Le Gabon souhaite travailler avec l’UE pour le traitement des ordures

Le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a reçu le 14 septembre à Libreville, Rosario Bento País, l’ambassadeur de l’Union Européenne (UE) au Gabon, pour solliciter son appui,  dans la construction d’un centre de traitement des ordures au Gabon. 

 

Dans son ambition de construire un centre de traitement des ordures, afin de proroger leur durée de vie, de valoriser les différents matériaux que ces ordures contiennent par un recyclage, ou de réduire leur volume, le ministre de l’intérieur Lambert Matha a rencontré Rosario Bento Pais. Au cours de cette rencontre, le ministre a sollicité l’appui de l’Union Européenne à travers la banque européenne d’investissement (BEI) pour sa réalisation. L’annonce qui a été  publié sur le compte Facebook du Ministère de l’intérieur, n’a pas donné plus de détails sur leur entretien.

Mais l’on se souvient, qu’en fin novembre 2021, Lambert-Noël Matha, avait annoncé l’aménagement de la décharge de Mindoube, où il soulignait à travers son interview sur le site du quotidien l’Union que : « Dans sa quête de recherche de solution à la problématique de la collecte des ordures, le gouvernement envisage de procéder à un aménagement de la décharge de Mindoube par le décaissement de la butte qui est aujourd’hui haute de 40 mètres, pour la ramener à 15 mètres selon les standards en la matière. Cela afin de garantir sa stabilité ». Le ministre avait également expliqué que, ces opérations ont pour but de prolonger la durée de vie de la décharge de Mindoube de deux ou trois années supplémentaires, en attendant l’aboutissement du dossier de construction d’un nouveau centre d’enfouissement technique. Il précisait également dans son interview accordé au quotidien l’Union que, les partenaires techniques et financiers de ce projet, et les études de préfaisabilité, menées sous la coordination du Haut-commissariat à l’environnement sont déjà  identifiés

Rappelons qu’en août 2022, les ministres de la santé, de l’intérieur et de l’éducation, ont effectué une visite pour s’enquérir des conditions de dépotage des ordures sur le seul site de décharge d’ordure de Libreville, de Mindoubé et sensibiliser les populations sur les différents dangers, qui en découlent dans ce lieu.

Gabon-Gratuité des accouchements : Dr Obiang met en garde les hôpitaux publics

Le ministre de la santé et des affaires sociales a,  à travers un communiqué où il rappelle à l’ordre les responsables des formations sanitaires sur la gratuité des accouchements au Gabon, mis en garde ces derniers  qui ne respectent pas cette mesure.

 

Les accouchements au Gabon sont gratuits depuis mars 2018, selon le décret présidentiel du 26 mars 2018,  consacré par l’article 169 du nouveau code civil.  Après avoir constaté que bon nombre de formations sanitaires ne respectent pas cette loi et continuent de prendre de l’argent aux citoyens dans les hôpitaux après des accouchements, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong,  a relevé dans son communiqué du 12 septembre 2022 que : « dans le cadre de la politique sociale du président de la République, le décret n°111/PR/MS du 26 mars 2018 consacre le principe de la gratuité des accouchements dans les structures sanitaires publiques et donnent lieu à l’établissement d’une attestation ou d’un certificat d’accouchement, la délivrance d’une attestation ou d’un certificat d’accouchement doit se faire sans délai et n’être soumise à aucune condition», rappelle-t-il.

A noter que,  ces frais d’accouchement comprennent, l’accouchement par voie basse et par césarienne, l’hospitalisation, la garde en observation, les soins du post-partum de la mère, les soins néonataux, les médicaments et le transport médicalisé. Ces derniers sont financés par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

Pour finir, le ministre de la Santé et des Affaires sociales met en garde les directeurs généraux des centres hospitaliers universitaires, ceux des centres hospitaliers régionaux et  les médecins chefs des hôpitaux départementaux qui ne respecteront pas cette mesure prise par le gouvernement, qui souhaite atteindre l’objectif « zéro enfant apatride au Gabon ».

Gabon : Ali Bongo reçoit le nouveau représentant de l’Unoca

Abdou Abarry le représentant spécial au Gabon et en Afrique Centrale, du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (Unoca), a rencontré le chef de l’Etat pour lui faire part de sa nomination.

 

Désigné par António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, en juillet 2022, Abdou Abarry est venue exprimer sa gratitude envers le chef de l’Etat pour son soutien, qui l’a conduit à cette nouvelle nomination de représentant spécial en Afrique centrale. Au cours de leur rencontre, Abdou Abarry a transmis au chef de l’Etat les salutations et félicitations du Secrétaire Général des Nations Unies qui, a-t-il dit, «  apprécie sa capacité à maintenir le Gabon dans un climat de paix, de stabilité et de prospérité, dans un environnement complexe ».

Le diplomate onusien a également  salué la présence du Gabon au Conseil de Sécurité des Nations Unies, en qualité de Membre non-Permanent, ainsi qu’au Conseil des Droits de l’Homme à Genève.

Rappelons qu’Abdou Abarry titulaire d’une maîtrise de relations internationales de l’École supérieure d’administration et des carrières juridiques de Lomé (Togo), et d’un diplôme de l’Institut des relations internationales du Cameroun, était précédemment Représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies, à New York. Il remplace à ce poste, le guinéen François Louncény Fall.

Les Emirats Arabes Unis envisagent élargir leur coopération avec le Gabon

Le chef de l’État a reçu en audience, ce lundi 12 septembre à Libreville,  le ministre d’État des Émirats arabes unis où ils se sont entretenus sur diverses  opportunités d’affaires offertes par le Gabon.

 

Le but de cette rencontre effectuée par le ministre des Arabes Unis Sheickh Shakboot Nhyan Mubarak Al Nahyan, est de développer et de renforcer de manière multiforme, les relations de coopération qui lie les deux Etats. Comme le précise la Communication présidentielle, le diplomate émirati a lui-même présenté son pays, en un État fédéral de 7 émirats, comme «un allié et potentiel partenaire de développement» du Gabon. En effet, les Emirats Arabes unis justifient cette volonté d’élargir cette coopération avec le Gabon,  par trois raisons : d’abord par, le leadership du Gabon en matière de protection de l’environnement, de lutte contre les changements climatiques et la politique de développement mise en place.

Ensuite, par le fait que le Gabon bénéficie d’une diplomatie rayonnante à l’échelle internationale et est considéré par les Emirats Arabes Unis comme un allié et potentiel partenaire de développement. Et enfin, par le positionnement du Gabon au Conseil de Sécurité des Nations Unies et l’engagement du Président de la République sur les questions de paix et de sécurité à l’échelle continentale et internationale, des éléments qui constituent un atout majeur pour les potentiels investisseurs des Emirats arabes unis.

