans les mairies, les préfectures et les sous-préfectures, et, pour les zones dépourvues d’infrastructures suffisantes, des équipes mobiles seront déployées.

En ce qui concerne les conditions d’inscriptions sur les listes électorales, définies par la loi, il ne nous parait pas superfétatoire de rappeler que, outre

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La présentation de la Carte Nationale d’Identité, les candidats à l’inscription sur la liste électorale peuvent également, pour se faire enrôler, présenter un passeport ordinaire, un acte de naissance ou un jugement supplétif.

Honorable Députés Mesdames et Messieurs,

S’agissant du régalien, j’entends engager mon Gouvernement sur le renforcement de la sécurité des personnes et des biens, car nous ne le dirons jamais assez, la sécurité est la première des libertés.

Aussi, face à l’insécurité grandissante tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays, un engagement quotidien des forces de sécurité pour un maillage efficace du territoire national devra être de mise.

Pour ce faire, j’entends demander :

–   Le renforcement des contrôles aux points d’entrées aux frontières,

Pour une meilleure gestion des flux migratoires ;

–   La mise hors d’état de nuire des différents gangs qui écument nos

Principales villes et commencent à se répandre dans nos campagnes ;

–   La lutte contre l’insalubrité et l’occupation anarchique du domaine

public.

Des arbitrages seront effectués en vue de renforcer les personnels et doter nos  forces  en moyens  matériels  et logistiques  suffisants  pour remplir leurs missions.

Pour ce qui est de la justice sociale, mon Gouvernement poursuivra les efforts de mes prédécesseurs en promouvant une justice équitable et accessible  à  tous,  avec  en  toile  de  fond  une  lutte  résolue  pour  le rétablissement des droits des orphelins, des enfants vulnérables, des personnes  âgées  en  situation  d’extrême  précarité  et  des  conjoints survivants.

Dans ce cadre, l’action de mon Gouvernement s’articulera autour de la poursuite des réformes juridiques et institutionnelles.

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De plus, sur le plan infrastructurel, les établissements spécialisés tels que le Centre de Protection et de Promotion Sociale des droits des Femmes victimes de violences, l’Observatoire des Droits de la Femme, le Centre de protection des mineurs etc., seront renforcés.

Mon  Gouvernement  entend  également  renforcer  la  lutte  contre  la criminalité, le grand banditisme et la corruption.

10.         Relations avec les institutions

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S’agissant des relations entre le Gouvernement et les autres institutions, nous mettrons tout en œuvre pour les fluidifier et les renforcer.

Nous entretiendrons un dialogue permanent avec le Parlement en vue d’améliorer le rythme de production de nos lois et leur qualité.

J’entends également améliorer les relations entre le Gouvernement et les autres acteurs de la vie de la Nation, les partis politiques de la majorité comme de l’opposition, les syndicats, les organisations de la société civile, les acteurs religieux et les acteurs culturels.

Je mettrai un accent particulier dans l’amélioration des relations entre le Gouvernement et les médias. Une attention soutenue devra leur être portée.

Me  fondant  sur  les  dispositions  de  la  Constitution,  je  m’engage  à proposer l’institution d’une journée de prière pour la Nation.

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes un peuple de croyants et en tant que tel, nous devons assumer de nous en remettre à la puissance tutélaire du Créateur, quel que soit le nom qu’on lui donne ou la religion à laquelle on appartient.

Me fondant sur les Saintes Ecritures pour les Chrétiens, il est écrit dans II Chroniques chapitre 7 verset 14, je cite «Simonpeuplesurquiest invoquémonnoms’humilie,prie,etcherchemaface,ets’ilsedétourne desesmauvaisesvoies,jel’exauceraidescieux,jeluipardonneraison péché,etjeguériraisonpays.»

Par ailleurs, je demanderai au Ministre de la Culture de travailler à la création et la mise en place d’un Conseil National des Rites et Traditions.

  1. Décentralisation

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En matière de décentralisation, de cohésion et de développement des territoires,  le  Gouvernement  mettra  tout  en  œuvre  pour  rendre  la décentralisation effective.

Pour ce faire, nous allons accélérer le transfert des compétences de l’Etat aux  collectivités  locales  et  nous  mettrons  en  œuvre  le  fonds  de péréquation des collectivités locales.

En ce qui concerne le transfert des compétences, il est à noter que, outre le cadre juridique qui a été adopté, un Secrétaire Permanent du Comité Technique de la Décentralisation a été désigné.

Aussi, au cours de l’année 2023, les premières réunions des commissions provinciales  et  nationales  se  tiendront  et  les  premiers  transferts  de compétences pourront avoir lieu.

Au  plan  politique,  je  proposerai  la  création  de  la  Conférence  des Territoires sous l’autorité du Président de la République, Chef de l’Etat. Ce cadre regrouperait outre les élus, des personnels de commandement et certains auxiliaires et chefs coutumiers.

