Gabon : Bilie-By-Nze tient son premier conseil de ministre en tant que chef du gouvernement

Le premier ministre s’est réuni mardi 10 janvier 2023 avec son nouveau gouvernement en présence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et  de la vice-présidente Rose Christiane Raponda.

 

Communiqué final du conseil des ministres du 10 janvier 2023

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 10 janvier 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBAPrésident de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11 h dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République.

L’ouverture des travaux de ce premier Conseil des Ministres de l’année 2023, qui revêt un cachet particulier par la participation du nouveau Vice- Président de la République, d’un nouveau Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ainsi que d’une nouvelle équipe Gouvernementale, a été marquée par l’adresse du Président de la République, Chef de l’Etat, au nouveau Gouvernement qui fixe le cap de son action en ce début de nouvelle Année.

La composition de cette nouvelle équipe gouvernementale élargie matérialise la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de donner la priorité aux projets prioritaires afin de toujours répondre, de façon concrète et rapide, aux attentes des Gabonaises et des Gabonais.

Au cours de sa communication, le Président de la République a fixé le cap de la mission gouvernementale axée sur la finalisation des actions publiques en cours et des nouvelles initiatives de son programme d’action en matière d’Infrastructures, de Connexion des Territoires, d’Education, de Santé et d’accès à la Propriété foncière.

Pour la concrétisation de Son engagement, le Président de la République, Chef de l’Etat, a exhorté le Gouvernement à se mettre au travail en faisant preuve de diligence, de pragmatisme et d’interaction dans la mise en œuvre des projets pour une efficacité au service des populations gabonaises.

En réponse à la Communication du Président de la République, Chef de l’Etat, le Premier Ministre a tenu, au nom de l’ensemble des Membres du Gouvernement, à exprimer ses remerciements pour la confiance accordée au nouveau Gouvernement de la République tout en rendant un hommage mérité et appuyé au Chef de l’Etat pour Son engagement déterminé, Son dévouement à la Patrie et à la Nation visant un développement harmonieux au bénéfice des Gabonaises et des Gabonais.

Aussi, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, prenant bonne note de l’adresse du Président de la République, a-t-il indiqué mener l’action Gouvernementale en exécutant les Très Hautes Instructions du Chef de l’Etat par la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Accélération de la Transformation d’une part et, par la traduction en actes de Ses Très Hautes Instructions en privilégiant le Patriotisme, le Pragmatisme dans les projets engagés et la Proximité avec les populations, d’autre part.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

SECRETARIAT GENERAL

  • Secrétaire Général Adjoint : Mme Habiba ISSA épouse YANGA.
  • Conseiller Spécial du Président de la République : Mme Marie Edith TASSYLA – YE- DOUMBENENY.
  • Attachée de Cabinet à la Présidence de la République : Mme Juliette Olga KOGOU

CABINET       DU       PRESIDENT       DE       LA REPUBLIQUE

Les agents dont les noms suivent sont admis à faire valoir leurs droits à la retraite :

MM :

  • Eugène OKANDA, précédemment Chargé de Missions du Président de la République ;
  • Victor LEWANDJI, précédemment Chargé de

Missions du Président de la République ;

  • Madame Béatrice NFONO NDONG, précédemment Attachée    de    Cabinet    à    la Présidence de la République.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

SERVICES EXTERIEURS

AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LE SAINT SIEGE ET L’ORDRE DE MALTE

  • Secrétaire d’Ambassade : M. Arsène Mermoz AFOUGOU.

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU TRAVAIL

SECRETARIAT GENERAL

  • Secrétaire       Général       :       Mme       Ingrid LINTCHANGOU

DIRECTION GENERALE DE LA MODERNISATION DE L’ETAT

  • Directeur Général : Mme. Marie Claire MELONG AYENOUE.

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION GENERALE DE LA DETTE

  • Directeur Général : M. Clotaire OBAME NZE

MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE

L’AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES

SECRETARIAT GENERAL

  • Secrétaire       Général : M. Jacques AFOURAGA;
  • Secrétaire Général Adjoint : M. Leyinda KOKA NDOMBA.

Je vous remercie.

Gabon : la 16ème édition de la tropicale Amissa Bongo débute ce 23 janvier

Les organisateurs de la Tropicale Amissa Bongo (UCI 2.1) ont publié la liste des 15 équipes sélectionnées pour la 16e édition de l’épreuve qui se déroulera du 23 au 29 janvier 2023.

 

Du 23 au 29 janvier 2023, sera organisée au Gabon, la 16ème édition de la tropicale Amissa Bongo. En effet, la liste des 15 équipes sélectionnées a été publiée par les organisateurs.  Le plateau sera composé de 5 équipes professionnelles UCI et de 10 sélections nationales africaines, comme le veut la tradition de l’épreuve gabonaise depuis sa création en 2006, pour permettre aux grandes nations du cyclisme africain de se mesurer aux meilleurs professionnels venus des quatre coins de la planète.

Selon les organisateurs, la 16e édition de la Tropicale visitera cinq des neuf provinces du Gabon, avec un grand départ dans le Nord du pays, dans le Woleu-Ntem entre Bitam et Oyem puis vers Mitzic. La Ngounié, le Moyen-Ogooué, l’Ogooué maritime et l’Estuaire seront également à la fête durant cette semaine de course. L’arrivée finale à Libreville promet encore un spectacle dense sur le circuit initial de la première édition en 2006, devant le Sénat sur le Boulevard Triomphal.

Le parcours 2023 offrira aux différents spécialistes la possibilité de briller sur tous les terrains, notamment les sprinteurs lors des arrivées à Port-Gentil et Libreville et les puncheurs à Lambaréné et Oyem. Rappelons qu’il y a de cela deux ans la compétition avait été interrompu à cause de la crise sanitaire de Covid-19.

Gabon : Rose Christiane Raponda nommée vice-présidente

Le chef de l’Etat a signé lundi 9 janvier 2023, un décret portant nomination du vice-président au Gabon.

 

Rose Christiane Raponda va désormais occuper le poste de vice-présidente. Précédemment première ministre,  elle sera chargée d’assister le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Âgée de 59 ans, l’ancienne maire  de la capitale Libreville et ministre de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda avait été nommée Première ministre en juillet 2020, devenant alors la première femme cheffe d’un gouvernement gabonais.

Elle a occupé ce poste de première ministre jusqu’au 9 janvier 2023. Où elle a été remplacée par Alain-Claude Bilie-By-Nze.  A noter que ce poste de vice-présidente de la république était vacant depuis mai 2019 au Gabon.

Gabon-remaniement ministériel : voici le nouveau gouvernement

Le premier ministre Alain Claude Billie-By-Nze vient de mettre à jour,  la nouvelle liste des ministres avec qui il travaillera.

 

Par décret du Président de la République en date de ce jour ; et sur proposition du Premier Ministre Chef du Gouvernement, le Gouvernement de la République est composé comme suit :

▪ Premier Ministre, Chef du Gouvernement : Alain-Claude BILIE-BY-NZE

▪ Ministre d’État, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes : Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY

▪ Ministre d’État, ministre de l’Intérieur : Lambert Noël MATHA

▪ Ministre d’Etat, ministre de la consommation et de la lutte contre la vie chère : M. René NDEMEZO’O OBIANG

▪ Ministre d’État, ministre du développement industriel et des Petites et Moyennes Industries : M. Blaise LOUEMBE

▪ Ministre des Affaires étrangères : M. Michael Moussa ADAMO

▪ Ministre de la Défense nationale : Mme Félicité ONGOUORI NGOUBILI

▪ Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption : Francis NKEA NDZIGUE

▪ Ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Chargé du Plan Climat, et du Plan d’Affectation des Terres : Lee WHITE

▪ Ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail : Mme Madeleine BERRE

▪ Ministre de la Justice, garde des sceaux, et chargée des Droits de l’Homme : Mme Erlyne Antonella NDEMBET épouse DAMAS

▪ Ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des
territoires : Michel MENGA M’ESSONE

▪ Ministre de la pêche et de l’économie maritime :
M. Pascal HOUANGNI AMBOUROUET

▪ Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes entreprises, chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale – Porte-parole du gouvernement : Yves Fernand MANFOUMBI

