Le Britannique Andrew Dawes nommé PDG d’Arise Ports & Logistics

Arise, un groupe panafricain de solutions en infrastructures et logistiques, annonce la nomination du Britannique Andrew Dawes au poste de PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), dans un communiqué transmis mardi à APA.M. Andrew Dawes, PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), « supervisera les actifs d’Arise P&L et dirigera toutes les futures réalisations de l’entité d’Arise dédiée aux ports et à leurs services de logistique intégrés en Afrique », indique le Groupe Arise dans le communiqué.   

Il prendra ses fonctions le 1er juillet et sera basé à Libreville, au Gabon, où Arise P&L gère le nouveau port international d’Owendo (NOIP) et le port minéralier d’Owendo (OMP), souligne le communiqué.  

Cette nomination est l’aboutissement de consultations faites par Arise et ses actionnaires depuis le début de l’année pour « structurer les trois entités du groupe afin de favoriser leur agilité et leur croissance », poursuit le texte.  

Chaque filiale d’Arise devrait de ce fait se développer de façon autonome tout en bénéficiant des ressources et des réseaux du groupe.

D’origine britannique, Andrew Dawes cumule 25 ans d’expérience dans la gestion des infrastructures portuaires, des opérations et des services en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient pour des sociétés telles que ICTSI, APM Terminals, DP World et Intels. 

Cet expert en infrastructures portuaires a récemment supervisé les opérations de sept installations portuaires de la région Asie-Pacifique pour ICTSI. Auparavant, Andrew a été PDG du port de Salalah, à Oman, et directeur général du terminal à conteneurs Apapa à Lagos, au Nigeria, pour APM Terminals. 

Il a également occupé le poste de PDG chez Intels Nigeria Ltd, où il a géré des ports de services pétroliers sur quatre sites en plus de quatre sites résidentiels de 2000 unités. Il reportera au Conseil d’administration d’Arise P&L (Kim Fejfer, Paul Beuyukian, Flemming Dalgaard, Gagan Gupta, N. Muthukumar, Venkataramani Srivathsan, Samaila Zubairu et Oliver Andrews), par lequel il a été nommé.

« Nous sommes très heureux de ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’entreprise. La longue expérience et les capacités d’Andrew seront précieuses pour Arise P&L, qui connaît une croissance rapide en Afrique », a déclaré Kim Fejfer, PDG d’A.P. Moller Capital et président du Conseil d’administration d’Arise P&L. 

Pour sa part, Andrew Dawes s’est  dit « ravi de rejoindre une entreprise aussi dynamique à ce moment charnière de son développement sur le continent », avant d’ajouter « Arise P&L a très tôt reconnu l’énorme potentiel des ports et plateformes logistiques africains (et) je me réjouis de pouvoir aider Arise et ses partenaires à capitaliser là-dessus ». 

Arise est un groupe panafricain de solutions d’infrastructures et de logistique qui développe des écosystèmes conçus pour faire prospérer l’Afrique. Elle identifie les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers le continent et conçoit, finance, construit et exploite les infrastructures nécessaires au développement des entreprises et à la réalisation de leur potentiel.  

Elle développe en outre des écosystèmes industriels aux côtés de ses partenaires locaux et de ses gouvernements hôtes, avec le soutien de ses principaux actionnaires Olam, A.P. Moller Capital et Africa Finance Corporation, Meridiam et Stoa afin de garantir que ses opérations aient le plus grand impact possible. 

Arise comprend aujourd’hui trois sociétés distinctes : Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Arise Ports & Logistics (P&L) et Arise Infrastructure Services (IS). 

Journée Internationale des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ?

La journée internationale des veuves, s’est célébrée sous  le thème  «  droits des femmes, droits des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ».

Le Dr Simone Mensah,  a au cours d’une conférence virtuelle organisée lundi en prélude de la célébration ce 23 juin de la  10ème   Journée internationale des veuves, que plusieurs pesanteurs socioculturelles impactes négativement sur l’évolution de mentalités quant à la protection de la veuve.

