Gabon : des individus cambriolent le trésor public de Port-Gentil

Des personnes non identifiés se sont introduits dans les locaux du Trésor Public de l’antenne provinciale de Port-Gentil, mais non emporter rien emporter sur eux.

 

Jusqu’ici personne ne connait encore les raisons de ce cambriolage,  occasionné par des personnes non identifiées qui se sont introduites dans le bureau du directeur provincial du Trésor et n’ont rien emporté.

En effet, le site Gabon Actu rapporte que, malgré un dispositif militaire impressionnant, des caméras de surveillance, des alarmes et bien d’autres moyens sécuritaires, les bandits renseignés scrupuleusement sur les vas et viens du directeur provincial du Trésor qui était en mission à Libreville, ont pénétré l’édifice  tranquillement sans le moindre souci.

Dans cette affaire de cambriolage, aucun document, ni aucun centime n’a été emporté par les malfrats, qui ont aussitôt pris la poudre d’escampette. Pour l’heure personne n’a encore été arrêté. La police interpelée a mis la main sur les agents en service de  ce jour-là pour plus d’enquête.

Gabon : une opération de vérification et d’audit en cours à la mairie de Libreville

L’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea), va procéder à un contrôle des ressources humaines à la mairie de Libreville ce mercredi 24 août 2022.

 

 

L’objectif général de cet audit est de voir  claire dans la gestion des recrutements et autres nominations au sein de l’hôtel de ville, suite aux différentes revendications des syndicats de cette mairie.

Les plaintes des syndicats de la mairie de Libreville portés il y a deux semaines ne sont pas passées dans les oreilles des sourds. En effet, c’est à travers un courrier envoyé au maire de Libreville, que  le vérificateur général Jhon Makos Ankely a annoncé la mise en place d’un audit au sein de son institution.

Au cours de cette opération qui,  concerne les exercices 2018 à 2022, l’Anavea a demandé qu’elle lui soit fourni des documents tels que les procès-verbaux des délibérations du Conseil municipal ayant autorisé les nominations des agents; les copies des textes portant recrutement et nominations des agents y compris les agents publics; le fichier numérique des agents municipaux; la liste des agents recrutés entre janvier 2018 et juillet 2022 ou encore les noms des personnes autres que les agents municipaux émargeant au budget de la municipalité.

Rappelons que, l’Autorité nationale de vérification et d’audit, est un organe indépendant qui a pour mission de vérifier et d’auditer les services de l’Etat, les collectivités locales et les organismes recevant des concours financiers et matériels de l’Etat.

Gabon-CAF : les points forts de la rencontre entre Ali Bongo et Patrice Motsepe

Le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et le président de la CAF (confédération africaine de football), Patrice Motsepe ont vendredi 19 août 2022, parlé du divers sujets notamment sur l’évolution du sport au Gabon.

 

Présent à Libreville vendredi 19 août 2022, Patrice Motsepe  a abordé des questions liées sur le sport à savoir, sur les relations entre la CAF et le Gabon en particulier. Ainsi que celles qui lient l’instance du football à d’autres pays africains, en général.

Sur table, le développement de partenariats et l’échange d’expériences entre la CAF et ses pays membres, parmi lesquels  le Gabon a été abordé. Il était aussi question de parler des questions de développement des infrastructures footballistiques et le renforcement des capacités des footballeurs à l’échelle nationale et continentale.

A noter que Patrice Motsepe est le président de la CAF depuis 2021, étant le seul candidat lors de cette élection, il a été élu pour un mandat de 4 ans.

Fusion-absorption DN/PDG : Le Congrès d’achèvement le 3 septembre à Bitam

Plusieurs fois annoncé, le Congrès d’achèvement de la fusion/absorption entre Démocratie nouvelle (DN) de René Ndemezo’o Obiang et le Parti démocratique gabonais (PDG) devrait avoir finalement lieu, le 3 septembre à Bitam. C’est du moins l’annonce faite ce 19 août, par l’ex-Secrétaire national chargé de la Communication, Jonathan Ndoutoume Ngome.

 

 

Plusieurs mois après la fusion/absorption entre Démocratie nouvelle (DN) et le Parti démocratique gabonais (PDG), le congrès de la première formation politique citée devant entériner cette opération ne s’est pas toujours tenu. Or, il reste une des étapes majeures devant valider cette démarche entre les deux écuries politiques. Cette grand-messe devrait, selon Jonathan Ndoutoume Ngome, se tenir le 3 septembre 2022, à Bitam.

Des sources concordantes de DN indiquent que depuis des mois, les responsables et les cadres du parti s’activent pour l’organisation de ces assises qui acteraient définitivement et juridiquement l’opération de la fusion/absorption tant auprès du ministère de l’Intérieur qu’auprès des militants.

L’ex-Secrétaire national chargé de la Communication indique qu’«à la suite de la série d’entretiens que le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a accordée aux responsables d’institutions lors des manifestations du 17 août dernier,  il a été convenu que M. René Ndemezo’Obiang, président du CESE (Conseil économique, sociale et environnementale, Ndlr) et  leader de Démocratie nouvelle, organise très rapidement le congrès de dissolution juridique de DN afin de parachever la fusion absorption avec le PDG». Le Comité de réflexion pour l’organisation de ce congrès est dirigé par le Dr. Jonathan Ndoutoume Ngome et Bienvenu Obiang Essono, un des anciens cadres de cette écurie.

Jonathan Ndoutoume Ngome précise qu’au cours de ce dernier congrès, outre la dissolution du parti pour se fondre définitivement dans le PDG, plusieurs autres préoccupations feront l’objet de profondes réflexions ; en l’occurrence le positionnement politique de leur ancien leader et l’avenir des cadres et militants qui rejoindront définitivement le parti au pouvoir.

Source: Gabon Review

Gabon: le ministre de l’éducation adopte 57 ouvrages et manuels scolaires

Camélia Ntoutoume Leclercq, vient d’adopter les nouveaux manuels et ouvrages pour le compte de cette année scolaire 2022-2023 au Gabon.

 

 

Sur 117 manuels et ouvrages présentés à la commission de validation des manuels scolaires, seuls 57 ont répondu aux différents exigences des autorités gabonaises qui ont engagé des réformes dans le système éducatif national.

La ministre a souligné à cet effet que : « La réussite de tout système éducatif s’appuie sur trois piliers : les programmes, les manuels scolaires et la formation. Or, les manuels scolaires occupent une place centrale, d’abord sur le plan pédagogique en tant qu’outils indispensables pour tout enseignant et pour nos enfants. Mais il y a également la dimension culturelle qui doit être prise en compte, parce que le contenu d’un manuel scolaire peut tailler l’imaginaire de notre enfant, lui donner accès à la connaissance et lui permettre de travailler sa personnalité ».

Et d’ajouter : «  Il y a aussi la dimension politique, parce que nous tenons à ce que ces manuels et ces ouvrages à caractère pédagogique aient des prix préférentiels accessibles à toutes les couches socioprofessionnelles de notre pays», ajoute-t-elle.

A noter que, la rentrée des classes aura lieu le 5 septembre 2022. Les manuels et ouvrages sont vendus aux prix homologués donné par le gouvernement, dans tous les points de vente.

Gabon : un incendie fait un mort à Franceville

L’incendie qui s’est déclaré au quartier Bakou, a été provoqué par des enfants qui en l’absence de leurs parents se sont amusés à jouer avec des allumettes.

 

Les populations du quartier Bakou dans la ville de Franceville ont été témoins d’un incendie d’une forte intensité le samedi 11 août 2022. Selon des témoignages concordants, en l’absence de leur mère, des enfants auraient joué avec des allumettes dans l’une des pièces. Une tige incandescente aurait échappé à leur vigilance et aurait déclenché un brasier.

La maison construite en planches aurait rapidement été envahie par les flammes. Voyant cela, les enfants auraient rapidement pris la fuite et seraient parvenus à sortir. Le jeune Elysée quant à lui n’aurait malheureusement pas eu la même chance. Ce dernier atteint de troubles mentaux aurait été piégé par le feu et brûlé jusqu’à ce que mort s’en suive au grand désarroi de la mère qui en plus de perdre son fils aîné a perdu tous ses biens.