Au terme de cette rencontre, le Président de la République et son hôte se sont dits satisfaits de ces échanges fructueux et ont exprimé la volonté,  de leurs pays respectifs de développer une coopération multiforme,  dans des secteurs variés et mutuellement bénéfiques’. Conclu le communiqué.

 

 

Gabon : un nourrisson de 9 mois retrouvé mort dans une poubelle

Le corps d’un bébé a été découvert jeudi 8 septembre dernier, à Bizango Bibere 3 dans le 3éme arrondissement de Ntoum, par les riverains.

 

La découverte a été faite aux environs de 12 heures dans un bac à ordures situé au quartier Bizango Bibere3, par un riverain parti,  pour vider ses ordures ménagères.  En effet, les habitants du quartier furieux par cette découverte,  n’ont pas pu voir l’auteur de cet acte.

La plupart parmi eux pensent qu’il s’agit d’un habitant venu d’un autre quartier, qui a déposé le corps de ce bébé d’environ neuf mois dans le bac à ordure. «Ce n’est pas sûr que la personne soit dans le quartier», a indiqué pour sa part une jeune fille rencontrée sur les lieux, à travers le site AGP.

Sur les lieux, la sécurité est arrivée afin d’en savoir plus sur cette affaire qui touche les populations de cette commune. Une enquête a été lancée à cet effet, afin de mettre la main sur l’auteur ou les auteurs de cet acte.

Gabon: lancement du concours national de l’Arrondissement le plus propre

Le gouvernement a lancé lundi 12 septembre 2022, un concours national à Libreville et dans les neuf capitales provinciales du Gabon.

 

Dans son souci de garder les différentes villes du Gabon propres, le chef de l’Etat Ali Bongo a instruit la première ministre Rose Christiane Raponda  de lancer au cours de cette année un concours national de l’arrondissement le plus propre.

L’Arrondissement le plus propre sera primé d’une enveloppe de Cinq cent millions (500.000.000) de francs CFA, pour la gestion de la salubrité dans sa localité. Par ailleurs, le Président de la République a également décidé d’octroyer une enveloppe de Deux milliards (2.000.000.000) de francs CFA à Libreville, capitale du Gabon, et chaque capitale provinciale, à compter de cette année.

Pour plus d’informations,  les modalités d’organisation de cette compétition seront précisées dans les prochaines semaines, comme l’a souligné la première ministre.

Gabon : le ministère des travaux publics dissout par le chef de l’Etat

L’annonce a été faite lundi 12 septembre 2022,  par la première ministre Rose Christiane Raponda.

 

Le ministère des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, vient d’être dissout et son administrateur Léon Armel Bounda Balozi, limogé. En effet, cette décision prise par le chef de l’Etat, est due  aux lenteurs dans l’avancement certains chantiers routiers à Libreville.

Le communiqué lu par la première ministre souligne que : « compte tenu des très nombreuses récriminations des populations, concernant la forte dégradation des voiries urbaines de notre pays, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, exprime sa colère par rapport aux lenteurs, constamment observées et dénoncées par lui, dans la réhabilitation du réseau routier national ».

Pour finir, le personnel du ministère dissout est mis à la disposition de la primature. Il est également  créé, au sein de la Primature, un département en charge des Travaux Publics, de l’Equipement et des Infrastructures.

Cabef 2022 : vers la construction d’un pipeline sous régional

Le Forum des entreprises de l’énergie en Afrique centrale (Cabef), qui s’est tenu du 8 au 9 septembre 2022 au Cameroun à Douala s’est achevé par la signature d’un  avec la signature d’un protocole d’accord visant la construction d’un pipeline sous régional dans le but de lutter contre la «pauvreté énergétique» en Afrique centrale. 

 

Après la 1ère  édition en novembre 2021 à Brazzaville au Congo,  la  deuxième édition qui vient de s’achever à Douala a été centrée sur des études, de faisabilité notamment sur la construction d’un pipeline sous régional. Ce projet auquel le Gabon représentée par le ministre du pétrole, du gaz et des mines Vincent de Paul Massassa souhaite sa matérialisation.

Le ministre a expliqué que : « C’est un projet qui a beaucoup d’intérêt pour le Gabon parce que à travers la sous-région il y a donc le marché qui s’ouvre, c’est un marché encore probant, prospérant pour la commercialisation des hydrocarbures qui seront produits à partir du Gabon et même pour ceux-là qui nous font défaut dans le cadre des produits  hydrocarburés notamment du carburant diesel, essence que nous n’arrivons pas à manufacturer et que nous importons », a indiqué M. Massassa

En effet, pour permettre une meilleure circulation du Pétrole, du Gaz et des produits pétroliers, un projet de construction d’un pipeline reliant les pays de la sous-région a été acté.  Un accord a ainsi été signé entre le Cabef et l’APPO (l’Organisation des producteurs de pétrole africains) durant ce  Forum. Les deux organisations et les bailleurs de fonds,  ont pour ambition de construire, trois systèmes multinationaux d’oléoducs et de gazoducs d’environ 6 500 kilomètres, des dépôts de stockage, des terminaux de gaz naturel liquéfié, des raffineries et des centrales électriques au gaz reliant 11 pays qui devra voir le jour d’ici 2030,

Rappelons qu’un accord a été signé entre le Cabef et l’APPO durant ce  Forum. La prochaine édition de cette rencontre aura lieu en Ndjamena au Tchad en 2023.

Gabon : une femme tue sa rivale de 32 ans à Libreville

La nommée Glenne Bikie âgée de 25 ans a,  à l’aide d’un couteau poignardé  à mort, sa rivale de 35 ans au niveau du cou.

 

Agée de 32 ans, Bertina Abobe vient de perdre sa vie au cours d’une dispute avec sa rivale Glenne Bikie. Les sources rapportent que, ces deux dames avaient pour habitude de se disputer constamment, jusqu’à ce que ce drame arrive le 1er septembre dernier.

Les faits rapportés par le site du quotidien l’Union expliquent que : «  les deux femmes partageaient vraisemblablement la vie d’un autre compatriote, D.M., âgé de 38 ans. Une idylle à trois qui n’était pas du goût de la victime qui aurait sans cesse provoqué et fini par humilier sa «rivale» jusqu’à leur ultime altercation, le 1er septembre dernier, non loin du domicile de Glenne qui, lassée des humiliations infligées aurait décidé d’en finir ».

Nouvellement maman, l’accusée Glenne Bikie a été arretée pour homicide et placée en détention préventive à la maison d’arrêt des femmes de la prison centrale de Libreville, en attendant répondre de son acte devant la justice gabonaise.