« Aujourd’hui, dix ans après, nous pouvons faire un bilan réaliste et sans complaisance des acquis de la lutte pour les droits des veuves, mais aussi des poches de résistance, parmi lesquelles les pesanteurs socioculturelles propres à nos cultures africaines, afin de réajuster nos pratiques et de prendre un nouvel élan », a déclaré Dr Mensah dressant le bilan décennal de cette lutte.

La conférence virtuelle organisée sous le thème : « Droits des femmes, droits des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ? », a vu la participation  de Dr Nicole Nguema Metogo, experte en genre et droits humains, d’autres  spécialistes gabonais, du Cameroun, du Rwanda et de l’Ouganda. Ils ont  partagé les expériences et les bonnes pratiques de leur pays respectif afin d’élaborer des pistes de solutions adaptées aux sociétés africaines indique-t-on.
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Selon la communication de la FSBO, les intervenants se sont montrés optimistes durant cette rencontre virtuelle quant aux avancées réalisées, en particulier au niveau des réformes législatives et de la sensibilisation de la population. Présentant la situation au Gabon, Honorine Nzet Biteghe, ancien ministre de la Famille et des Affaires sociales au Gabon et fondatrice de l’Observatoire des droits de la femme et de la parité (ODEFPA), a expliqué l’évolution législative ayant mené à l’adoption de la loi du 25 juin 2015 modifiant le code civil et renforçant les droits et la protection du conjoint survivant.

La Journée internationale des Veuves a été instituée par la Résolution A/RES/65/189 de l’Assemblée Générale des Nations Unies le 21 décembre 2010, sur proposition du Gabon.

Source: gabonactu.com

Gabon : « les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères » (J. Nkoghé)

Le chef du gouvernement, a instruit le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, de préparer un arrêté règlementant la gestion des déchets ménagers qui incomberait désormais aux collectivités locales.

Selon des instructions données mardi aux maires du Gabon par le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé, les maires du Gabon vont désormais être responsables de la collecte des ordures ménagères et de l’embellissement de leurs villes.

« Dans les tous prochains jours, les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères. C’est une très bonne décision. Dorénavant, on pourra juger les capacités des maires grâce aux responsabilités qui seront les leurs à partir d’aujourd’hui », a indiqué le maire de la commune de Libreville, M. Léandre Nzue.

À cet effet, un nouveau plan d’actions qui intègre toutes les provinces sera proposé au gouvernement : il comprendra le ramassage des ordures ménagères et l’embellissement de nos villes.

Gabon : la BAD accorde un financement de 90 milliards de FCFA pour la construction de l’axe Ndendé-Doussala

Le projet de construction de la route Ndendé-Doussala fait partie du corridor transafricain. Piloté par la CEEAC depuis 2013, il devra se poursuivre en direction de Dolisie au Congo. Le tronçon vise  à désenclaver  les deux pays et  booster les échanges entre les deux pays d’Afrique centrale.

La première phase du Projet d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG-I) a consacrée une enveloppe de 90 milliards de FCFA, un financement de la Banque africaine de développement (BAD) dont une partie  sera consacrée en partie à l’aménagement de l’axe Ndendé-Doussala long de 48 km dans la province de la Ngounié au sud du pays.

Le projet financé en partie par la Banque africaine de développement tardait  à être mis en œuvre faute des contributions des deux Etats qui traversaient une crise  économique découlant de la baisse des cours du baril de pétrole il y a quelques années.  Les deux pays pétroliers tirent essentiels leurs ressources de l’or noir.

Selon une étude de la CEEAC),  il faut 160 milliards de FCFA pour construire la route Ndéndé-Doussala (Gabon) et Dolisie (Congo), longue de 225 km. Le Congo, l’Etat où sera réalisée la plus grande partie du projet, devra débourser  75% du coût global. L’étude du projet a été rendue publique en fin 2013 par  Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC.

Notons que, la route Ndéndé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays.

 

 

Coronavirus : Ali Bongo Ondimba reporte sa fiesta du 12 mars à une date ultérieure

Le Parti démocratique gabonais d’Ali Bongo, a décidé lundi 9 mars dernier,  de reporter à une date ultérieure les manifestations relatives à la célébration du 52ème anniversaire de ce parti crée le12 mars 1968 à cause de l’épidémie du Coronavirus.

