Gabon : Brice Laccruche Alihanga condamné à cinq ans de prison ferme

Le Tribunal correctionnel de Libreville a établi, ce vendredi, la culpabilité de l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo jugé pour « délivrance indue de documents administratifs ».Disgrâce. Brice Laccruche Alihanga, tombé de son piédestal en 2019, poursuit sa descente aux enfers. Homme de confiance d’Ali Bongo, le Franco-Gabonais de 41 ans avait réussi à prendre les rênes du pouvoir suite à l’accident vasculaire cérébral du chef de l’Etat en octobre 2018.

Mais fin 2019, soupçonné notamment de « détournements de fonds publics et de blanchiment d’argent », M. Laccruche Alihanga est arrêté puis incarcéré. En prison, l’ex-homme fort de Libreville a même voulu se suicider le 21 mai 2020 en s’ouvrant les veines.

Le déficit en sage-femmes au Gabon : Il faut susciter de nouvelles vocations chez les jeunes

 Les statistiques officielles révèlent qu’il faut près de 30 000 femmes pour combler le déficit criant de ce personnel essentiel au Gabon qui n’en compte que1000 accoucheuses.

 

Le déficit en sage-femmes est trop abyssal au Gabon. Avec une population estimée à 2,2 millions d’habitants en 2020, selon la Banque Mondiale, le pays n’en compte que 1000 Sage-femmes dont 700 seulement sont reconnues par l’Etat.

En 2011, le pays comptait en moyenne 3,3 enfants par femme et moins de 500 matrones formées en exercice, pour une population féminine en âge de procréer estimée à un peu plus de 387 mille, soit 12 infirmiers et sages femmes pour 1000 naissances vivantes.

L’Ordre national des sage-femmes du Gabon (ONSFG) qui a tenu récemment sa première assemblée générale a la lourde mission de rendre le métier attrayant et susciter de nouvelles vocations chez les jeunes.

 

 

 

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Libreville : Vincent de Paul Massassa a donné le go de la première édition du sommet sur le pétrole et le gaz

Vincent de Paul Massassa ministre gabonais du Pétrole, du gaz et des Hydrocarbures, a donné le go de la première édition du sommet sur le pétrole et le gaz.  L’objectif final  de cet atelier, est de conduire le Gabon vers la transition énergétique.

 

Il sied de noter que, les travaux du sommet tourneront autour de la valorisation du gaz naturel. Le président Ali Bongo, veut mettre un terme au torchage du gaz découvert sur les champs pétroliers pour en faire une source énergétique et économique majeure du pays.

« La priorité au Gabon a toujours été la recherche de l’huile, c’est-à-dire du pétrole. La découverte du gaz a souvent été considérée par les compagnies pétrolières comme un risque », a dit le ministre Massassa.

Et d’ajoute, ce sommet a pour objectif final de réduire le torchage du gaz pour en faire une source de développement économique. « Par la transition énergétique et la monétisation du gaz, l’objectif visé est de réduire notre indépendance sur l’importation des produits finis et amorcer le basculement vers une énergie propre », a affirmé le ministre.

Alice Ouedraogo, Représentante de la Banque mondiale au Gabon, a indiqué que son institution soutient le Gabon dans cette entreprise salvatrice pour les populations ainsi que pour l’environnement.

 

 

Le président Joe Biden a fait un don de 168 000 doses du vaccin Johnson & Johnson au Gabon

L’Ambassade des États-Unis au Gabon a d’annoncé l’arrivée de 168 000 vaccins Johnson & Johnson à dose unique que les États-Unis offrent au Gabon à travers COVAX.

 

La représentation des États-Unis au Gabon, va distribuer ces doses de façon sûre, équitable et sans récupération politique. Il  le fait dans le seul but de sauver des vies.

Il sied de noter que, ce lot porte à 268 620 le nombre de doses de vaccin offert au Gabon (un lot de 100 620 doses de Pfizer est arrivé le 23 septembre 2021). Ce don réceptionné à l’Aéroport International Léon Mba à Libreville, via COVAX ce jour, est le plus grand don de vaccin reconnu et approuvé par la FDA sur le plan international par un seul pays et démontre aussi l’engagement durable des États-Unis envers le Gabon.

Les vaccins fiables et efficaces restent notre meilleure arme contre la pandémie, et les États-Unis se sont engagés à offrir 1,1 milliards de doses de vaccin à travers le monde. À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 180 millions de doses de vaccin à plus de 100 pays.

L’engagement de fournir des vaccins contre la COVID-19 à 92 pays à revenu faible et intermédiaire et aux États Membres de l’Union Africaine continuera de s’aligner à la volonté du Président américain Biden de renforcer la lutte contre la pandémie à l’échelle planétaire.