▪ Ministre du Pétrole et du Gaz : Vincent de Paul MASSASSA

▪ Ministre de la Jeunesse et des Sports : Franck NGUEMA

▪ Ministre de la Santé et des affaires sociales : Guy Patrick OBIANG NDONG

▪ Ministre du Tourisme : Jean-Norbert DIRAMBA

▪ Ministre de l’économie numérique : Jean-Pierre DOUKAGA KASSA

▪ Ministre du Budget et des Comptes publics : Mme Edith EKIRI MOUNOMBI ep. OYOUOMI

▪ Ministre de l’Économie et de la Relance : Mme Nicole Jeanine Lydie ROBOTY, épouse MBOU

▪ Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies : Patrick DAOUDA MOUGUIAMA

▪ Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’environnement des affaires : Hugues MBADINGA MADIYA

▪ Ministre de l’Agriculture, de la sécurité alimentaire, chargé de la valorisation de la ruralité : Charles MVE ELLA

▪ Ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique : Mme Camélia NTOUTOUME-LECLERCQ

▪ Ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques : Séverin Oswald MAYOUNOU

▪ Ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage, chargé de l’insertion des jeunes : Raphaël NGAZOUZE

▪ Ministre des Transports : M. Brice PAILLAT

▪ Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme : M. Olivier NANG EKOMIYE

▪ Ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, chargé de la connexion des territoires : M.Toussaint NKOUMA EMANE

▪ Ministre de la Culture et des Arts : M. Max-Samuel OBOUMADJOGO

▪ Ministre des Mines et de la Géologie : M. Elvis OSSINDJI

▪ Ministre de la Communication : M. Rodrigue MBOUMBA BISSAWOU

▪ Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères : Mme Yolande NYONDA

▪ Ministre délégué auprès du Ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique : Mme Aubierge Sylvine NGOMA

Ministre délégué auprès du Ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques : Mme Sidonie MOUSSIROU

▪ Ministre délégué auprès du ministre de l’économie numérique : Mme Huguette ABODO YOMBIYENI

▪ Ministre délégué auprès du ministre de la santé et des affaires sociales : Mme Justine LEMBIBI ep. MIHINDOU

▪ Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères : M. Hermann IMMONGAULT

▪ Ministre délégué auprès du Ministre de l’Habitat et de l’urbanisme : M. Jean-Pierre BOUSSOUGOU

▪ Ministre Délégué auprès du Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes
entreprises, chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale :M. Emmanuel EYEGHE NZE

▪ Ministre délégué auprès du Ministre des Transports : M. Eric Joël BEKALE

▪ Ministre délégué auprès Ministre de l’Enseignement supérieur, de la
Recherche scientifique et du Transfert des technologies : Mme Huguette TSONO

▪ Ministre délégué auprès du ministre des Eaux et forêts, de la Mer, de
l’Environnement, chargé du plan climat, et du plan d’affectation des terres :
M. Martin MOULINGUI MABENDE

▪ Ministre délégué auprès du Ministre des Travaux publics, de l’Équipement et
des Infrastructures, chargé de la connexion des territoires : M. Mamadou OMAR BOUENI

Gabon : Alain Claude Billie-By-Nze nommé premier ministre

Il a été nommé par le président de la république Ali Bongo Ondimba,  lundi 9 janvier 2023.

 

Précédemment vice-premier ministre en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain Claude Billie-By-Nze est désormais le nouveau chef de gouvernement au Gabon. Il remplace à ce poste Rose Christiane Ossouka Raponda nommée vice-présidente.

Né à Makokou (Nord-Est du Gabon) le 16 septembre 1967, Alain-Claude Bilie-By-Nze intègre le gouvernement en 2006 en qualité de ministre délégué à la Communication, porte-parole du gouvernement. Dans la même année, il est élu député de la commune de Makokou et du canton Ntang-louli dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Il a occupé plusieurs fonctions ministérielles.

En octobre dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nze avait été  nommé vice-Premier ministre, tout en conservant ses fonctions de ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques et de porte-parole du gouvernement. Notons qu’un nouveau gouvernement sera établi par le premier ministre Alain Claude Billie-By-Nze.

Gabon : Alain Claude Bilié-By-Nze nommé Premier ministre

Vice-Premier ministre et ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques du gouvernement sortant, il remplace Rose Christiane Ossouka Raponda, nommée vice-présidente de la République.Depuis 2006, Alain-Claude Bilie By Nze, 55 ans, a occupé plusieurs portefeuilles ministériels. Mais jamais il n’avait été nommé Premier ministre. C’est désormais chose faite. « Le plus doué politiquement » parmi les collaborateurs du président Ali Bongo selon le journaliste gabonais, Louis Philippe, a été désigné chef du gouvernement ce lundi 9 janvier en remplacement de Rose Christiane Ossouka Raponda. 

« Sa nomination n’est pas une surprise. En réalité, il était attendu à ce poste depuis plusieurs années », confie M. Philippe. 

Mme Raponda, désormais ex chef du gouvernement, a été désignée vice-présidente du Gabon, poste vacant depuis mai 2019 et dont l’influence reste très limitée puisque son rôle se résume à assister le chef de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions. Le vice-président ne peut pas non plus assurer l’intérim en cas de vacances du pouvoir. 

Au Gabon, où la Constitution ne limite pas les mandats présidentiels, le président Ali Bongo, à la tête du pays depuis 2009, devrait sans doute briguer un troisième septennat lors des élections générales (présidentielle, législatives, locales et sénatoriales) prévues au second semestre de 2023. Il a récolté ces dernières semaines des motions de soutien à sa probable candidature lors des conseils provinciaux du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Pour l’heure, les responsables du pouvoir et de l’opposition ne sont pas d’accord sur des questions liées à la révision des listes électorales. Ces querelles rappellent les violentes contestations qui avaient écorné la victoire d’Ali Bongo en 2016 après que Jean Ping, principal opposant à l’époque, a rejeté les résultats du scrutin présidentiel.

Pour ne pas réveiller le spectre, le chef de l’Etat gabonais s’est adressé particulièrement, à l’occasion de son discours du nouvel an, à l’opposition. Dans son message, il dit accepter de s’asseoir avec ses adversaires dans les meilleurs délais en vue de discuter de la transparence électorale lors des élections générales de 2023.

Tournée africaine du ministre turc des Affaires étrangères

Cette tournée s’achèvera le 14 janvier.M. Mevlüt Çavuşoğlu, ministre des Affaires étrangères de Turquie, a entamé dimanche une tournée africaine qui l’amènera en Afrique du Sud, au Zimbabwe, au Rwanda, au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe. Cette tournée s’achèvera le 14 janvier.

Pendant son séjour en Afrique du Sud, le ministre Çavuşoğlu procèdera à l’inauguration officielle du Consulat général de Turquie au Cap le 9 janvier et tiendra des réunions officielles à Pretoria le 10 janvier.

Dans le cadre de cette tournée, l’officiel turc est aussi attendu au Zimbabwe où il s’entretiendra avec les autorités locales le 11 janvier. Il sera ensuite au Rwanda le 12 janvier, au Gabon le 13 janvier et à Sao Tomé-et-Principe le 14 janvier.

Tous les domaines des relations bilatérales de la Turquie avec ces pays et les développements régionaux ainsi que la politique de partenariat avec l’Afrique de la Turquie seront examinés au cours de la tournée du ministre Çavuşoğlu.

Cette visite est la manifestation du regain d’intérêt de la Turquie pour l’Afrique, qui s’inscrit dans le contexte d’une nouvelle course à l’influence sur le continent de la part de grandes puissances, tels que les Etats-Unis, la Chine et la Russie.

Gabon : Me Raymond Obame Sima élu  bâtonnier de l’Ordre des avocats

Il a été élu lors de de l’assemblée générale élective qui s’est tenue vendredi 6 janvier à Libreville.

 

Me Raymond Obame Sima est le nouveau bâtonnier de l’Ordre des avocats du Gabon.  Il succede a ce poste Me Lubin Ntoutoume dont le mandat était arrivé à son terme.

Au cours de son élection, Me Raymond Obame Sima était opposé à Me Homa Moussavou, Me Sandra Chambrier Omanga et Farafina Boussougou Bou Mbine.