Dans une déclaration faite  lundi dernier par le Secrétaire général de cette formation politique, Eric Dodo Bounguendza explique que ce parti a pris cette décision dans un esprit républicain suite au conseil présidentiel dirigé samedi par le chef de l’Etat, Ali Bongo qui a recommandé le report à une date ultérieure des manifestations prévues au Gabon.

Pour le moment, aucun cas de coronavirus n’a été signé le au Gabon. Le gouvernement a multiplié les annonces et les messages de prévention en direction de la population.

Pour le rappel  historique, le PDG a été créé le 12 mars 1968 par Omar Bongo Ondimba qui a dirigé le Gabon de 1967 à 2009. Devenu parti unique dès sa création, le PDG est aussi appelé parti des masses. Après Omar Bongo Ondimba, le PDG est dirigé par Ali Bongo Ondimba appelé « Distingué Camarade » à la différence de son illustre prédécesseur qui avait pour titre officiel « Grand camarade ». Au PDG, les militants s’appellent « Camarades ».

Le ministre Vincent de Paul Massassa vante le potentiel pétrolier du Gabon aux investisseurs anglais

Le patron du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa, a procédé à la présentation des opportunités d’affaires au Business Design Centre de Londres devant un panel d’investisseurs du secteur pétrolier.

Au deuxième jour de la Conférence internationale « APPEX 2020 », le ministre Vincent de Paul Massassa, a, en compagnie de l’équipe technique du ministère du Pétrole, procédé à la présentation des opportunités et des avantages du bassin sédimentaire devant un panel d’investisseurs présents à Londres. Les principales innovations économiques et fiscales de la nouvelle réglementation des hydrocarbures ainsi que ses avantages, ont été les principaux points de cet exposé.

Il a également devisé avec les investisseurs intéressés par les opportunités d’investissement au Gabon. Les sociétés pétrolières telles que SHELL International, Panoro, Tullow Oil, Ok Energy, Svenska, Equinor, Chariot Oil And Gas et Petronor ont tous manifesté leur intérêt pour notre bassin sédimentaire.

Rassurés sur de nombreux points dont la problématique de la réglementation de change à laquelle sont confrontés les six (06) pays membres de la zone CEMAC, les différents représentants desdites sociétés ont réitéré leur volonté à participer activement au 12ème appel d’offres.

Enfin, la question sur la nécessité de trouver des partenaires dans l’optique de partager les risques liés à la conduite des opérations pétrolières en exploration dans les zones offshore profondes et très profondes a été abordée par le ministre et ses hôtes.

La visite du stand « Gabon » animé conjointement par les techniciens du ministère, les partenaires techniques CGG, TGS, anciennement SPECTRUM qui a accompagné le ministère dans la mise en œuvre du 12ème appel d’offres, a constitué la dernière étape de cette deuxième journée pour la délégation gabonaise.

Source: gabonactu

Santé et Solidarité : le gouvernement gabonais sollicite l’appui de la Banque mondiale

Francis Nkea s’est entretenu jeudi 6 janvier dernier avec la représentante de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouédraogo en vue de solliciter le soutien du partenaire au développement dans le système de santé et de solidarité nationale.

La requête du gouvernement gabonais a été bien reçue par la représentante de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouedraogo qui a par ailleurs affirmé que la bonne gouvernance est le premier outil pour parvenir à un équilibre social certain.

« Je pense que les ressources de l’Etat doivent être bien utilisées afin qu’elles aient un impact sur les populations. Je pense que c’est une évidence que sur le premier plan, nous regardons quand même les dépenses de l’Etat. Si les ressources sont bien utilisées, nous savons qu’on peut avoir un impact direct sur la lutte contre la pauvreté mais aussi sur le partage des richesses », a confié Mme Ouedraogo.

Selon le ministre Francis Nkea, l’objectif du gouvernement est d’avoir une idée réelle de l’impact que les politiques publiques en matière de santé et de solidarité ont eu sur les populations en vue d’opérer des redressements.