« Les États-Unis sont engagés à porter l’urgence des efforts internationaux de vaccination à la même hauteur que ceux déployés sur le territoire américain. Nous partageons ces vaccins pour sauver des vies et mener le monde vers la fin de cette pandémie. » Sont là les mots du président Joe Biden.

Les États-Unis, sont  heureux de poursuivre la coordination avec l’Union Africaine, l’UNICEF et le CDC Africa pour livrer les doses de vaccin au continent via l’initiative COVAX grâce à leur mécanisme logistique établi.

Source : ambassade USA à Libreville

 

Le Sommet de la Francophonie reporté une deuxième fois

Les États de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont trouvé un « consensus » sur un report d’un an du Sommet à Djerba (Tunisie).Le 18e Sommet de la Francophonie qui devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, a été reporté une nouvelle fois, à cause de la Covid-19 et surtout de la crise politique.

Les membres du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réunis mardi, ont décidé de ce report d’un an, a indiqué dans un communiqué l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie d’organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » a indiqué le communiqué. Cette proposition doit être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d’être définitivement entérinée.

Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en mai 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. Finalement, il a été déplacé hors de la capitale sur l’île tunisienne de Djerba et devait avoir lieu en novembre 2021.

Ce nouveau report de l’événement, qui se tient tous les deux ans, est justifié par des raisons sanitaires et surtout politiques. Il peut être analysé comme un signal envoyé au président tunisien Kais Saied qui exerce une mainmise sur les institutions de son pays. Le chef de l’Etat, engagé dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire islamiste et conservateur Ennahda, avait suspendu en juillet dernier le Parlement et la Constitution du pays. Et depuis cette date, il gouverne par décret. 

L’un des grands objectifs de la Francophonie qui regroupe 88 États membres est de soutenir l’État de droit, les libertés humaines et les droits de la personne. Dès lors, certains membres du Conseil permanent espèrent que ce report fera bouger les lignes et contribuera à stabiliser la situation en Tunisie. Malgré la formation d’un nouveau gouvernement lundi dernier, plusieurs Etats membres de l’OIF se préoccupent toujours de la situation politique en Tunisie.

Le dernier sommet de la Francophonie a eu lieu à Erevan, capitale de l’Arménie en 2018. Il avait marqué la fin de mandat de la secrétaire générale Michaëlle Jean, ex-gouverneure du Canada et son remplacement par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Sommet Afrique-France : la jeunesse à la place des chefs d’Etat

Ce Sommet est inédit dans son nouveau format.Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron va s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Ce nouveau format porte l’empreinte de l’intellectuel camerounais Achille Mbembe. Le théoricien du post-colonialisme a piloté les préparatifs de la rencontre avant de remettre son rapport au président français sur la « refondation des relations entre la France et le continent ».

L’historien camerounais estime que la France est trop déconnectée « des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine.

Ce nouveau format sera l’occasion « d’écouter la parole de la jeunesse africaine et de sortir des formules et des réseaux sociaux » selon un communiqué de la présidence française.

Pour cette 28ème édition, ce sont des jeunes entrepreneurs, des membres de la société civile, du secteur associatif, du sport et de la culture qui sont les invités de ce sommet.

Autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport, ils échangeront pendant une demi-journée sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs, de bâtir des ponts.

Emmanuel Macron devrait échanger avec douze jeunes invités, dont aucune personnalité connue, repérés lors de débats préparatoires tenus dans 12 pays africains. Les débats tourneront sur « les pistes de réconciliation ». Les questions économiques seront aussi débattues avec 350 entrepreneurs africains sélectionnés.

En outre, une table ronde sur la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation et dont le processus est en cours sera au cœur des échanges. A ce titre, Macron devra revenir sur sa promesse faite en novembre en 2017 à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de « créer les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique » au plus tard en 2022.

Mais pour l’intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop qui s’est exprimé à la veille du sommet dans une tribune publiée sur senegalactu.info, « le face-à-face entre Macron et la société civile africaine aurait été beaucoup plus crédible ou même fructueux si on avait au moins senti sur le terrain des signes concrets de sa volonté de changement. »

A l’issue des échanges, Emmanuel Macron devrait annoncer la création d’un Fonds destiné à soutenir les initiatives de promotion de la démocratie, des programmes permettant une plus grande mobilité étudiante, ou la mise en place d’un « forum euro-africain sur les migrations.