A noter qu’il a été élu pour un mandat de deux ans renouvelable.

 

 

 

Gabon : les provinces de l’Ogooué Lolo et du Haut Ogooué approvisionnées en vivres

Les populations de ces deux localités  ont été approvisionnées samedi 7 janvier dernier,  en vivres frais et sec par le gouvernement.

 

Des épiceries, de la farine, d’huile, aliments pour bébé, riz et plusieurs autres aliments ont été reçu  samedi dernier dans les provinces de l’Ogooué Lolo et du Haut Ogooué. En effet, le gouvernement a créé un pont aérien qui permet depuis d’acheminer des marchandises dans ces deux provinces, afin d’éviter que les populations ne se retrouvent sans vivres.

En dehors du ravitaillement en produits de consommation, les populations ont également été approvisionnées en médicaments le 8 janvier 2023. Selon le ministère de la Santé, il s’agit de 3,5 tonnes de médicaments, consommables médicaux et autres produits de santé dans ces provinces. Ce sont « principalement des produits thermolabiles (vaccins, insulines et des réactifs de laboratoires), des produits d’urgences ainsi que des produits avec des stocks critiques et en tension d’approvisionnement », indique le ministère de la Santé.

A noter que, c’est suite à un glissement de terrain survenu le 24 décembre 2022, ayant endommagé 900 mètres de voie ferrée entre les gares d’Offoué et Booué, que ce pont aérien a été créé pour ravitailler les populations en attendant la reprise du trafic sur le transgabonais.

En Afrique, six présidentielles pour plusieurs enjeux en 2023

Au moins six élections présidentielles sont prévues en 2023 sur le continent africain et trois d’entre elles concerneront des pays de sa partie ouest.L’importance de ces scrutins en 2023 est telle que le président américain Joe Biden a réuni mi-décembre, en marge du sommet Afrique – Etats-Unis, les dirigeants des six pays africains concernés. Lors de cette réunion avec le Gabonais Ali Bongo, le Nigerian Muhammadu Buhari, le Liberian George Weah, le Sierra Leonais Julius Maada Bio, le Malgache Andry Rajoelina et le Congolais Félix Antoine Tshisekedi, M. Biden les a appelés à faire de tout leur possible pour que les élections qui se dérouleront dans leurs pays cette année soient « libres, justes et crédibles ».

Au Nigeria d’abord, le président Buhari va passer le flambeau après le scrutin présidentiel du 25 février. Élu pour la première fois en 2015, le dirigeant octogénaire va boucler son second mandat consécutif dans deux mois et ne peut plus se présenter selon la Constitution nigériane. Il laissera cependant ce géant du continent, fort de plus de 200 millions d’habitants, dans une crise économique que son successeur devra s’atteler à résoudre en plus des questions sécuritaires dont le terrorisme islamiste.

Alors que Buhari a été la cible fin décembre d’une tentative d’assassinat revendiquée par le groupe terroriste Etat islamique (EI) lors d’une visite au sud-ouest d’Abuja, le parti au pouvoir a désigné Bola Ahmed Tinubu comme probable futur successeur du chef de l’Etat nigérian. Le candidat du parti au pouvoir sera aux prises avec trois principaux adversaires : Atiku Abubakar, leader du Parti démocratique populaire (PDP), la principale formation de l’opposition, Peter Obi, leader du Parti travailliste et Rabiu Kwankwaso du New Nigerian Peoples Party. Selon plusieurs observateurs, le successeur de Muhammadu Buhari ne devrait pas sortir de cette liste.

À la croisée des chemins

La deuxième élection présidentielle ouest-africaine de cette année, prévue le 24 juin, concerne la Sierra Leone, ce petit pays anglophone de huit millions d’habitants dirigé depuis avril 2018 par Julius Maada Bio. Alors qu’il brigue un second mandat, il a suscité cinq mois en arrière la colère d’une partie de la population qui était sortie manifester contre la vie chère. Les émeutes qui s’en sont suivies ont provoqué la mort de plusieurs civils et policiers, obligeant le président Bio à décréter un couvre-feu au niveau national.

Voulant coûte que coûte le départ de Julius Maada Bio, les leaders de quinze partis de l’opposition ont entamé des discussions pour investir un candidat unique. Quelques semaines avant l’annonce officielle de la date des élections générales par la Commission électorale, ils accusaient le parti au pouvoir de vouloir les déplacer en 2024. Cependant, les rivalités entre les responsables politiques de l’opposition autour du projet de coalition unique pourraient constituer un avantage pour le président sortant en vue des prochaines échéances.

Au Liberia voisin, la présidentielle doit s’y tenir en octobre 2023 sur fond de tensions entre le duo gagnant de 2016. Les dirigeants de la coalition au pouvoir veulent reconduire le président sortant George Weah et sa vice-présidente, Jewel Howard Taylor, l’ex-épouse de Charles Taylor, ancien président du pays. Cependant, certains journaux affirment que les deux collaborateurs ne s’entendent plus tandis que le président Weah doit faire face à une opposition désormais réunie autour d’une coalition dirigée par Alexander Cummings, leader de l’Alternative National Congress (ANC), qui veut battre l’ancien footballeur au premier tour.

Bilan mitigé, bilan éprouvé

Les adversaires de George Weah lui reprochent surtout son bilan mitigé dans la lutte contre la pauvreté et ses fréquents déplacements à l’étranger, abandonnant la population à son sort. Lors de la dernière Coupe du monde de football, le seul Africain qui a remporté le Ballon d’or européen (France Football) est resté plusieurs jours au Qatar pour regarder particulièrement l’un de ses enfants, Timothy Weah, pensionnaire de l’équipe nationale des Etats-Unis.

A Madagascar, le président Andry Rajoelina n’a toujours pas déclaré sa candidature pour l’élection présidentielle de novembre. En revanche, il continue des tournées à l’intérieur du pays qualifiées de pré-campagne électorale par certains observateurs. Face à une délicate épreuve du bilan, il doit trouver les bons mots pour convaincre les citoyens malgaches. Avant son élection en 2018, Andry Rajoelina avait notamment promis de rattraper en cinq ans le retard économique dans lequel est plongé son pays depuis son indépendance, en 1960.

La tâche ne sera pas facile pour lui face à une opposition qui a décidé d’unir ses forces. En novembre 2021, dix-sept de ses formations ont réussi à mettre sur pied la plateforme Panorama. Elle compte parmi ses principaux leaders l’ancien président Hery Rajaonarimampianina et son prédécesseur Marc Ravalomanana, qui occupe le statut d’invité pour l’instant. Le lancement de ce groupe d’opposition a été surtout marqué par la poignée de main, en guise de réconciliation, entre le député Roland Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Un mauvais signe pour le président sortant ?

A l’inverse, en République démocratique du Congo (RDC), l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir) a organisé un premier congrès le 15 décembre dernier pour désigner Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023. A la tête de ce pays de 90 millions d’habitants depuis janvier 2019, le président sortant n’a pas caché sa volonté de briguer un nouveau mandat.

De l’argument des armes au pouvoir du dialogue

Toutefois, des problèmes subsistent sur l’enrôlement des électeurs, une opération perturbée par les violences qui se poursuivent à l’est du pays entre les forces armées républicaines et les rebelles du M23 soutenus, selon Kinshasa, par le Rwanda voisin. Cette situation est d’autant plus inquiétante parce que des Congolais de certaines villes du Nord-Kivu, une province qui concentre un nombre important d’électeurs, n’avaient pas pu voter lors des élections précédentes.

Dans cette situation de crise sécuritaire et face à l’éventualité d’un report du scrutin en 2024, l’opposant Martin Fayulu, qui revendique toujours la victoire lors de la présidentielle de 2018, a déjà invité le président Tshisekedi à quitter le pouvoir dans les délais constitutionnels. Cependant, à onze mois du scrutin présidentiel, les déclarations de candidature se multiplient. Après Martin Fayulu, considéré comme un sérieux prétendant au fauteuil présidentiel, l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a également dit son intention de succéder à Félix Tshisekedi qui n’a par contre pas dit son dernier mot.