12.         Diplomatie

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En matière de politique étrangère, le Gabon va continuer à marquer sa présence sur la scène internationale, afin de rendre sa voix davantage audible et crédible. Il poursuivra la  promotion et la défense de ses positions sur les différents enjeux régionaux, continentaux et mondiaux.

Dans cette perspective, notre pays assurera, dès le 25 février prochain, la présidence en exercice de la CEEAC. Libreville abritera également, les 1ier   et  2  mars,  le «One Forest Summit», que  le  Gabon  organise conjointement avec la France.

Les autres grands rendez-vous que notre pays se doit d’honorer, pour porter sa voix, sont notamment aux Nations Unies (Assemblée générale, Conseil de Sécurité et Conseil des Droits de l’Homme), à l’Union Africaine, à la CEMAC, à la Commission du Golfe de Guinée, à l’UNESCO et à l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Notre action extérieure se portera également à l’endroit des Gabonais de l’étranger. En plus de renforcer notre protection consulaire, nous allons améliorer  notre  assistance  à  leur  endroit,  grâce  à  des  mécanismes d’insertion professionnelle et d’accompagnement à l’investissement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

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J’ai indiqué au début de mon propos que par ma nomination le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a fait le choix d’accorder sa chance à un enfant du Gabon.

Je me définis comme un fils du Gabon, parce que ma naissance et ma vie ressemblent à celles de la majorité de nos compatriotes.

Né dans une famille gabonaise normale, d’un père fonctionnaire des PTT, NZE  AYONG  MINKO  Roger,  aujourd’hui  disparu  et  de  N’NOH  SALLA Hélène, disparue elle aussi, j’ai fait mes études primaires dans les écoles de brousse et c’est par le biais du concours d’entrée en sixième que j’intègre l’Ecole Secondaire des Cadets de la Police (ESCAP), où je suivrai un enseignement général et un enseignement militaire jusqu’en classe de Terminale.

De cette vie d’enfance, j’ai appris le sens du partage et de l’amitié, car nous ne possédions rien en propre et ce qui appartenait à l’un appartenait aux autres : le partage.

De cette période, j’ai également appris le patriotisme, l’amour de son pays, le culte de ses symboles, le respect de ses valeurs au premier rang desquelles  le  travail  et  la  justice.  Le  travail !  Mes  parents,  mes encadreurs, mes enseignants m’ont appris que seul le travail libère.

J’ai également appris le courage, le courage d’assumer ses idées et ses opinions, mais aussi le courage de tendre la main au plus petit ou au plus faible, le courage de n’avoir peur de rien, mais de respecter chacun.

Mes années de fac m’ont appris l’engagement militant. J’ai donc appris à défendre des causes justes sans contrepartie.

Mon engagement politique est connu de tous, nul besoin d’y revenir. Ce que je sais, c’est que rien ne m’a été offert.

C’est le lieu pour moi de remercier le Père MBA ABESSOLE auprès de qui j’ai acquis la rigueur au travail et avec qui j’ai découvert le Gabon profond.

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Je voudrais également rendre hommage à Omar BONGO ONDIMBA, qui, au sortir de la Présidentielle de 2005, m’a appelé au Gouvernement pour la première fois en qualité de Ministre Délégué. Auprès du Président Omar BONGO ONDIMBA, j’ai appris l’écoute et la fidélité.

Dans un registre différent, je me dois de saluer la mémoire de Pierre MONSARD SIEGU qui, au Département des Lettres Modernes, a été pour moi un modèle de rigueur intellectuelle.

Et pour être complet, mon engagement chrétien m’a enseigné la crainte de Dieu, l’amour du prochain, mais par-dessus tout une foi inébranlable dans les valeurs d’Egalité, de Justice, de Travail et de Partage.

A la jeunesse qui me regarde, je rappelle que les difficultés de la vie quotidienne, je les ai connues. Tout comme j’ai connu l’angoisse de ne pouvoir faire face à ses obligations. Je sais ce que cela représente.

Souvent il m’est arrivé de me tromper, mais chaque erreur m’a enseigné. Il m’est également arrivé de commettre des fautes que j’ai payées parfois au prix fort. Mais jamais je ne me suis découragé.

N’abandonnez jamais !

Allez à la poursuite de vos rêves, sans craindre de vous tromper. Et si vous tombez, faites tout pour vous relever. La vie n’est pas facile et le succès est toujours au bout de l’effort.

Sachez que dans la vie il y a ce que nous aurions voulu être et ce que nous sommes. Il y a ce que nous aurions voulu avoir et ce que nous avons.

Le bonheur, le vrai bonheur se construit avec ce que nous avons et non pas avec ce que nous aurions voulu avoir.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

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La déclaration de politique générale que je présente se situe dans le Gabon  que  nous  avons  et  que  nous  devons  transformer  avec  les ressources  dont  nous  disposons  ici  et  maintenant.  Nos  ressources humaines  d’abord  que  nous  devons  mieux  valoriser.  Nos  ressources naturelles que nous devons exploiter de manière durable. Nos ressources budgétaires enfin, que nous devons mieux utiliser pour atteindre nos objectifs de développement.