Une enquête devrait être ouverte afin de faire la lumière sur cette affaire. Toutefois, s’il est clair que la teneur des flammes a dissuadé les populations de toute velléité d’intervention, un autre facteur est à pointer du doigt et appeler les parents à plus de vigilance vis-à-vis des enfants, particulièrement ceux à bas âge. La vigilance parentale est de mise pour que les enfants soient en sécurité à la maison et tenus hors de portée de certains objets. Espérons que ce drame pourra faire bouger les lignes quant à la prise en compte de cette nécessité.

Source: Gabon Media Time

Coopération Gabon-Togo : Faure Gnassingbé attendu à Libreville

Le chef de l’Etat de la république du Togo va effectuer ce jour, une visite de travail et d’amitié au Gabon où il va s’entretenir avec le président Ali Bongo Ondimba au sujet des relations bilatérales entre les deux Etats.

 

Deux ans après sa dernière visite au Gabon, Faure Essozimna Gnassingbé échangera avec le chef de l’État gabonais sur les questions d’ordre diplomatiques et bilatérales entre leurs deux pays.

Le communiqué de la présidence évoque que : «Cette visite donnera l’occasion aux deux chefs d’État d’évoquer les questions bilatérales, multilatérales et d’intérêt commun, singulièrement la préservation de l’environnement, la paix et la sécurité sur le continent, et la question climatique entre autres sujets».

 Rappelons que depuis ce mois d’août, le chef de l’Etat a déjà reçu les chefs d’Etats des voisins. Notamment, le président tchadien, Idriss Deby Itno, le président de Sao Tomé, de la Centrafrique et du Sénégal. Ces  visites qui rentrent dans le cadre des consultations régulières qu’Ali Bongo entretient avec ses homologues africains.

Gabon : un pêcheur interpellé avec 12 pointes d’Ivoire à Fougamou

La lutte contre le trafic d’ivoire enregistre de plus en plus de succès, preuve de l’efficacité des organismes impliqués. Et pour cause, les unités de la police judiciaire et des Eaux et forêts en poste à Mouila dans la province de la Ngounié, viennent de mettre la main sur un compatriote à la vingtaine révolue. L’individu a été interpellé le samedi 14 août dernier en possession de douze pointes d’ivoire qu’il s’apprêtait à écouler.

 

L’année 2022 demeure une période riche en moisson pour les agents des eaux et forêts, de la police judiciaire et de l’ONG Conservation Justice. Car de nombreuses descentes sur le terrain ont permis de mettre hors d’état de nuire de nombreux délinquants fauniques. Dernier fait en date, l’interpellation le samedi 14 août 2022 d’un compatriote à la vingtaine révolue en possession de douze défenses d’ivoire.

Exerçant des activités de pêche, le présumé trafiquant dissimulait 12 pointes d’ivoire, totalisant un poids d’une vingtaine de kilogrammes, dans les eaux de la Ngounié. Il aurait été pris en flagrant délit de détention et de commercialisation, le 15 août dernier, de pointes d’ivoire. Le présumé trafiquant est actuellement gardé à vue dans les locaux de la police en attendant son transfert devant le parquet spécial à Libreville.

Pour l’ONG Conservation Justice, ce nouveau cas de criminalité faunique vient confirmer les conclusions du rapport de situation des pachydermes en Afrique. Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les éléphants d’Afrique restent globalement en danger d’extinction, à l’exception de certaines populations d’éléphants stables comme au Gabon, et qu’il faut de toute urgence protéger. Selon les dispositions de l’article 388 du code pénal, l’individu risque jusqu’à 10 ans de prison.

Source: Gabon Media Time

Gabon : un véhicule s’enflamme sur l’axe Oyem-Bitam

Le véhicule qui avait à son bord sept passagers a prit feu sur l’axe Oyem-Bitam plus précisément entre les villages Sougoudzap-ville-Abang-Medoumou, les sept personnes sont sorties indemnes et ont aussitôt éteint le feu.

 

 

La scène s’est déroulée sur l’axe Sougoudzap-ville-Abang-Medoumou. Selon le journal L’Union, Les faits se sont déroulés récemment sur le tronçon Oyem-Bitam, plus précisément entre les villages Sougoudzap-ville-Abang-Medoumou. Pendant qu’il conduisait, le chauffeur aurait remarqué que de la fumée s’échappait du capot du véhicule. Réagissant promptement, ce dernier va garer et armés d’un extincteur et de bouteilles d’eau, les occupants du véhicule ont réussi à circonscrire le feu.

Une fois les flammes maîtrisées, le bilan fait état de plusieurs dégâts. « Tout le moteur était déjà consumé au moment où celui-ci a été maîtrisé par les secours. Néanmoins, ils ont évité que le pire arrive au reste du véhicule », a déclaré une source, non sans indiquer que les 7 personnes étaient membres d’une même famille et se rendaient aux obsèques d’un de leurs proches. Fort heureusement, plus de peur que de mal.

Depuis 4 semaines, de nombreux accidents se sont produits aussi bien dans le « Grand Libreville » qu’à l’intérieur du pays. Si les accidents de circulation sont très souvent expliqués par des facteurs basiques tels que l’excès de vitesse, l’usage du téléphone au volant, l’état mécanique des véhicules et l’état d’ébriété, d’autres causes méritent d’être explorées. C’est le cas notamment de la négligence des visites techniques que doivent faire régulièrement les usagers.

Gabon: le chef de l’Etat annonce la création de 100 000 auto-entrepreneurs

Le chef de l’Etat a à travers son discours prononcé le 16 août 2022, à l’occasion du 62ème anniversaire de l’indépendance annoncé la création des auto-entrepreneurs pour permettre l’indépendance financière de gabonais.

Dans son ambition de créer de nombreux emplois aux gabonais, Ali Bongo vient de réaffirmer sa politique qui est basée essentiellement sur le plein emploi. « Il n’a pas vocation à créer quelques dizaines, voire quelques centaines d’emplois. Il a pour ambition de créer plus de 100 000 auto-entrepreneurs ! Il est grand temps, en effet, de changer de braquet et de passer à la vitesse supérieure », a -t-il annoncé.

C’est d’ailleurs pour cette occasion qu’il a également demandé au gouvernement de réfléchir « à un dispositif qui permettra aux Gabonaises et Gabonais méritants et volontaires, de devenir indépendants financièrement et de s’épanouir pleinement », a-t-il indiqué.

Cette annonce qui vient favoriser le développement du pays et va réduire le taux de chômage au gabon.  Le peuple gabonais quant à lui, n’attend plus que de voir les réalisations.

Ticad 8 : le Gabon sera représenté par la première ministre

Rose Christiane Raponda va prendre part du 27 au 28 août 2022,  à la huitième édition de la conférence de Tokyo;  pour le développement en Afrique qui aura lieu en Tunisie.

 

C’est en présence du premier ministre japonais Fumio Kishida qu’aura lieu la huitième édition de la conférence de Tokyo pour le développement en Afrique. La nouvelle a été publiée à la sortie de son entretien tenu avec l’ambassadeur du Japon au Gabon, le 12 août 2022.

Au cours de leur entretien, les deux ont échangé sur la participation du Gabon à cette 8ème édition. En effet, Rose Christiane Raponda va représenter le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba en Tunisie.

Elle a d’ailleurs précisé par un tweet, que « Avec S.E.M. Shuji Noguchi, Ambassadeur du Japon au Gabon, nous avons discuté ce  vendredi 12 août de la participation de notre pays à la TICAD 8 les 27 et 28 août prochain à Tunis où je représenterai le Ali Bongo Ondimba ». explique-t-elle en ajoutant que : « le Japon est au nombre des partenaires précieux du Gabon, sur le plan diplomatique et économique ».

Gabon-fête de l’indépendance: le message du chef de l’Etat à la Nation

Voici joint l’intégralité du  discours du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, à l’occasion du 62ème  anniversaire de l’indépendance au Gabon.