Par ailleurs, au cours de cet échange, le ministre en charge de la Promotion de la Bonne gouvernance a décliné le schéma de l’organisation prochaine de la journée nationale de l’évaluation qui aura lieu le 31 mai prochain. Il s’agira de mobiliser les expertises nationales en la matière, en l’occurrence les représentants de l’Assemblée nationale, de la Cour des comptes et la société civile.

Libreville : Jean Baptiste Enombo nouveau président de l’association des entraîneurs de football du Gabon

L’international gabonais Jean Baptiste Enombo Makaya ancien footballeur, a été élu le samedi dernier  à 95,45% président de l’association des entraîneurs et encadreurs de football du Gabon.

« C’est une réelle satisfaction d’avoir eu la confiance de presque tous mes collègues entraineurs. Cependant rien n’était garanti d’avance d’autant plus que la majorité aurait pu décider de ne pas m’élire à ce poste. Obtenir un tel score me permettra de travailler avec acharnement pour ne pas trahir la confiance qui a été mise sur ma personne et pour que tout le monde soit satisfait» a affirmé M. Enombo Makaya.

Unique candidat à la succession de Raphael Nzamba Nzamba désormais Directeur Technique National (DTN), l’élection pour la présidence de l’association des entraineurs et encadreurs du Gabon s’est faite quasiment à l’unanimité pour Jean Baptiste Enombo Makaya. Sur 44 votants, ce sont 42 entraineurs qui ont porté l’ancien sélectionneur national adjoint à la tête de l’association des entraineurs et encadreurs de football du Gabon.

Élim/ coupe du monde Qatar-2022: le Gabon logé dans le groupe F avec pour adversaire l’Égypte, la Libye et l’Angola.

La Confédération Africaine de football (CAF), a procédé mardi 21 janvier dernier en Égypte, au tirage au sort des qualifications de la Coupe du monde.

La cérémonie s’est déroulée au Caire en présence des responsables et représentants des nations engagées dans ces phases éliminatoires.  Les résultats du tirage au sort de la zone Afrique ont logés le Gabon dans le groupe F avec pour adversaire l’Égypte, la Libye et l’Angola.

Dans ce groupe les experts pensent que l’Angola et la Lybie sont à la portée des panthères du Gabon. Si les hommes de Patrice Neveu bataillent très fort, ils peuvent se qualifier derrière l’Égypte donné favori incontesté de la poule.

Libreville : ONEP annonce la grève générale dès ce jeudi au Gabon

La grève générale de 5 jours envisagée par plusieurs syndicats pour obliger le gouvernement d’ouvrir des négociations sincères sur la révision du code de travail.

La grève générale démarre  ce jeudi sur toute l’étendue du territoire national, a affirmé le Secrétaire général adjoint de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) qui entraine dans ce mouvement un des syndicats de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

L’ONEP et le syndicat SYNTEE+ désavouent les deux syndicalistes qui ont négocié ce mercredi 22 jjanvier dernier, la suspension du mouvement  avec le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre et le Premier ministre, Julien Nkoghe Békalé. « Deux personnes sont allés rencontrer le gouvernement sans informer les autres », s’est désolé Sylvain Mayabith de l’ONEP.

Gabon : les enjeux de la reforme réforme du code du travail

Selon les partenaires sociaux, ce projet de réforme à son stade actuel comporte des articles renforçant les pouvoirs des employeurs au détriment des employés.

Pour Madeleine Berre la patronne de l’emploi, il n’en est rien. Au contraire, assure-t-elle, le projet du nouveau Code de travail garantit et protège les avantages et les acquis sociaux des travailleurs.

«Nous ne sommes pas dans une logique de restreindre le droit des travailleurs, bien au contraire. Nous travaillons pour garantir les intérêts des travailleurs. Quelle sera la responsabilité du gouvernement de mettre en place un outil qui précariserait le travail alors que la feuille de route du gouvernement est de créer les emplois», a assuré le ministre de l’Emploi, souhaitant savoir les articles qui sont considérés comme esclavagistes.