Honorables Députés, Mesdames et Messieurs,

J’ai choisi de situer l’action de mon Gouvernement dans le patriotisme, le pragmatisme et la proximité.

Le patriotisme, parce que servir le Gabon et les Gabonais est le but ultime de tout engagement politique. Et pour servir le Gabon à bon escient, il faut le connaître, il faut l’aimer.

Le pragmatisme, car ce qui compte c’est le RESULTAT. Faire ce que l’on doit avec ce que l’on a.

La proximité, car comme l’a rappelé le Président de la République, une bonne décision est une décision prise à partir du terrain. Etre proches de nos compatriotes, dans une écoute active, tel sera le crédo de mon Gouvernement.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA nous engage à accélérer la cadence pour un sprint final.

Tel donc un athlète, mon Gouvernement entend garder les yeux fixés sur la ligne d’arrivée.

Pour   ce   faire,   nous   ne   nous   arrêterons,   ni   pour   apprécier   les applaudissements, ni pour répondre à ceux qui maudiraient, car dans un cas comme dans l’autre, le risque est grand de nous détourner, moi et mon Gouvernement de l’objectif final.

Honorables Députés,

Comme  me  l’a  autorisé  le  Conseil  des  Ministres,  conformément  aux dispositions de l’article 28a de la Constitution, j’engage la responsabilité du Gouvernement par la présente déclaration de politique générale.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Gabon-lutte contre la vie chère : Bilie By Nze annonce la tenue des assises nationales

L’annonce a été faite au cours de la présentation des grandes lignes de son action gouvernementale ce mardi 24 janvier 2023, au Parlement.

 

Lutter contre la vie chère au Gabon, fait partie du combat du premier ministre Bilie By Nze. D’après le ministre, la hausse des prix des denrées alimentaires et autres biens de grande consommation créent le désarroi auprès des populations gabonaises.

Pour apporter une solution à ce problème, le premier ministre envisage une rencontre avec les professionnels du secteur, l’administration publique, les collectivités locales, la grande distribution, les revendeurs, les syndicats de commerçants et les associations de consommateurs.

Dans cette lutte contre la vie chère au Gabon, le premier ministre a souligné à travers un extrait relayé sur le site Nouveau Gabon qu’« Il s’agira, entre autres, de lutter contre la parafiscalité et de supprimer tous les prélèvements non prévus par la loi des finances et qui ont été créés par des textes réglementaires, au niveau central, déconcentré ou décentralisé de l’État ». La rencontre aura lieu en mars 2023. Notons que certaines mesures avaient déjà été prises par le  premier ministre Bilie By Nze, notamment la nouvelle mercuriale des prix.

Gabon : Bilie-By-Nze présente les grandes lignes de son action gouvernementale

Ce mardi 24 janvier 2023, le premier ministre fait savoir son action du gouvernement, devant les députés au parlement.

 

Nommé le 9 janvier par le président de la république Ali Bongo Ondimba, le premier ministre Bilie-By-Nze présente  devant les députés, les grandes lignes de ce qui va situer l’action du gouvernement qu’il a l’honneur de conduire depuis le 9 janvier, a-t-il précisé sur son compte Facebook.

En effet, il est question pour le premier ministre de présenter son action en tant que chef du gouvernement au Gabon. Notons que, le  10 janvier 2023, le premier ministre avait néanmoins fixé les priorités de l’équipe gouvernementale.

Il a  indiqué que les 3 concepts essentiels qui vont guider son action seront : le patriotisme, le pragmatisme et la proximité.

Gabon-lutte contre l’insalubrité : clean Africa reçoit 30 camions bennes à ordures

La société Clean Africa conçu pour le ramassage et la  collecte des ordures ménagère, a reçu le 22 janvier dernier  du gouvernement un materiel chargé permettant de renforcer sa logistique.

 

10 ampirolles, 6 bennes, 30 Camions Bennes à Ordures ménagères, sont là le matériel que vient de recevoir la société Clean Africa pour lutter contre l’insalubrité au Gabon.

En effet, cette offre va permettre  de remédier durablement au problème de l’insalubrité et rendre les villes du pays plus propres en vue de transformer de manière significative l’environnement des gabonais.

Notons que, la lutte contre l’insalubrité au Gabon fait partie des combats du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui tout au long l’année dernière avait réuni les membres du gouvernement en vue de trouver des solutions, notamment un plan d’urgence pour mettre fin à l’insalubrité.

Gabon-forces de défense : le départ en retraite prorogé de 3 ans

Le gouvernement vient de proroger l’âge du départ en retraite des militaires,  toutes catégories confondues au Gabon.

 

Sous-officiers,  officiers des forces armées, garde républicaine, gendarmerie nationale, génie militaire, santé militaire, militaires de rang de tout grade vont bénéficier de trois ans avant leur départ à la retraite. La décision a été prise au cours du Conseil des ministres qui a eu lieu vendredi 20 janvier 2023.

