Gabon-coronavirus : le CPG offre des kits de protection au ministère de la Santé

La confédération patronale du Gabon (CPG) a remis des kits sanitaires au ministère de la santé le 3 novembre 2020. Le montant de l’offre est estimé à 100 millions de FCFA

La confédération patronale du Gabon (CPG), fait savoir qu’un don de matériels sanitaires a été remis au ministère de la Santé. Elle mentionne que l’offre était composée de 42 lots remis par le président de la CPG, Alain Bâ Oumar au ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Les kits sont composés des équipements individuels de protection contre le coronavirus, 600 blouses jetables non stérilisées, 12 000 sur-chaussures, 12 000 calots, 12 000 masques N95, 20 000 paires de gants Latex et 2000 masques chirurgicaux.

Le président du CPG,  Alain Bâ Oumar explique que : « Ce don d’une valeur de 100 millions est orienté vers les personnels de santé. Il vise à les mettre en position de pouvoir continuer la lutte débutée depuis le mois de mars ». C’est la participation de la CPG dans la lutte contre l’éradication du covid-19.

Réceptionnant les kits, le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong souligne que ces équipements vont permettre aux structures sanitaires de pouvoir assurer la prise en charge des cas positifs enregistrés ces derniers temps. Il précise que : « l’épidémie n’est pas finie ».

Gabon-coronavirus : les enseignants édifiés sur le protocole sanitaire à adopter

Dans l’optique d’éviter que les établissements scolaires deviennent de nouveaux foyers de contaminations, le Copil-coronavirus explique le protocole sanitaire aux enseignants et chefs d’établissements

Le comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil-coronavirus) a entamé le processus d’édification des enseignants et chefs d’établissements sur le protocole sanitaire à adopter dès le 09 novembre, date de reprises des activités. La session de formation s’est déroulée au Lycée national Léon Mba de Libreville.

Les consignes prescrites par le Copil doivent être appliquées avant, pendant et après les cours. Le comité  souligne que si un cas suspect est détecté, il doit être mis à l’écart avant d’alerter de façon urgente le Copil au 1410. « Votre rôle en tant qu’enseignant c’est de donner l’alerte pour que l’équipe de la riposte vienne faire l’investigation, il ne faut pas créer la psychose pour faire fuir les enfants », a conseillé, Dr Simpamio membre de la délégation.

Le Copil a également rappelé au respect des mesures barrières. Notamment les règles d’hygiène usuelles, le port de masque obligatoire pout tout élève et la prise de température devant les salles de classe.

Gabon : le ministre du commerce a remis des agréments TPG, CEEAC à 6 entreprises

Six entreprises gabonaises entrent dans le cercle fermé de celles qui bénéficient de l’exonération des droits de douane dans l’exportation de 70 produits locaux dans la zone de libre-échange

Dans l’optique de faciliter la production et la consommation locale, le ministre du commerce, Hugues Mbandiga Madiya a remis le 31 octobre dernier, des agréments au Tarif Préférentiel généralisé (TPG) CEEAC à 6 entreprises locales. Notamment, Chimie Gabon, Soferga, Sogamatec, Sofavinc, Pizolub et au complexe agro-industriel du Gabon. Ces firmes bénéficieront d’une réduction sur les droits de douane dans l’exportation de 70 produits locaux dans la zone de libre-échange.

Les entreprises qui ont bénéficié de ce privilège ont rempli les conditions d’éligibilité propres aux produits. Elles se sont distingués de plusieurs autres ayant candidatées. Le ministre a expliqué que cette initiative enclenchée depuis 2013 permet au pays de : « diversifier progressivement sa base de production et de se doter d’un tissu industriel qui lui permet d’afficher ses ambitions d’exportation dans le marché commun de la CEMAC ».

Le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda invite plusieurs entreprises gabonaise à candidater à la prochaine session pour ces agréments favorable à l’intégration de la marque déposée dans la CEMAC voire de l’Afrique.

Gabon : les employés de la Poste sont entrés en grève

Ils revendiquent trois mois d’arriérés de salaires. Les agents du syndicat national des agents de la Poste ont annoncé le 30 novembre entreront en grève illimitée dès ce lundi 2 novembre 2020

Ce lundi les activités sont moroses à la Poste. Les employés respectent le mot d’ordre de grève émis à l’Assemblée générale du 30 octobre dernier. Ils exigent le payement intégral des trois mois d’arriérés de salaire. Le syndicat national des agents de la Poste a décidé de se faire entendre pour entrer en possession de ses dus. Tous les bureaux affichent le même climat.

Le secrétaire général adjoint de la synaposte, Chérubin Claver Byonne explique que cet arrêt des activités fait suite à la privation de salaire. Ils essayent de faire pression afin d’obtenir leurs salaires et préparer la rentrée scolaire qui se pointe à l’horizon. « La situation est extrêmement stressante pour les agents » poursuit-il. Car dit-il, ces derniers sont : « des parents d’élèves qui doivent faire face à cette rentrée des classes du 09 novembre 2020 ». La grève est illimité, elle se poursuivra jusqu’à satisfaction totale ; a-t-il précisé.

Le Synaposte lance un appel au président de la République, Ali Bongo et au Chef du gouvernement afin de trouver une solution à leur problème. Cela permettrait à leurs enfants de regagner le chemin de l’école la semaine prochaine.

Gabon : le parlement examine le budget du ministre de la décentralisation

Pour une implémentation effective de la décentralisation, Mathias Ontounga Ossibadjoua, ministre de la décentralisation, de la cohésion et du développement des territoires exige un budget de 1,41 milliards de FCFA pour son personnel

Le ministre en charge de la décentralisation. Mathias Ontounga Ossibadjoua, était devant les députés membres de la Commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité publique, la semaine dernière. Le membre du gouvernement s’est exprimé sur le montant à allouer à son personnel pour l’implémentation du programme : « coordination des politiques de développement et appui à l’action locale ». Estimant que la somme de 935 millions reçus l’année dernière est insuffisante, il demande 1,41 milliard de FCFA.

Le ministre regrette qu’au lieu d’un montant de 425 millions pour le programme : « Pilotage et soutien aux politiques de décentralisation et d’aménagement du territoire », son département a seulement reçu 80 millions de FCFA en 2020. Il ajoute que ce montant  devrait servir pour les dépenses des  biens et services.

Mathias Ontounga Ossibadjoua poursuit que son département devrait bénéficier du budget  du programme : « coordination des politiques de développement et appui à l’action locale », conformément au projet de loi des finances actuellement en examen à l’Assemblée nationale. Cette enveloppe permettra de rendre effective l’autonomisation des collectivités locales.

Covid-19: des échanges avant la réouverture des lieux de culte

Le gouvernement gabonais va, en amont de la réouverture des lieux de culte, le 30 octobre, discuter avec les différentes confessions pour intégrer le contexte de la Covid-19.Le Gabon prend très au sérieux la pandémie malgré sa tendance baissière ces dernières semaines. Le pays recense encore 335 cas actifs, mais déplore 54 décès depuis l’apparition du premier malade. Par ailleurs, 8548 sur 8937 personnes infectées sont guéries. Malgré tout, le couvre-feu est maintenu et les mosquées et églises ne seront rouvertes que dans trois jours.