Parmi les innovations proposées par la réforme du Code du travail, Madeleine Berre a indiqué  le renforcement du droit des travailleurs ; la codification (du dialogue social, de la concertation sociale avec les partenaires sociaux) ; la codification de plusieurs formes de travail contractuel contrairement à l’actuel, par rapport aux enjeux du marché de l’emploi ; la contractualisation de toutes les formes d’apprentissage actuellement pratiquées au Gabon en fonction des besoins du marché ; la limitation et le recadrage du chômage technique pour six mois avec une allocation de chômage technique qui n’existait pas jusqu’à présent ; le renforcement des droits de l’inspecteur du travail.

«Nous souhaitons apaiser et rassurer l’ensemble des travailleurs sur le fait que la réforme n’a pas encore été adoptée en Conseil des ministres, le texte est encore en examen, la deuxième phase d’analyse n’est pas terminée», a conclu la patronne de l’emploi Madeleine Berre.

Gabon : « l’alerte sur les réseaux sociaux ne constitue pas une saisine officielle » (Anicet Mboumbou)

Réagissant aux messages relayés ces derniers jours à travers les réseaux sociaux sur des disparition d’enfants, le porte-parole du gouvernement a tenu à rappeler  la responsabilité de chacun.

« La démarche visant à lancer l’alerte sur les réseaux sociaux, si tant que les faits soient avérés, est certes louable mais ne constitue pas une saisine officielle. De plus, elle ne doit pas être un prétexte à l’extrapolation et à la diffusion de fausses informations. Aussi, le Gouvernement appelle à la retenue tous ceux qui véhiculent ces fausses nouvelles », a déclaré le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Anicet Mboumbou Miyakou.

Cette sortie médiatique du porte-parole du gouvernement fait suite à la vague de messages faisant état de disparitions d’enfants dans plusieurs localités du pays, la semaine écoulée.  A cet effet, le porte-parole du gouvernement a rappelé la démarche appropriée en cas de disparition d’un individu, a fortiori d’un enfant, notamment « l’obligation de le signaler aux autorités compétentes. »

Par ailleurs, appelant les parents de jeunes enfants à la responsabilité, le ministre de la Communication a indiqué que « Sans minimiser les cas réels qui pourraient exister et pour lesquels la justice n’est pas encore saisie, le Gouvernement tient à affirmer qu’il n’y a actuellement au Gabon aucune vague d’enlèvements d’enfants. ». Saisissant toutefois l’occasion pour « lancer un avertissement ferme à tous ceux qui, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, expriment des propos abusifs, insultants ou mensongers. Ces déclarations de nature à semer le trouble à l’ordre public sont pénalement répréhensibles. »

Source: gabonactu.com

 

 

 

Gabon : Laurent Angue Mezui nouveau président national du RPG

Laurent Angue Mezui a pris ses fonctions, samadi 18 janvier dernier, tant que président national du parti politique le Rassemblement pour le Gabon (RPG).

C’était au cours  d’une cérémonie au siège du parti à Petit-Paris, à Libreville. Le nouveau leader arrive à ce poste avec ambition claire : la vacance de pouvoir au sommet de l’État.

Laurent Angue Mezui, a pris ses fonctions, le 18 janvier, à Libreville, en  se référant aux conclusions du 7e Congrès ordinaire de ce parti qui avait mis en place une direction collégiale, composée de quatre cadres, alors qu’une page de l’histoire politique du Gabon se tournait avec le départ de Paul Mba Abessole en 2017

Le nouveau président a succédé à Célestin Nguema Oyame. Il présidera à son tour aux destinées de ce groupe pendant un an.

Au cours de cette cérémonie de passation de témoin, la crise sociopolitique qui secoue actuellement le Gabon a été au cœur du discours des autorités de cette formation politique. De la maladie du président de la République aux récents scandales de corruption à grande échelle.

 

Coopération: le président angolais Joao Lourenço est attendu à Libreville

Joao Lourenço est attendu, jeudi 16 janvier, dans la capitale gabonaise, où il sera reçu par son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba.

Ali Bongo et Joao Lourenço devraient à nouveau se retrouver ce jeudi 16 janvier, près de deux ans après leur dernière rencontre à Luanda. Cette fois, les deux hommes d’Etat prévoient d’échanger dans la capitale gabonaise.