Au Gabon, où la Constitution ne limite pas les mandats présidentiels, le président Ali Bongo, à la tête du pays depuis 2009, devrait sans doute briguer un troisième septennat lors des élections générales (présidentielle, législatives, locales et sénatoriales) prévues au second semestre de 2023. Alors qu’il souffre encore des séquelles de l’AVC qui l’a terrassé en 2018, Ali Bongo a récolté ces dernières semaines des motions de soutien à sa probable candidature à la présidentielle lors des conseils provinciaux du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Pour l’heure, les responsables du pouvoir et de l’opposition ne sont pas d’accord sur des questions liées à la révision des listes électorales. Ces querelles rappellent les violentes contestations qui avaient écorné la victoire d’Ali Bongo en 2016 après que Jean Ping, principal opposant à l’époque, a rejeté les résultats du scrutin présidentiel.

Pour ne pas réveiller le spectre, le chef de l’Etat gabonais s’est adressé particulièrement, à l’occasion de son discours du nouvel an, à l’opposition. Dans son message, il dit accepter de s’asseoir avec ses adversaires dans les meilleurs délais en vue de discuter de la transparence électorale lors des élections générales de 2023.

Zimbabwe, Sud Soudan, Libye ou l’incertitude

Au Zimbabwe, la date des élections générales attendues en 2023 n’est pas encore précisée par la Commission électorale. Elle indique juste qu’elles vont se tenir entre juillet et août 2023. Arrivé au pouvoir en 2018 avec 50,8 % des suffrages, le président Emmerson Mnangagwa aura comme principal adversaire, s’il décide de se représenter, Nelson Chamisa, le leader de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) qui avait obtenu 44,3 % lors de la dernière présidentielle.

Pour leur part, les dirigeants Sud-Soudanais ont reporté les élections générales qui devaient se tenir dans le pays en février 2023 sans fixer officiellement une nouvelle date. Mais d’après l’AFP, le Mouvement populaire de libération du Soudan a approuvé en décembre la candidature du président Salva Kiir pour un nouveau mandat lors des élections prévues pour la fin de l’année 2024. Celles-ci devaient mettre fin à la transition qui, dès 2020, a succédé à la guerre civile (2013-2020) dans ce pays qui a pris son indépendance du Soudan en 2011.

Ailleurs en Afrique, en Libye plus exactement, l’incertitude plane encore sur la tenue en 2023 des élections initialement prévues en décembre en raison de l’impasse politico-militaire. Le Premier ministre sortant, Abdelhamid Dbeibah, s’est montré toutefois optimiste quant à leur organisation cette année. Il multiplie les initiatives pour tenter de rapprocher les parties opposées dans ce pays devenu presque un Etat failli depuis la révolution qui a renversé Mouammar Kadhafi, en 2011.

La communauté internationale suit de près cette crise à laquelle elle tente de remédier inlassablement. En septembre dernier, l’ancien ministre sénégalais Abdoulaye Bathily a été nommé nouveau représentant des Nations Unies à Tripoli. Si certains acteurs croient que les élections doivent passer par une réconciliation préalable, M. Bathily conduit pour sa part une feuille de route qui prévoit en priorité « d’organiser un dialogue entre les gouvernements libyens rivaux avec, comme objectif ultime, d’organiser des élections consensuelles », affirmait une source onusienne interrogée par RFI.

Gabon : la Cour constitutionnelle dissous le bureau du CGE

Le Centre gabonais des élections (CGE), a été dissous ce jeudi 5 janvier 2023.

 

La Cour constitutionnelle a rendu son verdict, après une requête introduite par le parti d’opposition Réagir, qui a constaté l’illégalité, l’illégitimité et la caducité du bureau actuel du Centre gabonais des élections (CGE), dont le mandat est expiré depuis plus de deux ans.

La cour a évoqué que selon le site de l’Agence gabonaise de presse que: «Il est constaté la fin des pouvoirs du Bureau actuel du Centre Gabonais des Élections, suite au non-renouvellement de celui-ci dans les délais impartis par la Cour Constitutionnelle», a ainsi été délibéré, et décidé par la Haute juridiction.

En attendant la mise en place du nouveau bureau de l’institution, qui doit intervenir dans les trente jours qui suivent la notification de la décision, le président et les deux Vice-présidents, assistés du secrétaire général, assureront l’expédition des affaires courantes de l’institution.

Coopération : le ministre des affaires turc invité au Gabon

Mevlut Cavusoglu a été invité par le ministre des affaires étrangères,  Adamo Moussa au cours d’une rencontre à Brasilia.

 

Le ministre turc des affaires étrangères a été invité pour une visite de travail au Gabon pour ce mois de janvier. En effet, au cours de son entretien avec son homologue Adamo Moussa, les deux personnalités ont évoqué les relations diplomatiques entre leurs deux Etats.

Ils ont également abordé du sujet sur la formation du personnel de la marine gabonaise et le projet de la construction de l’académie diplomatique au Gabon. Selon le journal l’Union, il sera également organisé au Gabon des commissions mixtes Gabon-Turquie.

Rappelons que le Gabon et la Turquie partagent d’excellentes relations notamment sur le domaine économique et politique.

Gabon : vers la création d’une bibliothèque universitaire en ligne

Le président de la république Ali Bongo Ondimba a au cours de son message des vœux de nouvel an à la Nation, annoncé la création d’une bibliothèque en ligne.

 

« À la fin du premier trimestre 2023, une bibliothèque en ligne, riche de plus de 80.000 ouvrages verra le jour », a annoncé le chef de l’Etat Ali Bongo samedi 31 décembre dernier. En effet, sa création se fera au premier trimestre de cette année 2023.

La bibliothèque « sera accessible à tous les étudiants et enseignants des universités publiques du Gabon », a souligné le chef de l’Etat. Cette nouvelle qui réjouit les étudiants, qui pendant la crise sanitaire Covid-19 ont éprouvé toutes de nombreuses difficultés  à rallier la bibliothèque de l’Université Omar Bongo (UOB).

Rappelons qu’Il s’agit de la première bibliothèque universitaire en ligne au Gabon, qui verra le jour.

Gabon : l’association Fcti annonce une conférence sur le leadership féminin

La plateforme Femme connaît ton identité (Fcti), organise du 9 au 21 janvier 2023, une conférence nationale à Libreville.

 

C’est sous le thème «Femme, le Gabon a besoin de toi», que toute la gente féminine va se rassembler pour débattre des différents points essentiels pour le Gabon. En effet, l’objectif de cette association est de «transformer la mentalité de la femme afin que celle-ci parvienne à la connaissance de son identité pour exercer un leadership politique, économique, social et culturel».

Cette rencontre qui aura lieu pendant 13  jours, va accueillir un panel d’orateurs et d’experts dans les domaines du leadership féminin, où les différents conférenciers et panelistes s’exprimeront autour de plusieurs sous thèmes. A savoir,  l’éducation, un moteur de changement pour les femmes ; le numérique, un accélérateur de développement pour les femmes ; les paradigmes, un obstacle majeur au positionnement des femmes.

Mais aussi, quels sont les outils dont une femme doit disposer pour réussir en politique. La conférence concerne  toutes les femmes des différentes couches socioprofessionnelles, notamment les entrepreneurs, les membres de la société civile, les femmes politiques et les mères de famille.

Rappelons que, la plateforme Femme connais ton identité (FCTI), a été fondée en 2012 par Élysée Moukouangui. L’évènement va bénéficier de l’appui de plusieurs partenaires, notamment celle de la Direction générale de la promotion de la femme et du genre.

Gabon-transparence électorale : Ali Bongo envisage une rencontre avec l’opposition

Le président de la république Ali Bongo Ondimba, a au cours de son traditionnel discours de fin d’année donné le 31 décembre 2022, annoncé une concertation avec les partis de l’opposition.

 

Lors de son discours des vœux à la Nation pour 2023, figure la réponse du chef de l’Etat à propos de son invitation à la  rencontre politique demandé par les partis de l’opposition au Gabon il y a quelques jours. Le chef de l’Etat a annoncé la tenue d’une concertation nationale à la veille des prochaines élections générales de 2023. « Je n’ignore naturellement rien des importantes échéances électorales qui nous attendent dans quelques mois. L’Etat prend toutes les dispositions afin d’assurer leur meilleure organisation. J’ai entendu l’appel de mes compatriotes, notamment des acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, demandant l’organisation d’une rencontre pour définir ensemble les bases de la préparation des scrutins au lendemain apaisé», a-t-il déclaré.