« Dans la perspective de la réouverture ce vendredi 30 octobre des lieux de culte au Gabon, j’ai donné instruction au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et au Gouvernement de rencontrer les responsables des confessions religieuses présentes sur le territoire afin d’en affiner, de manière concertée et dans un esprit constructif, le protocole sanitaire », a posté hier lundi sur sa page Facebook Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’Etat présidait une séance de travail à laquelle ont pris part les ministres de l’Intérieur et de la Santé, en plus du chef du gouvernement. Les modalités étaient ainsi arrêtées au cours de la réunion en dépit d’une attente jugée longue par certains prêtres. Ils étaient décidés à rouvrir leurs paroisses malgré les mises en garde de l’Etat.

Les autorités voulaient avoir toutes les garanties techniques et sanitaires avant de prendre une décision. Désormais, un rassemblement de 30 personnes au maximum est autorisé dans les lieux de culte et restaurants.

« Je suis le garant de la liberté de culte au Gabon mais également de la protection de la santé des Gabonais. C’est cet équilibre que j’entends préserver », a dit Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon lance le Padeg pour diversifier son économie

Le Gabon a lancé jeudi 22 octobre le Projet d’appui à la diversification de son économie (Padeg), financé à hauteur de 41 milliards FCFA avec la Banque africaine de développement (Bad).Le Gabon dont l’économie est longtemps arrimée sur l’exploitation pétrolière a décidé de changer son fusil d’épaule. Hier jeudi à Libreville, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga, a conclu avec le représentant de la Bad, Robert Masumbuko, les derniers détails pour la mise en œuvre du Padeg.

Financé à 85% par l’institution bancaire et 15% par l’Etat gabonais, ce projet sera exécuté sur quatre ans. Il devra contribuer à la consolidation de la Zone économique spéciale de Nkok, située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville. Ainsi, la croissance durable des secteurs du bois et des mines et la mobilisation accrue des recettes non pétrolières seront portées en rang de priorité.

« Le projet touche le secteur bois qui devrait devenir le secteur majeur de notre économie. Et ce d’autant que, ledit secteur a permis au Gabon d’être résilient », a déclaré M. Ogandaga. 

Saluant « la vision du chef de l’Etat qui a décidé de diversifier l’économie depuis 2009 », il souligne que le « projet a pour mission d’aller vers d’autres secteurs qui ne sont pas mis en lumière par notre économie ». Ainsi, a-t-il assuré, les opérateurs économiques, les artisans gabonais et les investisseurs étrangers seront pris en compte dans ce programme.

Pour sa part, le représentant de la Bad a expliqué que le Padeg va permettre au gouvernement gabonais de « poser les bases d’une reprise économique saine, à travers l’amélioration du climat des investissements et le renforcement de la compétitivité des secteurs prioritaires ».

Gabon: les syndicats des régies financières en grève de trois jours

La fédération des collecteurs des impôts, des douanes, des hydrocarbures et du trésor public au Gabon ont décrété à partir de ce mercredi 21 octobre une grève préventive de trois jours.La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a décidé de paralyser ces secteurs stratégiques au sortir de son Assemblée générale du mardi 20 octobre. Selon le secrétaire général et porte-parole,  Sylvain Ombindha Talheywa III, le point du non retour est atteint.

« Trois mois après le dépôt du cahier des charges, aucune réponse favorable  n’a donné suite à nos revendications. Cette fois nous disons trop c’est trop et annonçons la fermeture totale pendant trois jours. Si rien n’est fait alors la grève continue », a alerté le secrétaire général de la Fecorefi.

La Fecorefi avait présenté ses revendications dans une plateforme déposée le 13 juillet dernier. Elle s’articule entre autres sur la régularisation des situations administratives des agents, la publication des résultats des audits des effectifs et des primes réalisées en 2018 ainsi que l’organisation des assises tripartites entre la présidence de la République, le gouvernement et les partenaires sociaux. Ainsi, l’organisation syndicale a décidé de durcir le combat jusqu’à leur satisfaction.

« Dès demain 21 octobre, nous allons fermer  totalement les lieux de travail avec les chaînes afin de stopper toute activité. Nous irons jusqu’au port d’Owendo tout doit être fermé. Nous ne pouvons pas être ceux qui collectent et mourir de faim, raison pour laquelle nous demandons la publication des audits financiers », a affirmé Sylvain Ombindha Talheywa III à l’Agence gabonaise de presse.

2 milliards de FCFA d’investissements pour la station de pompage d’eau brute de Mandorové

Le directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est rendu sur le site de pompage d’eau brute de Mandorové, à 32 kilomètres de Port-Gentil. Le site va recevoir 2 milliards de francs d’investissement dans le cadre du «Plan d’urgence 2020», destiné à améliorer la qualité de service en eau et électricité dans la capitale économique du Gabon.

Dans le cadre du «Plan d’urgence 2020» de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le directeur général de cette entreprise s’est rendu récemment sur le site de pompage d’eau brute de Mandorové, situé à 32 kilomètres de Port-Gentil. Cette station accueillera en premier les travaux relatifs au «Plan d’urgence 2020», dont l’objectif est d’améliorer la qualité de service en eau et électricité au Gabon, particulièrement à Port-Gentil.

La phase pratique des travaux sur le site de Mandorové comprend deux volets et consistera premièrement à la sécurisation de la production. «Cette sécurisation va consister à remplacer les pompes de 600m3 heure par deux pompes de 1200 m3 par heure. Nous allons doubler le débit de deux pompes sur trois», a expliqué Alain Patrick Kouma. Une bonne nouvelle pour les populations installées dans les zones à fort stress hydraulique.

L’alimentation en électricité sur les installations de Mandorové constitue la deuxième préoccupation de la direction générale. En effet, la station de pompage d’eau brute est parfois confrontée à des troubles au niveau de sa production. Une situation qui serait due aux intempéries à l’origine des perturbations de la ligne électrique qui approvisionne le site.

Pour rectifier le tir, la SEEG envisage de faire installer un groupe électrogène d’une puissance de 2000KW pour pouvoir assurer l’alimentation d’une des grosses pompes de 1200m3  heure. «Nous pourrons ainsi, en cas de soucis sur la ligne, assurer l’alimentation en électricité de ces pompes, et garantir la production d’eau brute à Port-Gentil», a affirmé Alain Patrick Kouma. Le coût total de cet investissement s’élève à 2 milliards de francs CFA.  Le projet a été bien accueilli par les autorités locales, au nombre desquelles, le Maire de la commune, Gabriel Tchango, qui a même offert son soutien à la SEEG.

 

 

Laure Gondjout, une ex-collaboratrice d’Omar Bongo, rompt le silence sur l’ex-président gabonais dans un livre-témoignage lancé à Abidjan

Dans un livre-témoignage intitulé « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », Laure Olga Gondjout, ancienne très proche collaboratrice de l’ex-président gabonais, rompt le silence sur l’exercice du pouvoir de l’illustre disparu.Mme Laure Gondjout a présenté l’ouvrage, dans un hôtel de la place à Abidjan, devant un parterre de personnalités, au nombre desquelles Chantal Compaoré, l’ex-Première dame burkinabè, Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, et des membres du gouvernement.  

Ce livre, dira-t-elle, se veut « un clin d’oeil à l’histoire ». Il a été inspiré suite à une visite,  en 1981, à la basilique Notre dame de la paix de Yamoussoukro, où elle a rencontré de nouveau Omar Bongo et décidé de « parler de ses instants de vie avec lui et avec le monde ». 