Au moment où la présidence de la République n’a pas encore communiqué officiellement sur cette arrivée, l’objet et la durée du séjour du président angolais ne sont pas encore connus.

Les deux dirigeants aborderont la question de la lutte contre la corruption. Ces derniers mois, les deux hommes ont en effet exprimé leur intention d’en finir. L’un comme l’autre ont déjà initié des actions visant à débarrasser leurs deux pays de ce phénomène. Au Gabon, l’opération anticorruption baptisée «Scorpion» est d’ailleurs en cours.

Signalons que, depuis son élection en 2017, ce sera la première visite de Joao Lourenço au pays d’Ali Bongo.

Une nouvelle carte diplomatique pour le Gabon : Ali Bongo va réduire ses représentations à l’étranger

Le ministre gabonais des Affaires étrangères Alain Claude Bilie-By-Nze, a annoncé le 8 janvier dernier que, le pays d’Ali Bongo envisage de revoir à la baisse le nombre de ses missions diplomatiques à l’étranger.

A en croire de chef de la diplomatie gabonaise, les difficultés financières de l’État gabonais serait à la base de la réduction de ses représentations diplomatiques. Pour éviter d’aggraver les déconvenues, le pays entend réduire la voilure de son déploiement diplomatique.

Lors d’une intervention a une radio de la place,  le ministre des Affaires étrangères a indiqué que le Gabon a développé pendant des années, «une diplomatie qui se voulait tous azimuts». Cette situation a abouti à l’ouverture des ambassades un peu partout dans le monde, «plus que peut-être de raison», a-t-il commenté.

Si le Gabon attend maintenir son influence diplomatique, a indiqué Alain Claude Bilie-By-Nze, il étudie la possibilité de réduire ses représentations diplomatiques. Allons-nous maintenir «des ambassades, où est-ce que nous maintiendrons des résidences parce que d’autres pays le font», a-t-il déclaré. «On peut tout à fait, à partir d’un pays européen en couvrir 3, 4 ou 5. Les voies de communication existent, les moyens de transport existent donc nous allons nous en inspirer», a-t-il affirmé.

Le patron de la diplomatie gabonaise précise tout de même que, cette option doit être validée au niveau du gouvernement, il soutient qu’elle est conforme aux instructions prescrites  par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui demande «à adopter une nouvelle carte diplomatique».

 

 

Gabon-Opération scorpion : Brice Laccruche Alihanga prépare sa stratégie de défense

Brice Laccruche Alihanga continue depuis la prison centrale de Libreville où il attend d’être jugé, de faire les choux gras de la presse.

Si l’opinion a relevé son absence devant la Chambre d’accusation spécialisée le 2 janvier dernier, la Lettre du continent assure qu’il a opté pour le chantage afin de se tirer d’affaire.

Appelé devant la Chambre d’accusation spécialisée à l’audience du 2 janvier, dans le cadre de la procédure suivie pour détournement des fonds publics, instigation au détournement de fonds publics, concussion, blanchiment des capitaux et association des malfaiteurs, Brice Laccruche Alihanga ne s’y est pas présenté.

Joint par nos confrères du Gabonreview le 6 janvier dernier, son conseil, Me Anges Kevin Nzigou, a assuré qu’il ne s’agissait en rien d’un refus. «Il y a une audience devant la Chambre d’accusation, elle se fait sans partie. On lui envoie juste un document pour lui dire que ça passera. D’ailleurs, ce n’est pas lui qui vient», a déclaré l’avocat de Brice Laccruche.

«C’est une audience qui se fait par document. Ce n’est pas une audience où la personne est convoquée. Mais on informe quand même la personne qu’elle a une audience devant la Chambre d’accusation», a-t-il ajouté.

 

Bonne année 2020 : face aux diplomates, le chef de l’État Ali Bongo assure imposer le respect de la loi par tous

À l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, organisée lundi au palais de la présidence de République, Ali Bongo n’a pas manqué de réaffirmer son attachement «au respect scrupuleux de la loi par tous».

Ayant reçu les vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, lundi 6 janvier dernier, le chef de l’Etat a assuré les ambassadeurs  que dans  son pays, «nul n’est au-dessus de la loi», et que ses efforts pour la consolidation de la démocratie ne faibliront pas. 