En attendant avoir plus de détails sur la date de cette  rencontre, notons qu’il  sera question pour les partis politiques de  s’accorder sur toutes les conditions de l’organisation des prochaines élections. Notamment leur format, et la question de la révision des listes électorales et biens d’autres.

Rappelons que, le 29 décembre 2022, la Ligue panafricaine de défense de la souveraineté (LIPADES), une plateforme des neuf partis politiques de l’opposition gabonaise, a dans une déclaration appelé le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, d’organiser urgemment un dialogue politique devant garantir, souligne-telle, une transparence élections aux élections générales (présidentielle, législatives et locales) prévues avant la fin de 2023.

Gabon: la Cnnii annonce la reprise du transport des passagers

La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), a annoncé le lundi 2 janvier 2023, la reprise de ses activités concernant le transport des passagers dès mercredi 4 janvier 2022.

 

Selon le communiqué, publié sur la page Facebook de la Cnnii, « l’effectivité de la reprise du service de transport des passagers se fera le mercredi 4 janvier prochain, à 15h00, au départ de Libreville ». Et d’ajouter, que les tarifs du transport pour les passagers notamment les adultes restent les mêmes à savoir  17 000 FCFA.

En effet,  c’est depuis le 6 décembre 2022, que la compagnie avait suspendue le transport des passagers. Les activités qui se déroulaient pendant ces jours,  étaient centrées uniquement sur le port des marchandises.

Rappelons que, cette annonce a été faite au lendemain du  conseil d’administration au cours duquel plusieurs propositions ont été faites dans le but de sortir la Cnnii de sa crise actuelle afin qu’elle devienne rentable dès cette année 2023.

 

Gabon: discours intégral du chef de l’Etat à la Nation

Vous trouverez ci-dessous,  le discours du président Ali Bongo du 31 décembre 2022.

 

 

Gabonaises, Gabonais,
Mes chers compatriotes,
S’il est un moment dans l’année que j’affectionne, c’est celui-ci.
Chaque 31 décembre m’offre l’opportunité de m’inviter chez
vous ; de vous retrouver ; de vous parler à cœur ouvert.
En ce jour très spécial, j’ai une pensée émue pour celles et ceux
qui souffrent. En particulier les enfants, les femmes victimes de
violences, les personnes âgées et isolées, ou encore celles et ceux
qui sont atteints par la maladie.
J’ai aussi une pensée toute particulière, pour ceux qui nous ont
quittés cette année et qui resteront gravés dans notre mémoire. Ce
soir, c’est à vos côtés que je me tiens.
Mes chers compatriotes,
Ce dernier jour de l’année est l’occasion de dresser le bilan de ce
qui a été accompli, tout en mettant le cap sur l’année à venir.
En 2022, le Gabon s’est redressé. Après deux années terribles,
marquées par la pandémie de Covid-19, notre pays s’est redressé
et a repris sa marche en avant.
Sur le plan économique, après la levée de toutes les contraintes
liées à la pandémie, l’activité économique a redémarré. Les
investisseurs ont fait leur retour. La croissance du Gabon a doublé
pour se situer aux alentours de 3 %, contre 1.5% en 2021.

Sur le plan social, pour contrer l’inflation et protéger en particulier
les plus défavorisés, nous avons multiplié les efforts.
Le prix de certaines denrées de première nécessité a été bloqué.
D’autres produits, indispensables eux aussi à la vie quotidienne,
ont été subventionnés. Et pour d’autres, l’Etat s’est privé d’une
trentaine de milliards de recettes et douanières afin d’en contrôler
le prix.

Dans cette même logique, j’ai maintenu la gratuité des transports,
dont le coût pour l’État est pratiquement de 13 milliards de francs
CFA. Cette mesure, vous l’avez plébiscitée.
Ainsi, d’avril 2020 à novembre 2022, en moyenne 30.000
personnes chaque jour, parmi lesquelles nos élèves, ont été
transportées gratuitement. Tous ces efforts, si colossaux soient-ils, s’imposaient Au nom de la solidarité nationale pour préserver
votre pouvoir d’achat et faciliter votre quotidien.
Toujours sur le plan social, 2022 a été marquée par la reprise en
main de la Caisse nationale de sécurité sociale. Afin de pérenniser
cette institution, garantir le paiement à bonne date, sans retard,
des pensions à nos aînés, j’ai ordonné que la CNSS, soit
profondément réformée pour être un symbole fort de cohésion
sociale. Aussi, un nouveau modèle de gestion paritaire intégrant l’État, les
employés et le patronat va-t-il voir le jour. Il a vocation à être
étendu à d’autres entités comme la CNAMGS ou les hôpitaux.

En matière de protection et de promotion des femmes, nos succès
sont évidents. Patents.
Des lois importantes ont été votées. Et au niveau politique, des
femmes ont accédé aux plus hautes fonctions. Elles sont
aujourd’hui, un modèle, une source d’inspiration, pour toutes nos
filles au Gabon.

Sur le plan territorial, des grands travaux ont été initiés, telle la
Transgabonaise qui sera l’une des plus longues routes terrestres
d’Afrique. Son impact positif, se fait déjà sentir en bien des
endroits.

Au niveau international, en cette année 2022, la position du
Gabon s’est encore renforcée. Dans la lutte contre le
réchauffement climatique, grâce à notre action de protection en
faveur de la forêt, le Gabon est considéré comme un pays leader.
La COP 27 qui s’est tenue en novembre en Egypte, l’a démontré,
de même que le Sommet Union Européenne – Afrique en février
ou le Sommet Etats-Unis – Afrique en ce mois de décembre.
Toujours sur le plan international, 2022 a été marquée par deux
événements historiques.

En juin dernier, notre pays a rejoint la grande famille anglophone
du Commonwealth. D’immenses opportunités s’offriront bientôt
à nous, mais surtout à nos enfants et nos petits-enfants. Et, en
octobre, pour la troisième fois de son Histoire, le Gabon a présidé
avec succès le prestigieux Conseil de sécurité des Nations Unies.
Démontrant à nouveau, au plus haut-niveau, qu’il est un partenaire
fiable, capable et responsable.

Gabonaises, Gabonais,
Mes chers compatriotes,
Si je prends soin d’évoquer toutes ces avancées, toutes ces
réussites, ce n’est pas pour m’en glorifier ou pour m’en satisfaire.
Bien au contraire.
Je souhaite aller plus loin, beaucoup plus loin.
Pour atteindre cet objectif, il est important de considérer, sans
détour ni complaisance mais en toute objectivité, les œuvres
réalisées et les acquis. Il est important de rappeler la réalité. Une
réalité incontestable. Pour mieux avancer. Si en 2022 le Gabon
s’est redressé, il consolidera sa transformation en 2023.
En intensifiant les réformes qui ont été menées et qui ont porté
leurs fruits. En mettant en œuvre de nouvelles mesures plus
ambitieuses, avec un plus fort impact sur la vie de nos
communautés. En matière d’éducation, en une trentaine de mois,
le nombre de classes a considérablement augmenté.
Pour la prochaine rentrée académique, plus de 23.000 nouvelles
places seront créées dans les établissements primaires. Et de
nouveaux établissements d’enseignement supérieur ouvriront
leurs portes : les écoles provinciales de formation et d’actions sanitaires et sociales de Mouila et Makokou ; l’Université des sciences et techniques de la santé d’Okala ; l’Université des sciences de l’éducation du Cap Estérias ; ou encore l’Université de Port-Gentil.

A la fin du premier trimestre 2023, une bibliothèque en ligne, riche
de plus de 80.000 ouvrages verra le jour. Elle sera accessible à tous
les étudiants et enseignants des universités publiques du Gabon.
La fourniture en eau et en électricité, importante pour la qualité
de vie au quotidien, s’est, elle aussi, améliorée durant ces dernières
années mais notre effort sur ce plan va être intensifié. En matière
de santé, nous continuerons, comme nous l’avons fait, à construire
ou réhabiliter des centres de santé. A améliorer la fourniture de médicaments.