« C’est à Yamoussoukro (la capitale politique ivoirienne ) que ma vie a basculé,  et je me suis dit en partant de là, faire en sorte qu’il en ressorte quelque chose; et c’est cet ouvrage que j’aurais pu intituler Yamoussoukro », a fait savoir Mme Laure Olga Gondjout. 

Dans 242 pages et 17 chapitres, Laure Olga Gondjout raconte dans chaque paragraphe des éléments de témoignages de sa vie depuis son enfance, marquée par divers événements aussi bien heureux que tragiques.

Cet ouvrage est aussi le témoignage d’une vie socio-professionnelle bien remplie dans l’ombre du président défunt Omar Bongo. « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », est le premier livre consacré à l’homme d’Etat gabonais décédé le 8 juin 2009 à l’âge de 73 ans. 

L’auteur a répondu à 114 questions dans une conversation avec la journaliste Djeynab Diallo, ce qui a servi à écrire une longue séquence sur sa vie. Elle évoque son entrée au coeur du pouvoir et surtout le système présidentiel gabonais. 

Selon Laure Olga Gondjout, Omar Bongo est « un monsieur humble, respectueux de son prochain, coquin, sensible, séducteur, généreux, malin et patriote africaniste ». Ce qu’elle détaille dans le livre, car le palais du Bord de Mer ne désemplissait pas. 

 

Pour elle, cet ouvrage vise à perpétuer sa mémoire et faire revivre le génie politique de l’homme d’Etat. A cela, s’ajoutent également toutes les personnes croisées sur son chemin qui font partie de son cercle relationnel depuis des décennies. 

« C’est un président dont la politique parlait au-delà des frontières du Gabon », se souvient-elle, dans ce livre préfacé par deux personnalités africaines dont Abdou Diouf, ex-président sénégalais. 

Répondant à quelques questions de l’auditoire sur cet ouvrage littéraire, elle a laissé entendre qu’elle voulais restaurer le capital politique de Omar Bongo. Poursuivant, elle a relevé que tout citoyen a une ambition pour son pays, elle en a, mais ce qui importe, c’est que les Gabonais se retrouvent autour d’une table pour « penser Gabon ». 

« Je suis mû par une seule cause, c’est celle de la paix », a-t-elle poursuivi, estimant que la crise actuelle au Gabon « ressemble aux prémices de crises dans certains pays » qu’ elle a suivi parce qu’ elle a collaboré avec un artisan de la paix, Omar Bongo. Et, son expérience servirait à « alerter ». « Si j’ai des ambitions, pourquoi pas, et ce n’est pas le cas ».  

Mme Laure Gondjout est la fille du premier président de l’Assemblée nationale du Gabon et ancien sénateur français, Paul Gondjout et d’Odette Louembet, son épouse. Elle commence sa carrière professionnelle à Abidjan comme traductrice interprète en juillet 1978.

Nommée conseiller aux Affaires africaines et internationales à la présidence de la République gabonaise en octobre 1984, cette proche de Omar Bongo a travaillé sous son ère. Elle a servi à ses côtés jusqu’en 2009, soit durant 25 ans.  

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Gabon: le maire de Libreville placé sous mandat de dépôt

Le maire de Libreville Léandre Nzué, inculpé pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux, a été placé sous mandat de dépôt.Le face à face avec le procureur de la République ne s’est pas bien terminé pour l’édile de la capitale gabonaise, 63 ans. Il séjourne depuis hier mardi à la prison centrale de Libreville.

Beaucoup pressentaient cette condamnation. Placé en garde à vue une première fois, le vendredi 11 septembre, à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, à savoir les services de renseignement gabonais, Léandre Nzué n’avait pu être interrogé le lundi suivant.

Devant le procureur André Patrick Roponat, cette fois, ce dernier a jugé nécessaire de le placer sous mandat de dépôt vu la longue liste de chefs d’accusation qui pèsent sur lui. 

« Une information a été ouverte pour des faits d’association de malfaiteurs, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, extorsion de fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux, usage de faux et complicité de faux, tour à tour », a-t-il noté, avant d’ajouter : « Je clos mes propos en indiquant que l’état de santé de monsieur le maire continuera de faire l’objet d’une attention toute particulière ».

Cadre du parti au pouvoir, Léandre Nzué est à la tête de la capitale gabonaise depuis 19 mois. Selon RFI, il aurait détourné plus d’un milliard FCFA et risque une lourde peine de prison.

« Je regrette vivement. C’est comme si je n’avais pas fait mon travail. Mais les gens doivent comprendre qu’au niveau du juge d’instruction, on écoute. On ne défend pas », a déclaré Me Jean Paul Moumbembé, avocat du prévenu. 

Déconfinement : Lambert Noël Matha favorable à la réouverture des églises et à un allègement du couvre-feu

Lambert Noël Matha, ministre gabonais de l’Intérieur, s’est dit favorable à réouverture « sous conditions » des églises et à un allègement du couvre-feu actuellement en vigueur de 20 heures à 5 heures du matin pour lutter contre la Covid-19.

Le ministre gabonais de l’Intérieur, a fait cette déclaration lors d’une interpellation au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Il a estimé que le couvre-feu pourrait être repoussé entre 21 heures ou 22 heures à 5 heures du matin par exemple.

Au sujet des églises, il a soutenu que toute réouverture des lieux de culte doit être encadrée. Le respect des mesures barrières doit être une condition, une règle si jamais l’interdiction d’ouvrir les lieux de culte est levée.

Lambert Noël Matha a prévenu que la décision ne relève pas uniquement de son ministère mais de l’ensemble du gouvernement.

Il sied de noter que, ces mesures restrictives avaient été prise pour freiner la propagation du coronavirus dont le 1er cas a été confirmé dans le pays le 12 mars. Depuis cette date, le Gabon a réalisé 131 610 tests. 8 621 se sont révélés positifs. 7 618 sont déclarés guéris contre 53 décès. Actuellement, il reste 11 malades hospitalisés dont 2 en réanimation.

 

Gabon: l’opérateur port d’Owendo prend en charge la santé d’une centaine d’enfants

Dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal (OCT) assure la couverture des soins de santé d’une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Depuis le 20 septembre 2019, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. Ainsi, OCT met à la disposition de l’organisation non gouvernementale, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre.

« Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité », précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel.

OCT, l’opérateur du terminal à conteneurs du Port d’Owendo au Gabon finance ainsi l’intégralité des frais médicaux (consultations, hospitalisations, médicaments) des jeunes issus des communautés vulnérables.

« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours d’Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », fait savoir Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.

Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité mises en œuvre par Owendo Container Terminal. « Nous apportons notre contribution aux efforts d’encadrement de la jeunesse en participant à leur autonomisation. OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts », a indiqué Laurent Goutard, Directeur général d’Owendo Container Terminal.

Alerte : le syndicaliste E. Nzeu dénonce la mafia dans le secteur des transports au Gabon

Le président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises et Industries (CGPMEI), Emmanuel Nzue, a annoncé sur son compte Facebook qu’il dénonce ce mardi la haute mafia et la magouille orchestrées par le personnel public dans le secteur des transports au pays.