En effet, le gouvernement a proposé  de modifier les dispositions des articles 173, 174 et 196 de l’Ordonnance du 25 février 2010 portant statut particulier des militaires, ratifiée par la loi n° 18/2010 du 27 juillet 2010, pour revaloriser les « limites d’âges de départ à la retraite en vue de permettre au militaire formé de servir plus longtemps et ainsi faire face aux défis multiformes de nos forces de défense », indique le conseil des ministres.

Ainsi, l’âge de départ en retraite pour les militaires de rang de tout grade, est désormais fixé à 48 ans, contre 45 ans dans la loi de 2010. L’âge de la retraite pour les sous-officiers et les officiers des forces armées, garde républicaine, gendarmerie nationale, génie militaire, santé militaire passera à 58 ans contre 55 ans actuellement.

Gabon : le sommet One Planet Summit sera organisé en mars

Le gouvernement entend organiser du 1er au 2 mars 2023, à Libreville le sommet sur l’environnement.

 

La décision a été prise lors du Conseil des ministres,  qui a eu lieu le 20 janvier 2023. En effet, le sommet One Planet Summit, est un sommet permettant de relever les défis du changement climatique.

C’est un sommet qui sera centré sur les questions environnementales et des changements climatiques initié en partenariat avec la France. Ce sommet va réunir  les acteurs de la gestion et l’exploitation durable des forêts et ceux de la finance internationale, afin de réfléchir sur les modèles innovants de financement de la préservation de la biodiversité et sur la contribution aux défis des changements climatiques.

Selon le communiqué final du Conseil des ministres, ce Sommet contribuera à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, notamment en ce qui concerne les mécanismes financiers et les Marchés mais aussi le cadre mondial sur la biodiversité.

Le chef de l’Etat lors du sommet des chefs d’Etats pour la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (cop 27), en novembre 2022, en Egypte avait souligné sur Twitter que ce sommet est un «Partenariat pour la conservation positive». Et qu’il s’agit, d’«agir ensemble pour le climat et la biodiversité».

Gabon : Michaël Moussa Adamo n’est plus

le  ministre des affaires étrangères, est décédé ce vendredi 20 janvier 2023, des suites d’un malaise cardiaque.

La nouvelle de son décès a été publiée par le premier ministre Bilie-By-Nze. « J’ai la profonde douleur de vous annoncer que notre pays est en deuil. En date du 20 janvier 2023, le ministre des Affaires étrangères, monsieur Michaël Moussa Adamo, a été victime d’un malaise cardiaque. Rapidement pris en charge par les équipes médicales, il a été conduit par véhicule médicalisé à l’hôpital des instructions des armées Omar Bongo Ondimba», a-t-il annoncé.

Et d’ajouter que : « le membre du gouvernement a été admis en soins intensifs et malgré, les efforts des spécialistes, le décès a été constaté à 12h12 ce 20 janvier ». Pour finir, le chef du gouvernement a  présenté toutes ses condoléances et sa profonde compassion à la famille si durement éprouvée », déclare le Premier ministre.

Rappelons que, Moussa Adamo est né le 10 janvier 1961 à Makokou dans l’Ogooué-Ivindo. Il a occupé  tour à tour, les postes de parlementaire, ambassadeur et membre du gouvernement. En 2020, il a été nommé de la Défense. C’est en  mars 2022 qu’il a été nommé au poste de ministre des Affaires étrangères.

Gabon : vers l’organisation d’une conférence sur la promotion du genre en mars

La nouvelle a été faite au cours d’une rencontre entre la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas et Yvette Kapinga Ngandu le Commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en charge du département de la Promotion du Genre, du développement humain et social.

 

La conférence sous régionale qui sera organisé au Gabon en mars-avril 2023, aura pour but de bâtir un agenda communautaire autour des problématiques ayant trait au genre. Mais également, de soulever les problèmes sensibles auxquels les femmes et les jeunes filles font face dans la sous-région, a précisé le Commissaire.

Selon le site Gabon Nouveau, la stratégie du pays, apprend-on, repose sur la mise en œuvre de 33 recommandations dans six domaines d’actions prioritaires que sont les violences faites aux femmes, l’éducation, la santé, le droit de la famille, la participation à la vie économique et l’émancipation politique. Le pays dispose désormais d’un centre d’accueil pour la prise en charge des personnes victimes de violences et un observatoire du droit des femmes a également été mis en place par les autorités.

Notons que, le Gabon est considéré comme un leader en matière du respect d’égalité genre en Afrique. La conférence verra la présence des ministres en charge du genre, des Premières dames issues des États de la CEEAC.

Gabon : conseil de ministre ce vendredi 20 janvier

Le président de la république Ali Bongo rencontrera ce vendredi 20 janvier 2023, les membres du gouvernement.