Gabon: « la BAD approuvé un appui budgétaire de 50 millions d’euros » (Robert Masumbuko)

Le conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé mercredi à l’unanimité un appui budgétaire de 50 millions d’euros (environ 33 milliards de FCFA) au Gabon, a annoncé le représentant de la BAD au Gabon, Robert Masumbuko.

 

Il sied de noter que, la nouvelle cagnotte va permettre d’accélérer le retour de la croissance et récompenser l’engagement du Gabon à poursuivre les réformes de son économie, a précisé M. Masumbuko via son compte twitter.

Rappelons que, depuis le déclenchement de la pandémie du Covid-19, la BAD a accordé plusieurs financements au Gabon.

La Bdeac consent à prêter 35 milliards F CFA au Gabon

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) va aider le pays pour la réalisation de deux projets structurants dans les secteurs de la santé et de l’assainissement.Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de l’institution financière et Nicole Jeanine Lydie Roboty, ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, ont signé, hier mardi à Libreville, les deux accords de financement.

Le Gabon est censé utiliser les fonds dans la mise en œuvre du Plan complet de réinstallation des personnes affectées par l’aménagement des bassins versants de Gue-Gue, Lowe-Iai et Terre nouvelle et du Plan national de riposte contre la Covid-19.

Le premier accord porte sur « un prêt complémentaire » de 20 milliards F CFA qui vient en augmentation d’un autre prêt de 40 milliards F CFA accordé en 2012. Il doit permettre la construction, à Bikelé, localité située à environ 5 kilomètres de Libreville, de « 930 logements sociaux, d’un dispensaire, de trois écoles et d’autres équipements collectifs », informe un  communiqué de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).

Dans la première phase de ce programme, des logements sociaux et des équipements collectifs ont été construits pour les personnes affectées par les travaux sur ces trois bassins versants.

Toutefois, indique la source, une réévaluation du projet a fait apparaître de « nouvelles dépenses relativement à l’aménagement de la voie d’accès, à l’équipement des structures publiques et à l’alimentation du site en eau et électricité ». Avec le prêt additionnel, le Gabon pourra effectuer ces dépenses afin de « favoriser l’occupation effective du site par les populations ».

S’agissant du Plan national de riposte contre la Covid-19, le montant du prêt est de 15 milliards F CFA. A travers ce financement, la Bdeac entend « contribuer aux efforts du gouvernement gabonais dans la lutte contre la pandémie et limiter ses effets sur l’économie ».

En effet, le projet financé vise à « améliorer l’accès aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie avec notamment la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières sur l’ensemble territoire national ».

Ces nouvelles interventions portent le portefeuille des opérations approuvées par la Bdeac en faveur du Gabon à environ 534 milliards F CFA.

Libreville : Aboubacar Ibrahim plaide pour la construction d’un lycée dédié aux sourds-muets

Aboubacar Ibrahim président de l’Association des sourds-muets du Gabon (ASMG), plaide pour la construction d’un lycée dédié exclusivement aux enfants sourds-muets pour continuer leurs études une fois admis en 6ème.

 

Le président de l’ASMG, a fait cette déclaration à l’occasion de leur Journée Mondiale célébrée en différé et de façon couplée avec celle de la langue des signes. « Nous vous demandons l’ouverture du collège des sourds de Nzeng-Ayong en vue d’améliorer les conditions d’étude des élèves issus de l’ENEDA, école nationale des enfants déficients auditifs », a-t-il plaidé.

L’ASMG dénonce une insuffisance quant à la carrément de les élève sous-muets dans les lycées public. Les écoliers issus de l’ENEDA, admis en 6ème ont été orientés comme les années précédentes dans les lycées et collèges classiques. Seulement, il y a un déficit ambiant des interprètes et autres spécialistes des langues des signes. Une insuffisance qui ne favorise pas l’épanouissement des enfants atteints de surdité.

« Le nombre de sourds au Gabon s’est considérablement accru, chaque année l’ENEDA reçoit des dizaines de nouveaux élèves, cette croissance fait appel aux ressources humaines maitrisant la langue des signes Gabonais et pouvant faciliter la communication entre les sourds et les non-sourds ; c’est pourquoi nous proposons l’embauche des interprètes dans les établissements où ont été transférés les élèves sourds », a-t-il suggéré.

 

La zone industrielle du Gabon certifiée neutre en carbone en Afrique

Le développeur et opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, ARISE IIP a annoncé, lundi, l’obtention de la certification ISO 14064-1 en neutralité carbone pour la zone économique spéciale du Gabon (GSEZ).

Cette certification fournit une évaluation transparente par un tiers de la compensation et de l’empreinte carbone de la GSEZ.