« Je vous livre ce mardi 08 Septembre 2020, toutes les informations relatives à ces scandales honteux qui gangrènent le domaine de l’édition de la carte grise, la délivrance des immatriculations et l’établissement des visites techniques », a promis Emmanuel Nzeu président de la CGPMEI.

Et d’ajoute, « Je suis révolté », révolté prévient-il. La pratique des pots de vin serait une règle dans ce secteur, selon plusieurs autres syndicalistes qui font des sorties tonitruantes dans la presse pour dénoncer le “racket” à l’origine du renchérissement du coût du transport en commun au Gabon.

 

La CEEAC se dote d’une commission pour accélérer son intégration

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) est désormais dirigée par une Commission dont la tâche est de s’atteler à l’intégration des onze pays de la région.La nouvelle équipe a été installée mardi 1er septembre à Libreville, siège de l’institution, en remplacement du secrétariat général dissous en vue de mettre en œuvre les réformes censées mener à cet objectif.

La nomination des membres de la Commission de la CEEAC a été actée depuis le 30 juillet, lors de 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cet organisme sous-régional. Tenue par visioconférence, elle était présidée par le Gabonais Ali Bongo qui a passé, à l’occasion, le flambeau du président en exercice de la CEEAC à son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, désigné par acclamation.

Pour ce nouveau départ, les onze chefs d’État membres de la CEEAC ont à leur tour désigné l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo à la présidence de l’institution. Au moment de sa prise de fonctions ce mardi, il a indiqué que la sécurité et la libre circulation des biens et des personnes entre les États membres seraient les priorités de son mandat de cinq ans.

« Pendant ce mandat, on devra résoudre la situation en RCA ; il y a aussi la situation en République démocratique du Congo ; Boko Haram au Tchad et au Cameroun. Ce sont des défis que l’on doit relever parce que si l’on n’a pas la paix dans ces pays, nous n’aurons pas le développement dans la sous-région », a-t-il noté d’emblée sur RFI, avant de soulever d’autres difficultés qui plombent l’intégration.

« On a le problème des visas. Moi-même je suis Angolais, pour venir au Gabon, je dois demander un visa. Ce n’est pas normal », a-t-il dit.

La 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC était axée sur la réforme institutionnelle de l’institution sous-régionale. Celle-ci avait été ordonnée le 25 mai 2015 par ces derniers réunis à N’Djamena, capitale du Tchad, pour améliorer l’efficacité de la communauté.

Créée il y a 37 ans à Libreville, la CEEAC est en retard en matière d’intégration par rapport à d’autres organisations régionales comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ou la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC).

La région est pourtant riche en pétrole, minerais, bois et autres richesses naturelles. Mais l’absence de routes freine l’accès à ce marché de 150 millions de consommateurs.

Le prof Lee White inaugure une barrière électrique pour éloigner les éléphants des champs des villageois

Le Professeur Lee White ministre des Eaux et forêts, a inauguré le week-end une barrière électrique construite pour éloigner les éléphants et buffles des champs des villageois méchamment éprouvés par le conflit homme-faune, a-t-il annoncé dans un tweet.

La barrière électrique a été construite dans le village Boléko à la Lopé dans la province de l’Ogooué Ivindo. La Lopé abrite l’un des plus anciens parcs nationaux du Gabon. Les buffles et les éléphants côtoient les villages. Ils ravagent malheureusement tout sur leur passage ce qui irrite les paysans.

La barrière électrique permet aux villageois de planter en toute sécurité, la banane, le manioc et toutes les spéculations nécessaires pour leur chaîne alimentaire.

Plusieurs études ont démontré que les barrières électriques repoussent efficacement les animaux qui ne supportent pas la décharge électrique subit dès le touché de la barrière.

 

Le parti politique de Jean Boniface Assélé le CLR et celui d’Ali Bongo le PDG consolident leur alliance

Léandre Nzué Maire de Libreville, a reçu le 26 août dernier le délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Dr Nicole Assélé et son adjoint Patricia Tayé épouse Zodie, présidente du groupe CLR au sein du Conseil municipal de la capitale gabonaise, dirigé par la formation politique du président Ali Bongo.

« Cette rencontre a été l’occasion de revisiter ensemble tous les espaces de collaboration et passerelles de franche cohabitation entre les groupes PDG et CLR au Conseil municipal de Libreville, quelque peu mis à rude épreuve lors de la précédente mandature », indique la communication du CLR.

D’après la formation politique de Jean Boniface Assélé, ces échanges, empreints d’amitié et de convivialité, jettent assurément les bases de la pleine et entière participation des cadres de CLR à la vie et au fonctionnement de la Cité vitrine du Gabon, aussi bien au sein des conseils d’arrondissements, où le CLR est présent, qu’au niveau de l’organe central du Conseil municipal de Libreville.

La rencontre est le prolongement des discussions permanentes et nécessaires souhaitées entre les responsables du PDG d’Ali Bongo et du CLR de Jean Boniface Assélé, deux des principaux partis locomotives de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, relève-t-on.

Jean Boniface Assélé  leader du CLR,  a souvent dénoncé la marginalisation de son parti et le non-respect de la charte de la majorité par le Parti démocratique gabonais, parti au pour.

 

Covid-19 : le Gabon a enregistré 225 nouvelles guérisons contre 21 nouveaux cas de contaminations

Selon le compte-rendu du comité de pilotage du plan de veille et de Riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL), le pays a enregistré 225 nouvelles guérisons contre 21 nouveaux cas de contaminations à la covid-19.

Les nouveaux cas testés positifs sont principalement dans la province de l’Estuaire ou on compte 15 nouveaux cas positifs sur 1 907 prélèvements à Libreville, soit un total de 6 011 cas confirmés.

Dans le Haut Ogooué on dénombre 4 nouveaux cas positifs sur 39 prélèvements dont 2 à Moanda, 1 à Okondja et 1 à Akieni, soit un total de 1 089 cas confirmés. La Ngounié enregistre 2 nouveaux cas positifs sur 11 prélèvements à Mouila, soit un total de 161 cas confirmés.

Selon le communiqué, 30 personnes sont hospitalisées dont 2 en réanimation. Il n’y a pas de nouveaux décès, on n’en dénombre toujours 53 depuis le début de la pandémie. Actuellement le nombre de personnes contaminées dans le pays est à 8 225 dont 6 277 guéris.

Au total, sur 109 360 prélèvements, le Gabon compte 8 409 cas testés positifs (7,7%) dont 6 959 guéris (82,8%) et 53 décès.

 

L’Intégralité du discours du chef de l’État Ali Bongo Ondimba à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes, C’est avec émotion et, conscient du poids de l’Histoire, que je m’adresse à vous en ce jour solennel. 60 ans. Cela fait 60 ans que notre cher pays, le Gabon, a accédé à la souveraineté internationale dans le concert des Nations.

Aujourd’hui est l’occasion de nous souvenir. Nous souvenir de nos glorieux prédécesseurs ; des Pères de l’Indépendance ; des Présidents Léon Mba, Omar Bongo Ondimba et Rose Francine Rogombe ; et de l’ensemble de nos aïeuls.

Le Gabon que nous connaissons, le Gabon dans lequel nous vivons. Sa culture et ses valeurs. Ses savoirs et ses richesses. Ce Gabon-là, notre Gabon auquel nous sommes tous intimement liés, et qui fonde le cadre de notre communauté et de notre vivre- ensemble, ils nous l’ont légué. Grâce à leur courage et à leurs sacrifices. C’est à eux que nous devons ce que nous sommes.