 

Les différents points du  conseil de ministre qui aura lieu ce jour, ne sont pas encore donnés. On sait tout de même qu’il s’agit du deuxième conseil de ministre après la publication du nouveau gouvernement.

Et qu’il pourrait s’agir lors de ce conseil des ministres, des nominations des membres des cabinets.

La première rencontre qui a eu lieu la semaine dernière était centrée sur une prise de contact entre le premier ministre Billie-By-Nze et son gouvernement.

Croissance économique : l’Afrique devant le reste du monde en 2023 et 2024

Dans son rapport semestriel, la Banque africaine de développement (Bad) estime à environ 4 % en moyenne le Produit Intérieur Brut réel du continent noir en 2023-2024.L’Afrique n’est pas toujours le dernier de la classe. Si les moyennes du reste de la planète devraient s’établir à 2,7 et 3,2 % en 2023-2024, ledit continent table sur une croissance d’environ 4 % de son Produit Intérieur Brut (PIB) réel.

Grâce à une analyse complète de la croissance régionale, le rapport semestriel de la Banque africaine de développement (Bad), publié hier jeudi, a montré que « les cinq régions du continent, confrontées à d’importants vents contraires résultant des chocs socio-économiques mondiaux, restent résilientes avec des perspectives stables à moyen terme ».

D’après le document, « la croissance moyenne estimée du PIB réel en Afrique a ralenti à 3,8 % en 2022, contre 4,8 % en 2021, dans un contexte de défis majeurs consécutifs au choc de la Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ». Néanmoins, a ajouté la source, 53 des 54 pays de l’Afrique ont affiché une croissance positive et « les perspectives pour 2023-2024 devraient être stables », indique la Bad.

Cinq économies africaines, parmi les plus dynamiques du monde avant la pandémie du nouveau coronavirus, devraient connaître une croissance de plus de 5,5 % en moyenne en 2023-2024. Il s’agit du Rwanda (7,9 %), de la Côte d’Ivoire (7,1 %), du Bénin (6,4 %), de l’Éthiopie (6,0 %) et de la Tanzanie (5,6 %). D’autres pays africains, sur la période considérée, devraient enregistrer une croissance supérieure à 5,5 % : République démocratique du Congo (6,8 %), Gambie (6,4 %), Libye (12,9 %), Mozambique (6,5 %), Niger (9,6 %), Sénégal (9,4 %) et Togo (6,3 %).

Les cinq régions africaines dans le vert

Dans le détail, la croissance en Afrique centrale, soutenue par des cours favorables des matières premières, a été la plus rapide du continent à 4,7 % contre 3,6 % en 2021. À l’opposé, la croissance de l’Afrique australe est celle qui a le plus ralenti, passant de 4,3 % en 2021 à environ 2,5 % en 2022. « Ce ralentissement résulte de la faiblesse de la croissance en Afrique du Sud, où la hausse des taux d’intérêt, la faiblesse de la demande intérieure et les coupures de courant persistantes ont pesé sur l’économie », a expliqué l’institution financière.

En Afrique de l’Ouest, la croissance devrait passer à 3,6 % en 2022 contre 4,4 % en 2021. « Cela tient à des ralentissements en Côte d’Ivoire et au Nigeria, les deux plus grandes économies de la région. La croissance du Nigeria en 2023 – bien qu’affectée par la Covid-19, l’insécurité et la faiblesse de la production pétrolière malgré la hausse des prix internationaux de l’or noir – pourrait bénéficier des efforts en cours pour rétablir la sécurité dans la région productrice de pétrole en proie à des troubles », a avancé le document.

La croissance de l’Afrique du Nord devrait baisser de 1,1 %, passant de 5,4 % en 2021 à 4,3 % en 2022 à cause « de la forte contraction en Libye et de la sécheresse au Maroc », mais elle devrait se stabiliser à 4,3 % en 2023 grâce au « fort rebond attendu dans ces deux pays et une croissance soutenue ailleurs dans la région ».

Pour l’Afrique de l’Est, la Bad s’attend à 4,2 % de croissance en 2022 contre 5,1 % en 2021. « Bien que la structure de production (de cette partie du continent) soit relativement diversifiée, les pays de la région, en grande partie des importateurs nets de produits de base, subissent de plein fouet la hausse des prix internationaux, en plus des chocs climatiques récurrents et de l’insécurité, notamment dans la Corne de l’Afrique », a relevé l’institution dont le siège se trouve à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

« Avec 54 pays à différents stades de croissance, différentes structures économiques et diverses dotations en ressources, les effets des chocs mondiaux varient toujours en fonction de la région et du pays. Le ralentissement de la demande mondiale, le durcissement des conditions financières et la perturbation des chaînes d’approvisionnement ont donc eu des répercussions différentes sur les économies africaines », a déclaré Akinwumi Adesina, le président du Groupe de la Bad.