La lutte contre la corruption, celle d’en haut comme celle d’en bas, que nous
menons avec succès depuis plusieurs années, sera intensifiée.
En effet, depuis 2019, celle-ci a permis à l’État gabonais de
préserver plus de 1.000 milliards de FCFA avec un impact direct
sur l’amélioration du quotidien des familles.
En matière sociale, en plus des 1.000 nouveaux retraités déjà
intégrés en novembre dernier dans nos fichiers, 5.000
supplémentaires le seront en 2023. Les arriérés de pensions de
retraite seront intégralement réglés dès ce mois de janvier.

De même, au cours du 1er semestre 2023, ceux des prestations
familiales parmi lesquels les indemnités journalières de maternité
qui se chiffrent à 2 milliards FCFA.

En matière d’environnement, les choses aussi vont évoluer. Notre
pays captera d’importants financements grâce à la certification de
ses crédits-carbone, le nouvel or vert.
Aussi, à partir de 2023, un pourcentage du montant de la vente
des crédits-carbone, l’argent que nous percevons en contrepartie
de la protection de la forêt, sera affecté directement à la lutte
contre le conflit Homme-Faune. Cet argent servira notamment à
approvisionner le fonds de compensation des victimes des
éléphants.
Dans les mois prochains, 1.500 compatriotes bénéficieront des
premières indemnisations. Toujours afin d’aider ces communautés
villageoises, après les 55.000 hectares de terre qui leur ont été
octroyés en 2022 pour qu’elles tirent profit de la forêt, 350.000
hectares supplémentaires leur seront réservés et distribués sous
forme de forêts communautaires.

En matière de développement économique, la Zone économique spéciale de Nkok est un succès. Elle a permis de créer près de 10.000 emplois, des centaines d’entreprises et d’attirer 1 235 milliards de francs CFA
d’investissements directs étrangers. Ce succès, nous allons
l’étendre dans d’autres provinces du Gabon.

Deux autres zones du même type seront bientôt opérationnelles :
à Ikolo dans le Moyen-Ogooué et à Mpassa-Lebombi dans le
Haut-Ogooué. S’y s’ajouteront cinq Zones agricoles à forte
productivité, les ZAP. Chaque fois, localement, ce sont des milliers d’emplois qui seront créés.

En matière d’infrastructures un programme d’une ampleur
inédite est en cours. Des kilomètres supplémentaires de routes seront construits.
Notamment des routes départementales, qui permettront de
désenclaver l’intérieur du Gabon.
Les aéroports provinciaux, comme celui d’Oyem, vont rouvrir
progressivement. Le projet de Belinga illustre la priorité donnée
au développement local. Encore en phase de démarrage, ce projet
industriel génère déjà près d’une centaine d’emplois directs.
Il créera 800 emplois supplémentaires d’ici le troisième trimestre
2023, auxquels viendront s’ajouter presqu’autant d’emplois
indirects. Tous ces projets participent d’une même et grande
politique: le « Gabon des territoires ».
Dans le cadre de cette politique, ce sont les populations qui,
localement, définissent leurs besoins, leurs priorités.

Pour l’incarner, j’ai décidé, dans un premier temps, d’allouer
chaque année une enveloppe de 2 milliards de francs CFA à
chacune des 9 provinces. Ces fonds serviront à financer des projets décidés localement qu’il s’agisse d’infrastructures, d’agriculture, de formation, de santé ou autres.
Ils seront gérés par les gouverneurs de province via des Conseils
provinciaux, dont les membres sont les Conseillers locaux. Cette
initiative a vocation, dans le temps, à être renforcée. Car tout ne
peut et ne doit être décidé, ni géré depuis Libreville. Une bonne
décision est une décision prise sur le terrain. C’est pourquoi je fais
confiance aux acteurs locaux.

Gabonaises, Gabonais,
Je n’ignore naturellement rien des importantes échéances
électorales qui nous attendent dans quelques mois. L’État prend
toutes les dispositions afin d’assurer leur meilleure organisation.
J’ai entendu l’appel de mes compatriotes, notamment des acteurs
politiques de la majorité et de l’opposition, demandant
l’organisation d’une rencontre pour définir ensemble les bases de
la préparation des scrutins au lendemain apaisé.

En tant que garant de la stabilité de notre pays, je peux vous
assurer que cette rencontre aura lieu dans les meilleurs délais. Mais
2023 ne doit pas être une année tronquée, escamotée.
Elle doit être en matière d’action publique, une année pleinement
utile. Et elle le sera. Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas sur le frein, mais sur l’accélérateur que j’ai demandé au Gouvernement d’appuyer.

Mes chers compatriotes,
En 2022, le Gabon s’est redressé.
Il s’est relevé des conséquences de la pandémie de Covid-19.
Grâce à notre sens de l’anticipation et à nos décisions mais aussi
grâce à vos efforts et à votre adhésion. Il s’est transformé. Il a
progressé, parfois de manière spectaculaire, dans bon nombre de
domaines.
Nous ne devons pas minimiser les investissements multiformes
que nous avons consentis, tous ensemble, ni le courage que nous
avons tous manifesté par la prise de décisions audacieuses et leur
application.
En refusant de voir ces réalités indéniables, en tentant d’accréditer
l’idée qu’ils régleraient tous les problèmes en un coup de baguette
magique, certains de nos concitoyens ont choisi la voie du
populisme, le cancer de la démocratie.

En effet, à la différence du responsable politique qui cherche à
faire, le populiste, lui, cherche à plaire. Son arme : le
travestissement de la réalité, le mensonge.
Face à cette menace, qui ronge notre démocratie, et mine le débat
public, je voudrais vous inviter à faire preuve de maturité et de
responsabilité. A ne pas écouter ni les Cassandres qui vous disent
que rien ne marche, ni les Charlatans qui vous disent qu’avec eux
tout irait mieux.
Dans une démocratie, il est important que face à une majorité, il y
ait une opposition. Encore faut-il que cette opposition fasse
preuve de lucidité et d’objectivité. Ne l’oublions pas. Les graines
que nous avons semées à partir de 2009 et jusqu’à récemment dans
le cadre du P.A.T , n’ont pas fini de produire leurs effets.
L’industrie du bois, par exemple, s’est considérablement
développée en une décennie. Au point qu’aujourd’hui, le Gabon
en est un des leaders mondiaux. Cette dynamique ne doit pas être
interrompue. Elle doit être poursuivie, prolongée, amplifiée.
Nous avons tout en main pour y parvenir. Mais je sais que, pour
être efficace, une action doit s’inscrire dans la durée.

Gabonaises, Gabonais,
Cette dernière soirée de l’année 2022 est l’occasion de regarder
vers l’avant, de nous tourner vers l’avenir. Vers 2023.

Soyons optimistes. Confiants. Restons combattifs.
Cette année encore, nous aurons probablement des épreuves à
affronter mais nous les surmonterons. Ensemble. Tous ensemble.
Comme nous l’avons toujours fait.
De tout mon cœur, je vous souhaite, mes très chers compatriotes,
à chacune et à chacun, une bonne et heureuse année 2023.
Qu’elle vous apporte paix, bonheur, santé et prospérité, à vous et
à vos familles.

Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon.
Je vous remercie.

Gabon : 35 médecins spécialistes reçoivent leurs parchemins

Le doyen de la faculté de médecine, Pr Jean François Meye, a présidé la cérémonie de remise des diplômes aux 35 médecins spécialistes à l’Université des sciences de la santé (USS) à Owendo, ce mercredi 28 décembre 2022.

 

Des spécialités en pédiatrie, en gynécologie obstétrique, en chirurgie, en anesthésie et en réanimation ce sont les différentes spécialités des  35 médecins, qui viennent de recevoir  leur diplôme de spécialisation des mains du Pr Jean François Meye. Au cours de cette cérémonie de remise des diplôme, le Doyen de la faculté de médecine, Pr Jean François Meye, n’a pas manqué de féliciter les impétrants, mais aussi de rappeler leur rôle.