 

Gabonaises, Gabonais, Mes très chers compatriotes,

Il y a bien des années, mon père, feu le Président Omar Bongo Ondimba, me raconta l’histoire d’un seigneur japonais. Au crépuscule de sa vie, celui-ci fit venir trois de ses enfants. Il leur donna à chacun une flèche et leur demanda de la briser. Ce qu’ils firent sans la moindre difficulté.

Le vieil homme prit ensuite trois autres flèches, les attacha entre elles et demanda, tour à tour, à chacun de ses trois fils de briser l’assemblage. Malgré leurs efforts, aucun des trois fils n’y parvint. Leur père leur dit alors : « Si vous restez unis notre camp survivra, mais si vous vous désunissez alors il périra. » Cette histoire nous rappelle que « l’Union fait la force ! »

En ce 17 août 2022, jour de fête au Gabon, où nous célébrons le 62ème anniversaire de notre Indépendance, cette histoire résonne en moi comme au premier jour. Car l’Union est le premier des trois termes de notre devise. C’est d’elle que nous puisons, collectivement notre force. Elle est l’antidote au poison de la division ; qu’elle soit ethnique, religieuse ou politique. Gardons toujours à l’esprit que ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous divise. Si nous restons unis, que nous regardons dans la même direction, alors rien ne nous sera impossible. Pour nous développer en tant que pays, prospérer en tant que Nation, nous avons besoin de tout le monde.

Gabonaises, Gabonais, Mes très chers compatriotes,

« Le politicien suit le peuple. Mais le peuple suit l’homme d’Etat ». En tant que chef de l’Etat, garant de l’Unité de la Nation, il m’appartient de montrer la direction à suivre. De faire en sorte que nos concitoyens, tous nos concitoyens, suivent ce chemin et que personne, je dis bien personne, ne soit laissé de côté. Pour parvenir à faire du Gabon un pays harmonieusement développé, où les besoins de base sont satisfaits et l’avenir de nos enfants garanti, il y a différentes étapes à franchir. La première, et la plus importante à mes yeux, de ces étapes est celle de l’emploi. L’emploi, c’est la clé de voûte de mon projet, mon absolue priorité. Car tout le reste, ou presque, en découle.

En ce domaine, mon objectif n’a pas varié : je vise le plein emploi. Malgré les difficultés, je sais que nous y parviendrons. Pour cela, je ne ménagerai aucun effort. Car l’avenir de nos jeunes, et du pays tout entier, en dépend. Notre système de formation a d’ores et déjà été réformé dans le but de mieux former nos jeunes par rapport aux métiers, aux emplois disponibles dans notre pays. J’ai également demandé au Gouvernement de réfléchir à un dispositif qui permettra aux Gabonaises et Gabonais méritants et volontaires, de devenir indépendant financièrement et de s’épanouir pleinement.

Ce dispositif n’a rien de cosmétique. Il n’a pas vocation à créer quelques dizaines, voire quelques centaines d’emplois. Il a pour ambition de créer plus de 100 000 auto-entrepreneurs ! Il est grand temps, en effet, de changer de braquet et de passer à la vitesse supérieure. La seconde étape-clé est l’éducation. Pour atteindre nos objectifs en matière d’emploi, l’éducation a un rôle clé à jouer. En ce domaine aussi, nous ne tarissons pas d’efforts. Conséquence de la réforme de l’enseignement professionnel et technique que je viens d’évoquer, deux des trois centres de formation, celui de Nkok et celui de Mvengue, sont désormais actifs. Quant au troisième, celui de Ntchengue, il va prochainement entrer en fonction.

En parallèle, la construction de nouvelles écoles se poursuit. Dès la rentrée prochaine, ce sont environ 10.000 nouvelles places au primaire et au secondaire qui seront disponibles dans le pays. Cet effort, non seulement il sera poursuivi mais il sera intensifié pour qu’à la rentrée 2023, 20.000 places supplémentaires soient créées pour nos enfants. A ce sujet, je vous annonce que, afin d’accompagner les familles dans une préparation sereine de la rentrée, l’allocation de rentrée scolaire sera versée aux parents d’ici la fin du mois d’août. A cette première mesure, j’en ajoute une seconde : le retour du transport scolaire gratuit dans les prochaines semaines.

Tout cela, je le fais pour vous soulager, soulager les familles. Mais permettez-moi de rappeler que si l’instruction est largement l’affaire de l’école, l’éducation est l’affaire de tous, à commencer par les familles. Être parent, c’est une grande responsabilité. J’en sais quelque chose. Nos enfants sont ce que nous avons de plus précieux. C’est pourquoi nous devons les protéger face aux dangers, dans le monde réel, comme dans le monde virtuel. Je fais référence ici aux réseaux sociaux qui, entre autres dérives, ont aggravé le phénomène de harcèlement. Face à ces dangers, l’Etat prend ses responsabilités. Mais il revient également aux familles de prendre les leurs.

Mes chers compatriotes,

La santé, comme l’emploi et l’éducation, est également une priorité. La Covid-19, qui n’a pas disparu, a montré notre grande capacité à nous organiser en ce domaine. Cet élan est aujourd’hui poursuivi et amplifié. La réforme de l’Office Pharmaceutique National a été menée avec succès. Elle a permis de rendre disponibles une quantité de médicaments en tout point du pays. Cette année, 23 structures sanitaires et sociales ont bénéficié de travaux d’extension et de modernisation. Au cours de la prochaine année, nous injecterons plus de 6 milliards 300 millions de francs CFA afin qu’une trentaine de centres de santé, outil privilégié de la médecine de proximité, soient rénovés et modernisés, permettant ainsi d’améliorer la couverture médicale dans tout le pays.

Enfin, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), tout comme la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), deux piliers de notre système social, font actuellement l’objet d’une restructuration afin de garantir leur solidité, leur viabilité et leur pérennité. L’objectif à terme, une fois cette consolidation achevée, est d’étendre et d’améliorer votre couverture sociale. Au-delà de l’emploi, de l’éducation et de la santé, vous avez, je le sais, mes chers compatriotes, bien d’autres préoccupations. La vie chère en fait partie. En ce domaine également, nous n’avons pas ménagé nos efforts. Ces derniers mois, face à une inflation galopante au niveau mondial, une série de mesures ont été prises au Gabon afin de freiner la hausse des prix et réduire le coût de la vie.

Pour vous soutenir, l’Etat a injecté plus de 83 milliards de francs CFA. Les subventions à la pompe ont permis de maintenir le prix du litre de gasoil à 585 francs et celui du litre d’essence à 605 francs. Si nous avions laissé faire, ceux-ci auraient probablement grimpé au-delà de 1.000

Francs CFA. Parallèlement, sur toute autre série de produits de première nécessité, l’Etat a injecté des milliards de francs CFA additionnels afin que les prix demeurent bloqués et que plusieurs produits de grande consommation demeurent abordables pour tous. Tel est le cas du pain, du riz ou encore de la bouteille de gaz.

Face à certaines dérives, j’ai instruit que le contrôle des prix soit fortement renforcé afin que les efforts consentis par l’Etat vous bénéficient pleinement et ne profitent pas à quelques spéculateurs. Passée cette étape dans laquelle il a fallu intervenir en urgence, j’ai demandé au

Gouvernement d’amplifier son effort pour lutter contre la vie chère mais en ciblant davantage notre soutien de sorte que ceux qui en ont le plus besoin en bénéficient davantage. Un exemple. Jusqu’à présent, la subvention sur l’essence bénéficie autant à un directeur d’administration ou à un patron de grande entreprise qui conduit une grosse cylindrée qu’à un père de famille plus modeste.

Ce n’est pas équitable. C’est pourquoi je ferai en sorte que plus de justice sociale soit injectée dans le système. Dans le même esprit et pour continuer d’aider les ménages les plus modestes, j’ai décidé, malgré la fin des mesures liées à la pandémie de covid-19, que le transport gratuit sera renouvelé et même renforcé dans l’année qui vient. Pour les Gabonais les moins favorisés, cela représente une économie non-négligeable, et donc un gain de pouvoir d’achat important.