ARISE IIP est un développeur et un opérateur panafricain de parcs industriels, engagé à faire prospérer l’Afrique, à développer son secteur industriel et à y créer des emplois. Le groupe est fortement impliqué dans le développement industriel du continent sans pour autant sacrifier le combat mondial contre les changements climatiques.

 « La GSEZ met en œuvre les meilleures pratiques et respecte les normes internationales les plus strictes pour atteindre son objectif d’industrialisation neutre en carbone. Cela fournit un cadre reproductible pour toutes les zones industrielles gérées par ARISE IIP et conduira à une transformation systémique et propre dans toute l’Afrique. », a souligné Gagan Gupta, cofondateur et président directeur général d’ARISE IIP.

Au cours des dernières années, ARISE IIP a élaboré une stratégie en matière de climat et biodiversité pour réduire son empreinte environnementale, investir dans des solutions à faible émission carbone et monétiser les services et les actifs environnementaux.

 « La certification de GSEZ d’Arise IIP montre comment les entreprises peuvent agir en faveur du climat et constitue un exemple pour le secteur privé dans le monde entier. Grâce à une stratégie de décarbonisation sur mesure et à des investissements dans des technologies à faible émission de carbone, GSEZ montre qu’il est possible de créer des industries à faible émission de carbone. », a expliqué de son côté Samaila Zubairu, PDG d’Africa finance corporation.

Outre les efforts déployés en vue de mesurer et de gérer les émissions de gaz à effet de serre (GES), la GSEZ concentrera ses efforts sur l’augmentation de l’utilisation du bois (qui est passée de 40 % à plus de 70 % et devrait atteindre 90 % d’ici la fin 2022) et des sources d’énergie renouvelables pour alimenter GSEZ en électricité décarbonée. Des solutions pour un transport faible en carbone sont également en cours d’évaluation.

Le Pr Lee White, ministre des Eaux et forêts, de la mer et de l’environnement du Gabon, a rappelé que son pays « a récemment adopté une loi sur le climat afin de garantir que notre pays conserve son positionnement positif en matière de carbone jusqu’en 2050 et au-delà ».

« Nous sommes donc fiers d’avoir sur notre territoire la première zone industrielle en Afrique certifiée neutre en carbone. Cette réalisation s’aligne sur l’engagement de notre gouvernement à introduire des mécanismes structurés pour mesurer et freiner les émissions aux niveaux national et sectoriel. », a-t-il conclu.

Libreville et Paris renforcent leur coopération sécuritaire

A la faveur de l’escale du patrouilleur de haute mer CDT Ducuing à Port-Gentil, un exercice s’est tenu entre les marines française et gabonaise.Il s’agissait de contrôler un navire suspect. Cet exercice, qui s’est déroulé le 23 septembre dernier, a permis d’échanger les savoir-faire entre deux marines impliquées dans la surveillance de leurs eaux territoriales, explique l’ambassade de France au Gabon.

Au terme de l’exercice, le commandant du Ducuing, le gouverneur de la province de l’Ogooué Maritime et le chargé d’affaires de l’ambassade de France ont souligné la qualité de la coopération franco-gabonaise.

Elim / Qatar 2022 : le Gabon concède un match nul face à l’Égypte (1-1) à Franceville

Les panthères du Gabon ont arraché le match nul à domicile (1-1) face aux Pharaons de  l’Égypte dimanche soir à Franceville, c’était  au terme d’un match comptant pour la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

 

L’international gabonais Jim Emilien Ngowet Allevinah a ouvert la marque à la 72ème minute. Les Pharaons en infériorité numérique suite à un carton rouge ont réussi à égaliser à la 89ème minute par Fathi Abdelhamid Mostafa Mohamed.

Notons que, le second match du groupe se jouera mardi à Luanda entre l’Angola et la Libye. L’Egypte est provisoirement en tête du groupe F avec 4 points suivi de la Libye (3 points) et du Gabon (1 point). L’Angola ferme la marche avec 0 point en attendant son 2ème match mardi.

L’Afrique s’engage à éradiquer toutes les formes de polio

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la poliomyélite depuis juillet 2020.L’Afrique a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas. Mais des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où peu d’enfants ont été vaccinés contre ce virus.

Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la Covid-19. Depuis 2018, 23 pays africains ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

C’est pourquoi, les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent. Pour ce faire, ils ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue du 24 au 26 août en mode virtuel.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse », a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer et d’améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques ; d’intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique ; et d’accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2).

« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s’engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l’Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive.

Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La Covid-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la pandémie en suspendant certaines campagnes de vaccination », a dit Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite ».