«Pour ces 35 impétrants qui ont reçu leur parchemins, nous leur conférons une certaine noblesse car, ce sont des diplômes importants. Être médecin spécialiste ce n’est pas rien. Les hôpitaux dans les contrées du Gabon lorsque vous les parcourez sont vides, parce qu’il n’y a pas de médecins spécialistes. Nous souhaitons contribuer, telle que la mission qui nous a été définie, à faire en sorte que les hôpitaux à l’intérieur du pays, et à Libreville bien entendu, soient des hôpitaux qui profitent des médecins spécialistes. La faculté de médecine a l’obligation justement de le faire. C’est ainsi que nous sommes heureux de vous accueillir ici et de vulgariser le travail que nous faisons », a-t-il fait savoir.

Rappelons qu’en plus des 7 années de médecine générale, ces derniers ont décidé de faire sept autres années supplémentaires en spécialité.

 

Gabon : l’insécurité bat son plein au quartier Awoungou

Depuis ce mois de décembre, les habitants du quartier Awoungou  sont confrontés à des agressions qui ont lieu de jour comme de nuit.

 

Situé dans le 2ème arrondissement de la commune d’Owendo, le quartier Awoungou connait depuis le début de ce mois de décembre de nombreux vols. Le plus récent a eu lieu dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 dernier. Des brigands « auraient emporté plusieurs objets domestiques importants à plusieurs points de ce quartier.  Les malfrats auraient pris d’assaut entre autres un bar où ils auraient emporté le matériel de sonorisation en plus du reste de la boissons et quelques chaises ». apprend-on à travers le site du journal L’Union.

A cause de ce phénomène de vol qui prend de plus en plus de l’ampleur dans ce quartier,  les populations peinent à trouver du sommeil de peur de se faire voler par ces brigands, qui utilisent des objets pour voler dans les boutiques et maisons.

Face à cette situation, les populations appellent en alerte aux forces de l’ordre afin de trouver une solution pour une police de proximité.

Gabon: le copil citoyen demande l’annulation de la loi de finance 2023

L’observatoire citoyen de la gouvernance publique (Copil Citoyen), a déposé une requête auprès de la cour constitutionnelle mardi 27 décembre 2022, pour annuler le projet de loi 2023 adopté par le Senat.

 

Après avoir lu le  projet de loi de finance 2023 qui a été adopté par le  Senat, le  Copil citoyen pense que c’est un budget « disproportionné ». Cela s’observe par le montant de plus de 100 milliards alloués pour les élections au Gabon en 2023. A cet effet, la plateforme citoyenne indique à travers un post sur sa page Facebook que : « l’actuel Gouvernement a budgétisé et fait adopter par le Parlement son projet e loi de finances 2023 avec une inscription de 100,63 milliards pour l’organisation des élections dont 16 milliards pour le contentieux. Plus grave, ce budget a été sorti des lignes du CGE pour être affecté dans les dépenses transversales sans aucune explication ».

Pour le Copil, il est inacceptable car ce budget « cumulé de toutes les élections précédentes depuis 2005, n’atteint pas ce montant », s’indigne-t-il. Tout en démontrant  également que cette loi de finances présente plusieurs violations des principes à valeur constitutionnelle, tant sur la forme que sur le fond. Notamment par, le « retrait du budget des élections du code 31.255, code budgétaire affecté à la structure organisant les élections depuis la nuit du temps pour le loger dans les dépenses transversales ce, sans explication de ce changement, violant le principe comptable de la permanence des méthodes tel que décrit par l’acte uniforme OHADA »,  et « le caractère disproportionné des 100,63 milliards affectés à l’organisations des élections 2023 comparativement aux budgets cumulés des mêmes élections respectivement de 10,173 milliards pour les élections 2005,2006 et 2008, montant de 39,172 milliards pour les élections 2016 et 2018 et aujourd’hui 100,63 milliards pour les mêmes élections en 2023, c’est inacceptable ».

Cependant, le budget de l’État peut être dépensé utilement. C’est pourquoi il propose que le budget prévu pour les élections soit revue en le limitant à moins de « 50 milliards et en réaffectant le montant économisé pour solutionner les priorités des Gabonais». Ces priorités qui sont entre autres, la régularisation de la situation des retraités et celle de milliers de fonctionnaires, la mise aux normes des prisons provinciales, la réfection des internats et celle des 135 établissements primaires publics dans les provinces, le soutien aux politiques culturelles par la construction d’une véritable salle de spectacle, le financement du Conseil national et des conseils provinciaux de jeunesse, et biens d’autres.

Gabon : Steeve Nzegho Dieko reconduit secrétaire général du PDG

Il a été élu aux termes des travaux du 12ème  congrès ordinaire du parti démocratique gabonais qui a eu lieu du 23 au 24 décembre 2022 à Libreville.

 

A la tête du Secrétariat exécutif du parti démocratique gabonais, Steeve Nzegho Dieko a d’exprimer sa « gratitude » au président du parti, Ali Bongo Ondimba, pour la confiance renouvelée.

Au cours de ce congrès, le secrétaire général s’est adressé à tous les membres nommés, en les invitant  à prendre conscience de ce que leur nomination est synonyme de responsabilité. « La nomination par le Distingué camarade président n’est pas un cadeau de Noël. C’est une charge lourde qui appelle d’autres charges, un engagement, une responsabilité, la charge de porter le PDG et ses idéaux dans les départements, les sièges, les fédérations, et les arrondissements », a-t-il précisé à travers le site de l’Agence gabonaise de presse.

Il a aussitôt relevé les différents chantiers qui attendent le nouveau secrétariat exécutif. Notamment, la convocation d’une commission ad hoc de révision des textes, le contrat de performance avec les organes spécialisés du parti et les structures de base, la constitution des archives du parti, la constitution d’un ouvrage des 55 ans du PDG, l’élaboration d’un livre blanc sur le développement durable, ainsi que d’un plan stratégique des routes au Gabon.

La BEAC prévoit une croissance économique en zone CEMAC

Les nouvelles projections, bien que moins significatives, reflètent une reprise progressive de l’activité économique. 

 

La prévision de croissance économique pour la zone CEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, République centrafricaine et Congo) pour 2022 est désormais de 2,9%, a annoncé Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), à la fin d’une réunion du comité de politique monétaire qui s’est tenue le jeudi 15 décembre.

Il y a trois mois, la Banque centrale sous-régionale était optimiste sur une croissance du PIB de 3,2% et de 3,5% en juillet. « Ce ne sont que des prévisions à relativiser, compte tenu des fluctuations du contexte international », a déclaré Abbas Mahamat Tolli.

Bien que moins importantes, les nouvelles projections de la BEAC traduisent une reprise progressive de l’activité économique malgré le contexte international morose marqué par l’accélération des pressions inflationnistes et la détérioration des perspectives économiques mondiales en lien avec la guerre en Ukraine.

Gabon : la délivrance de l’acte de naissance désormais gratuite

L’annonce a été faite par un spot publicitaire  sur la page Facebook du ministère de la santé et des affaires sociales.

 

Au Gabon, les documents relatifs à la naissance tels que le bulletin de naissance, le certificat d’accouchement et l’attestation de naissance seront désormais gratuits lors de leur délivrance après l’accouchement dans les structures sanitaires publiques sur toute l’étendue du territoire.

En effet, cette mesure est mise sur pied par le gouvernement dans le but  de permettre à chaque enfant d’accéder à la citoyenneté, comme l’indique le post sur la page Facebook du ministère de la santé et des affaires sociale Guy Patrick Obiang Ndong.

A noter que, Pour établir les avis de naissance de leurs enfants, les parents doivent se rapprocher des services spécialisés au sein des établissements sanitaires.

Coopération : le président angolais Joao Manuel attendu au Gabon

Le chef de l’Etat angolais Joao Manuel Lourenço Gonçalves,  effectue une visite de travail et d’amitié ce jeudi 22 décembre 2022, à Libreville.

 

Selon un communiqué de la présidence de la république,  le président de l’Angola va rencontrer le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Les deux présidents vont échanger sur divers sujets. « Cette rencontre entre les deux chefs d’État sera l’occasion de renforcer les liens d’amitié́ et de coopération multiformes qui unissent le Gabon et lAngola. La redynamisation des liens politiques, diplomatiques et économiques entre autres sujets sera à l’agenda des échanges entre les deux hautes personnalités», indique la présidence de la République.