De son côté, l’économiste Jeffrey Sachs, directeur du Centre pour le développement durable de l’université de Columbia (États-Unis), a fait savoir que « l’Afrique peut et va atteindre une croissance de 7 % ou plus par an de manière constante dans les décennies à venir. Ce que nous verrons, en nous fondant sur la résilience que nous constatons dans ce rapport, c’est une véritable accélération du développement durable de l’Afrique, qui fera du continent la composante à croissance rapide de l’économie mondiale. L’Afrique est l’endroit où il faut investir ».

Décisions audacieuses pour atténuer les risques

La Banque africaine de développement a appelé « à des mesures monétaires et fiscales robustes, soutenues par des politiques structurelles » à l’échelle nationale, régionale et mondiale face aux risques cumulés.

Ceux-ci « comprennent la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le durcissement des conditions financières mondiales et l’augmentation connexe des coûts du service de la dette intérieure. Les changements climatiques – avec leurs effets néfastes sur l’approvisionnement en denrées alimentaires et le risque potentiel d’un changement de politique dans les pays où se tiendront des élections en 2023 – représentent des menaces tout aussi redoutables », a prévenu l’institution financière, non sans préciser les mesures fortes nécessaires.

Il y a « un resserrement rapide et agressif de la politique monétaire dans les pays à forte inflation, et un resserrement modéré dans les pays où les pressions inflationnistes sont faibles », « le renforcement de la résilience grâce à la stimulation du commerce intra-africain afin d’amortir les effets de la volatilité des prix des produits de base sur les économies », « l’accélération des réformes structurelles pour renforcer les capacités de l’administration fiscale et investir dans la numérisation et la gouvernance électronique afin d’améliorer la transparence, de réduire les flux financiers illicites et d’accroître la mobilisation des ressources intérieures ».

Mais aussi « l’amélioration de la gouvernance institutionnelle et l’adoption de politiques susceptibles de mobiliser les financements du secteur privé, en particulier dans le cadre de projets entièrement nouveaux, à l’épreuve des changements climatiques et des pandémies, et mobiliser les ressources de l’Afrique pour un développement inclusif et durable », « la prise de mesures décisives pour réduire les déficits budgétaires structurels et l’accumulation de la dette publique dans les pays confrontés à un risque élevé de surendettement ou déjà en situation de surendettement ».

Reconstitution du CGE : Noel Matha donne 8 jours aux partis politiques pour la constitution des listes

Le ministre de l’intérieur a invité les responsables des partis politiques à communiquer dans huit jours, la liste de leurs membres qui siègeront à la commission ad hoc, et au collège spécial, lors de l’élection du bureau du Centre gabonais des élections (CGE).

 

«Les acteurs politiques gabonais ont été convoqués, afin que nous échangions sur la mise en place du bureau du Centre gabonais des élections, qui est un organe fondamental, dans la conduite des opérations électorales. Il va être mis en place dans les tous prochains jours, mais avant, les partis politiques doivent communiquer au ministre de l’Intérieur la liste de leurs représentants qui vont siéger aux deux organes »,  a fait savoir Lambert-Noël Matha, à travers le site de l’Agence gabonaise de presse.

Et d’ajouter : «  Notamment la commission ad hoc qui sera composée de 8 membres, 4 pour l’opposition et 4 pour la majorité. C’est cette commission qui va examiner les candidatures pour les potentiels présidents. Il y a ensuite le collège spécial, composé de 5 membres de la majorité et 5 de l’opposition. Il va être en charge d’élire le président du CGE».

Rappelons que c’est le 5 janvier 2023, que le bureau du Centre gabonais des élections (CGE) a été dissous par la cour constitutionnelle après une requête du parti  d’opposition Réagir, qui avait constaté l’illégalité, l’illégitimité et la caducité du bureau actuel du Centre gabonais des élections (CGE), dont le mandat est expiré depuis plus de deux ans.

Conseil de sécurité : le Gabon sollicité pour accueillir le sommet C10

Le ministre des affaires étrangères de la république de Sierra Leone a été reçu par le chef de l’Etat Ali Bongo lundi 16 janvier 2023, afin de soumettre sa proposition, pour l’organisation du sommet pour le Comité des 10 Chefs d’Etats Africains sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies (C10).

 

Après avoir pris part à la réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA sur la Réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui s’est tenue le 12 janvier 2023 en République du Congo,  David Francis s’est arrêté au Gabon où il a été reçu en audience chef le chef de l’Etat.

Au cours de son audience, David Francis a transmis le message du président Sierra léonais, Julius Maada Bio au président Ali Bongo. Un communiqué de la présidence informe également que : «Le ministre des Affaires étrangères de la République de Sierra Leone, dont le pays assure la Présidence du Comité des 10 Chefs d’Etats Africains sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies (C10), a soumis à Monsieur le président de la République la proposition de son président de voir le Gabon abriter, en mars 2023, les travaux du prochain Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité, à l’issue duquel sera adoptée, la Feuille de Route de Libreville».