Ali Bongo rend un hommage à la reine Elisabeth II

Le chef de l’Etat a adressé ses condoléances au peuple britannique et à sa majesté le roi Charles,  éprouvé par le décès de la reine Elisabeth II,  le 8 septembre 2022,  dans sa résidence de Balmoral en Écosse.

 

Après avoir appris le décès de la reine Elisabeth II, Ali Bongo a sur sa page Facebook adressé  un message en anglais et en français pour exprimer sa compassion au peuple Britannique. «Ce soir, la grande famille du Commonwealth, dont le #Gabon fait partie, est en deuil. La Reine Elizabeth II était une grande amie de l’Afrique qui l’aimait en retour. Mes sincères condoléances au peuple britannique, à mon ami Sa Majesté le Roi Charles III et à toute sa famille», écrit le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

En effet, le Gabon et le Togo sont les deux derniers pays à avoir adhéré du vivant de la reine au Commonwealth le 25 juin 2022,  lors du sommet qui a eu lieu au Rwanda. Notons  également que le Gabon et le Royaume Uni de Grande Bretagne, partagent d’excellentes relations de coopération.

Rappelons que,  la reine « d’Angleterre » est décédée le 8 septembre 2022, dans sa résidence de Balmoral en Écosse à l’âge de 96 ans. Elle sera succédée par son fils,  sa majesté le Roi Charles III.

Gabon : début des inscriptions pour la 8ème édition du Marathon ARIS 2022

L’ouverture des inscriptions pour la compétition sportive ARIS 2022, a débuté ce mercredi 7 septembre 2022  à Géant CKDO au  Gabon.

 

La 8ème édition du Marathon du Gabon ARIS 2022 va se tenir du 19 au 20 novembre 2022 à Libreville. À cet effet, les inscriptions ont débuté depuis mercredi 7 septembre 2022. Et six courses ont été retenues, il s’agit notamment des courses juniors de 1,5 km et  de 3 km, Le 10 KM, le Semi-Marathon (21 KM) et le Marathon (42KM) la course baptisée la Gabonaise (5km).

porte-parole de cet événement sportif, Waris Moulenda Fatombi, a rappelé que : «qu’on donne la possibilité aux coureurs amateurs, et même professionnels avec la présence de nos coachs professionnels d’organiser des séances d’entrainement tous les jours au niveau la place du lycée national Léon Mba  à partir de 17 heures et le week–end à partir de 7h30 mn».

Pour les modalités, les inscriptions pour chaque course se font  à partir de 500 Fcfa , 1500 FCFA, 2000 FCFA et à 3 000 FCFA.

Gabon : deux morts dans un incendie à Port-Gentil

L’incendie qui est survenu à Port-Gentil, plus précisément au quartier dit Camp Sarah,  le lundi 5 septembre 2022, a fait l’objet de nombreuses pertes matérielles et a provoqué la mort de deux adolescents.

 

Il s’agit d’un garçon et d’une fille âgé de 3 ans et 8 ans qui ont perdu la vie suite à un violent incendie donc les sources sont encore inconnues des populations. En effet, l’incendie qui s’est propagé dans leur domicile a débuté au salon qui,  avant de se répandre dans toute la maison.

Aussitôt alertés les secours ont essayé de sauver les enfants mais en vain car ces derniers étaient déjà envahis par les flammes. Selon les sources, les deux enfants se sont retrouvés enfermés par leur tante âgée de 14 ans, qui après avoir laissé les enfants seuls dans la maison,  est allé vaquer à ses occupations.

Pour l’heure, une enquête est lancée afin de déterminer les différentes causes de ce grave incendie.

Gabon : le ministère de l’eau et de l’électricité bientôt séparés

Les activités du service public du secteur de l’eau et de l’électricité seront désormais séparées pour une meilleure organisation comme indiqué lors du conseil des ministres qui a eu lieu le 1er septembre 2022.

 

Le gouvernement réuni en conseil des ministres comptent règlementer les secteurs de l’eau et de l’électricité. A cet effet, deux projets de loi ont été a décision a été approuvés lors du conseil des ministres. Le premier projet  porte sur, la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité qui vise à « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur », justifie le gouvernement dans le communiqué final du conseil des ministres.

En effet, cette initiative qui va permettre et garantir le droit d’accès à l’énergie électrique, la bonne gouvernance dans la gestion des activités du secteur et la prise en compte des bonnes pratiques internationales reconnues dans le secteur de l’électricité. Le projet définit également l’électricité rurale, périurbaine et les énergies renouvelables ; la maîtrise de l’énergie électrique et les installations intérieures ; la régulation des tarifs et le financement du secteur ; la fiscalité ; le contrôle, les sanctions et le règlement des différends…

Le deuxième projet quant-à-lui tient compte des différents aspects socio-économiques et sanitaires de l’Eau à travers un ensemble de dispositions qui ont été érigées en principes fondamentaux pour une bonne gestion des eaux. Notamment dans le domaine de l’eau potable et de la lutte contre la pollution.

Selon le communiqué final du conseil des ministres, le projet de texte définit entre autres les principes du cadre institutionnel, les autres acteurs et la gouvernance, la domanialité publique de l’eau, la gestion des ressources en eau. Il définit par ailleurs le service public ; les eaux conditionnées et les autres utilisations ; la qualité de l’hygiène, de la responsabilité civile industrielle et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ; la formation, l’emploi des nationaux et les programmes d’expertise technique ; la protection des consommateurs ; le régime fiscal, douanier et les autres dispositions financières ; le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends.

Gabon : Noel Matha reçoit le mémorandum de l’opposition  pour la transparence des élections

Une délégation des partis politiques de l’opposition a rencontré le ministre de l’Intérieur Lambert Matha, afin de remettre un mémorandum dans l’objectif  de faire des propositions pour les prochaines échéances électorales.

Les partis politiques de l’opposition souhaitent que les élections au Gabon soient libres, transparentes et sans contestation. C’est pourquoi ils ont tenu à rencontrer le ministre de l’intérieur afin de,  procéder à la remise du mémorandum.

Dans ce mémorandum donc les différentes propositions ont été formulées le mois d’avril dernier par l’opposition,  on peut voir des  différentes propositions comme le transfert de toutes les compétences en matière électorale au CGE, l’implication de tous les partis à toutes les phases du processus, l’adoption du bulletin de vote unique au format A3, la transmission de la liste électorale à tous les partis politiques et sa publication sur le site web du CGE, la révision de la loi sur les réunions publiques ou encore l’élaboration d’un processus clair de confrontation des procès-verbaux.

A noter que la délégation des partis politique était composée des présidents de l’Union nationale Paulette Missambo, du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) Alexandre Barro Chambrier et du Président du Rassemblement pour le Gabon (RPG) Laurent Angué Mezui.