Ali Bongo et son homologue vont également s’entretenir sur les questions d’actualité́ régionale, internationale, et continentale, avec un point particulier sur les dossiers africains inscrits dans l’agenda de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ce d’autant plus que le Gabon est membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU.

A noter que le Gabon et l’Angola partagent des relations de coopérations dans divers secteurs. Le président angolais Joao Manuel est dernièrement arrivé au Gabon en janvier 2020.

La Beac présente les objectifs de la nouvelle gamme de billets

Depuis le 15 décembre 2020, une nouvelle gamme de billets circule en Afrique centrale. La Beac à travers son directeur national en Centrafrique, Ali Chaïbou, explique l’objectif et ce qui va désormais changer.

 

« Il s’agit d’améliorer significativement la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement de la circulation les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés par des billets neufs, identiques à la gamme 2022 actuellement en circulation.

Ces nouveaux billets est plus compacts, plus modernes et mieux sécurisés. C’est-à-dire que ces billets mis en circulation depuis le 15 décembre consacrent le principe d’homogénéité des signes monétaires et d’intégration sous régionale au  recto…» a laissé entendre Ali Chaïbou, directeur général de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) pour la RCA.

Une déclaration faite le 20 décembre lors d’un échange avec des hommes de médias. Pour le DN, il s’agit de promouvoir à travers, par exemple, les iconographies sur le verso, les vecteurs de l’émergence de la CEMAC que sont l’éducation, la santé, et l’agriculture moderne. Mais aussi, renseigne-t-il, la protection de l’environnement et la place des femmes dans la société.

Concernant les billets de la gamme 2002 actuellement en circulation, Ali Chaïbou a précisé qu’avec l’accord de l’UMAC (Union Monétaire Centrafricaine), ces billets conservent leur cours légal. En conséquence, ils continueront à circuler avec les billets de la gamme 2022, « les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », Ali Chaïbo.

Cependant, il a précisé que la gamme des billets de 2002 ne sera plus acceptée à partir du 1er mars 2023. Néanmoins, ces billets resteront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la Beac jusqu’au 31 mai 2023. Par la suite, ils seront échangés exclusivement aux guichets de la Beac pendant un an ; après quoi, ils ne pourront plus être échangés.

Gabon: les magistrats en grève suspendent  les audiences dans les tribunaux

Le syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), a exécuté ce mardi 20 décembre 2022, son mouvement d’humeur pour se faire entendre.

 

Soulevant plusieurs revendications, les magistrats ont décidé de se faire entendre. Dans leur cahier de charges ils revendiquent  « la valorisation des conditions de vie et de travail des magistrats, la dotation des magistrats en moyens roulants, la dotation des magistrats en costumes d’audience, la construction des sièges de hautes cours, l’adoption du projet du statut des magistrats, la promotion des valeurs d’éthique et de déontologie », évoque le cahier de charges du Synamag.

Compte tenu de cette grève, les audiences sont suspendues. Un service minimum sera néanmoins mis en place par les magistrats de 8 heures à 12h, comme l’indique le site Gabon Actu.

Cependant, le service reprendra son cours normal lorsque leurs différentes revendications seront résolues par le gouvernement.

Cemac : la nouvelle gamme de billets  déjà en circulation

Depuis le 15 décembre 2022, la banque des Etats de l’Afrique centrale a fait circuler les nouveaux billets dans les pays de la zone Cemac.

 

La mise en circulation de la nouvelle gamme de billet de type Beac 2020 est effective dans les six pays de la zone de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) à savoir: le Gabon, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Tchad, la République centrafricaine et le Congo. Tout comme les coupures de la gamme 2002, les nouveaux billets sont composés de : 500 FCFA, 1 000 FCFA, 2 000 FCFA, 5 000 FCFA et 10 000 FCFA.

Depuis cette mise en circulation, les habitants sont encore retissant  face à l’utilisation de ces nouveaux billets, vu que cette nouvelle gamme n’est pas encore répandue dans toutes les villes. Certains commerçants n’acceptent pas encore cette nouvelle gamme et optent pour la gamme 2002. L’objectif du changement de cette gamme est d’avoir une longueur d’avance sur les contrefacteurs, en fabriquant des billets comportant des signes de sécurité modernes et difficilement falsifiables, avec pour corollaire une limitation de la circulation des faux billets dans la zone et d’améliorer la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés, par des billets neufs de la gamme 2020.

Rappelons que, le retrait des billets de la gamme 1992 se fera  début mars 2023, jusqu’en mai 2023.  Comme l’a indiqué le Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC).  Les billets de la gamme 1992 seront échangeables aux guichets des banques commerciales et de la BEAC. Le  31 mai 2024, les billets de la gamme 1992 seront échangés exclusivement aux guichets de la banque centrale. Mais à partir de juin 2024, ces échanges vont s’arrêter.

Gabon : le ministre de la Santé annonce le concours national paramédical

Guy Patrick Obiang Ndong a au cours d’une réunion tenue lundi 19 décembre 2022, annoncé l’organisation d’un concours paramédical dès l’année 2023.

 

Le concours national paramédical qui sera lancé en 2023, par le ministre de la santé Guy Patrick Obiang Ndong aura pour but de relever la qualité et le niveau de formation dispensé au Gabon. Il s’agira de la première session de ce concours qui sera supervisé par l’institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS).

Selon le journal L’Union, le ministre prévoit avant le lancement du concours, des réunions techniques. Il est également annoncé la fermeture des établissements non conformes.

Cette annonce intervient après les instructions du président de la république Ali Bongo, pour la mise à l’ordre du secteur de la santé en ce qui concerne la formation paramédicale.

Cop 15 : le Gabon s’engage dans la protection de ses terres, eaux et océans

C’est en marge de la 15ème conférence des parties (Cop 15), à la convention sur la biodiversité (CDB) des Nations Unies organisée du 7 au 19 décembre 2022 au Canada, que cet engagement a été pris.

 

L’accord a eu lieu entre le ministre de de l’Environnement Lee White et l’ONG internationale The Nature Conservancy (TNC), dans le cadre de l’initiative de financement de projets pour la permanence (Project finance for permanence, PFP), un mécanisme de financement qui permet de sécuriser le financement durable des projets de conservation.

En effet, la promesse que vient de prendre le Gabon est de  protéger d’ici 2030, 30 % de ses terres, 30 % de ses océans et 30 % de ses eaux de source. Le professeur  Lee White a d’ailleurs souligné que : « Nous sommes heureux de collaborer avec TNC pour conserver 30 % de notre pays et développer des mécanismes de financement innovants et durables pour protéger nos terres, nos océans et nos ressources en eau douce. Nous nous engageons à mettre en œuvre ce PFP pour développer le financement des projets basés sur la nature et promouvoir des actions visant à protéger nos écosystèmes», évoque-t-il à travers le site le Nouveau Gabon.

Cette engagement que vient de prendre le Gabon, va en droite ligne dans les combats que le pays mène depuis plusieurs années pour la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement. Notons que, le Gabon est le premier pays à prendre cet engagement pour la protection de ses terres et de ses ressources en eau.

Gabon : une dizaine d’orpailleurs trouvent la mort dans une mine d’or à Ndjolé

Un éboulement de mine d’or a eu lieu dans la ville de Ndjolé au Gabon,  provoquant le décès d’une dizaine d’orpailleurs clandestins.

 

Située  dans la province du Moyen-Ogooué, plus précisément dans le département de l’Abanga- Bigne, la mine de  Ndjolé est marquée par un drame avec la disparition de plusieurs orpailleurs enfuis dans la terre. Selon le site Gabon Actu,  deux corps ont été sortis de ladite Mine, profonde de plus de 20 mètres avec près de 10 mètres de diamètres à la ronde. Les victimes sont coincées depuis cinq (05) jours.

Délaissés par les autorités, les parents des victimes, épaulés par quelques bonnes volontés s’emploient, cahi caha, au moyen rudimentaire des pelles et pioches, à dégager la gadoue mélangée des gros rochers, pour retrouver les autres corps.

En attendant amples informations à ce sujet, rappelons que la mine d’or de Ndjolé est une mine clandestine, plusieurs orpailleurs y creuse afin de trouver de l’or, sans toutefois se préoccuper des différents dangers que présentent ce lieu.