A noter que le  C10 a pour mission de faire le plaidoyer de la position africaine commune sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée dans le cadre du Consensus d’Ezulwini et de la Déclaration de Syrte de 2005 qui postule pour une pleine représentation de l’Afrique au Conseil de Sécurité des Nations Unies, avec deux sièges permanents et droit de veto, et cinq sièges non permanents.

Afrique subsaharienne : la croissance devrait atteindre 3,6 % en 2023 (rapport)

La Banque Mondiale a revu à la baisse la croissance pour près de 60 % des pays, y compris pour plus de 70 % des exportateurs de métaux qui devraient être pénalisés par la poursuite de la baisse des cours mondiaux.À peine sortis de la pandémie de la Covid-19, les États de l’Afrique subsaharienne ont subi les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Dans cette partie du continent noir, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3,6 % en 2023 et 3,9 % en 2024.

« En dépit de l’atténuation attendue des pressions inflationnistes, le rythme de reprise devrait rester stable dans de nombreux pays en raison de l’impact négatif de la pauvreté persistante et de l’insécurité alimentaire sur la croissance, amplifié par d’autres facteurs de vulnérabilité tels que les conditions météorologiques défavorables, l’endettement élevé, l’incertitude politique, la violence et les conflits », ajoute l’institution financière dans ses dernières perspectives économiques.

Les pays subsahariens dont les économies sont tributaires de l’exportation des métaux seront plus affectés par la baisse de la croissance. « Ce ralentissement constitue un obstacle majeur pour le développement économique de l’Afrique subsaharienne. Le revenu par habitant ne devrait augmenter que de 1,2 % en moyenne en 2023-2024 », souligne la Banque Mondiale.

Poursuivant, elle annonce cette année que le revenu par habitant en Afrique subsaharienne devrait rester inférieur de plus de 1 % à celui de 2019. Et les projections anticipent que dans près de 40 % des pays, y compris les trois plus grandes économies de la région – l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria -, le revenu par habitant n’aura pas retrouvé son niveau antérieur à la pandémie même d’ici à la fin de 2024.

Dans ces trois pays, rapporte l’institution de Bretton Woods, « la croissance s’est fortement contractée pour ressortir à 2,6 % seulement en 2022 ». La nation arc-en-ciel « n’a enregistré qu’une croissance de 1,9 % en raison (notamment) de l’aggravation des pénuries d’électricité et du renforcement des politiques de rigueur pour juguler l’inflation », explique la Banque Mondiale.

Par contre, en Angola, les cours élevés du pétrole et la stabilité de la production de l’or noir ont permis un rebond de 3,1 %. Le Nigeria, de son côté, a vu sa croissance s’affaiblir à cause de l’intensification des problèmes de production dans le secteur pétrolier. Résultat, l’inflation y « a dépassé 21 % en 2022, son niveau le plus élevé depuis 17 ans ».

Globalement, remarque l’institution financière, « les tensions sur les prix des denrées alimentaires, déjà importantes avant la pandémie, se sont encore intensifiées en raison des aléas climatiques, des perturbations de l’approvisionnement aggravées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, d’une fragilité et d’une insécurité accrues et, dans certains pays, de fortes dépréciations monétaires ».

L’année dernière, l’inflation des prix alimentaires a dépassé 20 % dans plus d’un quart des pays. Cela a ralenti la progression des revenus réels et de la demande des consommateurs et aggravé l’insécurité alimentaire.

« Malgré le récent relâchement des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie, les coûts d’importation sont restés élevés, ce qui a contribué à creuser les déficits courants. La précarité des situations budgétaires due à la pandémie a persisté et, l’année dernière, la dette publique était supérieure à 60 % du PIB dans près de la moitié des économies de la région. La viabilité de la dette s’est encore détériorée dans de nombreux pays non producteurs de pétrole, entraînant une hausse des coûts d’emprunt, des sorties de capitaux et une dégradation de la cote de crédit », conclut la Banque Mondiale.

Gabon : la DGDI annonce la destruction des passeports en souffrance dans ses locaux

La direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), a à travers un communiqué publié le 11 janvier 2023, annoncé la destruction des cartes de séjours et passeport abandonnés dans ses services depuis 2019.

 

Dans un délai de trois mois, les cartes et passeports oubliés dans les services de la DGDI seront détruits. En effet, le communiqué de la DGDI informe qu’ : « il s’agit notamment des passeports biométriques abandonnés depuis 2019, et des cartes de séjour des ressortissants français, chinois, camerounais, maliens, burkinabè, ivoiriens, sénégalais, guinéens, nigérians, libanais, indiens, etc. qui n’ont pas été retirés depuis 2021 ».

Pour finir, la direction invite « les usagers concernés à consulter les listes publiées sur son site www.dgdi.ga et à se rapprocher de ses services à Libreville ou dans les antennes provinciales avant le délai fixé, afin de récupérer leurs passeports et cartes de séjour ».

Notons que ces  « documents sont nécessaires pour circuler sur le territoire gabonais et voyager à l’international ».