Pas peu fier de lui, le chef de l’État a semblé faire allusion à l’opération anticorruption lancée il y a plusieurs semaines et pour lesquels nombre de ses anciens proches collaborateurs sont tombés. «Comme vous le savez, j’attache du prix au renforcement de notre démocratie et à la consolidation de l’État de droit au Gabon. C’est- à-dire au respect scrupuleux de la loi par tous. Au Gabon, nul n’est au-dessus de la loi», s’est-il adressé aux ambassadeurs

Ali Bongo a également rappelé aux corps diplomatique qu’en 2017, il avait annoncé la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les forces vives de la Nation, «dont l’objectif final [était] la consolidation de notre démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et du développement». Une invitation avait alors été adressée à la communauté internationale visant à accompagner le Gabon dans ce processus.

Deux ans après, le président gabonais se réjouit de ce que plusieurs résultats du Dialogue politique d’Angondjé soient perceptibles, notamment avec les réformes de la Cour constitutionnelle, la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE), les révisions du Code pénal et du Code de la Communication.

Le chasseur gabonais Maxime Ndoungou attaqué par une panthère prise dans son piège à Lastourville

Maxime Ndoungou  l’homme de quarantaine révolue, a été grièvement blessé par une panthère prise à piège tendu dans une forêt proche du village Mana-mana, dans le département de Mulundu, province de l’Ogooué-Lolo.

Le chasseur en question se rend dans la forêt pour visiter ses pièges qui ceinturent son champ à moins d’un kilomètre du village. Arrivé sur les lieux le gibier qu’il trouve pris au piège est une panthère. Le fauve se donnait pour mort.

Le chasseur imprudent, se rapproche de la bête. Lorsqu’il tente de le toucher du doigt, l’animal bondit sur lui et le blesse grièvement.  Maxime Ndoungou est violemment projeté loin du fauve enragé. Il ne succombe pas. Après avoir retrouvé un peu de force, il se rend au village et raconte sa mésaventure.

Tous les chasseurs saisissent leurs armes et se dirigent dans la forêt pour en finir avec le fauve. Sa dépouille est protée comme un trophée au village. Maxime Ndoungou, le chasseur est admis dans un centre de santé pour une prise en charge.

Il sied de noter que la panthère, symbole de l’équipe nationale de football du Gabon est un animal intégralement protégé. Il est généralement abattu pour sa peau et ses dents utilisées dans certains rites locaux.

 

L’intégralité du discours à la nation de son excellence Ali bongo président de la république, chef de l’état.

Le chef de l’Etats Ali Bongo s’est adressé à la nation gabonaise. En 15 minutes, le président de la République a rappelé que le Gabon a connu des «épreuves»,il a également affirmé que le «Gabon est un pays stable».

Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes,

C’est avec une joie toute particulière que je m’adresse à vous, en ce 31 décembre 2019. Le dernier jour de l’année est toujours un moment spécial. Un moment où l’on se retrouve en famille, entre amis, entre proches.

Mes chers compatriotes,

Je voudrais saisir cette occasion particulière pour rappeler ce qui constitue notre force. Nous sommes tous des Gabonais, nous sommes tous liés. Liés comme les membres d’une même famille. Liés par l’Amour du pays. L’amour de la Patrie. L’amour du Gabon. Notre devise : « Union, Travail, Justice » est constitutive de notre identité profonde. Trois mots qui résonnent en nous d’une façon singulière, parce que nous y sommes profondément attachés. Ces mots ne sont pas une formule. Ce sont des principes.  Nos principes. En tant que Chef de l’État, ils sont pour moi comme une boussole. Une boussole qui guide mon action, m’indique la direction à suivre pour notre Pays.

Mes chers compatriotes,

C’est dans les épreuves surmontées que se forge le caractère. Il en va des femmes et des hommes, comme des Nations.