Aujourd’hui est aussi l’occasion de mesurer le chemin parcouru ces soixante dernières années. De regarder le verre à moitié plein et non, comme le voudraient certains, le verre à moitié vide.

Sur le plan politique, malgré les vicissitudes et les péripéties auxquelles nous sommes confrontées, le Gabon demeure uni et soudé. Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique. Elles n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société. Certes, nous pouvons diverger sur certains points fussent-ils majeurs. Mais cette diversité d’opinion est un atout pour notre pays étant entendu que les échanges soient sincères, que la volonté réelle soit de bâtir et non de détruire, soit d’améliorer et non de dégrader, soit d’évoluer et non de régresser.

Là est l’essence de notre démocratie, l’essence de notre société dans laquelle le dialogue est fortement ancré. Ce dialogue nous fait toujours converger sur l’essentiel

: à savoir la concorde.

Cet héritage légué par nos Pères fondateurs, est le ciment qui nous unit par-delà notre diversité et nos différences. Elle est un atout précieux qu’il nous faut inlassablement cultiver et préserver.

Sur le plan économique, nous pouvons tous constater des avancées. Certes insuffisantes. Pas assez rapides à mon sens. Mais elles sont toutefois indéniables. Du retard a été pris en raison du contexte économique mondial qui frappe tous les pays.

Cependant notre économie se consolide et nous travaillons pour qu’elle devienne encore plus inclusive, pour qu’elle crée encore plus d’emplois. Cette dynamique doit être accélérée dans les prochains mois et les prochaines années. Je vais y venir.

Sur le plan diplomatique, la voix du Gabon est toujours aussi audible auprès de nos partenaires. A l’échelle régionale où notre pays assure toujours la présidence en exercice de la CEEAC, dont la première phase de la réforme institutionnelle historique a été portée à son terme ; à l’échelle continentale notamment à travers l’Union Africaine, grâce à ses interventions en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique ; à l’échelle internationale enfin, où son implication en faveur de la défense du climat, de la biodiversité et de l’environnement dans son ensemble est reconnue et saluée de tous.

Mes chers compatriotes,

L’Histoire du Gabon n’est pas sécable. Elle n’est pas faite de ruptures violentes. Au contraire, elle forme un tout, un continuum. Les acquis d’aujourd’hui, je vous le redis, nous les devons à nos parents, ces Gabonaises et Gabonais courageux et méritants, qui nous ont précédés et qui se sont sacrifiés pour nous.

Cette entreprise de construction d’un Gabon que nous voulions tous résolument moderne et qui a débutée il y a 60 ans, nous la poursuivons aujourd’hui avec abnégation et détermination.

Nous nous appuyons sur notre passé pour bâtir notre avenir. C’est là une nécessité. Car sans racines profondes, c’est-à-dire sans passé, point d’avenir. Un arbre pour pousser et produire de beaux fruits a besoin de racines profondes. Il en est de même pour les pays.

Gabonaises, Gabonais,

La célébration du 60ème anniversaire de notre Indépendance, si elle est l’occasion de nous souvenir, nous permet aussi de nous projeter.

Il ne s’agit pas ici pour moi de faire des annonces. Non, car les actes valent mieux que les paroles. Je tiens donc avant tout à vous dire concrètement ce que nous faisons, en cohérence avec ce que nous avons déjà réalisé par le passé et que je souhaite voir consolider. Car il existe un lien évident entre les réalisations passées, présentes et à venir.

Pour se développer, le Gabon a besoin d’infrastructures modernes. Nous avons bitumé plus de routes en dix ans que depuis l’indépendance de notre pays. Notre réseau routier sera renforcé de nouveau avec la Transgabonaise, qui traversera notre pays d’est en ouest sur 780 kilomètres.

Les travaux ont déjà démarré avec la réfection d’un premier tronçon à l’entrée de Libreville. Ce chantier, sera achevé en 2023 et son impact sera majeur. Cette route révolutionnera nos vies et notre économie. Elle permettra le développement des échanges nationaux. La création d’emplois et la naissance de nouvelles opportunités économiques pour nos provinces.

Elle permettra également le rapprochement de nos familles. Après la finalisation de ce projet, vecteur de développement, plus rien ne sera comme avant.

Autre secteur vital pour notre pays, la santé. Ces dix dernières années, nous avons construit et modernisé nos infrastructures hospitalières pour améliorer l’offre de soins et de santé. Nous avons développé et pérennisé notre système d’assurance maladie afin que les soins soient accessibles à tous, et en particulier aux personnes les plus vulnérables de nos populations.

Ces derniers mois, en raison de la pandémie de la Covid-19, des efforts financiers inédits ont été consentis en matière de santé pour doter le Gabon de nouveaux outils performants à l’image du laboratoire Professeur Gahouma ou encore de l’hôpital spécialisé Covid-19.

Ces structures, même après la crise sanitaire actuelle, renforceront durablement le plateau technique de notre pays. L’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins de mes compatriotes a toujours été et demeurera l’une de mes préoccupations premières.

Dans la continuité des efforts déjà consentis, j’ai instruit le Gouvernement de travailler activement avec obligation de résultats. Ainsi, neuf centres de diagnostics sont en cours de déploiement dans nos provinces pour une mise en service effective au premier semestre 2021.

Ils permettront une meilleure prise en charge des patients, une gestion plus efficiente du service public de la santé mais surtout une réduction significative du coût des examens médicaux. La santé ne devrait plus être un luxe et nous disposons de la volonté et des moyens pour y parvenir.

L’emploi est également l’une des préoccupations au cœur de mon projet de société. Dans les mois à venir, tout devra être fait pour réduire le chômage et la précarité, notamment en renforçant certains dispositifs.

C’est l’instruction que j’ai transmise au Premier Ministre et à son Gouvernement. Par les réformes menées et en cours, nous préparons l’avenir.

Le Gabon relèvera le défi du siècle qu’est l’emploi. Et il le relèvera notamment grâce à la réforme de la formation que j’ai fait adopter en 2018.

Les mutations en cours de notre économie ont fait apparaître de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi.

Ces nouveaux besoins supposent des compétences particulières. Il importe de mettre en adéquation ces nouveaux besoins avec l’offre de formation et cela dès le plus jeune âge. C’est pourquoi j’ai décidé d’un changement de paradigme profond par une meilleure orientation de nos élèves, par la promotion des cursus techniques et par l’assouplissement des conditions d’obtention des bourses professionnelles.

Il s’agit d’offrir à notre jeunesse des formations qualifiantes et réellement en phase avec le marché du travail pour réduire considérablement le chômage. Aucun jeune Gabonais ne devra dans les années à venir quitter le système scolaire sans formation qualifiante ou diplôme.

Dans un monde du travail en constante mutation et de plus en plus sélectif, il est de notre devoir d’offrir à notre jeunesse les outils nécessaires à leur insertion professionnelle.

Faute de qualification, certains pans générateurs de richesses sont inaccessibles à nos compatriotes. Faute d’alternatives nationales, les entreprises ont recours à de la main d’œuvre étrangère. Ce sont autant d’emplois et d’opportunités qui échappent à notre jeunesse alors que celle-ci ne demande qu’à travailler et à s’épanouir professionnellement.