Relance post-Covid : 23 milliards de DTS du FMI à l’Afrique

Le Fonds monétaire international (FMI) va verser aux pays africains 23,73 milliards de droits de tirage spéciaux (DTS), soit 33,66 milliards de dollars US, pour financer notamment leurs achats de vaccins contre la Covid-19.Sans surprise, les deux géants du continent que sont l’Afrique du Sud et le Nigéria, sont les plus gros bénéficiaires de l’assistance du Fonds monétaire international. Pretoria et Abuja vont respectivement recevoir 2,92 milliards de DTS (4,15 milliards de dollars) et 2,35 milliards de DTS (3,34 milliards de dollars).

Ils sont suivis par l’Egypte, l’Algérie et la Libye avec des avoirs estimés respectivement à 1,95 milliard de DTS (2,77 milliards de dollars), 1,88 milliard de DTS (2,66 milliards de dollars) et 1,51 milliards de DTS (2,14 milliards de dollars).

Le top 10 des plus importants bénéficiaires de cette allocation en DTS sur le continent est complété par la République démocratique du Congo (1449 millions de dollars), la Zambie (937,6 millions de DTS/1330 millions de dollars), le Maroc (857,2 millions de DTS/1216 millions de dollars), l’Angola (709,4 millions de DTS/1006 millions de dollars) et le Ghana (707,3 millions de DTS/1003 millions de dollars).

Dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), la Côte d’Ivoire, grâce à son poids économique, reçoit la part la plus importante avec une allocation équivalente à 884,3 millions de dollars, soit près de 496 milliards FCFA.

Elle est suivie par le Sénégal qui pourra renforcer ses réserves de change à hauteur de 440 millions de dollars. Dans le même sillage, on retrouve successivement le Mali avec 254 millions de dollars, le Togo pour 200 millions de dollars, le Niger doté de 179 millions de dollars, le Bénin avec 168 millions de dollars et le Burkina Faso qui bénéficie de 164 millions de dollars.

Le Fonds monétaire international a procédé depuis ce 23 août 2021 à l’injection record d’une liquidité de 456,5 milliards de Droits de tirage spéciaux (DTS) estimés à 650 milliards de dollars dans l’économie mondiale.

A travers ces fonds, le FMI espère renforcer la stabilité du système monétaire international face aux dégâts économiques et sociaux sans précédent causés par la pandémie de la Covid19. Cette injection historique, qui est la réponse de l’institution de Bretton Woods à la grave crise sanitaire que connaît actuellement le monde, vise à compléter les réserves de change des pays membres du FMI.

Cette manne financière constitue donc une véritable bouffée d’oxygène pour les pays dont le compte des transactions courantes est structurellement déficitaire comme la plupart des pays en développement.

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?

Gabon : la riposte contre Ebola se prépare

Le Gabon revisite son Plan national de riposte contre l’épidémie Ebola après la détection d’un cas en Côte d’Ivoire.Le Gabon se sent exposé après l’apparition du virus Ebola à Abidjan. Afin de parer à toute éventualité de la survenue de cette fièvre cet Etat d’Afrique central, le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Patrick Obiang Ndong et les acteurs nationaux de la lutte contre Ebola ont tenu une réunion d’urgence le lundi 16 août dernier.

« Selon l’Oms, un cas déclaré est considéré comme une épidémie dans ce pays donc le Gabon ayant un vol direct avec la Côte d’Ivoire, il est important pour nous de pouvoir nous préparer et revisiter notre dispositif de riposte contre Ebola » a prévenu Dr Patrick Obiang Ndong.

Face à la densité du trafic de voyageurs et de marchandises entre les deux pays, les autorités sanitaires gabonaises ont décidé de réactiver la cellule opérationnelle de riposte aux épidémies (Core). Le dispositif de contrôle sur les frontières terrestres, aériennes et maritimes sera désormais renforcé et un contrôle systématique effectué sur les passagers internationaux.

Le représentant de l’Oms a invité les autorités sanitaires locales à axer davantage les mesures de contrôle au niveau de l’aéroport de Libreville qui enregistre un flux important de passagers provenant de l’Afrique de l’Ouest, et notamment de la Côte d’Ivoire.

CAN Cameroun 2021 : le Gabon dans le groupe C avec Comores, Ghana et Maroc

Les panthères du  Gabon évolueront dans le groupe C en compagnie des Comores, du Ghana et du Maroc, selon le tirage au sort effectué mardi  17 août en soirée à Yaoundé au Cameroun.

 

Le Cameroun pays hôte de cette compétition, est dans le groupe A. Le groupe B est patronné par le Sénégal. Le Nigeria est  en tête d’affiche du groupe D, l’Algérie mène la danse du groupe E alors que la Tunisie patronne le groupe F.