Gabon : introduction de la langue anglaise dans les établissements

Camélia Ntoutoume-Leclercq a annoncé le 4 septembre 2022 l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré-primaire et au primaire ainsi que la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN).

 

Les élèves ont repris le chemin de l’école depuis lundi 5 septembre 2022. Pour cette nouvelle année scolaire 2022-2023, plusieurs innovations sont prévues. Notamment l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré-primaire et au primaire ainsi que la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN).

dans un contexte marqué par l’adhésion du Gabon au Commonwealth, l’intégration de l’anglais dans le curricula du programme éducatif gabonais, a pour objectif « l’appropriation et le renforcement de la langue anglaise au bénéfice de la communauté éducative », a déclaré Camélia Ntoutoume-Leclercq. La mise en place du laboratoire devrait permettre d’établir un programme académique en langue anglaise adapté à la petite enfance. Cela nécessite une formation des enseignants pour cette catégorie d’apprenants, apprend-on.

Notons que cette rentrée scolaire a débuté malgré les appels au boycott lancés la semaine dernière par le leader syndical Marcel Libama, qui fustigeait une « rentrée précipitée » et appelait les professeurs à la grève, sont restés lettres mortes.

Carmelia Ntoutoume-Leclercq souhaite transformer l’éducation au Gabon

la ministre de l’éducation Camelia Ntoutoume-Leclercq a annoncé à travers son discours,  ses différentes ambitions en ce qui concerne le secteur de l’éducation au Gabon, pour le compte de l’année scolaire 2022-2023.

 

C’est le début de la rentée scolaire au Gabon, comme dans l’accoutumée, la ministre de l’éducation Camelia Ntoutoume-Leclercq a évoqué 7 grandes mesures qui feront de cette année scolaire une année pleine de réussite. Parmi ces ambitions on note l’intégration de l’Approche par les compétences au premier cycle du secondaire, au renforcement des capacités d’accueil des apprenants en passant par bien d’autres mesures.

Comme première mesure, on a l’apprentissage de l’anglais au public dès la prime enfance, cette introduction devrait se traduire par l’harmonisation des quotas horaires, la généralisation de l’éducation à la santé sexuelle et de la reproduction dans le cadre du programme Gabon-Égalité ; l’éducation à l’environnement et au développement durable ; l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré primaire et au primaire et la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN). Ce pour dit-elle, «l’appropriation et le renforcement de la langue anglaise au bénéfice de la communauté éducative», dans un contexte marqué par l’adhésion du Gabon au Commonwealth. Le directeur général de l’Institut pédagogique national (IPN), Adrien Makaya, parlait d’un «dispositif expérimental» qui sera mis en place dans le Grand-Libreville.

Deuxièmement, il s’agira de procéder à la régularisation des situations administratives par la mise en solde des promotions non prises en compte à ce jour et la prise en charge plus diligente des agents de sécurité scolaire en collaboration avec les ministères en charge du Budget et de la Fonction publique.  En ce qui concerne la troisième mesure , on a le renforcement, par un dialogue franc et permanent de la collaboration entre la tutelle et les partenaires sociaux et la mise en exécution des recommandations issues du dialogue social tenu avec lesdits partenaires.

Ensuite, comme quatrième mesure,   Camelia Ntoutoume-Leclercq, a parler de l’amélioration et  la collaboration avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers du groupe local des partenaires pour l’Éducation.  La cinquième mesure, quant -à elle, va permettre au ministre d’asseoir l’infrastructure statistique scolaire par l’acquisition d’un logiciel pour la collecte des données au sein des établissements, des circonscriptions scolaires, des directions d’académies provinciales et des zones académiques.

Pour finir, la sixième mesure va optimiser les mécanismes de gouvernance en renforçant le cadre juridique général ; en veillant à l’application rigoureuse des textes en vigueur ; en rendant efficiente la réglementation relative aux quotas horaires et à l’obligation de service et en définissant un cadre de mutualisation pédagogique nécessaire pour une gestion rationnelle des personnels enseignant et d’encadrement. Et enfin,  «Septièmement, renforcer les capacités d’accueil de nos élèves», a fait savoir, la ministre Camélia Ntoutoune-Leclercq.

 

Bourses d’études : Les doctorants de l’UOB interpellent Ali Bongo

Les doctorants de l’Université Omar Bongo (UOB) en ont ras le bol de la situation qu’ils vivent depuis plusieurs mois. Dans une lettre ouverte, le 5 septembre, ils ont interpellé le chef de l’État sur l’«application parcellaire», par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), du décret N°00148/PR/MERSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise. Ce qui, selon eux, traduit une conspiration contre l’intégrité morale d’Ali Bongo par des actes travestissant en «promesses électorales», ses engagements saluables pour la jeunesse gabonaise. Ci-après, l’intégralité de la lettre ouverte du collectif des doctorants au président de la République.

 

 

Excellence M. le Président de la République,

L’immense privilège de vous écrire cache bien mal notre enthousiasme dans l’idée que l’acte décisif de réparation du préjudice dont sont victimes les étudiants gabonais en général, les Doctorants en particulier, est tout entier attendu de vous. Il vous apparaîtra aussi clairement, M. le Président, qu’il n’est rien qui nous motive à cette entreprise épistolaire moins que le souci de votre prestige ainsi que celui des institutions de la République que menace un délit grave qui risque d’être commis à votre insu. C’est parce que nous sommes persuadés que l’information ne vous est pas encore parvenue et qu’on voudra tout mettre en œuvre pour vous la dissimuler, pour vous l’escamoter et pour la classer discrètement dans les tiroirs de l’oubli que nous sommes convenus de recourir, après avoir épuisé toutes les démarches légales pour nous faire entendre, à la présente initiative.

Le fait est, votre Excellence, que les responsables de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) ont choisi délibérément de ne pas appliquer en totalité le décret N°00148/PR/MERSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise, qui intègre les réformes innovantes de votre politique sociale, gage probant de votre engagement envers la formation de la jeunesse que vous tenez tant en estime. Ils en ont fait une application parcellaire aux dépens des étudiants.

Malgré les nombreuses tentatives et les démarches successives entreprises depuis deux mois auprès du Gouvernement et du Secrétariat Général de la Présidence de la République qui ont, par ailleurs, admis la légitimité et la légalité de nos revendications, nous n’avons guère pu obtenir des dirigeants de l’ANBG une garantie de réparation du préjudice que nous dénonçons.

Aussi cette situation de lèse-justice a-t-elle atteint la cime de son anormalité que confirme le refus catégorique des responsables de l’ANBG d’appliquer ce décret entré pourtant en vigueur à compter de l’année académique 2021-2022, selon les dispositions de son article 31, au prétexte que l’application du dudit décret se heurterait à un déficit budgétaire. L’ultime espoir qui nous motive donc à dénoncer cette flagrante violation de la loi nous émeut de la persuasion qu’une fois la situation portée à votre connaissance, vous ne sauriez tarder à y remédier en déployant votre habilitation en la matière.

M. le Président de la République, la situation que nous dénonçons est d’un enjeu si fondamental que le délit commis constitue de façon graduelle une atteinte sérieuse à la souveraineté et à la respectabilité des plus hautes institutions de l’Etat dont vous êtes le garant.

D’abord le prétexte ou, mieux, le subterfuge du déficit budgétaire soutenu (à tort) par les responsables de l’Agence pour se dérober malhabilement à leur devoir apparaît comme une prétentieuse remise en cause de la compétence de prévision politique censée déterminer l’action de votre Gouvernement.

Ensuite il dénote un outrage intolérable aux institutions auxquelles incombait l’examen du décret avant sa publication dans le Journal Officiel N°118 du 10 juin 2021. Ce qui reviendrait à supposer que toutes les intelligences mobilisées lors des travaux en commission d’étude de faisabilité (examen des enjeux d’application de ce décret), notamment les deux Chambres du Parlement, seraient frappées du sceau d’une défaillance chronique jointe à une négligence caractérielle. Ces institutions seraient, dès lors, à en croire cet argument, réduites à des associations d’inaptes intellectuels ou, pour le dire trivialement, des associations d’incompétents. Quel sacrilège se serait d’oser l’audace d’une telle supposition !

Enfin, l’acte illégal commis par les dirigeants de l’ANBG et reconnus impavidement par leurs soins galvaude votre autorité et menace votre notoriété en tournant en dérision une réforme que vous espériez pourtant placer au centre de votre politique sociale.

Nous dénonçons donc, M. le Chef de l’Etat, une conspiration des responsables de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon qui, si vous ne prenez garde à juguler le mal à temps, risque de ternir le prestige de votre deuxième septennat pourtant dédié à la jeunesse ;

Nous dénonçons une conspiration plus grande encore, ourdie contre les plus hautes institutions de l’Etat dont la souveraineté se trouve désormais disposée à souhait par un organe auquel la loi ne confère qu’un rôle d’opérationnalisation, c’est-à-dire d’exécution ;

Nous dénonçons le mépris de la qualité d’Etat de droit de notre chère nation par les responsables de l’ANBG qui prennent des libertés vis-à-vis de la loi en s’autorisant une immixtion impromptue dans un pouvoir discrétionnaire qui échappe aux prérogatives que leur confère la loi ;

Nous dénonçons leur volonté de créer un climat social délétère en poussant les étudiants dans leurs retranchements et en les réveillant aux instincts enfuis ;

Nous dénonçons, enfin, une conspiration contre votre intégrité morale par des actes qui travestissent en « promesses électorales » vos engagements saluables pour la jeunesse de votre pays si chère à vos yeux ;

Notre conviction est forte en ce que la haute estime dans laquelle vous tenez la problématique de la formation de vos jeunes compatriotes saura infléchir à notre cause vos plus nobles sentiments.

Dans cette ardente attente, veuillez recevoir, avec nos hommages, Excellence M. le Président de la République, nos salutations distinguées.

Pour le Collectif des Doctorants

Scheldon B. Ngoulou Ngavouka

Coordinateur Général du Cercle de Réflexion des Doctorants/UOB

Source: Gabon Review

Gabon : Ali Bongo rencontre les commerçants du marché de Cap Estérias

Le chef de l’Etat s’est rendu vendredi 2 septembre 2022,  dans la commune d’Akanda au premier campement du Cap Estérias, dans le cadre du lancement des travaux de réfection du marché.

 

Le chef de l’Etat a effectué une visite inopinée au marché premier campement du Cap Estérias dans la commune d’Akanda à Libreville, où il a échangé avec les commerçantes sur divers difficultés qu’elles rencontrent.

En effet, le chef de l’Etat a effectué cette visite dans le cadre du lancement des travaux de réfection du marché. Les commerçantes surprises de le voir n’ont pas manqué d’expliquer les  différentes difficultés qu’elles rencontrent dans ce marché.

Rappelons que cette visite intervient après  celle effectué la semaine dernière dans les établissements scolaires où il a visité plusieurs écoles nouvellement construites ou en réfection.

Gabon : début des législatives partielles le 15 octobre

Le secrétaire générale du centre gabonais des élections a, à travers un communiqué annoncé, la dates des législatives qui auront lieu  en deux tours.

 

Dans le cadre des élections législatives partielles, les différents sièges concernés sont : le 1er arrondissement de Tchibanga (Nyanga), le  1er  siège du département  de l’Ogoulou(Mimongo) dans  la  Ngounié et le 2ème siège du département de la Zadié (Mekambo), localisé dans la province de l’Ogooué Ivindo.

Le communiqué précise que : le premier tour de ces élections aura lieu le « Samedi 15 octobre de 7 heures à 18 heures, convocation du collège électoral pour le 1er tour des législatives partielles 2022 ».

Le second tour quant à lui se fera le 29 octobre prochain. Rappelons que, la date limite des candidatures aura lieu  le 10 septembre 2022 Selon le CGE.

Ces élections partielles sont organisées en raison de la démission en mars, de Gladys Moulengui, Franck-Ulrich Bokamba Ndombi du Parti social démocrate (PSD) et de Jean-Pierre Doukaga Kassa du mouvement Les Démocrates (LD), parti qui ont rejoint le Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir depuis quelques mois.

Gabon-Etats généraux : vers une fusion CEEAC-CEMAC

C’est l’une des recommandations formulées par les experts réunis à Libreville,  au cours des premiers états généraux de la Cemac (Communauté économique de l’Afrique Centrale), afin d’être plus compétitif sur le marché des échanges.

 

Avoir une institution plus active et performante dans la sous-région, est l’une des préoccupations des chefs d’Etats. C’est pourquoi les experts aux assises des premiers états généraux de la Cemac,  ont dans leurs différentes recommandations formulés une transition de 2 ans pour fusionner la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en une seule institution. Ce qui va donner la Communauté économique régionale (CER).

les  deux années de transitions, comme il est indiqué dans le rapport des experts, vont permettre  de finaliser les diligences entreprises en interne et faciliter ainsi à la nouvelle institution qu’est Communauté économique régionale (CER), (fusion entre la CEMAC et la CEEAC), à mettre en place  des outils fiables à sa promotion, son développement et à son épanouissement.

La Cemac comptant à peine 50 millions d’habitants, il est donc urgent de fusionner ces deux institutions. Le résultat qu’est  la Communauté économique régionale (CER), sera  le 3ème plus grand marché du continent après la GOMESA (400 millions d’habitants) et la CEDEAO (300 millions).

Afrique: Paris veut être «plus réactif» sur les réseaux sociaux

Le président Emmanuel Macron veut engager le combat contre les « propagandes anti-françaises » qui ont déferlé courant 2021.La France n’entend plus laisser le terrain numérique libre aux propagandistes. Emmanuel Macron a exhorté, jeudi 1er septembre, les diplomates français à être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux pour mieux riposter aux attaques que subit leur pays en direction des opinions publiques, notamment en Afrique. Pour lui, « le narratif russe, chinois et turc » a saturé l’année dernière l’espace médiatique de certains pays qu’il n’a pas nommés.

« Notre pays est souvent attaqué et il est attaqué dans les opinions publiques, par les réseaux sociaux et des manipulations », a observé le chef de l’Etat, dans un discours devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée. Il dénonce le fait qu’on fasse souvent croire à ces opinions « que la France est un pays qui fait de la néocolonisation et qui installe son armée sur leur sol ».

Face à cette situation, le chef de l’Etat indique que la riposte passe d’abord par une « vraie politique partenariale » avec les pays visés. Mais « je pense que, collectivement, nous devons être beaucoup plus réactifs, beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux », a-t-il insisté.

Le chef de l’Etat, qui a appelé à « assumer une stratégie d’influence et de rayonnement de la France », a exhorté à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde, qui est absolument clé, qui doit être une force pour nous ». France Médias Monde regroupe notamment la chaîne d’information France 24 et la radio RFI, suivies dans plusieurs pays du Sahel tels que le Mali.

Ce pays, dirigé par une junte militaire depuis plus de deux ans, est en froid diplomatique avec la France. Certains acteurs profitent de la situation pour faire passer leur propagande sur les plateformes numériques.

La réaction de la France ne vise pas à « faire de la propagande », a fait valoir M. Macron, mais de contrer les « propagandes anti-françaises » et de « combattre les narratifs mensongers, les informations fausses et défendre la réalité de notre action ». « Aujourd’hui, on subit trop, on ne fait pas assez », a-t-il estimé devant les ambassadeurs et ambassadrices français.

Gabon : Ali Bongo récompense 75 meilleurs élèves

Les lauréats de chaque lycée et collège du Gabon, pour le compte de l’année scolaire 2021-2022, ont reçu des encouragements et des nombreux cadeaux du  président de la république Ali Bongo.

 

Ils sont au total 75 élèves à avoir reçus un accompagnement en matériels informatiques et didactiques de la part du chef de l’Etat. Au cours de cette deuxième édition, le chef de l’Etat a adressé ses félicitations aux lauréats : «En cette occasion solennelle, vous recevez des récompenses du fruit de votre travail. Je vous en félicite et vous exhorte à poursuivre votre labeur sans relâche et avec abnégation. C’est à ce prix que vous ferez réussir votre pays, votre patrie», a déclaré Ali Bongo Ondimba.

Il a également ajouté à travers sa page Facebook que  «pour être efficace, notre système denseignement doit reposer sur lexcellence et la méritocratie » et que«les lauréats du second Concours national des meilleurs élèves en sont la parfaite incarnation. Originaires des neuf provinces du pays et de conditions sociales différentes, ils ont pour point commun deffectuer un parcours scolaire exemplaire. Ils sont des modèles pour l’ensemble de notre jeunesse».

A noter que les lauréats de cette année sont en baisse contrairement à l’année dernière,  où on comptait plus d’une centaine d’élève à avoir été récompensés.    

Franc CFA : la Cemac réfléchit sur une réforme différente de la Cedeao

Les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se réunissent depuis mardi dans la capitale gabonaise pour évoquer la « consolidation des acquis » et les « perspectives » de l’organisation.La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a choisi Libreville pour abriter la première édition de ses états généraux. Quinze ans après la mise en œuvre du programme de réformes institutionnelles, les responsables de l’organisation souhaitent évaluer cette expérience. « À travers l’initiative des états généraux, la communauté veut tirer les enseignements reçus des 15 années d’expérience de mise en œuvre des réformes institutionnelles d’une part, et optimiser son système institutionnel face aux défis majeurs qui l’interpelle désormais d’autre part », expliquent les organisateurs.

En plaçant l’événement sous le thème « consolidation des acquis et perspectives », ils indiquent clairement qu’ils n’excluent pas un changement de politique monétaire comme c’est le cas dans certaines régions du continent. Ils ne comptent toutefois pas adopter la même démarche que leurs collègues ouest-africains, précise le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo.

« Cette réforme est en cours, mais nous avons un mandat de confidentialité. (…) C’est une volonté de chefs d’État. Les gens, contrairement à ce qu’on entend ici et là, croient que les chefs d’États ne s’intéressent pas à la réforme. Mais c’est absolument faux. Nous avons eu mandat, la commission de la Cemac et la Banque centrale ont fait des conclusions aux chefs d’État sur la conduite à donner à l’évolution de franc CFA », a-t-il indiqué, s’empressant de préciser qu’une éventuelle réforme du franc CFA de l’Afrique centrale ne serait « pas un copier-coller ».

« Naturellement, les gens voient ce qui se passe actuellement en Afrique de l’Ouest avec l’Eco. De vous à moi, cela n’a pas beaucoup avancé en Afrique de l’Ouest. La seule avancée en Afrique de l’Ouest, c’est qu’ils ne déposent plus leurs réserves aux comptes d’opérations. La France leur a remis leurs réserves », a noté l’ancien Premier ministre gabonais.

En Afrique de l’Ouest, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) réunit huit pays qui partagent le franc CFA. Avec les sept autres pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), un accord a été trouvé avec la France depuis près de trois ans pour un changement de nom du franc CFA vers l’Éco. Mais la mise en œuvre des réformes tarde depuis lors face au scepticisme de pays anglophones, tels que le Nigeria, craignant la mainmise de la France dans cette monnaie, selon certains observateurs.

De son côté, la Cemac, qui souhaite fusionner également avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), veut apprendre de cette leçon pour partir sur de bonnes bases. « La réforme est en cours. Nous réfléchissons. Nous avons déjà fait des propositions aux chefs d’État, raconte le président de la Commission de la Cemac. Nous attendons la prochaine réunion du conseil des chefs d’États pour pouvoir leur donner les résultats de nos consultations », a dit optimiste Daniel Ona Ondo.

Ticad 8 : Michael Moussa a représenté le Gabon

Le ministre des affaires étrangères a pris part du 27 au 28 août 2022, à Tunis capitale de la Tunisie  à la 8ème édition de la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique.

 

Représentant du chef de l’Etat, Michael Moussa, ministre des affaires étrangères a montré l’engagement  du Gabon pour l’intensification de ses liens avec le Japon. En effet, le ministre a rencontré son homologue Yoshimasa Hayashi où ils ont abordé du sujet de la coopération entre les deux pays.

Au cours de leur rencontre, les deux personnalités ont évoqué plusieurs sujets d’ordre commun, notamment les questions de sécurité internationale, le maintien et le renforcement des fonctions de l’ONU ou encore la réforme du Conseil de sécurité. Le ministre japonais entend également maintenir son soutien envers le Gabon dans divers domaines tels que la santé, l’éducation et la conservation de l’environnement.

Michael Moussa Adamo n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance pour l’appui que le Japon s’engage à apporter dans le cadre des relations de coopération bilatérale qui existent entre les deux pays depuis plusieurs décennies.

Etats généraux de la CEMAC : des nouvelles perspectives en vues

La première ministre Rose Christiane Raponda  en compagnie du président de la commission de la Cemac (Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale), Pr Daniel Ondo Ona, ont procédé hier mardi,  à l’ouverture officielle des premiers états généraux de la Cemac, question de faire un bilan et d’envisager des nouvelles perspectives.

 

C’est sous  le thème « consolidation des acquis et perspectives », que les différents travaux ont été lancés dans la ville de Libreville. Au cours de cette rencontre qui aura lieu jusqu’au jeudi 1er septembre 2022,  il sera question de faire un bilan complet sur le fonctionnement des organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), 15 ans après la mise en œuvre du programme de Réformes Institutionnelles (PRI).

Les participants vont débattre sur des thématiques permettant d’aboutir à des recommandations, qui vont améliorer la CEMAC. Lors de son discours au lancement de cette rencontre, la première ministre a exhorté chaque participant à mettre pleinement son expertise, ses expériences et ses compétences à la réussite des présentes assises. « Je souhaite voir éclore de vos discussions, réflexions et analyses, des propositions pertinentes, innovantes, réalistes et opérationnelles, à l’effet d’optimiser davantage les mécanismes de fonctionnement de nos institutions communautaires», souhaite-t-elle.

Le président de la Commission de la Cemac Pr Daniel Ona Ondo, a, pour sa part, insisté sur l’intégration régionale, et dont l’atteinte nécessitera « un travail institutionnel précis, appuyé par un engagement résolu des responsables des institutions communautaires que nous sommes, pour une concrétisation constante de l’élan donné par les instances décisionnelles de la Communauté”, explique-t-il.

Rappelons que ces assises qui ont débuté mardi, vont s’achever jeudi 1er septembre 2022, avec pour objectif de se projeter sur le fonctionnement futur de cette entité sous régionale.

Le Japon et la Bad appuient le secteur privé africain

Le Japon et la Banque africaine de développement (BAD) s’engagent à consacrer jusqu’à cinq milliards $, soit 3274 milliards Fcfa, au profit du secteur privé africain.L’annonce a été faite lors de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), qui s’est tenue les 27 et 28 août 2022 à Tunis, la capitale tunisienne. Elle intervient dans le cadre d’une coopération financière. L’aide s’étend sur la période la période 2023-2025.

Le financement se compose de 4 milliards de dollars au titre du guichet existant et d’un montant supplémentaire pouvant atteindre 1 milliard de dollars au titre d’un nouveau guichet spécial que le Japon mettra en place, indique une note de la Bad.

Dans le cadre de ce guichet spécial, le Japon accordera des financements aux pays qui font des progrès en matière de transparence et de viabilité de la dette et d’autres réformes, améliorant ainsi de manière régulière et significative la situation de leur dette.

Pour assurer sur le continent la sécurité alimentaire, le Japon et la BAD soutiendront l’agriculture et la nutrition, des domaines prioritaires de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5) qui couvrira quatre domaines prioritaires : électricité, connectivité, santé, agriculture et nutrition pour répondre aux principaux défis de l’Afrique.

Lors de la cérémonie de lancement de l’EPSA 5, Masato Kanda, vice-ministre japonais des Finances pour les affaires internationales, a engagé son pays à soutenir les Etats africains tout en respectant leurs propres initiatives.

Akihiko Tanaka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a déclaré de son côté que « face à la grave situation causée par de multiples crises, le renforcement de la résilience et la promotion de la sécurité humaine sont des éléments stratégiques de l’appui japonais à l’Afrique ».

« L’EPSA est un volet essentiel de notre partenariat avec la Banque africaine de développement pour relever les défis sociaux et économiques auxquels le continent est confronté. La JICA s’engage à travailler avec l’EPSA pour créer un avenir brillant et prospère », a-t-il ajouté.

Le président de la Bad, Akinwumi Adesina, a expliqué que « l’EPSA 5 est le type de coopération dont l’Afrique et le monde ont besoin. Les impacts croissants du changement climatique, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine signifient que nous devons faire encore plus que ce que nous avons fait précédemment, pour mobiliser le secteur privé et créer des opportunités d’emplois en Afrique ».

Cette « nouvelle initiative » vise des millions d’Africains, a-t-il fait savoir. Pour cette coopération financière, le Japon et la BAD uniront leurs forces pour soutenir les pays qui font face à d’énormes défis, notamment en matière de sécurité alimentaire, de changement climatique, de santé et de dette.

Le Japon avait annoncé le lancement de l’EPSA lors du sommet du G8 à Gleneagles en 2005. Depuis la TICAD 6 en 2016, Tokyo met à jour l’EPSA lors de la TICAD. Actuellement, le Japon apporte son soutien par le biais de l’EPSA4 (3,5 milliards de dollars USD de 2020 à 2022), qui a été lancé à la TICAD7, en 2019.

Gabon : lancement de la semaine africaine du climat

Le chef de l’Etat Ali Bongo a procédé lundi 29 août 2022, au lancement des activités de la semaine africaine du climat, pour lutter contre les changements climatiques.

 

Du 29 au 02 septembre 2022, aura lieu à Libreville la semaine africaine du climat. 0 cet effet, plusieurs participants parmi lesquels, les dirigeants politiques des pays d’Afrique centrale, des chefs d’entreprise, des représentants d’organisations et d’institutions internationales et sous régionales ont pris part ce lundi au lancement des activités de la semaine du climat à Libreville. L’objectif est d’apporter des propositions africaines pour la mise en œuvre des actions régionales concernant la lutte contre les changements climatiques.

Au cours de cet évènement, il sera question pour les parties présentes d’échanger sur la mise en œuvre des décisions prises lors de la COP 26, notamment sur l’adaptation, l’atténuation, le financement, et de préparer la participation à la COP 27 qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Egypte ce mois de novembre.

Considéré comme le pays le plus positif en matière de Carbonne au monde, le chef de l’Etat a au cours de son discours hier lors du lancement des activités de cette semaine souligné que : «la Cop 27 est la Cop de l’Afrique». «Elle dessinera de manière significative notre avenir», révèle-t-il à travers le site Gabon Review et d’ajouter que : que c’est le lieu de s’unir pour résoudre les problèmes et défis qui se posent à tous. Il invite à saisir cette semaine pour travailler sur des solutions innovantes, concrètes et durables qui donneront aux Nations africaines, les moyens de lutter contre le changement climatique avec succès.

Rappelons que, l’évènement qui aura lieu pendant 5 jours à Libreville est organisé par l’Organisation des Nations unies pour le climat (Onu-Climat), en collaboration avec les partenaires mondiaux que sont le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Groupe de la Banque mondiale, l’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Uneca).

Gabon : le président de la BDEAC remercie le chef de l’Etat Ali Bongo

Dieudonné Evou Mekou a au cours de sa visite à Libreville au Gabon, remercié le chef de l’Etat pour sa récente nomination au poste de la présidence de la Banque des Etas de l’Afrique centrale et parler de la coopération BDEAC-Gabon.

 

Arrivé au Gabon le 26 août 2022, Evou Mekou de nationalité camerounaise a au cours d’une audience qui lui a été accordé par le chef de l’Etat exprimé sa gratitude pour sa nomination lors de la conférence des chefs d’Etat.

Le Gabon étant l’un des principaux bénéficiaires des financements de la BDEAC, la rencontre était également centré sur la coopération entre le Gabon et cette institution. Il rappelle à cet effet que, «La BDEAC participe dans le financement de beaucoup de projets de développement au Gabon. Aujourd’hui, nous avons comme projet phare, la construction du terminal de l’aéroport de Libreville et bien d’autres projets d’importance ».

Précédemment Vice-Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) Dieudonné Evou Mekou  a également occupé les postes d’Administrateur Directeur Général Adjoint du Crédit Lyonnais Cameroun et de Directeur Général de la Caisse Autonome d’Amortissement du Cameroun (CAA). Il succède à ce poste l’équato-guinéen Fortunato-Ofa Mbo.

L’Afrique dotée d’une stratégie pour la sécurité sanitaire

Le nouveau plan d’action vise à réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.Conscients des effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19 sur des systèmes de santé fragiles, les ministres africains de la Santé ont adopté une nouvelle stratégie pour transformer la sécurité sanitaire et la riposte aux urgences dans la Région au cours des huit prochaines années.

La Stratégie régionale pour la sécurité sanitaire et les urgences 2022-2030, a été adoptée lors de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tenue du 22 au 26 août 2022 à Lomé, au Togo. Elle a pour objectif de réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.

« La Covid-19 rappelle à la Région africaine la nécessité d’accorder la priorité à la construction de systèmes de santé résilients capables de fournir des soins de santé de qualité tout en faisant face à des urgences de santé publique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

Elle a souligné qu’il y a de plus en plus une prise de conscience de la montée de la menace que représentent les urgences sanitaires pour les économies du monde et les sociétés. « Ceci, a indiqué Dr Moeti, souligne la nécessité d’une approche +Une seule santé+ et d’investir dans la prévention et la préparation à ces urgences. En investissant maintenant, nous pouvons prévenir un effondrement économique et social dans le futur ».

L’OMS estime que jusqu’à quatre milliards de dollars américains, provenant de sources internationales et domestiques, sont nécessaires chaque année pour entièrement financer les principales capacités de sécurité sanitaire en Afrique et mieux se préparer à la prochaine pandémie. Ceci représente environ 3 dollars par personne et par an.

C’est pourquoi, la nouvelle stratégie inclut des mécanismes de renforcement des partenariats et de la collaboration multisectorielle, en s’assurant d’un investissement soutenu et prévisible et en réaffectant des ressources dédiées à l’éradication de la polio et de la Covid-19, afin de soutenir des investissements stratégiques dans les systèmes et les outils d’urgences de santé publique.

En adoptant cette stratégie, les pays africains ont convenu d’atteindre, d’ici à 2030, 12 objectifs qui renforceront leurs capacités à prévenir, à se préparer, à détecter et à répondre aux urgences sanitaires. Ainsi, 80 % des États africains doivent disposer d’un financement prévisible et durable de la sécurité sanitaire, 90 % doivent mobiliser une réponse efficace aux urgences de santé publique dans les 24 heures suivant leur détection et tous les pays doivent disposer de 80 % de districts sanitaires dotés de programmes fonctionnels de prestation de services et de programme d’amélioration de la qualité.

« Cette stratégie est le fruit de consultations approfondies avec les ministères africains de la santé et d’un éventail d’autres institutions, d’acteurs techniques et de partenaires partout sur le continent », a ajouté la patronne de l’OMS Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Lors des assises de Lomé, les ministres africains de la Santé se sont accordés à faire preuve de volonté politique et à fournir un leadership technique, à mobiliser des ressources domestiques et externes, à fournir les ressources humaines et logistiques adéquates pour mettre en œuvre la stratégie, ainsi qu’à renforcer le mécanisme de coordination « Une seule santé » et les capacités aux niveaux national et décentralisé.

Françoise Ndayishimiye achève sa mission au Gabon

 Le directeur de l’ONUSIDA  a été reçu en audience par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, afin de dire ses adieux après avoir passé un séjour de 5 années au Gabon.

 

Au cours de son entretien tenu avec le chef de l’Etat,  Françoise Ndayishimiye, directeur de l’ONUSIDA  a invité le gouvernement à prendre des mesures pour éviter les ruptures des antirétroviraux.

Après avoir salué l’engagement du Gabon pour son adhésion à la Plateforme Internationale de fournitures d’ARV, le directeur de l’ONUSIDA a rappelé l’urgente nécessité pour le Gabon de renforcer la prise en charge des enfants porteurs du VIH.

Pour finir, elle a exprimé  un satisfecit aux autorités gabonaises pour leur participation à hauteur de 85 % à la prise en charge des porteurs du virus, tout en relevant que l’ONUSIDA fournissait les 15 % de prise en charge financière supplémentaire.

Le chef de l’Etat quant à lui n’a pas manqué de rappeler,  qu’il  a toujours placé la santé des  populations au centre de ses préoccupations. A ce propos, il a instruit le Gouvernement de tout mettre en œuvre afin de prévenir toute rupture de stocks d’ARV et d’améliorer la prise en charge des patients.