C’est pourquoi dans les mois et années à venir, en plus du renforcement des capacités actuelles, plusieurs centres de formation verront le jour. C’est le cas d’une nouvelle école d’infirmières et d’infirmiers qui ouvrira ses portes à Libreville au dernier trimestre 2020 ; du centre des métiers du transport et de la logistique qui sera pleinement opérationnel en fin d’année ; ou encore du Centre de formation AVIC au sein de la zone de Nkok, et dont la première rentrée s’effectuera en 2021.

Ce n’est qu’un début car d’autres réalisations suivront. Tous ces pôles d’excellence feront émerger un savoir-faire gabonais, véritable valeur ajoutée reconnue sur le marché de l’emploi national, régional et international.

La réforme de notre système scolaire est une évidence et vise naturellement le plein emploi. Il s’agit de permettre à tous les jeunes Gabonais de s’insérer dans le monde du travail le plus rapidement possible. Cet objectif est, pour moi, non négociable !

Cet objectif ambitieux, nous l’atteindrons. Grâce notamment à la diversification de pans de notre économie et à l’essor de nouveaux secteurs-clés et à fort potentiel d’emplois.

Pour exemple, en 2010, j’ai fait adopter la loi d’interdiction des exportations brutes de grumes. Résultat : aujourd’hui, le Gabon est le 1er producteur africain et le 3ème producteur de contreplaqué mondial.

Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local.

Grâce à l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années.

Notre pari a porté ses fruits, la zone économique spéciale de Nkok est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture.

Nous avançons sans cesse et ce n’est qu’un début car ce qui vaut pour le bois vaudra également pour d’autres secteurs comme : l’agriculture, la pêche ou encore le tourisme.

Notre pays ne doit plus seulement être une réserve de matières premières mais un vivier de produits finis. J’ai demandé au Gouvernement d’y travailler fermement. Il a, sur ce plan-là aussi, obligation de résultat.

Ce point est fondamental. Car plus nous serons prospères, plus nous serons solidaires. Plus nous créerons de richesses, plus nous pourrons les redistribuer.

Grâce à la bonne santé de notre économie, nous pourrons ainsi consolider notre modèle social, prendre en charge les frais de santé et les médicaments, assurer les retraites de nos anciens, financer les bourses pour nos jeunes mais aussi mieux accompagner celles et ceux en recherche d’emploi.

Depuis une décennie, notre État s’est profondément réformé et modernisé. Des innovations importantes ont été menées à l’instar de la digitalisation de nos services d’impôts, de douanes, de création d’entreprises ou encore d’immigration.

Ces réformes audacieuses ont porté leurs fruits. Le Gabon est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique où l’e-administration, l’administration numérique, est la plus développée.

Cet effort doit aujourd’hui être prolongé et intensifié.

Grâce aux infrastructures numériques développées ces dix dernières années, nous pouvons passer à la phase 2, c’est-à-dire à la digitalisation du service public.

L’objectif est de faciliter votre quotidien en simplifiant au maximum les démarches administratives et rendre disponibles les services de l’État en tout lieu, en tout temps, et avec une efficacité accrue.

A l’occasion d’événements heureux comme les mariages ou la naissance d’un enfant, ou d’événements plus malheureux comme les décès.

Mes chers compatriotes,

C’est ce Gabon, que nous devons construire : un pays doté d’un État moderne, des meilleures infrastructures, où nos compatriotes sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité.

Ensemble. Dans la concorde. Car le Gabon n’est jamais aussi fort que lorsque ses filles et ses fils sont unis. Surtout dans les périodes difficiles.

Depuis plusieurs mois, une tempête terrible s’est abattue sur notre planète. Des vents d’une rare violence ont balayé les quatre coins du globe. Répandant partout un nouveau virus, responsable de centaines de milliers de victimes dans le monde. Cet ennemi invisible, la Covid-19 ne nous a pas épargné.

A ce sujet, je veux, avant toute chose, rendre un hommage tout particulier à ces compatriotes emportés par ce terrible virus.

Je veux à nouveau saluer le courage et le dévouement de nos personnels de santé, de nos Forces de Défense et de Sécurité qui n’ont pas ménagé leur peine dans la riposte à cette pandémie.

Les vents ont soufflé forts. Très forts. Certains cassandres prédisaient alors que le Gabon s’effondrerait. Il n’en a rien été. Le « navire Gabon » a tangué, certes. Mais il n’a pas coulé. La main sur le gouvernail, nous avons tenu bon la barre. Notre pays a été à la hauteur de cet événement historique.

Grâce au dévouement de nos personnels soignants, nos hôpitaux, nos centres de soins ont tenu le choc. Mieux, le Gabon est aujourd’hui l’un des pays en Afrique où le taux de mortalité dû à la Covid-19 est le plus faible. Il figure aussi parmi les pays qui, sur le continent, testent le plus leur population par tête d’habitant.

De même, sur le plan économique, le plan d’aide massif de 250 milliards de francs CFA que j’ai annoncé début avril nous a permis de traverser les pires heures de la crise. Il a permis au « navire Gabon » de rester à flot, de garder le cap, poursuivre sa route, tracer son chemin.

A travers la Loi de Finances rectificative adoptée en juin dernier, le Gabon s’est aujourd’hui mis en situation d’amortir les effets de la crise, mais aussi de relancer son économie et d’accélérer ses réformes.

En réalité, à aucun moment, ces derniers mois, même au plus fort de la tempête, nous n’avons dévié de notre trajectoire. Certes, nous avons été ralentis. Mais nous avons repris aujourd’hui notre marche en avant dans la direction que nous nous sommes fixés.

Celle, je le répète, d’un pays doté d’un État moderne avec des institutions fortes, avec les meilleures infrastructures, dont les citoyens sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité. Et sur cette route, aucun Gabonais – je dis bien, aucun – ne sera laissé de côté. Je continuerai à vous protéger en tout lieu et toute circonstance.

Gabonaises, Gabonais,

La pandémie de la Covid-19 et les effets qu’elle provoque ne sont toujours pas derrière nous. Même si un plan de déconfinement progressif est mis en œuvre depuis le début du mois de juillet avec la reprise des activités scolaires, des activités économiques ou encore de transport, et bientôt la réouverture des lieux de culte, il

faudra encore du temps pour que nous retrouvions le cours tout à fait normal de nos vies.

C’est pourquoi je vous demande de continuer à respecter scrupuleusement les gestes barrières et les mesures d’hygiène.

Faites-le pour vous et pour ceux qui vous sont chers. Vous protégez, c’est protéger les autres. C’est conserver le socle de notre société. Et comme je l’ai dit plus haut, notre vivre-ensemble.

Pour autant, nous pouvons être fiers d’avoir collectivement surmonté le pic de la crise. Car cette épreuve, d’une violence inouïe, si nous l’avons jusque-là surmontée, c’est d’abord grâce à vous. A vous tous. Vous qui avez consenti à d’importants sacrifices. Vous qui avez fait preuve de civisme en respectant les consignes des autorités. Vous qui avez écarté les démons de la division et de la haine, pour toujours faire primer la cohésion. Vous qui, au final, avez fait vivre cet esprit d’unité, de concorde nationale qui nous caractérise depuis l’Indépendance de notre pays, le 17 août 1960 ; qui fait notre force et notre fierté.