 

 

Can 2021 : les dés sont jetés

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, ce mardi 17 août au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.Le Cameroun a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie riche en sons et couleurs. Cinquante ans après la Can 1972 jouée sur ses terres, le pays de Roger Milla ou encore Samuel Eto’o accueille, du 9 janvier au 6 février 2022, la grand-messe du football continental.

Logés dans la poule A, les Lions indomptables, quintuples vainqueurs du tournoi, seront opposés au Burkina Faso lors du match d’ouverture. Six stades seront utilisés pour les 52 matchs de la compétition : Japoma (Douala), Ahmadou Ahidjo et Olembé (Yaoundé), Kouekong (Bafoussam), Roumdjié-Adja (Garoua) et Limbe Omnisport Stadium (Limbé-Buéa).

L’Algérie, championne en titre, figure dans le groupe E en compagnie de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et de la Côte d’Ivoire. Tandis que le Sénégal, finaliste malheureux, hérite du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi.  

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie et Cabo Verde.

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée et Malawi.

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores et Gabon.

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan et Guinée Bissau.

Groupe E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire.

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie.

Gabon : Elvis Ossidji, a été promu à la tête de la Société équatoriale des mines

Elvis Ossidji, a été nommé mercredi en conseil des ministres au poste de Directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM) qui peine à s’affirmer comme un pilier de l’économie nationale gabonaise malgré les énormes richesses minières du pays.

 

Créée en 2011, la SEM est une société anonyme dont l’Etat gabonais est l’unique actionnaire. La société a pour mission de faciliter le développement des ressources minérales du Gabon. Ses activités sont axées sur l’expansion et le développement de minéraux stratégiques nationaux.

Sa présence sur le terrain est anecdotique. Son impact sur les finances publiques n’est pas aussi visible. Sa marque, sa méthode et son dynamisme pour faire rayonner la société sont attendus.

Éliminatoires mondial Qatar 2022 : les pharaons au Gabon pour préparer le match du 7 septembre

La délégation des techniciens de la Fédération égyptienne de football est arrivée au Gabon pour préparer le match  qui opposera les Pharaons d’Égypte aux Panthères du Gabon le 7 septembre prochain au stade de Franceville, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde, groupe F.

Il sied de noter que,  cette délégation égyptienne est venue en prospection. Visite des stades, des hôtels et des structures sanitaires. Aucun détail ne sera négligé. Il est prévu une rencontre avec la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) pour s’informer des dispositions sur les tests Covid-19, le transport et autres problèmes logistiques, question d’éviter toute surprise comme ce que le Gabon avait subi en Gambie lors des éliminatoires de la CAN 2020.

Les Pharaons qui ont déjà participé à plusieurs phases finales de la Coupe du monde ne veulent pas rater la prochaine édition prévue au Qatar.

Signalons que les Panthères du Gabon sont logées dans le groupe F des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 en compagnie de l’Égypte, la Libye et l’Angola.

S’agissant de préparatif pour les panthères, le sélectionneur national Patrice Neveu a entamé le 26 juillet dernier,  une tournée européenne pour mobiliser les cadres des Panthères.

 

 

Libreville : « le Gabon importe le bitume de la Grèce » (ministre Armel Bounda)

Armel Bounda Balondzi, ministre des Travaux publics, a indiqué au cours d’une interview  qu’i a cordée à nos confrères de la Radio Gabon diffusée ce vendredi, que le Gabon importe actuellement le bitume de la Grèce .

« Parce que nous ne produisons plus le bitume depuis 15 à 20 ans, nous importons le bitume de la Grèce et d’autres pays encore », a notamment déclaré le ministre au terme d’une visite du chantier de la route nationale N°1 qui n’avance pas malgré un lancement en toute pompe par la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda en septembre 2020.

Il sied de préciser que, le Gabon est un pays producteur de pétrole. Il est l’un des principaux émirats pétroliers du golfe de Guinée. La Grèce n’est pas reconnue comme un État pétrolier.

D’après des anciennes estimations, le prix du kilomètre d’une route bitumée au Gabon est d’un milliard de FCFA.

Gabon: le FMI débloque 306 milliards FCFA

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) approuve un prêt de 306 milliards FCFA sur une période de trois ans pour la République gabonaise.Le Gabon est fortement impacté par la chute du cours de ses matières premières et la Covid-19. Voilà pourquoi le président Ali Bongo Ondimba a nommé en décembre 2020 une ministre de l’Economie et de la Relance dans le gouvernement de la Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Le chef de l’Etat les a reçus lundi en compagnie du Représentant-Résident du FMI, Marcos Poplawski Ribeiro, pour parler de l’avenir.

Selon la présidence de la République, les échanges ont été l’occasion de faire un point de situation du programme de facilité élargie de crédit triennal pour 2021- 2023 en faveur du pays pour un montant de 306 milliards de Francs CFA, approuvé par le Conseil d’Administration du FMI.

« Ce financement est un soutien de l’institution financière au Gabon pour la lutte contre la Covid-19 ; la lutte contre le changement climatique ; les actions mises en œuvre dans le cadre de la décennie de la femme et des droits humains ainsi que la diversification de l’économie gabonaise et du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) », explique la même source.

Dans ce programme de prêt, « 126 (milliards FCFA) vont être décaissés en cette première année. Avec trois objectifs : continuer le travail de riposte sanitaire, économique et sociale à la Covid-19. Le deuxième, relancer l’économie gabonaise réduisant la dette. Puis réduire la pauvreté », a souligné pour sa part le représentant du FMI.

Déjà, le Gabon et le FMI avaient conclu un premier accord triennal de prêt en juin 2017. L’enveloppe de 354 milliards FCFA était destinée à la relance de l’économie. Mais ce fut un « échec », d’après l’économiste gabonais Mays Mouissi qui estime sur RFI que le nouvel accord n’est pas opportun.

« En 2017, au début du premier programme, la dette du Gabon était de l’ordre de 4000 milliards, et à la fin du programme elle est passée à 7000 milliards. Les comptes de la République gabonaise sont toujours en déséquilibre et l’accroissement des recettes publiques n’a jamais été réalisé », a-t-il souligné.

Avant le surgissement de la pandémie qui a contaminé plus de 25.000 personnes dont 164 décès dans le pays, l’économie gabonaise allait « mieux », note Jeune Afrique. Selon les prévisions du FMI, il était prévu en 2019 le redressement de la croissance quasi nulle de 2017 (0,5 %) et de 2018 (0,8 %). Malgré les difficultés, une source gouvernementale rappelle qu’elle a atteint 2,8% en 2020.

Afrobasket dames 2021 : les Panthères du Gabon sont qualifiées

Les panthères dame du Gabon ont obtenu leur qualification pour l’Afrobasket dames 2021, après le forfait de la RD Congo pour l’organisation des éliminatoires les 16 et 17 juillet à Kinshasa. La sélection entrainée par Raymond Lasseny est logée dans la poule C de la compétition avec l’Égypte et le Sénégal, pour la compétition qui se tiendra du 17 au 26 septembre.

 

Après quelques jours d’attente, la section Afrique de la Fédération internationale de basketball amateur (Fiba Afrique) a rendu son verdict. Les Panthères du Gabon sont qualifiées pour l’Afrobasket dames 2021, sans jouer l’ultime tour des éliminatoires.

La «Fiba Afrique vient de notifier au Gabon sa qualification directe à la phase finale de la Fiba Afrobasket prévue du 17 au 26 septembre 2021 à Yaoundé (Cameroun). Le Gabon sera bel et bien au rendez-vous de la biennale africaine de la balle orange», s’est réjoui la Fédération gabonaise de basket ball (Fegabab).

Rappelons tout de même que, la décision de la Fiba Afrique est intervenue après le forfait de la RDC pour l’organisation des éliminatoires de l’Afrobasket dames, prévus les 16 et 17 juillet à Kinshasa.

La qualification du Gabon a donné lieu dans la foulée au tirage au sort des quatre groupes de cette compétition. Les filles de Raymond Lasseny sont logées dans le groupe C en compagnie de l’Egypte et du Sénégal.

 

Gabon : les résultats du BEPC seront proclamés ce vendredi et le CEP samedi

Le ministère de l’Éducation nationale a dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, annonce que, les résultats du BEPC seront proclamés ce vendredi alors que ceux du CEP seront connus samedi 24 juillet.

 

Le patron de l’éducation nationale, a indiqué dans un communiqué que,  les résultats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), seront proclamés ce vendredi alors que ceux du Certificat d’études primaires (CEP), seront connus samedi.

Comme en 2020, les résultats ne seront pas affichés devant les établissements scolaires. L’objectif est d’éviter les attroupements en ces  temps de Covid-19.

Les résultats seront  donc, diffusés sur internet via les sites web : www.kewa.gouv.ga ,  www.xgestedu.com   et  www.examensgabon.com

Signalons que, depuis mercredi 21 juillet dernier, des rumeurs propagées via les réseaux sociaux  affirmant que ces résultats ont déjà été publiés ont paniqué les familles qui se sont mises à les rechercher partout.