Coopération Sino-gabonaise : Ali Bongo reçoit Qin Gang

Le président de la république s’est entretenu le 12 janvier 2023 à Libreville, avec le ministre des affaires étrangères de la Chine.

 

Dans l’optique de renforcer la  coopération qui existe entre le Gabon et la Chine depuis 1974, le président de la République Ali Bongo a reçu le ministre des affaires étrangères Qin Gang. En effet, la Chine malgré sa forte présence dans certains secteurs au Gabon, notamment en ce qui concerne le secteur de l’exploitation forestière où la Chine  est présentée comme un acteur de premier plan dans ce secteur au Gabon.

La Chine souhaite  étendre ses investissements dans d’autres secteurs, comme le commerce, de l’investissement, de l’industrie, de l’énergie et des mines, de l’agriculture, de la sylviculture, des infrastructures, de l’économie numérique, de l’éducation, de la formation et de la santé. Au cours de son échange avec le chef de l’Etat, le ministre chinois des Affaires étrangères a réitéré l’attachement de la Chine à l’Amitié traditionnelle qui existe entre les deux pays, depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques.

Le président de la République quant à lui a saisi cette occasion pour exprimer ses remerciements aux autorités chinoises pour leur soutien multiforme durant la pandémie de la Covid-19, ainsi que pour leur appui constant en matière de formation, dans le domaine des infrastructures, notamment la construction du tronçon routier Port-Gentil- Omboué et concernant les zones de vulgarisation des différents champs agricoles, entre autres. Ali Bongo Ondimba a félicité son interlocuteur pour la tenue du 20ème Congrès national du Parti Communiste Chinois.

Notons que, le ministre des affaires étrangères est arrivé au Gabon mercredi 11 janvier 2023 pour une visite de travail et d’amitié. Il s’agit du deuxième pays africain visité par Qin Gang après l’Éthiopie depuis sa nomination le 30 décembre 2022 comme ministre des Affaires étrangères de la Chine.

Gabon-renouvellement du CGE : Noel Matha envisage une rencontre les responsables des partis politiques

 Le ministre d’Etat à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha invite les responsables des partis politiques à une rencontre le lundi 16 janvier 2023.

 

La rencontre qui aura lieu le 16 janvier dans l’enceinte de l’auditorium du ministère de l’Économie, portera essentiellement autour du renouvellement du bureau du CGE (dirigé depuis 2018 par Moïse Bibalou Koumba, ndlr), en charge l’organisation des élections au Gabon.

Cette réunion concerne les représentants des formations politiques légalement reconnus. A savoir deux représentants par partis.

Rappelons que c’est le 5 janvier 2023, que le bureau du Centre gabonais des élections (CGE) a été dissous par la cour constitutionnelle après une requête du parti  d’opposition Réagir, qui avait constaté l’illégalité, l’illégitimité et la caducité du bureau actuel du Centre gabonais des élections (CGE), dont le mandat est expiré depuis plus de deux ans.

Gabon: 2,3 millions de Fcfa pour tout musulman souhaitant se rendre au pèlerinage à la Mecque

Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), a publié le 10 janvier 2023, le montant total que doit débourser un fidèle musulman gabonais qui souhaite effectuer le déplacement pour la Mecque à l’occasion du petit pèlerinage (Omra).

 

Le déplacement pour le petit pèlerinage encore appelé Omra, est prévu pour le 3 avril 2023. Les pèlerins seront de retour le 24 avril soit un séjour de près de trois semaines, à la Mecque.

Pour cette année, les autorités saoudiennes ont annoncé récemment la levée complète des mesures de restriction prise à cause de la pandémie de Covid-19. Cette levée qui n’impose pas de limites sur le nombre de pèlerins, y compris pour le Hajj prévu pour fin juin.

A noter que, le petit pèlerinage encore appelé «Omra», à la Mecque n’est pas obligatoire, contrairement au Hajj que tout musulman qui en a les moyens doit accomplir au moins une fois dans sa vie.

Gabon : la setrag annonce la reprise du trafic ferroviaire dès la semaine prochaine

La société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), a annoncé la reprise progressive du trafic ferroviaire d’ici la deuxième quinzaine de janvier.

 

Selon un communiqué de la Setrag, les travaux engagés pour reconstruire la partie du chemin de fer détruit par l’éboulement avancent selon le planning partagé aux autorités.   En effet, les travaux sont réalisés par Setrag et la Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué) sous la supervision de l’État gabonais.

Une vingtaine d’engins et plus de 150 agents pour déblayer le terrain et reconstruire la partie affectée. Près de 300 000 m3 de terre ont déjà été évacués. Une nouvelle qui va soulager les populations de plusieurs localités du pays, qui depuis l’interruption de la ligne de chemin de fer entre les gares d’Offoué et de Booué, éprouvent des difficultés à s’approvisionner en produits alimentaires, en médicaments.

Notons que, c’est depuis le 24 décembre 2022, qu’un éboulement de terrain entre les gares d’Offoué et de Booué a suspendu le trafic ferroviaire.