Malgré nos divergences ponctuelles, somme toutes naturelles, cet esprit de concorde, qui nous rend collectivement plus fort, doit continuer à prévaloir en tout lieu et toute circonstances. Car c’est ensemble, unis et soudés, que nous parviendrons à traverser l’une des pires crises de notre Histoire. C’est ensemble que nous bâtirons le Gabon de demain.

Les Pères de l’Indépendance nous ont légué un arbre aux racines aussi profondes que solides. A nous désormais de le faire grandir afin qu’il donne ses meilleurs fruits.

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous ! Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

 

Le Gabon a réceptionné jeudi une importante quantité de réactifs pour les tests de dépistage du Covid-19

 L’OMS et la Banque mondiale soulagent le Gabon par un don de réactifs pour les tests Covid-19, ainsi que des équipements personnels de protection, a annoncé le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

 Le don a été transmis au ministre par le représentant résident de l’OMS au Gabon. Celui-ci livrait aux autorités du pays des équipements de riposte contre la pandémie de la covid-19 financés par la Banque mondiale.

Le gouvernement gabonais a conditionné tout déplacement de Libreville et de Franceville (sud-est) vers d’autres localités à la présentation d’un test de dépistage contre le covid-19. Ce test est gratuit sauf pour les VIP qui doivent payer 20 000 FCFA.

Selon plusieurs sources, il y aurait actuellement une pénurie de réactifs à Port-Gentil, poste le plus avancée dans la prise en charge des personnels des sites pétroliers touchés par cette pandémie.

Il sied de noter que depuis le début de la pandémie, le Gabon a réalisé 96 203 tests. 80 77 se sont révélés positifs. 5 920 cas ont été déclaré guéris contre 29 personnes hospitalisées. Le nombre de décès est de 51.

 

Ali Bongo lance le projet agricole PDAR2 pour assurer la sécurité alimentaire de gabonais

Biendi Maganga Moussavou Ministre de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’alimentation, a procédé le 11 août au lancement par visioconférence, du Projet de développement agricole et rural Phase 2 (PDAR2) pour assurer progressivement la sécurité alimentaire dans trois provinces du pays.

Le PDAR2 concerne les provinces du Woleu-Ntem (nord), de l’Ogooué Ivindo (nord-est) et de  la Ngounié (sud). Il est cofinancé à hauteur de 13 milliards de FCFA par le Gabon et le FIDA.

Selon la communication du ministère de l’agriculture, le projet agricole permettra d’atteindre 171 villages et couvrir 7000 ménages, soit environ 20 000 personnes et engendra la création de 250 entreprises agricoles qui généreront 2700 emplois.

 « Ce sont plus de 317 villages qui ont été impactés dont 573 groupements encadrés, et 793 microprojets financés dans tous les domaines d’activités des filières cibles à savoir le manioc, la banane et l’arachide », a mentionné le communiqué officiel.

La mise en œuvre du PDAR2 va aboutir vers la finition des centres d’affaires et de groupage, pour l’amélioration des conditions d’accessibilité et de commercialisation des produits agricoles dans les bassins de production. C’est la matérialisation, indique-t-on, d’une confiance des bailleurs de fonds internationaux au Gabon et constitue une victoire pour le gouvernement qui, continuera sa lutte contre l’exode rural afin de permettre une véritable autonomisation des populations.

Pour rappel, la première phase du projet s’est déroulée dans la province du Woleu-Ntem. Elle a débuté en octobre 2006, et s’est achevée en septembre 2017, avec plus de 8 milliards de francs d’investissement de l’Etat Gabonais. Plus de 317 villages ont été impactés dont 573 groupements encadrés, et 793 microprojets financés dans tous les domaines d’activités des filières cibles suscités.

 

Gabon-Covid-19 : une nouvelle baisse des cas, 3,5 % en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

La tendance de la Covid-19 est considérablement  repartie à la baisse le 5 août, où sur 4 003 prélèvements, seuls 141 ont été déclarés positifs. Soit un pourcentage de 3,5 % en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

L’index de l’évolution du Covid-19 est reparti à la baisse. Le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil), assure que  sur 4 003 prélèvements effectués le 5 août, 141 nouveaux cas positifs ont été enregistrés. Soit un pourcentage de 3,5% en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

Cette décroissance a une incidence sur le taux de contamination global depuis le début de la pandémie qui s’est établi au 5 août, à 9,1%.

Si la hausse des cas ces dernières semaines était particulièrement due au nombre élevé des contaminations sur les sites pétroliers et autres chantiers, cette baisse laisse croire que la propagation de cette pandémie a été circonscrite. Toutefois, la prudence est de mise, au regard d’un fait qui a défrayé la chronique en fin de semaine, à Port-Gentil.

Gabon : Ali Bongo a convoqué le conseil supérieur de la magistrature ce mardi au palais présidentiel

Le président de la République Ali Bongo présidera  part ce mardi  à une réunion du Conseil supérieur de la magistrature, une rencontre qui permet de promouvoir, d’affecter ou de muter les magistrats.

Selon un communiqué officiel de la présidence de la République, la réunion aura lieu au palais du bord de mer à Libreville.

Il sied de noter que, ces dernières années, le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) a systématiquement boudé plusieurs décisions prises lors de ces rencontres. Ils dénoncent régulièrement des promotions et nominations qui ne tiennent pas compte des spécifiés de leur corps.

Covid-19 : le Gabon enregistré 205 nouveaux cas positifs dont 6 personnes en réanimation

Le Gabon compte 6 personnes en réanimation sur un total de 31 malades hospitalisés dans l’ensemble du territoire national  à cause du Covid-19.

Selon les statistiques publiées lundi 27 juillet dernier, par le Comité de pilotage de la lutte contre la pandémie du Coronavirus (COPIL). Sur les 2 292 prélèvements effectués, le Gabon  a enregistré 205 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 8,9%.

Sur un total de 70 059 prélèvements, le Gabon a enregistré depuis le début de la pandémie 7 189 cas testés positifs (10,3%) dont 4 682 guéris (65,1%) et 49 décès ; 31 personnes hospitalisées dont 6 en réanimation.

Covid-19 : le Gabon enregistre un nouveau décès, ce qui porte à 47 le nombre de personnes décédées

Le Gabon a enregistré mercredi 22 juillet, un nouveau décès lié au Covid-19 ce qui porte à 47 le nombre de personnes décédées suite à cette pandémie dont le cas zéro a été enregistré au Gabon le 12 mars dernier.

Selon les statistiques publiées mercredi, le Gabon a réalisé ces dernières 24 heures 3 474 tests. 155 se sont révélés positifs. 201 cas ont été déclaré guéris contre 32 personnes hospitalisées dont 12 en réanimation.

Le gouvernement gabonais, appelle la population a observée strictement les mesures barrières pour limiter  la propagation de cette pandémie mortelle.

 

Le Britannique Andrew Dawes nommé PDG d’Arise Ports & Logistics

Arise, un groupe panafricain de solutions en infrastructures et logistiques, annonce la nomination du Britannique Andrew Dawes au poste de PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), dans un communiqué transmis mardi à APA.M. Andrew Dawes, PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), « supervisera les actifs d’Arise P&L et dirigera toutes les futures réalisations de l’entité d’Arise dédiée aux ports et à leurs services de logistique intégrés en Afrique », indique le Groupe Arise dans le communiqué.   