Gabonaises, Gabonais,

Vous déplacer figure aussi parmi vos grandes préoccupations du moment. Mais comment le faire quand certaines routes sont délabrées ? C’est pourquoi nous avons lancé un vaste programme de réhabilitation des voies, en particulier dans le Grand Libreville. Cette année, ce sont plus de 20 km de routes qui ont été réhabilités. D’ici août 2023, une enveloppe de plus de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays. C’est aussi à ce moment-là, conformément au calendrier qui a été arrêté, que la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, ainsi que la Transgabonaise, l’une des plus grandes infrastructures routières d’Afrique, seront livrées.

L’eau et l’électricité sont aussi des éléments indispensables à la vie quotidienne. Les chantiers d’amélioration de la desserte en eau et en électricité se sont multipliés, à Libreville comme ailleurs dans le pays. Sur le volet eau, depuis mars 2021, plus de 120 kilomètres de canalisations ont été rénovés et 200 kilomètres sont encore à venir afin d’améliorer la vie de plus de 300 mille de nos concitoyens dans le Grand Libreville. Sur le volet électricité en 2021, des travaux d’extension, de réhabilitation et de raccordement au réseau ont été livrés dans sept des neuf provinces du pays. Au moment où je vous parle, d’autres chantiers sont en cours dans toutes les provinces afin d’améliorer significativement la desserte en eau et en électricité.

Sachez, mes chers compatriotes, que je n’ignore rien de vos conditions de vie, de vos préoccupations, de vos difficultés. Ce sont elles qui guident mon action. C’est en elles que je puise ma motivation pour, chaque jour redoubler d’effort à la tâche. Mais, et je vous le dis en toute franchise, tous ces efforts seront vains tant que nous n’aurons pas éradiqué ce fléau, cette gangrène, ce cancer que constitue la corruption dans notre société. La corruption entrave le développement de notre pays. Elle mine la cohésion de notre société. Elle annihile toute idée d’exemplarité sans laquelle il n’y a de véritable autorité.

C’est pourquoi je suis déterminé à lutter avec la plus grande fermeté contre ce Mal absolu. Un mal qui gangrène l’ensemble de la société, du bas jusqu’au sommet comme l’a montré l’actualité judiciaire la plus récente. Elle n’épargne pas ceux qui ont un devoir renforcé d’exemplarité. Je veux parler de nos forces de l’ordre, singulièrement de nos policiers. Je n’ignore rien de certaines pratiques intolérables qui ont cours dans les rues de la capitale et dans les grandes villes du pays. A ce sujet, j’ai à nouveau donné il y a quelques jours des consignes d’extrême fermeté. Pour que les quelques brebis galeuses soient sanctionnées et séparées du reste du troupeau.

L’attitude inacceptable et condamnable de quelques-uns ne saurait jeter l’opprobre sur la grande majorité. Vis-à-vis de ceux qui enfreignent la loi, qui foulent au pied la déontologie professionnelle, il faut être d’une extrême sévérité. Je veillerai à ce que ce soit le cas. Car nos policiers, et nos forces de l’ordre d’une manière générale, doivent se concentrer sur leur mission. Une mission impérieuse : assurer notre sécurité. La sécurité est la première des libertés. Sans elle, les autres ne peuvent exister. Face à l’insécurité grandissante dans certains quartiers de la capitale et des grandes localités du pays, j’ai également instruit le gouvernement de faire preuve d’une extrême rigueur.

Police et Justice doivent travailler main dans la main, et d’une main de fer, pour mettre les délinquants et les criminels hors d’état de nuire. Ce point également, je le suis personnellement de près. De même que nos efforts seront vains si nous ne luttons pas collectivement contre la corruption, ils seront vains pour développer notre pays si chacun n’y prend pas sa part. Le Gabon est notre « bien commun ». Et le bien commun, c’est l’affaire partagée de l’Etat et de la population. Nous devons donc veiller, chacun, à le préserver. L’Etat fait sa part. Je fais ma part du travail.

Chacun d’entre vous doit faire la sienne. Comment ? Par exemple, en faisant preuve de civisme ; en respectant les règles de vie commune. Ce sont les petits gestes du quotidien qui permettent d’obtenir de grands résultats. Il n’y a pas d’un côté l’Etat, de l’autre la population. Nous sommes tous dans le même bateau ; et nous naviguons dans la même direction.

Gabonaises, Gabonais, Mes très chers compatriotes,

Il nous reste encore tellement à faire, tellement à accomplir. Pour créer des emplois de qualité en nombre suffisant, améliorer notre système d’éducation et de santé ou l’état de nos routes, réduire les coupures d’eau et d’électricité, lutter contre la vie chère et la corruption, assurer la sécurité partout au Gabon. Mais dans le même temps je ressens une certaine fierté. Cette fierté, je la tire du travail accompli. Car en l’espace de treize ans, notre pays a énormément progressé. Il est, à bien des égards, perçu comme un modèle partout en Afrique.

Ailleurs dans le monde, il est considéré comme un partenaire fiable et influent sur lequel la communauté internationale peut compter. C’est le cas en particulier en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de l’environnement, mais aussi d’égalité homme femme ou de contribution à la paix et à la stabilité du monde comme en témoigne le siège que nous occupons actuellement au Conseil de sécurité de l’ONU. Mais si je suis fier du travail accompli, jamais je ne m’en satisferai, jamais, je ne m’en contenterai. Car pour mon pays, pour le Gabon, il n’y a aucune limite à mes ambitions. Il faut dire que nous, les Gabonais, aimons « rêver grand ».

Nous avons de grandes ambitions, de grandes aspirations. Peut-être sont-elles parfois trop élevées ? Je dois à la vérité de dire que mon propre gouvernement a, par le passé, fait des promesses que nous n’avons pas toujours été en mesure de tenir. Des projets ont été commencés et jamais terminés. Fait qui ne se produira plus. Mais l’ambition, ne l’oublions jamais, est un moteur pour l’action. Que dirait-on si je manquais d’ambition pour le Gabon ! Et, pour citer un écrivain célèbre, « il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »

C’est pourquoi, mes chers compatriotes, je continuerai dans les mois et années à venir à nourrir des ambitions, de grandes ambitions, pour le Gabon. En faisant preuve de pragmatisme, mais aussi d’abnégation. Car, pour être réellement efficace, une action doit être inscrite dans la durée. Je continuerai donc à me tenir à vos côtés, en particulier aux côtés des plus défavorisés, de ceux qui souffrent. Jamais je ne vous abandonnerai.

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous. Que Dieu vous garde. Que Dieu garde notre Pays. Je vous remercie.

Gabon : huit groupements professionnels et entreprises retournent au sein de la CPG

Selon un communiqué publié le 12 août 2022, par la Confédération patronale gabonaise, les huit groupements et entreprises ont annoncé leur retour au sein de la CPG.

 

Après avoir été motivés par les assurances du nouveau patron Henri-Claude Oyima,  ces entreprises ont pris la décision de retourner au sein de cette confédération. Il s’agit entre autres de l’Association professionnelle des établissements de crédit (Apec), le Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex), l’Union des représentants automobiles et industriels (Urai), le Syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (SEBTP), le Syndicat des sociétés hôtelières et restauration, le Groupement professionnel des pétroliers (GPP), le Groupement des transporteurs terrestres et General Business Machines (GBM).

Ces entreprises expliquent leur retour par, l’arrivée du nouveau patron Henri-Claude Oyima. «Cette démarche est une réaction positive à la désignation consensuelle et unanime de Monsieur Henri-Claude Oyima en qualité de président. La conviction du rayonnement du secteur privé est certaine, au regard de l’organisation et des ambitions qu’il a déclinées devant les opérateurs économiques», ont d’ailleurs justifié les organisations et entreprises concernées.

Rappelons qu’en avril 2022, ces entreprises et groupements professionnels s’étaient retirés de la Confédération patronale gabonaise en raison de l’attitude du patron des patrons en ce temps-là, qui avait « complément dévié de la ligne directrice du fonctionnement de la CPG que lui avait confié les adhérents ».

Coopération Gabon-Tchad : les dessous de la visite du président Idriss Deby

 Le président tchadien le General Idriss Deby Itno a été reçu au cours d’une visite d’amitié et de travail au Gabon, par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, où ils ont échangé sur divers sujets d’intérêt commun.

 

 

Les questions de sécurité, de paix et de stabilité dans la sous-région ont fait l’objet d’un échange  entre Ali Bongo et son homologue du Tchad. En effet, au cours de leur entretien, les deux présidents ont évoqué les questions d’intérêt commun qui visent à hisser les relations entre les deux pays à un niveau supérieur à travers des accords multisectoriels.

Il était également question pour les deux présidents, d’examiner la possibilité d’instaurer un partenariat diplomatique dans plusieurs secteurs,  notamment le commerce, le transport et l’élevage. Pour finir, Ali Bongo Ondimba et le General Idriss Deby, se sont félicités des liens d’amitié et de fraternité qui unissent le Gabon et le Tchad.

Rappelons que la semaine dernière, le chef de l’Etat a reçu tour à tour trois président à savoir le président saotoméen Carlos Vila Nova et centrafricain Faustin Archange Touadéra et enfin le General Idriss Deby du Tchad. Il va également recevoir à l’occasion de la 62 fête de l’indépendance la visite du président sénégalais Macky Sall.

New Nature Economy. Et si le Gabon s’inspirait de la recherche verte à Hong-Kong pour valoriser les déchets du bois ?

 Hong Kong produit 120 tonnes de lignine par jour à partir de bois mis au rebut – et les produits chimiques dérivés de ces déchets peuvent réduire l’utilisation de combustibles fossiles.

 

Comme tout géologue peut vous le dire, les combustibles fossiles sont les restes de plantes et d’animaux disparus depuis longtemps, dont beaucoup sont antérieurs à la période du Jurassique. Cela soulève une question évidente : puisque nous jetons maintenant d’énormes quantités de déchets végétaux et animaux, ne pourrions-nous pas utiliser ces matériaux pour remplacer les combustibles fossiles comme sources d’énergie ainsi que des produits tels que les plastiques et les arômes ?

Le Dr Jason Lam, professeur adjoint à la School of Energy and Environment de la City University de Hong Kong a conduit des travaux de recherche dans cette voie, portant sur l’application de l’électrocatalyse pour transformer des matières premières renouvelables, telles que la biomasse, en produits chimiques et en carburants. Opportunités vertes La valorisation de la biomasse, également connue sous le nom de bioraffinerie, réduit les émissions de gaz à effet de serre d’origine fossile et évite l’enfouissement. Les déchets organiques des décharges produisent du gaz, qui est utilisé à Hong Kong, mais le bois est très difficile à dégrader dans une décharge en raison de sa teneur en lignine.

La lignine est très résistante à la biodégradation. En plus de certaines opportunités de financement en cours, telles que le Fonds pour l’environnement et la conservation et le Fonds pour l’innovation et la technologie, Hong Kong a récemment créé le Green Tech Fund, qui se spécialise dans le soutien à la commercialisation des technologies de recherche. La Chine continentale est également très favorable au développement des technologies vertes, en mettant davantage l’accent sur les énergies renouvelables et le traitement des déchets. La manne des déchets de bois Les typhons sont un danger fréquent et inévitable à Hong Kong et créent parfois de grandes et littérales chutes de bois sous la forme d’arbres abattus. De nombreuses technologies de traitement des déchets de bois qui connaissent un succès industriel sont très matures et évolutives.

De plus, contrairement aux déchets alimentaires, qui doivent être traités immédiatement, les déchets de bois ou de jardin peuvent être stockés pendant un certain temps pour faire face à toute augmentation soudaine. Hong Kong génère environ 120 tonnes de lignine par jour, ce qui est suffisant pour alimenter une usine de transformation. Trouver la saveur dans le luxe Il existe un intérêt émergent pour les produits haut de gamme. Par exemple, la vanilline – le composé chimique naturel reconnu comme l’arôme et le goût principaux de la vanille – a été généralement considérée comme le produit dérivé du bois le plus favorable (ou le plus savoureux). Une seule entreprise en Norvège a réussi à produire de la vanilline à partir de bois. Produire de la vanilline à partir de déchets de bois serait extrêmement attrayant pour la communauté locale de traitement des déchets de bois.

À l’heure actuelle, la vanilline est synthétisée à partir de matières premières pétrolières. La vanilline dérivée du bois sera identique à la vanilline conventionnelle, mais son « certificat de naissance biosourcé » sera beaucoup plus attrayant pour remplir notre mission durable et atténuer les ressources fossiles. La vanilline biosourcée est très précieuse dans l’industrie actuelle des arômes. Les produits aromatiques sont essentiels à la production pharmaceutique, de matériaux et de biocarburants. En s’appuyant sur ces expériences, le Gabon pourrait lui aussi transformer les déchets de bois ou les déchets de jardin en certains produits chimiques prêts à l’emploi – c’est-à-dire des produits chimiques de remplacement – de la manière la plus économiquement viable et la plus respectueuse de l’environnement.

Gabon-fête du 17 août : discours du chef de l’Etat attendu ce soir

Ce mardi 16 août 2022, le président de la république Ali Bongo Ondimba va s’adresser à la nation à 19heures et 30 minutes à la radio télévision.

 

Ali Bongo Ondimba va comme dans l’accoutumé donné un discours à la veille du 17 août à l’occasion de la 62ème  fête de l’indépendance du Gabon. A cette occasion, tous les citoyens attendent écouter le message du chef de l’Etat.

Ces citoyens qui attendent venant du discours du chef de l’Etat des axes portants sur  la lutte contre la vie chère,  marquée par une hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires dans les marchés et biens d’autres sujets.

Pour l’heure, les différents points du discours du chef de l’Etat sont encore inconnus du public. Mais il est sure que le discours du chef de l’Etat sera centré sur les priorités des gabonais.

Gabon : le président des Nations Unies en visite au Gabon

Abdulla Shahid, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies effectue depuis ce 14 août 2022, une visite au Gabon où il va échanger sur des nombreux sujets d’intérêt commun avec le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

 

Arrivé au Gabon pour une visite de six jours, le président des Nations Unies Abdulla Shahid va prendre part à la cérémonie du 62ème anniversaire de l’indépendance du Gabon. Avec un programme bien déterminé, le président de l’ONU va  rencontrer le Ministre des Affaires Étrangères, Michael Moussa-Adamo et le Ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres, Lee White.

Une visite sera également faite à la zone économique spéciale de Nkok (GSEZ) afin d’apprécier le dynamisme des industries qui la compose notamment dans la transformation du bois et le recyclage du plastique. Et à l’Agence Gabonaise d’Études et d’Observations Spatiales (AGEOS) dont la création répond aux engagements pris par le pays en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Une rencontre avec les membres des organisations de la société civile est prévue afin d’échanger sur les questions d’autonomisation des femmes et des jeunes et le développement durable.

En ce qui concerne sa rencontre avec le chef de l’Etat, il sera question de s’entretenir sur divers sujets tels que : la reprise après la pandémie de la COVID-19 et les efforts pour lutter contre le changement climatique. A noter que, l’assemblée générale ordinaire de l’ONU aura lieu le mois prochain en septembre 2022 à  New York.

Financement: Partenariat entre BGFIBank et African Guarantee Fund

Cette nouvelle convention permettra au Groupe BGFIBank d’accélérer l’accès au financement de la clientèle des PME.Le Groupe BGFIBank et le Groupe African Guarantee Fund (AGF) ont signé , vendredi à Libreville, une ligne de garantie de portefeuille d’un montant total de 50 millions d’Euros (plus de 32 milliards FCFA), destinée à couvrir les crédits alloués aux Petites et moyennes entreprises (PME) africaines.

Cette nouvelle convention permettra au Groupe BGFIBank présent sur plusieurs métiers  financiers et doté d’un fort ancrage panafricain, à travers ses diverses filiales, d’accélérer l’accès au financement de la clientèle des PME, véritable levier de développement des économies africaines.

L’accord de partenariat a été signé par M. Henri-Claude Oyima, Président directeur général du Groupe BGFIBank et M. Jules NGankam, Directeur général du Groupe African Guarantee Fund, en présence de l’ensemble du Top management du Groupe BGFIBank et du Groupe AGF.

 Pour le Groupe BGFIBank, ce partenariat s’inscrit en ligne avec les ambitions de son projet d’entreprise Dynamique 2025 qui prône, entre autres, l’inclusion financière, laquelle implique l’accroissement du segment PME dans le portefeuille global de crédits.

«  Vecteur de développement et de valeur ajoutée pour le continent africain, l’essor d’un tissu de PME solide et prospère constitue pour nous une opportunité » a déclaré  Henri-Claude Oyima. Selon lui, cette opportunité passe inéluctablement par la mise en œuvre des synergies entre partenaires de références afin de surmonter les défis que pose le financement de cette clientèle spécifique. 

« Le partenariat que nous nouons ce jour avec l’AGF ouvre une nouvelle ère à bien des égards ». a conclu le Président directeur général du Groupe BGFIBank. 

De son côté, M. Jules NGankam, a salué la consolidation de la relation entre le Groupe BGFIBank et le Groupe AGF en faveur des PME en Afrique. 

« Le Groupe AGF et le Groupe BGFIBank collaborent depuis huit ans et cette nouvelle convention témoigne de notre volonté de continuer à soutenir les PME, acteurs majeurs de la création d’emplois en Afrique », a-t-il expliqué, soulignant que « nous considérons l’entreprenariat féminin comme un pilier de la croissance économique ». 

« Ainsi, grâce au programme AFAWA Guarantee for Growth, mis en œuvre par l’AGF en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), les filiales du Groupe BGFIBank soutiendront avec des conditions plus avantageuses les PME de l’entrepreneuriat féminin. » a conclu M. NGankam.

Gabon-RCA : mise en place d’un protocole de défense entre les deux Etats

Faustin-Archange Touadéra, le président de la  République centrafricaine a, au cours de sa visite au Gabon,  échangé avec le président Ali Bongo  où il l’a remercié  pour l’implication de son pays au Conseil de sécurité pour la levée de l’embargo,  en République centrafricaine (RCA) et a  annoncé la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

 

En visite de travail et d’amitié au Gabon, le président de la RCA s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Les deux chefs d’Etats ont échangés sur divers sujets notamment sur les questions sécuritaires. En effet,  le chef de l’Etat centrafricain a remercié le Gabon pour son soutien à la RCA au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. « Le Gabon siège au Conseil de sécurité et tout dernièrement, le Gabon a pris le leadership sur le groupe africain pour défendre la position de la région centrafricaine en ce qui concerne la levée de l’embargo sur les armes », a expliqué Faustin-Archange Touadéra.

Et d’ajouter que, «Je pense qu’il y a eu un résultat très important pour l’armée centrafricaine et ça, c’est déjà une satisfaction. Nous voulons remercier donc le président, le gouvernement et le peuple gabonais et aussi l’Union africaine (UA) pour cet élan de solidarité aux côtés de la République centrafricaine (RCA). Il va lui donner les moyens de pouvoir se protéger». Selon lui, d’autres sujets essentiellement bilatéraux ont alimenté les échanges. «Au niveau diplomatique c’est le renforcement de notre coopération au niveau de la sous-région», déclare-t-il avant d’informer sur  la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

Pour finir, Archange Touadera n’a pas manqué de remercier le contingent gabonais pour son rôle joué en ce qui concerne,  la stabilité de la paix en République centrafricaine. « Le contingent gabonais a rendu d’éminents services au peuple centrafricain après 25 ans. Nous avons apprécié le travail fait par ce contingent pour que la paix revienne dans notre pays », explique-t-il. Rappelons que, le Gabon et la Guinée équatoriale sont tous les deux  membres de la CEMAC et de la CEEAC.

Gabon : les agents de la mairie de Libreville en grève

Les agents de la mairie de Libreville ont engagé une grève illimitée le 11 août 2022, afin de manifester contre le désordre et le les irrégularités qui règnent au sein de cette mairie depuis quelques temps.

Six  syndicats de la marie ont décidé de manifester pour dénoncer le non-respect des engagements,  des responsables de l’hôtel de ville. Après avoir été calmés suite à une première grève, les syndicats ont décidé jeudi de lancer un nouveau mouvement d’humeur afin de se faire entendre.

En effet, les agents de la mairie dans leurs revendications souhaitent voir, le départ des fonctionnaires de l’Etat Central, cadres du privé, la mise en solde des agents municipaux recrutés lors des précédentes mandatures, le paiement des derniers droits aux ayants droit des agents décédés, la prise des actes de gestion du personnel suite aux travaux de Commission administrative paritaire, l’application de la nouvelle grille de rémunération et biens d’autres revendications.

Ces derniers regrettent, comme le précise le site Gabon Review, le non-respect du cahier des charges tant sur environ 2 039 agents, 1350 ont été avancés. Les syndicalistes disent l’avoir constaté suite de la note de service du Secrétaire général invitant les agents à se présenter à la porte n°103. Concernant les situations administratives des personnes recrutées en 2019 qui travaillent mais ne sont pas codifiées, disent-ils, une entente avait été trouvée pour leur codification dès le premier mois des négociations. «Malheureusement, nous avons dépassé les trois mois. Jusqu’à ce jour rien n’a été fait», a déclaré Joe-Fred Madouta, le président du SYLML-FAL et porte-parole des syndicats. Ils accusent par ailleurs,  Christine Mba Ndutume de mauvaise gouvernance administrative et mauvaise gestion financière. Selon leurs propos, le budget de cette administration est déficitaire à tous les niveaux. «Mme le maire et son équipe travaillent pour  la mort programmée de notre institution», a déclaré le porte-parole selon qui, les agents municipaux sont maltraités, relève-t-on sur le site Gabon Review.

En attendant que tout revienne à la normale et que leurs revendications soient attendues, ils ont reçu jeudi 11 août 2022, la compagnie des forces de police pour faire la veille durant ce mouvement de grève illimitée.

Noël Nelson Messone nouvel ambassadeur du Gabon aux USA

Il a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise près les États-Unis d’Amérique, hier mercredi 10 août 2022, lors du conseil des ministres.

 

Après avoir occupé de nombreux postes au gouvernement, Noël Nelson Messone va désormais occuper le poste d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon aux Etats Unies, selon le communiqué final du conseil des ministres qui a eu lieu hier mercredi 10 août 2022 en présence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Agé de 62 ans, Noel Nelson Messone est née à Ovan dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Il est titulaire d’un doctorat d’Economie politique de l’Université du Kentucky et d’un master en diplomatie et commerce international de la patterson School of Diplomacy and International Commerce de Lexington dans le Kentucky.

Il a par ailleurs occupé le poste de a occupé des postes  vice-président de la Commission des affaires étrangères, ministre des Affaires étrangères. Il a également été ambassadeur du Gabon auprès des États du Benelux et de l’Union européenne.  Il est passé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et par le ministère des Eaux et Forêts.

Gabon : Louis-Sylvain Allogho Engo reçu en audience  par le chef de l’Etat

Le nouveau président de l’église évangélique du Gabon, a été reçu mercredi 10 août 2022, par Ali Bongo Ondimba afin de le remercier pour le bon déroulement des élections.

 

Le révérend pasteur Louis-Sylvain Allogho Engo, récemment nommé au poste de président de l’église évangélique du Gabon vient d’être reçu par le chef de l’Etat. En compagnie de l’ancien président le révérend pasteur Augustin Bouengoune, les deux hommes de Dieu ont tenu à le remercier.

Selon la communication présidentielle à travers  une publication sur Facebook,  Louis-Sylvain Allogho Engo, d’aller «remercier le chef de l’Etat  pour son implication qui a permis le bon déroulement»  et le rassurer sur le rôle de l’Église qui, comme l’État, vise le bien-être des populations et la préservation de la paix dans notre pays».

Rappelons que, le révérend Louis-Sylvain Allogho Engo, a été élu le 31 juillet 2022, avec un total de 223 voix.

Discours intégral d’Henri Claude Oyima président du Patronat gabonais

l’intégralité du discours d’Henri-Claude OYIMA, Président de la Confédération Patronale du Gabon (CPG) prononcé ce mardi 9 août à l’occasion de sa première rencontre avec les Entreprises Gabonaises en qualité de président de cette organisation.

 

Libreville, le 09 août 2022

Mesdames, Messieurs, les Chefs d’Entreprises,

Chers Amis,

C’est en toute humilité que je me présente à vous en raison du grand honneur accordé en ma personne, mais également un immense plaisir de vous revoir.

Je tiens à vous remercier très sincèrement d’avoir répondu présent à mon invitation, marquant notre première rencontre, laquelle m’offre l’occasion d’exprimer ma gratitude à l’endroit du Conseil d’Administration pour la décision collective de m’avoir confié la Présidence de la Confédération Patronale Gabonaise, à l’issue de sa séance du 29 juillet 2022.

Cette fonction, que j’accepte avec plaisir vient à la croisée des chemins, du fait de mon passé au poste de Président de cette noble institution de 2003 à 2013.

Dans les hauteurs de sa linéature, la Confédération Patronale Gabonaise reste un auguste acteur incontournable de l’économie gabonaise, laquelle contribuait, il y a peu, à près de 80% du Produit Intérieur Brut et plus de 90% de la main d’œuvre formelle de notre pays.

Mesdames et Messieurs,

Le Renouveau de la Confédération Patronale Gabonaise est à l’ordre du jour. La croissance économique constitue l’approche radicale et indispensable à la création des richesses et donc à la performance de nos entreprises. En conséquence, nul ne devrait se départir de cette vision.

C’est pourquoi il devient plus qu’inéluctable Mesdames, Messieurs, de restaurer les fondamentaux de tout ce qui est considéré actuellement comme des béances, et qui ne confèrent nullement à notre institution son image de noblesse d’antan, de plus puissante organisation patronale gabonaise.

Les problématiques de dissections dans un contexte économique rude que traverse notre institution, impliquent des choix stratégiques et des sacrifices structurels à consentir.

De nombreux efforts devront être consentis, dans une logique de complémentarité et de recherche d’efficacité. A ce sujet les principales actions que je vous propose de mener durant ce mandat porteront sur :

  • La Révision des Statuts et du Règlement Intérieur ;
  • La Mise en place d’un Code d’Ethique et Déontologie ;
  • Le Règlement de la Dette Intérieure ;
  • Les Problématiques liées au Code du Travail ;
  • L’Adéquation Formation Emploi ;
  • L’Insertion du Secteur Informel dans le Formel ;
  • L’Iniquité Fiscale ;
  • L’Inclusion Financière ;
  • Les Financements Innovants de l’Economie ;
  • La Compétitivité des Entreprises ;
  • La Gouvernance des Entreprises ;
  • La Prévoyance Sociale ;
  • La Protection Judiciaire des Entreprises ;
  • Les Partenariats Stratégiques ;
  • La Promotion des Champions Nationaux, tous Secteurs Confondus.

Ces efforts autour des travaux à fournir selon les dispositions statutaires de notre institution, permettront d’améliorer la compétitivité et la dynamique entrepreneuriale afin de créer de nouvelles opportunités de croissance inclusive.

Ce n’est jamais facile de créer et d’innover dans un domaine aussi important que celui de notre institution, et c’est aussi pour cela que je souhaite construire avec vous, une institution plus dynamique, plus performante, plus forte, plus inclusive, et résolument tournée vers l’excellence au service de l’ensemble des entreprises du Gabon.

Le principe du travail collectif que je vous incite désormais à mener demeure essentiel, afin de tirer les bénéfices de chacun d’entre nous pour atteindre les objectifs partagés.

Retenons de l’intelligence collective, Mesdames, Messieurs,

Que « Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».

De ce fait, j’invite instamment tous les syndicats, toutes les associations, toutes les corporations d’entreprises du Gabon à rejoindre notre institution afin de bâtir ensemble une économie forte pour garantir la souveraineté nationale.

Votre adhésion sera une énergie nécessaire pour booster notre institution et renforcer la réalisation de notre idéal commun : la Performance des Entreprises Gabonaises.

Dans cet élan, je serai amené à proposer au prochain Conseil d’Administration de notre institution le changement de sa dénomination.

Cette initiative obéit à notre volonté de changement de paradigme consistant à rassembler et à unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une Fédération des Entreprises.

Afin d’accompagner cette transformation indispensable de notre institution, la nouvelle gouvernance que je mets en place aujourd’hui se présente ainsi qu’il suit :

Une Assemblée Générale qui réunira au moins deux (2) fois par an tous ses membres.

Un Conseil d’Administration composé des Présidents des différents syndicats. Il se réunira au moins une fois par trimestre.

Un Bureau exécutif qui se réunira aussi souvent que l’intérêt de la Fédération l’exige, mais au moins une fois par mois.

Il est composé du Président et de huit (8) Vice-Présidents en charge respectivement :

  • De la Compétitivité et du Développement des Industries ;
  • De l’Inclusion Financière ;
  • Du Développement des Industries Extractives ;
  • Du Développement Durable et de la RSE ;
  • Du Commerce ;
  • De l’Emploi, de la Formation et des Affaires Sociales ;
  • Des Infrastructures;
  • Des Relations Internationales.

D’un Secrétariat Général qui assurera le pilotage opérationnel des activités de la Fédération, suivant le programme arrêté. Il s’appuiera sur cinq (5) Commissions Permanentes qui œuvreront à la formulation de recommandations sur les questions relevant de leur compétence.

Il s’agira de :

  • La Commission Révision des Statuts, Règlement Intérieur, Charte d’Ethique et de Déontologie ;
  • La Commission Juridique et Fiscale ;
  • La Commission Capital Humain ;
  • La Commission Gouvernance d’Entreprises ;
  • La Commission Partenariats Stratégiques.

Mesdames et Messieurs,

« C’est le courage des opinions qui fait bouger les choses et rend tout changement possible. »

Sachez en tout point compter sur moi.

Je ne briderai jamais votre créativité,

Je ferai le layon pour promouvoir et assurer la représentation accrue, la compétitivité ainsi que le développement des entreprises, mais également la défense des intérêts des entreprises.

Ce sont les actions que nous engageons dès à présent qui seront résolument déterminantes pour l’avenir.

De la confirmation des étapes déjà franchies, au déploiement d’un nouveau système aux perspectives économiques optimistes, suscite un véritable enjeu pour notre institution.

Vous aurez donc compris Mesdames, Messieurs,

Que la participation de notre institution à la relance de l’économie gabonaise devient ainsi une prescription d’ordre moral pour la conduite sur la voie du succès, ce qui représente une lourde responsabilité à laquelle je m’engage pleinement à apporter ma contribution pour l’émergence et le renforcement des capacités des entreprises gabonaises.

En souhaitant plein succès à notre institution, je formule le vœu que nous poursuivions ensemble nos objectifs avec détermination, et je fonde l’espoir que notre collaboration apporte un impact positif et déterminant dans l’économie de notre pays.

Je vous remercie de votre bien aimable attention.

Source: Gabonactu.com

 

Le président centrafricain en visite de travail au Gabon

Faustin Archange Touadera, sera reçu par son homologue Ali Bongo Ondimba  ce mercredi 10 août 2022, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié au Gabon.

 

L’annonce de l’arrivée du président centrafricain au Gabon a été publiée par un communiqué de la présidence de la république gabonaise. En effet, le communiqué évoque qu’il s’agit d’une visite de travail et d’amitié de 48 heures.

Au cours de cette visite, les deux chefs d’Etats vont discuter sur divers sujets. Notamment sur, les questions de paix et de sécurité sous régionales et continentales à l’agenda du Conseil de Sécurité des Nations Unies dont est membre actuel le Gabon, comme le précise le communiqué de la présidence du Gabon.

Rappelons que le Gabon a pendant plusieurs années envoyé, plusieurs casques bleus en Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Jusqu’à 2021 lorsque 450 casques bleus du Gabon en Centrafrique ont été chassés du pays suite à des accusations d’abus sexuels.

Le Gabon célèbre la journée nationale du drapeau

Ce mardi 09 août 2022, le Gabon célèbre la 13ème édition de la journée Nationale du Drapeau, placé sous le thème « Gabon Bleu ».

 

La journée du drapeau nationale est célébrée sur toute l’étendue du territoire gabonais. A cette occasion, les citoyens sont appelés à hisser le Drapeau Vert-Jaune-Bleu sur le toit de leur maison, bureau,  voiture, sur le portail de sa clôture, sur son chapeau ou son foulard, et dans bien d’autres endroits.

Au cours de cette journée, le conseil Municipal de la ville d’Oyem invite ses compatriotes de s’approprier les symboles de la Nation et de  cultiver l’esprit patriotique.

Rappelons que la journée nationale du drapeau a été instaurée en décembre 2009 par le président de la République Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon souhaite procéder à la fabrication locale des antirétroviraux

Les responsables de la société civile, ont au cours d’une visite à la zone économique de Nkok, au siège de La Santé pharmaceutique, plaider pour une fabrication des médicaments pour les personnes atteintes de VIH afin d’éviter des  pénuries.

En attendant l’accord de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la société civile trouve qu’il est important de fabriquer sur place les médicaments antirétroviraux et aussi des médicaments pour les personnes atteinte de Tuberculose et de paludisme. En effet, Marc Ona Essangui,  de l’ONG Brainforest,  exhorte les autorités à réfléchir à la possibilité de confier cette nouvelle mission à l’entreprise.

Ce dernier explique que cela pour éviter des pénuries des ARV  au pays. Il s’interroge à travers le site Gabon Review que : «Comment peut-on parler de rupture [d’ARV], alors qu’on peut les produire sur place ?». Rajeev Lila, directeur général de La Santé pharmaceutique, quant à lui a annoncé que : «Nous pouvons fabriquer des antirétroviraux ici. Nous sommes en train de travailler avec l’OMS pour la validation de la qualité qui pourrait intervenir dans quelques mois. Par la suite, nous travaillerons avec le ministère de la Santé ».

A noter qu’une descente est prévue dans les prochains mois à l’usine de Nkok en présence des représentants de l’OMS, L’Onusida, de l’Unicef et du ministre de la santé afin de voir comment ça se passe.

Gabon-décharge de Mindoubé : le gouvernement sensibilise les populations

Les ministres de la santé, de l’intérieur et de l’éducation ont effectué une visite jeudi 04 août 2022, pour s’enquérir des conditions de dépotage des ordures sur le site de Mindoubé et sensibiliser les populations sur les différents dangers qui en découlent dans ce lieu.

 

Le gouvernement venu pour toucher du doigt les réalités que vivent les populations dans cette partie de la capitale s’est montré inquiet face à cette situation et prévoit à cet effet des travaux pour permettre la « fluidité du dépotage en attendant le centre de traitement », comme l’a souligné le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha.

En effet, après avoir observé les lieux, le ministre de la santé Dr Guy Patrick Obiang présent lors de cette visite a sensibiliser les jeunes et leur parent sur les dangers qu’ils courent en travaillant au quotidien dans ce site.

Pour finir, une sensibilisation a été également faite pour recenser les enfants non scolarisés, qui seront désormais, pris en charge dans les établissements scolaires proches de leur domicile en vue d’une socialisation.

Rappelons que la décharge municipale de Mindoubé, est situé dans  le 5ème arrondissement de la capitale gabonaise, et est le seul endroit où sont déposés toutes les ordures ménagères du Grand Libreville soit 800 tonnes de déchets par jour.

Gabon : un mort dans un accident de moto à Tchinbanga

L’accident de circulation a eu lieu mercredi 03 août 2022, sur la route qui relie Dikoutou et Peygnoudou à 32 km de Tchinbanga.

 

Le nommé SÉVERIN Mapangou, un jeune instituteur, a perdu sa vie au cours d’un accident de circulation mercredi 03 août 2022, alors qu’il se rendait au village Peygnoudou.

Selon le journal de de nos confrère de l’Union, il a quitté Dikoutou tôt, pour rallier le regroupement de village Peygnoudou t en chemin il a perdu le contrôle de sa moto et s’est retrouvé dans un caniveau.

Les accidents de circulations deviennent de plus en plus récurrents au Gabon. Rappelons que, lundi 1er août 2022, un accident de circulation a également eu lieu au PK 19, sur la Nationale 1, faisant ainsi deux morts et plusieurs blessés.

Allaitement maternel : Un droit pour les bébés

Le monde célèbre du 1er au 7 août, la semaine mondiale de l’allaitement maternel. Si l’idée est de soutenir, encourager et protéger l’allaitement maternel, cette année le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appellent les gouvernements à allouer plus de ressources à la protection, à la promotion et au soutien des politiques et des programmes en faveur de l’allaitement maternel. Les sages-femmes parlent d’un droit pour les bébés.

 

Depuis le 1er août, le monde commémore la semaine mondiale de l’allaitement maternel jusqu’au 7 août. L’idée est de soutenir, encourager et protéger l’allaitement maternel. À l’occasion de l’édition 2022 qui a pour thème «Go pour l’allaitement ! Éduquer, promouvoir, soutenir», le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appellent les gouvernements à allouer davantage de ressources à la protection, la promotion et au soutien des politiques et des programmes en faveur de l’allaitement maternel. «En particulier pour les familles les plus vulnérables vivant dans des contextes d’urgence», estiment les deux organisations.

Selon elles, le lait maternel est le premier vaccin des nourrissons tant il les protège des maladies infantiles courantes. «En raison du stress émotionnel, du manque d’espace et d’intimité et des mauvaises conditions d’assainissement auxquels sont confrontées les mères, de nombreux enfants sont privés des bienfaits de l’allaitement maternel qui leur permettraient de survivre», notent les deux organisations. Elles relèvent que moins de la moitié des nouveau-nés sont allaités au sein durant leur première heure de vie, ce qui les exposerait au risque de maladie et de décès. «Seuls 44 % des nourrissons sont exclusivement allaités au sein pendant les six premiers mois de leur vie», soulignent-elles.

Le lait maternel incontournable pour le nourrisson

Si elles assurent que ce chiffre est en deçà de l’objectif de 50% à l’horizon 2025 fixé par l’Assemblée mondiale de la Santé, au Gabon les sages-femmes notent beaucoup de résistances chez les accouchées. «Certaines jeunes mères refusent catégoriquement de donner le sein à leurs bébés, alors que l’allaitement maternel est un droit de l’enfant. L’enfant a le droit d’être allaité par sa mère lorsque celle-ci ne présente aucun inconvénient», a déclaré l’une d’entre elles. Pour l’Unicef et l’OMS, il est important de protéger, promouvoir et soutenir l’allaitement maternel «en tant que système alimentaire durable et naturel par excellence».

Elles recommandent entre autres, d’investir en priorité dans les politiques et les programmes favorisant l’allaitement maternel ; protéger les personnes s’occupant d’enfants et les professionnels de santé des techniques d’influence marketing peu scrupuleuses employées par le secteur des préparations pour nourrissons en adoptant et en mettant pleinement en œuvre le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel ; mettre en œuvre des politiques favorables à la famille qui permettent aux mères de disposer du temps, de l’espace et du soutien dont elles ont besoin pour allaiter.

Source: Gabon Review

Gabon-fête du 17 août : le président Macky Sall attendu à Libreville

Le chef de l’Etat du Sénégal est attendu au Gabon,  pour assister à la célébration du 62ème anniversaire de l’ascension du Gabon à la souveraineté internationale.

 

Le président Macky Sall vient de confirmer sa présence au Gabon, pour assister son homologue Ali Bongo Ondimba, à  l’occasion du 62ème anniversaire de l’ascension du Gabon à la souveraineté internationale, qui aura lieu le 17 août 2022.

La fête qui aura lieu cette année au boulevard de l’indépendance en présence du public sera marquée par de nombreux invités. Plusieurs activités seront prévues à cet effet, notamment  une grande parade militaire contrairement aux deux dernières années pendant lesquelles la célébration avait lieu au palais en raison de la pandémie du Covid-19.

Rappelons que les répétitions du défilé pour cette occasion, se poursuivent dans la ville. L’assainissement du boulevard et de quelques  points de  la ville se font en ce moment  car, le gouvernement souhaite avoir une plus belle célébration, contrairement aux années précédentes.