Le Gabon a enregistré à peine 115 cas positifs au Covid-19

Selon  le rapport publié lundi 19 juillet 2021 par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon, révèlent que le pays d’Ali Bongo a enregistré 115 cas positifs au Covid-19.

« Au total, sur les 943 371 tests réalisés, nous avons enregistré 25 283 cas positifs, dont 115 cas actifs, 25 005 guérisons et 163 décès », a souligné le rapport trihebdomadaire du Copil.

A en croire l’équipe de la riposte contre cette pandémie, ces résultats sont encourageants pour le pays cité en exemple dans le continent africain pour sa stratégie de riposte, avec à la clé, un taux de positivité de 0.3%.

Il faut dire qu’au regard de ces données, la pandémie semble en voie de disparition au Gabon. Malgré cette victoire graduelle contre le virus, le gouvernement appelle ses compatriotes à ne pas baisser la garde par l’observance des mesures barrières.

Il sied de noter que, le gouvernement gabonais  a intensifié son dispositif de riposte par le lancement en mars dernier de la campagne de vaccination contre le Covid-19. Plus de 10% de la population cible serait déjà vaccinée.

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Gabon : les auteurs du coup d’État manqué de 2019 édifiés sur leur sort

Dans son verdict rendu ce jeudi 1er juillet, la Cour militaire spéciale a condamné le lieutenant Ondo Obiang Kelly et deux membres de la Garde républicaine à 15 ans de réclusion criminelle.Le couperet est tombé. Si la Cour militaire spéciale avait suivi le réquisitoire du Procureur de la République, les accusés auraient fini leurs jours en prison. En effet, le représentant du ministère public avait requis contre eux « la réclusion criminelle à perpétuité et 100 millions F CFA d’amende » pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État, association de malfaiteurs et vol.

La juridiction militaire a minoré la peine des trois officiers, non sans prononcer leur « radiation de l’armée » et leur infliger une amende de 31 millions F CFA. Au sortir de l’audience,  les avocats des prévenus ont annoncé des pourvois en cassation.

Un autre élément de la garde républicaine, dont l’implication à la tentative de putsch n’a pu être prouvée, a été acquitté. La Cour militaire spéciale a également abandonné les poursuites contre cinq gendarmes qui, le 7 janvier 2019, sécurisaient les locaux de la radio-télévision nationale.

Ce jour-là, le lieutenant Ondo Obiang Kelly s’était adressé à ses compatriotes pour expliquer la nécessité de renverser le régime d’Ali Bongo afin de « restaurer la démocratie ». Au moment des faits, le président gabonais était en convalescence au Maroc suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC).

Finalement, la tentative de coup d’Etat s’est soldée par un échec avec notamment la mort de deux putschistes. Au Gabon, petit pays de l’Afrique centrale riche en pétrole, une famille règne sans partage depuis plus de 50 ans. El Hadj Omar Bongo Ondimba est resté au pouvoir jusqu’à sa mort survenu le 8 juin 2009. Son fils, Ali Bongo, lui a succédé après une période transitoire de quatre mois.

Gabon : poursuite du procès du putsch manqué

Les auteurs du coup d’Etat manqué de 2019 contre le président gabonais Ali Bongo Ondimba comparaissent devant la cour militaire spéciale.Plus de deux ans après leur tentative de coup d’Etat avorté, le lieutenant Kelly Ondo et ses complices comparaissent devant la cour militaire spéciale. Les exceptions d’inconstitutionnalités soulevées par les avocats de la défense ont été finalement rejetées par la cour.

Les avocats des mutins avaient brandi comme arguments les dispositions du Code pénal gabonais qui indique que lorsqu’une procédure implique au moins un civil, cette cour militaire n’est plus compétente. Or, parmi les neuf accusés dont huit gendarmes, on retrouve l’opposant et seul civil Ballack Obame.

Les présumés putschistes entendus le 18 et le 21 juin sont désormais entendus sur le fond depuis hier jeudi. Ils risquent la « prison à vie » pour les délits « d’atteinte à la sûreté de l’Etat » après leur forfait.

Le 7 janvier 2019, alors que Ali Bongo est en convalescence au Maroc après un accident vasculaire cérébrale (AVC), un commando dirigé par le lieutenant Kelly Ondo Obiang membre de la garde républicaine (GR) tente de s’emparer du pouvoir pour dit-il sortir le pays du « chaos ».

Après avoir pris le contrôle de la radio nationale, ils annoncent la mise en place d’un Conseil national de restauration, avant d’être neutralisés quelques heures après par les forces loyalistes.