Il prendra ses fonctions le 1er juillet et sera basé à Libreville, au Gabon, où Arise P&L gère le nouveau port international d’Owendo (NOIP) et le port minéralier d’Owendo (OMP), souligne le communiqué.  

Cette nomination est l’aboutissement de consultations faites par Arise et ses actionnaires depuis le début de l’année pour « structurer les trois entités du groupe afin de favoriser leur agilité et leur croissance », poursuit le texte.  

Chaque filiale d’Arise devrait de ce fait se développer de façon autonome tout en bénéficiant des ressources et des réseaux du groupe.

D’origine britannique, Andrew Dawes cumule 25 ans d’expérience dans la gestion des infrastructures portuaires, des opérations et des services en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient pour des sociétés telles que ICTSI, APM Terminals, DP World et Intels. 

Cet expert en infrastructures portuaires a récemment supervisé les opérations de sept installations portuaires de la région Asie-Pacifique pour ICTSI. Auparavant, Andrew a été PDG du port de Salalah, à Oman, et directeur général du terminal à conteneurs Apapa à Lagos, au Nigeria, pour APM Terminals. 

Il a également occupé le poste de PDG chez Intels Nigeria Ltd, où il a géré des ports de services pétroliers sur quatre sites en plus de quatre sites résidentiels de 2000 unités. Il reportera au Conseil d’administration d’Arise P&L (Kim Fejfer, Paul Beuyukian, Flemming Dalgaard, Gagan Gupta, N. Muthukumar, Venkataramani Srivathsan, Samaila Zubairu et Oliver Andrews), par lequel il a été nommé.

« Nous sommes très heureux de ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’entreprise. La longue expérience et les capacités d’Andrew seront précieuses pour Arise P&L, qui connaît une croissance rapide en Afrique », a déclaré Kim Fejfer, PDG d’A.P. Moller Capital et président du Conseil d’administration d’Arise P&L. 

Pour sa part, Andrew Dawes s’est  dit « ravi de rejoindre une entreprise aussi dynamique à ce moment charnière de son développement sur le continent », avant d’ajouter « Arise P&L a très tôt reconnu l’énorme potentiel des ports et plateformes logistiques africains (et) je me réjouis de pouvoir aider Arise et ses partenaires à capitaliser là-dessus ». 

Arise est un groupe panafricain de solutions d’infrastructures et de logistique qui développe des écosystèmes conçus pour faire prospérer l’Afrique. Elle identifie les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers le continent et conçoit, finance, construit et exploite les infrastructures nécessaires au développement des entreprises et à la réalisation de leur potentiel.  

Elle développe en outre des écosystèmes industriels aux côtés de ses partenaires locaux et de ses gouvernements hôtes, avec le soutien de ses principaux actionnaires Olam, A.P. Moller Capital et Africa Finance Corporation, Meridiam et Stoa afin de garantir que ses opérations aient le plus grand impact possible. 

Arise comprend aujourd’hui trois sociétés distinctes : Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Arise Ports & Logistics (P&L) et Arise Infrastructure Services (IS). 

Journée Internationale des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ?

La journée internationale des veuves, s’est célébrée sous  le thème  «  droits des femmes, droits des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ».

Le Dr Simone Mensah,  a au cours d’une conférence virtuelle organisée lundi en prélude de la célébration ce 23 juin de la  10ème   Journée internationale des veuves, que plusieurs pesanteurs socioculturelles impactes négativement sur l’évolution de mentalités quant à la protection de la veuve.

« Aujourd’hui, dix ans après, nous pouvons faire un bilan réaliste et sans complaisance des acquis de la lutte pour les droits des veuves, mais aussi des poches de résistance, parmi lesquelles les pesanteurs socioculturelles propres à nos cultures africaines, afin de réajuster nos pratiques et de prendre un nouvel élan », a déclaré Dr Mensah dressant le bilan décennal de cette lutte.

La conférence virtuelle organisée sous le thème : « Droits des femmes, droits des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ? », a vu la participation  de Dr Nicole Nguema Metogo, experte en genre et droits humains, d’autres  spécialistes gabonais, du Cameroun, du Rwanda et de l’Ouganda. Ils ont  partagé les expériences et les bonnes pratiques de leur pays respectif afin d’élaborer des pistes de solutions adaptées aux sociétés africaines indique-t-on.
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Selon la communication de la FSBO, les intervenants se sont montrés optimistes durant cette rencontre virtuelle quant aux avancées réalisées, en particulier au niveau des réformes législatives et de la sensibilisation de la population. Présentant la situation au Gabon, Honorine Nzet Biteghe, ancien ministre de la Famille et des Affaires sociales au Gabon et fondatrice de l’Observatoire des droits de la femme et de la parité (ODEFPA), a expliqué l’évolution législative ayant mené à l’adoption de la loi du 25 juin 2015 modifiant le code civil et renforçant les droits et la protection du conjoint survivant.

La Journée internationale des Veuves a été instituée par la Résolution A/RES/65/189 de l’Assemblée Générale des Nations Unies le 21 décembre 2010, sur proposition du Gabon.

Source: gabonactu.com

Gabon : « les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères » (J. Nkoghé)

Le chef du gouvernement, a instruit le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, de préparer un arrêté règlementant la gestion des déchets ménagers qui incomberait désormais aux collectivités locales.

Selon des instructions données mardi aux maires du Gabon par le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé, les maires du Gabon vont désormais être responsables de la collecte des ordures ménagères et de l’embellissement de leurs villes.

« Dans les tous prochains jours, les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères. C’est une très bonne décision. Dorénavant, on pourra juger les capacités des maires grâce aux responsabilités qui seront les leurs à partir d’aujourd’hui », a indiqué le maire de la commune de Libreville, M. Léandre Nzue.

À cet effet, un nouveau plan d’actions qui intègre toutes les provinces sera proposé au gouvernement : il comprendra le ramassage des ordures ménagères et l’embellissement de nos villes.

Gabon : la BAD accorde un financement de 90 milliards de FCFA pour la construction de l’axe Ndendé-Doussala

Le projet de construction de la route Ndendé-Doussala fait partie du corridor transafricain. Piloté par la CEEAC depuis 2013, il devra se poursuivre en direction de Dolisie au Congo. Le tronçon vise  à désenclaver  les deux pays et  booster les échanges entre les deux pays d’Afrique centrale.

La première phase du Projet d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG-I) a consacrée une enveloppe de 90 milliards de FCFA, un financement de la Banque africaine de développement (BAD) dont une partie  sera consacrée en partie à l’aménagement de l’axe Ndendé-Doussala long de 48 km dans la province de la Ngounié au sud du pays.

Le projet financé en partie par la Banque africaine de développement tardait  à être mis en œuvre faute des contributions des deux Etats qui traversaient une crise  économique découlant de la baisse des cours du baril de pétrole il y a quelques années.  Les deux pays pétroliers tirent essentiels leurs ressources de l’or noir.

Selon une étude de la CEEAC),  il faut 160 milliards de FCFA pour construire la route Ndéndé-Doussala (Gabon) et Dolisie (Congo), longue de 225 km. Le Congo, l’Etat où sera réalisée la plus grande partie du projet, devra débourser  75% du coût global. L’étude du projet a été rendue publique en fin 2013 par  Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC.

Notons que, la route Ndéndé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays.