Covid-19: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’équité vaccinale

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

Covid-19: l’Afrique doit disposer tôt de vaccins sûrs (OMS)

Le continent africain doit très tôt disposer de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui porte ce plaidoyer, souligne que même si le développement et l’approbation de vaccins sûrs et efficaces moins d’un an après l’apparition de la Covid-19 représente une spectaculaire réussite, l’Afrique court le risque d’être laissée de côté alors que les pays des autres régions concluent des accords bilatéraux, faisant ainsi grimper les prix.

Depuis le début de cette semaine, 40 millions de doses de vaccins ont été administrées dans 50 pays, la plupart à revenu élevé, selon l’OMS, déplorant qu’« en Afrique, la Guinée est l’unique nation à faible revenu à fournir des vaccins et, à ce jour, ceux-ci ont été administrés à seulement 25 personnes. Les Seychelles, pays à revenu élevé, est le seul sur le continent à avoir lancé une campagne nationale de vaccination ».

« Nous d’abord, pas moi d’abord : c’est la seule façon de mettre fin à la pandémie. La thésaurisation des vaccins ne fera que prolonger l’épreuve et retarder le relèvement de l’Afrique. Il est profondément injuste que les Africains les plus vulnérables soient forcés d’attendre des vaccins alors que des populations présentant moins de risques dans les pays riches sont mis en sécurité », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Citée par un communiqué de presse, Dr Moeti estime que « les personnels de la santé et les personnes vulnérables en Afrique ont urgemment besoin d’un accès à des vaccins contre la COVID-19 sûrs et efficaces ».

Le Mécanisme Covax (codirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, Gavi et l’OMS) a garanti la fourniture de 2 milliards de doses de vaccin auprès de cinq producteurs, avec des options d’achat de plus d’un milliard de doses supplémentaires, poursuit le communiqué.

Ce qui fait dire à Thabani Maphosa, directeur exécutif des programmes de Gavi, que « le Covax est en bonne voie pour commencer à livrer les doses de vaccins et à garantir un accès mondial aux vaccins ».

A son avis, cet immense engagement international a été rendu possible par les dons, le travail autour d’accords de partage des doses et des accords avec les producteurs qui ont permis d’obtenir la garantie de 2 milliards de doses.

En Afrique, la coalition s’est engagée à vacciner au moins 20 % de la population d’ici à la fin de 2021, en fournissant un maximum de 600 millions de doses, sur une base de deux doses par individu, distribuées par phases.

Initialement, 30 millions de doses devraient commencer à être livrées dans les pays d’ici le mois de mars, avec l’objectif de couvrir 3 % de la population en donnant la priorité aux professionnels de la santé et à d’autres groupes prioritaires. La couverture vaccinale sera ensuite étendue à d’autres groupes vulnérables comme les personnes âgées et celles présentant des maladies préexistantes.

Il est prévu que la majorité des doses soit livrée au cours de la seconde moitié de l’année. Ces délais et ces quantités pourraient changer si les vaccins candidats ne sont pas conformes aux conditions d’agrément réglementaires ou si la production, la livraison et le financement se heurtent à des difficultés.

D’après l’outil d’évaluation de l’OMS de la préparation à l’introduction du vaccin, les nations africaines sont prêtes en moyenne à 42 % pour des campagnes de vaccination de masse, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 33 % notés il y a deux mois. Néanmoins, il reste un long chemin à parcourir avant d’atteindre le seuil souhaité de 80 %.

Conflits au Sahel: deux millions de personnes déplacées

Dans le Sahel, l’insécurité a poussé deux millions de personnes à se déplacer, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).« Le HCR appelle à la fin des violences incessantes dans la région du Sahel (qui comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger), où le nombre de personnes déplacées à l’intérieur des frontières de leurs pays dépasse désormais, et pour la première fois, les deux millions », a déclaré, vendredi à Genève (Suisse), son porte-parole, Boris Cheshirkov.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, M. Cheshirkov a souligné que le déplacement dans la région a quadruplé en deux ans seulement car le nombre de déplacés internes s’élevait à 490 000 au début de l’année 2019.

Plus de la moitié des déplacés internes dans la région sont des Burkinabés. La région du Sahel accueille également plus de 850 000 réfugiés, principalement originaires du Mali.

Depuis début 2021, les violences au Niger et au Burkina Faso ont déjà forcé plus de 21.000 personnes à fuir leur foyer et à chercher refuge ailleurs dans leurs propres pays.

Au Burkina Faso, depuis le 31 décembre 2020, une série d’attaques armées contre la ville de Koumbri et des villages voisins dans le nord du pays a déjà déplacé plus de 11.000 personnes. La plupart d’entre elles sont des femmes et des enfants qui ont fui de nuit, après que les assaillants ont commencé à tirer sur leurs maisons.

Ce qui fait que, de l’avis du porte-parole du HCR, les communautés qui accueillent des déplacés ont atteint un point de rupture.

« Les besoins augmentent dans une région où convergent de multiples crises, notamment les conflits armés, l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la pandémie de Covid-19. L’extrême vulnérabilité du Sahel est exacerbée par l’impact du déplacement forcé, qui est causé par les violences généralisées et brutales perpétrées par des groupes armés et criminels », soutient Boris Cheshirkov.

Il souligne que la réponse humanitaire est « dangereusement débordée », et le HCR exhorte la communauté internationale à redoubler son soutien envers la région.

« Malgré la générosité de leurs hôtes, poursuit Boris Cheshirkov, de nombreux déplacés internes ne disposent même pas d’un abri de base et dorment en plein air. Ils ont d’urgence besoin d’abris décents, d’eau et d’articles de secours, ainsi que de soins de santé et d’installations sanitaires appropriées pour prévenir la propagation de Covid-19 ».

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

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« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

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Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

La Première dame du Gabon célèbre 10 ans de victoire pour sa fondation Sylvia Bongo

Sylvia Bongo Ondimba a célébré le 4 janvier 10 ans de succès pour sa fondation dont l’ambition est de contribuer au bien-être social des femmes, des enfants et des personnes vulnérables.

Il sied de noter que, la Fondation Sylvia Bongo pour la famille œuvre en faveur des droits des femmes, la lutte contre les cancers féminins, l’éducation et la solidarité en faveur des personnes vulnérables.

Fondée il y a 10 ans, l’une des plus retentissantes victoires de la fondation est l’institution par les Nations unies de la journée mondiale des veuves célébrée chaque année depuis 2011.

Sous la houlette la première dame Sylvia Bongo, le Gabon a porté aux Nations Unies un projet de résolution qui a été adopté par l’Assemblée Générale des Nations-Unies le 21 décembre 2010.

La lutte contre les cancers (féminins notamment) au Gabon est aussi associée à la fondation de la première dame du Gabon très engagée dans ce secteur.

« Toutes ces victoires, nous les avons remportées avec et grâce à vous », a tweeté l’épouse du président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Légalisation du mariage coutumier : le montant de la dot fixé à 1.500 000 FCFA

L’Assemblée Nationale est finalement tombée d’accord sur le montant de la dot au Gabon, celle-ci est arrêtée à 1 500 000 FCFA, ni plus ni moins.

Après 4 mois des débats relatifs à la légalisation du mariage coutumier au Gabon, le 21 décembre dernier, les députés ont unanimement adopté ce montant plafonné, lors d’une séance plénière. Une manière d’éviter les dérapages souvent constatés dans certains mariages, indique un député.

Il sied de noter que, ce vote constituerait la dernière étape de la proposition de loi portant reconnaissance légale et fixant le régime juridique du mariage coutumier au Gabon.

La proposition de loi adoptée en des termes identiques par l’assemblée nationale et le Sénat se trouve déjà à la Cour constitutionnelle pour en apprécier la conformité. D’après une source proche de la cour constitutionnelle, cette loi  pourrait être promulguée au mois de mars 2021.

Pour les couples homosexuels, l’affaire à suivre…….

Le géant Atlantic Financial Group désormais au Gabon, aux Comores et au Mali

Atlantic Financial Group (AFG), vient de finaliser l’acquisition des filiales BNP Paribas Au Gabon, aux Comores et au Mali.

Il sied de noter que,  cette acquisition est la suite de l’obtention de l’ensemble des autorisations préalables des différents régulateurs.

Le Groupe AFG, affiche ses ambitions renouvelées dans le secteur bancaire panafricain, en plus de la Banque Atlantique Cameroun, AFG  détient désormais : la Banque pour l’Industrie et le Commerce- Comores (BIC – Comores),  la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Gabon (BICIG), et  la Banque Internationale pour Commerce et l’Industrie du Mali (BICIM).

Il faut signaler que, Atlantic Financial Group, affirme  sa présence en Zone CEMAC  avec le Cameroun et Gabon. ledit groupe marque également son grand retour en Zone UEMOA avec le Mali et s’ouvre de nouveaux horizons dans l’Océan Indien avec les Comores.

Le AFG, est aussi présent dans ces régions à travers ses compagnies d’assurances : notamment avec Atlantique Assurances Bénin Vie,  Atlantique Assurances Bénin IARDT,  Atlantique Assurances Cameroun IARDT, Atlantique Assurances Mali IARDT, -et AFG Assur Comores (Vie et non Vie).

A en croire le communiqué d’AFG parvenu à la rédaction du journaldugabon.com, le géant Atlantic Financial Group, ambitionne d’offrir à sa clientèle une expérience client renouvelée en étant un acteur digital intégré bancassurance qui développe un écosystème à même de favoriser l’inclusion financière dans ces régions.

S’agissant de l’AFG

AFD Holding Financière de Atlantic Group fondée par l’homme d’affaires Ivoirien Koné DOSSONGUI, AFG est active dans le secteur bancaire francophone depuis plus de 40 ans et compte aujourd’hui quatre (4) filiales bancaires, cinq (5) filiales d’assurances, une banque d’affaires (AFG Capital) et une entité technologique (Digital Business Solutions).

 

 

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Gabon : léger remaniement du gouvernement

Suite à la démission du ministre de l’Économie Jean-Marie Ogandaga, après des accusations de malversations, le gouvernement gabonais a été légèrement remanié.Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou a été nommée mercredi ministre de l’Economie et de la Relance. Elle remplace Jean-Marie Ogandaga qui a démissionné après l’ébruitement de scandales financiers le mettant en cause. Selon l’Agence gabonaise de presse, il est accusé d’avoir accordé des abattements aux sociétés pétrolières françaises Pérenco et Total Gabon, alors que ces dernières devaient 9 milliards FCFA à l’Etat gabonais.

Nicole Mbou arrive dans ce contexte marqué également par la relance de l’économie gabonaise, fortement ébranlée par la crise de Covid-19 comme partout ailleurs dans le monde.

Pour réussir sa mission, l’économiste de formation pourra compter sur son background. Elle a démarré sa carrière à la Banque Gabonaise de Développement avant d’intégrer le ministère de l’Économie. Elle a travaillé aussi au service de la dette avant d’être promue ministre délégué il y a cinq mois.

Mme Mbou devient en outre, à 54 ans, la deuxième femme à occuper les fonctions de ministre de l’Économie sous Ali Bongo après Rose Christiane Ossouka Raponda, l’actuelle Premier ministre.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a annoncé que le ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat est désormais scindé en trois départements.

Baisse de taux de contamination : la Covid-19 est en passe de disparaître au Gabon

 Malgré le relâchement des gestes barrières, la tendance de la contamination du Covid-19 est baissière au Gabon. Elle est passée de 3,6 % le 30 octobre dernier, date de la réouverture des lieux de culte à 2,9% le 7 décembre 2020 du taux de transmission communautaire.

La tendance baissière de la transmission de la pandémie du la covid-19 au Gabon est continuelle deux mois après l’allègement des mesures restrictives. Une diminution, au-delà de la résurgence tant redoutée, qui laisse penser que le Coronavirus (Covid-19) est véritablement en passe de disparaître au pays d’Ali Bongo Ondimba.

Il sied de noter que, les lieux de culte avaient été fermés le 12 mars 2020 pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans le pays. D’après le gouvernement et l’équipe de riposte contre cette pandémie, ces lieux constituaient des espaces privilégiés pour la transmission du virus. Une raison qui avait provoqué un tollé auprès des leaders religieux. Un bras de fer s’était  alors par la suite engagé  entre les deux parties.

Le gouvernement sous pression, avait annoncé la réouverture à minima (un jour dans la semaine) des lieux de culte. Les Eglises ouvrent seulement chaque dimanche et les mosquées les vendredis.

Il faut noter tout de même que,  le Gabon a réalisé à ce jour, 315 464 prélèvements.  Un échantillonnage significatif sur une population totale de 1,800 million d’habitants.

 

Coopération : le Président Sierra-léonais, Julius Maada Bio est arrivé à Libreville

Le chef de l’Etat Sierra-léonais, Julius Maada Bio est  arrivé lundi 7 décembre en fin d’après-midi à Libreville pour une  visite de travail et d’amitié au pays d’Ali Bongo.

Le Sierra-léonais, a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Léon Mba, au bas de la passerelle, par le premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda avant de se rendre dans  la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok.

D’après un communiqué de la présidence de la République, le président Julius Maada Bio séjournera durant trois jours au Gabon dans le cadre de sa  toute première visite d’Etat.

Le général Maada Bio aura un tête à tête avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba. Le chef de l’Etat gabonais souhaite établir des relations commerciales solides avec Sierra-léonais dans le secteur maritime notamment.

Transport aérien : Air Burkina relance sa desserte de Libreville 2 vols par semaine

Ursula Leslie Oka, responsable de la communication de la compagnie aérienne nationale, annonce qu’Air Burkina relance ce mercredi 25 novembre 2020 ses vols sur le Gabon.

Il sied de noter que, Air Burkina est la première compagnie aérienne à ouvrir une nouvelle liaison au Gabon depuis la pandémie du coronavirus qui a plombé le secteur aérien du pays.

Le Gabon est la première destination en Afrique centrale de cette compagnie qui desservait dans le passé le Gabon, le Cameroun et le Congo Brazzaville.

Pour rappel, Air Burkina a été créée en 1967, la compagnie a cependant  été privatisée en 1981 date de son rachat par le groupe Agakan. Le groupe l’a cédé à l’Etat burkinabé il y a 3 ans. La compagnie a à nouveau été rachetée le 20 octobre 2020 par une compagnie américaine.

La Cemac lève 3,8 milliards d’euros pour des projets en énergie et transport

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) annonce, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, avoir levé 3,8 milliards d’euros de fonds pour financer onze projets d’intégration régionale sur la période 2021 et 2025 dans les six pays membres.« Le montant total des financements annoncés ou mobilisés (à l’issue de la table ronde avec les bailleurs) s’élève à environ 3,8 milliards d’euros, bien au-delà des montants recherchés », a déclaré le Secrétaire permanent du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), Michel-Cyr Djiena Wembou, cité par la note.

A en croire M. Wembou, le financement de huit projets sur les onze « est entièrement bouclé ».

Le coût total des projets s’élève à 4,072 milliards d’euros, dont 596,74 millions d’euros (14,65%) étaient déjà mobilisés avant la table ronde. Le financement recherché était donc de 3,48 milliards d’euros (85,35%), renseigne le document.

Plus d’une dizaine de partenaires multilatéraux et d’investisseurs privés ont manifesté leur intérêt à contribuer au financement de ces projets de façon multiforme.

« Certains bailleurs et partenaires ont indiqué les projets pour lesquels ils étaient intéressés, notamment sur les axes 2 et 3 (…) et ont sollicité des informations complémentaires pour affiner leurs intentions. D’autres bailleurs et partenaires ont manifesté leurs intérêts de financement sous réserve de la réception des études de faisabilité et autres documents, ce qui leur permettrait de préciser les montants et les formes d’intervention », a précisé Michel-Cyr Djiena Wembou.

Le chef de la Division infrastructures/Afrique centrale à la Banque africaine de développement, Joseph Kouassi N’Guessan, a quant à lui assuré que la BAD allait contacter les partenaires pour leur fournir toutes les informations nécessaires « car nous avons contribué au financement de la majorité des études de faisabilité des projets concernés par cette table ronde ».

Par ailleurs, il a indiqué que la BAD, en sa qualité de chef de file pour la mobilisation des ressources, va accompagner la Cemac dans la coordination des engagements pris par les partenaires présents à la table ronde, en vue d’aider à la concrétisation de ces annonces.

La Banque a mobilisé, pour des projets de transport en Afrique centrale, 1,13 milliards d’euros sur la période 2015-2019. Environ 30% de ces financements ont été consacrés au développement et à la rénovation de corridors routiers entre les États de la région, informe le communiqué.

Gabon : un scandale financier inquiète certaines personnalités

Dans le cadre de sa mission de contrôle, la Task Force de la présidence a découvert 440 milliards de FCFA de fausses dettes. Depuis lors, certains membres du gouvernement ont peur de faire l’objet de poursuites judiciaires

Les auditeurs de la Task Force de la présidence ont au cours de leurs investigations découvert que plus de 400 milliards de Fcfa ont été détournés pour de fausses dettes. Ce scandale financier de plus pourrait faire tomber beaucoup de têtes. Après une audition sur 650 milliards, il ressort que 440 milliards de FCFA ont été détournés. Les mis en cause sont susceptibles de poursuites judiciaires. Une menace de poursuites judiciaires pèse contre les opérateurs économiques et certaines autorités.

La méthode adoptée par la Task Force pour mettre à nue ces détournements se démarque de la stratégie des contrôleurs administratifs classique. Pour le cas des fausses dettes dont il est question, la mission fait savoir que l’attribution des marchés publics n’a fait l’objet d’aucun processus et de régularité. En plus des derniers 370 milliards, 70 milliards de FCFA ont été découvert au cours des derniers audits, ce qui porte le montant total à 440 milliards de Fcfa.

Cette découverte démontre l’inefficacité du processus de gestion des investissements publics et du système de gouvernance. Il est également remis en cause, le système de passation de marchés publics.

 

Gabon : les écogardes entament une grève illimitée

Ils revendiquent trois mois de retard de salaire. La grève a déclenchée à Libreville ce jeudi 12 novembre 2020. Les grévistes ne comptent pas reprendre les activités avant le rétablissement effectif de leur salaire

Le syndicat national des égogardes du Gabon (Syneg) a démarré une grève illimitée ce jour. Ils réclament trois mois d’arriérés de salaires. Le mot d’ordre de grève  été annoncé le 10 novembre dernier par Sostène Ndong Engonga, secrétaire général du Syneg. La grève concerne l’ensemble des employés de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).

Le syneg exige la résolution de six points avant la levée de grève. Il s’agit entre autres de deux mois de salaires impayés, dégradation des conditions de travail, dialogue social déficient, préservation des droits professionnels des salariés, cotisation CNSS et Ascoma et la mise en place d’un statut de l’écogarde.

Les grévistes ont décidé d’observer une cessation de travail dans les 13 parcs nationaux de l’ANPN. Le syneg fait savoir que la note qu’elle a adressée aux responsables de l’Agence nationale des parcs nationaux n’a pas eu de retour.

Gabon : Ali Bongo inaugure les usines de fabrications de médicaments et de contreplaqués

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a inauguré deux usines à ZERP de Nkok le 10 novembre 2020. L’une est spécialisée dans la production des médicaments et l’autre dans la fabrication de contreplaqués, sciage et tranchage

Ces deux entreprises permettront de booster le secteur économique et promouvoir des emplois. L’usine Santé pharmaceutique SA, produira des médicaments génériques 100% gabonais, vendus à bas prix et accessible. Les gabonais pourront ainsi se faire soigner avec des meilleurs médicaments fabriqués sur place. C’est la première entreprise de ce genre qui est a été inauguré par le président de la République en présence de la première ministre.

La deuxième usine explique Ali Bongo, est le : « fruit d’investissement directs étrangers (IDE) ». Le coût de réalisation est de 3 milliards de FCFA et participe de la stratégie d’exploitation et de transformation du bois localement. « Elles illustrent l’attractivité de plus en plus forte du Gabon aux yeux des investisseurs, mais aussi de notre détermination à accélérer la diversification de notre économie et d’en accroitre la part de l’industrie », note le président de la République.

Les deux structures permettront de booster l’économie nationale et favorisera la création d’emplois.

 

Gabon : le ministre du pétrole reçoit une délégation de l’Onep

Le ministre du pétrole, du gaz, et des mines, Vincent de Paul Massassa a accordé une audience aux employés de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) ce mercredi 11 novembre 2020

La délégation de l’Onep était conduite par Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général de l’organisation. Il a fait savoir que l’ entrevue avec le membre du gouvernement a permis de faire le point de la situation du climat social dans le secteur pétrolier. Ils ont fait le tour des problématiques qui frappent ce secteur. Le membre du gouvernement et ses hôtes ont également évoqué les questions qui entravent l’épanouissement de l’or noir.

« C’était un très bel entretien », a laissé entendre le secrétaire général de l’Onep après les échanges. Il confie que d’autres rencontres sont prévues pour poursuivre les travaux sur des points spécifiques. Il a salué le pragmatisme et l’ouverture d’esprit dont le ministre de tutelle fait montre.

Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général de l’Onep a ajouté que l’objectif de cette rencontre était d’abord de présenter les salutations de l’Onep au ministre du pétrole, en fonction depuis 2019. Les employés de l’organisation ont également fait savoir qu’ils sont disponibles à accompagner le ministère de tutelle dans le secteur pétrolier et les activités connexes.

Gabon-covid19 : le Rotary club offre des kits de protection à cinq établissements

Cinq établissements scolaires de la capitale ont bénéficié des matériels de protection contre la covid-19. C’est un don Rotary club Libreville Bantou

Les établissements bénéficiaires sont l’école publique de Bas Gué-gué, le collège Calaznce, la halte-garderie d’IAI, l’école Comique de Batavéa et le collège Sainte Marie de Libreville. Les matériels offerts par le Rotary club pour éviter la propagation du coronavirus dans ces écoles sont entre autres, les cubitainers de 30 litres, des Thermo flash, de l’eau de javel et du gel hydroalcoolique.

Les kits ont été remis aux responsables d’établissement par Annie Michelle Messina Kombeny, présidente du Rotary club Libreville Bantou. Elle explique que le Rotary Club Libreville Bantou a décidé d’investir sur les équipements et les produits désinfectants afin de renforcer les mesures barrières pouvant aider les élèves à se prémunir du coronavirus.

Les établissements bénéficiaires ont indiqué que ce don permettra de limiter la circulation du virus en milieu scolaire.

Coopération : Faustin-Archange Touadéra a envoyé un émissaire chez Ali Bongo

Le président de la République du Gabon, Ali Bongo a reçu en audience la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon le 9 novembre 2020.

Elle est porteuse d’un message de Faustin Archange Touadéra, président de la République centrafricaine (RCA). Sylvie Baipo Temon ministre centrafricaine Affaires étrangères a remis au chef de l’Etat gabonais un pli fermé.

Communicant sur la rencontre, la présidence de la République a fait savoir que les échanges ont porté sur les relations de copération bilatérale et multisectorielle entre les deux pays. Les sujets d’interêt commun et les questions de paix et sécurité en Afrique centrale. Ainsi que du 18ème Sommet de la CEEAC prévu pour fin novembre à Libreville. Lequel regroupera les chefs d’Etats de la sous-région dans la capitale gabonaise.

Il sied de préciser que cette rencontre intervient quelques temps avant les élections présidentielles en République centrafricaine qui se dérouleront le 27 décembre 2020.

Gabon : le ministère e l’éducation crée un dispositif sécuritaire spécial

Dans le but de renforcer la sécurité dans les zones sensibles des établissements scolaires, le ministère de l’éducation national  a décidé de placer deux auxiliaires de sécurité dans les établissements scolaires du pays

Les auxiliaires de sécurité ont pour mission de veiller à la sécurité des élèves au sein des établissements. Ils devront surveiller les faits et gestes déviants. Ce corps est constitué des retraités de la police et des agents commis à ladite tache. Il a été institué le 6 novembre 2020 par le ministère de l’Education national en vue de la rentrée scolaire 2020-2021. Ils seront vêtus de gilets marqués des sceaux de l’Education nationale par derrière et par devant. Le ministère concevra également des badges comportant, nom, prénom, établissement d’affectation et photo de chaque agent.

Le ministre de l’Education nationale, Théodore Koumba a expliqué à ces agents de sécurité que leurs missions consiste à fouiller à l’entrer des établissements en cas de besoin. « La liste des objets et même des produits prohibés », leur sera communiqué.

Le membre du gouvernement met en garde ces derniers : « il ne s’agira pas pour vous d’aller faire des courses pour les enseignants. Il ne s’agira pas pour vous d’aller surveiller les devoirs dans les salles de classe, si vous faites cela, vous serez hors normes». Il précise que la tâche des auxiliaires de sécurité doit être axée sur la surveillance classique dans les zones sensibles des écoles.

Il a été précisé que les surveillants généraux seront maintenus au sein des établissements pour se consacrer aux tâches de discipline et d’appui à la pédagogie.

 

Gabon : vers le rétablissement du salaire des chefs de villages

Après plus d’un an de suspension, le salaire des chefs de villages pourrait être reversé dès 2021. La question a été portée auprès des élus du peuple par le député du Woleu, Serge Ndong Obame

La rémunération des auxiliaires de commandement a été inscrite dans le budget de 2021. Ce projet a vivement été défendu devant la Commission des Finances, du Budget et de la comptabilité publique de l’Assemblée nationale. Il s’inscrit dans les prévisions budgétaires du ministère de l’Intérieur.

La première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda avait également été interpellée sur la condition des chefs de village et de cantons. Il a été précisé à la chef du gouvernement que ces auxiliaires de commandement ont fait plus d’an sans salaires.

Le Budget en cours d’examen s’élève 28,6 milliards, soit plus trois milliards de plus que le budget Précédent. 18,4 milliards de FCFA devrait être directement consacrés aux salaires chefs de villages.

Gabon : la Fondation Sylva Bongo Ondimba offre des appareils de mobilité aux handicapés

Des matériels roulants ont été distribués aux élèves handicapés moteurs et aux personnels du secteur de l’éducation nationale ce vendredi 6 novembre 2020 par la Fondation Sylva Bongo Ondimba.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba à travers son projet « SolidaritéHandicap », a distribué du matériel de mobilité aux élèves et enseignants d’handicapés moteurs en vue de la rentrée scolaire qui démarre lundi prochain. Ces appareils permettront aux bénéficiaires de se déplacer facilement au cours de l’année, font savoir les donateurs en présence du ministre de l’Education nationale, Patrick Mouguiama Daouda

Le projet « SolidaritéHandicap »,  explique la vice-présidente de la Fondation, Dr Simone Mensah a vu le jour en 2010 dans le but de : « faciliter les conditions de vie des personnes à mobilité réduite et de contribuer à leur intégration socio-économique ». Elle précise que cette initiative entre : « dans le cadre de la promotion de l’égalité des chances en milieu scolaire, d’une part, et d’autre part, l’inclusion des personnes vivantes avec un handicap dans notre société. »

Gabon : un comité interministériel constitué pour mettre fin à l’insalubrité

La première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé une réunion interministériel dédiée à la lutte contre l’insalubrité dans les grandes villes du pays le 05 novembre 2020 dans son cabinet

« Le chef de l’Etat a rappelé son exigence d’améliorer les conditions de vie quotidienne des populations partout au Gabon. Je conduirai en conséquence, et avec détermination l’action gouvernementale » a déclaré la chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda aux ministres et aux maires des communes de Libreville, d’Owendo, d’Akanda et de Ntoum.

Cette initiative fait suite

Cette réunion fait suite à la constatation de l’insalubrité par le président de la République, Ali Bongo lors de sa décente dans certains quartiers de Libreville. C’est alors qu’il a instruit à la première ministre de trouver des solutions rapides.

La première ministre, quant à elle a mis sur pied une commission interministérielle sur pied consacrée à la question d’insalubrité dans les grandes villes pour trouver une solution définitive à ce phénomène. L’objectif est de : mobiliser tous les moyens et les énergies nécessaires afin de garantir la propreté et la salubrité dans les différentes localités du Gabon, poursuit Rose Christiane Ossouka Raponda.

 

Coopération : le Gabon et la Russie consolident les liens sur le plan sanitaire

Le ministre gabonais de la santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a accordé une audience à l’ambassadeur de Russie au Gabon, Iliad F. Iskandarov le 3 novembre 2020

Dans le cadre de la lutte contre la covid-19 et le renforcement des liens entre la Russie et le Gabon, l’ambassadeur de Russie et le ministre de la santé entendent renforcer les relations sur le plan sanitaire. Le diplomate a fait une offre de formation et de recherche au membre du gouvernement. Il a été convenu au cours des échanges que les deux pays vont nouer des partenariats futurs en matière de formation des personnels de santé gabonais.

Pour faire face à la crise sanitaire imposée par la pandémie actuelle, l’ambassadeur de Russie a proposé une offre du vaccin développé par son pays pour prévenir contre la covid-19. Lequel es dénommé vaccin Spoutnik.

Il convient de rappeler qu’une demande d’enregistrement et de pré qualification dudit vaccin a été introduite à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) par la Russie.

Gabon : le ministre du Budget met fin au payement par bons de caisse

Le ministre du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye a mis sur pied un système de bancarisation forcé pour les fonctionnaires. Ces derniers ont l’obligation de créer un compte avant la fin d’année

Une décision du ministre du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye impose le payement des salaires des agents de la fonction publique par virements bancaires dès le mois de janvier 2021. « Le payement des salaires se fera dorénavant par le seul mode de règlement bancaire à partir de janvier 2021 », informe le ministre du Budget. Cette mesure vise à faciliter les opérations de règlement mensuel et de la solde. Tout fonctionnaire doit obligatoirement avoir un compte bancaire. Cette décision met fin aux payements par bon de caisse. Les noms des établissements bancaires (5) habilitées à ouvrir les comptes ont également été précisés.

Le membre du gouvernement exhorte les agents habituellement payés par bon de caisse et/ou par carte Trésor à se conformer à la nouvelle norme. Il invite ceux-ci à ouvrir les comptes au plus tard le 31 décembre. Les personnes concernées devront déposer les relevés d’identité bancaires auprès des services de la direction générale du Budget, souligne le ministre.

Quant aux agents publics résidant dans les localités qui ne possèdent pas de banques, une doléance a été accordée.  Le membre du gouvernement autorise ces derniers à percevoir leurs salaires par le mode de payement classique.

Gabon : un report probable de la rentrée scolaire 2020-2021

Au cours de sa rencontre de mercredi 4 novembre 2020, le syndicat national de l’éducation (SENA) a estimé que les paramètres n’ont pas encore été réunis pour démarrer la rentrée scolaire

La rentrée syndicale de l’éducation nationale s’est tenue ce mercredi. Au centre de la rentre la rentrée scolaire prévue le 9 novembre prochain. La corporation estime que le pays n’est pas encore prêt à relance les activités scolaires au regard du manque de préparation et de l’absence de dispositifs de lutte contre le coronavirus dans les établissements. Le SENA propose au report de deux semaines, question de peaufiner les manquements.

Dans son allocution, le président du syndicat national de l’éducation, Fridolin Mve Mista a indiqué que : les salles de classes promises par  le ministère de tutelle ne sont pas encore connues. Le manque de dispositifs de lavage de mains et l’absence des matériels de protections contre la propagation du covid-19 dans les établissements primaires et secondaires du pays. Les salles de classes n’ont pas été aménagées pour accueillir 60 élèves pour respecter la distanciation sociale.

Le SENA a également souligné qu’aucune réponse n’a encore été apportée sur la question d’orientation des élèves en classes de troisième. De plus, ni les enseignants, moins encore les élèves n’ont fait le tes PCR prescrit par le chef du gouvernement.

La rencontre s’est soldée par une mise en garde du gouvernement. Le syndicat avertit que si les concours de l’ENS et l’ENI ne sont pas organisés avant la fin de l’année en cours, il se réserve un droit de grève.

 

Gabon : les experts comptables aident les promoteurs à booster leurs entreprises

Des consultations gratuites  de trois jours en faveur, des entrepreneurs, opérateurs économiques et aux porteurs de projets a démarré ce mercredi à Libreville. C’est une initiative de l’Ordre national des experts comptables (ONEC)

Les travaux se déroulent à l’Institut national des sciences et gestion (INGS), dans le 1er arrondissement de la capitale. Les modules retenus sont la création d’entreprise, l’aide à la création, le business plan, le capital investissement, la rentabilité, la fixation des prix de vente, la gestion des stocks, le contrôle interne, le régime fiscal et social des dirigeants et des entrepreneurs.

Plus de 14 000 Très petites entreprises (TPE) enregistrées dans les fichiers de la Direction générale des impôts sont concernées par ces séances de consultations qu’offrent les experts. A l’issue des travaux, les bénéficiaires doivent pouvoir appliquer les conseils des experts pour booster leurs entreprises. Les  formateurs expliquent qu’ils ont conçu une offre adéquate avec une tarification souple pour cette catégorie d’opérateurs économiques ».

Après la première phase qui se referme le 6 novembre prochain, les consultations gratuites pour les retardataires se poursuivront dans les cabinets des experts, informe l’ONEC.

Gabon : Projet de budget-2021 : le ministère de la justice demande 36,574 milliards de FCFA

Le 2 novembre dernier, le ministre de la justice, Garde de Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet a soumis et défendu le budget de son département auprès des élus du peuple. Il sollicite la somme de 36,574 milliards

Interrogé par la Commission des finances, du Budget de la Comptabilité publique de l’Assemblée nationale sur le budget annuel 2021 de son département, le ministre en charge de la justice a réclamé 36, 574 milliards. Elle fait savoir que ce projet de budget intègre l’ensemble des dépenses relatives au traitement des personnels, aux biens et services, aux transferts, aux investissements et aux divers programmes de son département, rapporte le garde des sceaux.

La patronne de la justice ajoute que les programmes indiqués sont ceux de la justice judicaire et administrative, l’élaboration et l’adoption du droit positif actualisé en parfaite cohérence avec les engagements internationaux de l’Etat, l’amélioration de l’offre juridictionnelle aux populations et la mise en place d’une assistance judiciaire performante d’ici 2023. Aussi l’amélioration des conditions de de travail des agents et des conditions de détention, la réfection et la réhabilitation des prisons.

Le ministre en charge de la justice ajoute que son département entend mettre en œuvre une : « une politique nationale en matière d’égalité des chances, l’accent sur l’élaboration d’un corps juridique national plus égalitaire ».

Les députés ont également interpellé sur le fonctionnement de l’Ecole de nationale de la magistrature et de son concours.