Cette année 2019, le Gabon a connu, comme de nombreux pays dans le monde, des épreuves. Ces épreuves, notre pays les a surmontées et traversées. Avec force et détermination. Jamais nous n’avons vacillé. L’État gabonais est un État fort, très fort. Nos institutions sont solides. C’est pourquoi le Gabon est un pays stable. Cette stabilité, reconnue par la communauté internationale, nous avons le devoir de la préserver. Notre société est forte parce qu’elle est unie. Profondément unie.

L’Union, le premier terme de notre devise n’est pas un vain mot.

L’union, c’est le bien le plus précieux que nous avons en partage et que nous devons conserver.   Certes, entre nous, nous avons parfois des divergences. Mais nos différences, parce qu’elles finissent par être surpassées et transcendées, constituent une source d’enrichissement. Nous nous retrouvons toujours sur l’essentiel : l’attachement à notre Pays, l’amour de notre Patrie. Ce qui nous lie, est autrement plus fort que ce qui pourrait nous diviser.

Unis, nous sommes, unis nous resterons.

Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes,

« Union » et « Travail ». Ce qui fonde la prospérité d’une Nation, qui la cimente aussi, c’est le travail. Le travail, cette autre valeur cardinale est le deuxième terme de notre devise. J’ai toujours voulu et toujours œuvré pour une société juste, où le travail est d’abord celui que les responsables publics doivent accomplir, au service de nos populations.

Aujourd’hui, ce travail est encore plus déterminant, car nous vivons des temps de profondes évolutions. C’est un phénomène mondial et notre pays ne saurait y faire exception. Face à cette situation, nos concitoyens, individuellement comme collectivement ont des attentes accrues et légitimes de leurs dirigeants. Ils sont de plus en plus exigeants et ont raison de l’être.

Mes chers compatriotes,

C’est pourquoi, du sommet de l’État jusqu’à la base, j’attache et j’attacherai toujours, une importance particulière à la culture du résultat. Les dirigeants et responsables publics doivent changer de paradigme. Passer d’une logique d’annonces, à une logique de résultats. Car, je le sais, Vous ne nous jugerez pas sur nos intentions, mais sur nos réalisations et j’en suis conscient.

C’est tout le sens profond que je donne à l’action politique : écouter et prendre en considération les aspirations légitimes de nos compatriotes, qui sont en réalité des choses simples. Premièrement, améliorer vos conditions de vie. Cela demeure et demeurera toujours ma priorité absolue.

Deuxièmement, des résultats. Des résultats tangibles. L’actualité nous le rappelle quotidiennement. Les Gabonaises et les Gabonais exigent de l’efficacité. Autrement dit, à nouveau des résultats. Des résultats sur le long terme quand il s’agit d’investir pour préparer leur avenir, celui de leurs enfants, celui de leurs générations futures. Mais aussi des résultats immédiats pour pallier les urgences du quotidien. Cette aspiration, c’est celle du Peuple gabonais et j’entends la faire respecter scrupuleusement par toutes ces personnes détentrices d’une charge publique.

Ces hommes et ces femmes que j’ai nommé à votre service doivent en tirer toutes les conclusions, c’est à dire réviser leur manière d’être, de fonctionner, et revenir à l’essentiel : travailler pour l’intérêt général.

Ces instructions, je les ai données à tous les responsables publics, à commencer par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

L’échec ne saurait être une option. La réussite une obligation. Pour m’en assurer, j’ai décidé de renforcer les mécanismes d’évaluation, tant en ce qui concerne l’action du Gouvernement, que des hauts responsables au sein de l’administration. Le suivi de leurs actions sera entrepris de manière plus rigoureuse, et plus régulière. Des mesures seront être prises dans ce sens. Ma patience a des limites.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

« Union », « Travail » et enfin « Justice ». C’est le troisième et dernier terme de notre devise. Il n’y a nulle société viable sans Justice pour tous, sans justice équitable.

La Justice, c’est la Justice sociale. Le partage équitable des richesses selon un principe de solidarité, car notre pays en a les moyens et les ressources. C’est pourquoi au Gabon, nous accordons un soin particulier à notre système social qui est un véritable filet protecteur pour nos populations, que ce soit à travers l’emploi, premier facteur de redistribution des richesses ou les mécanismes de solidarité : l’assurance-maladie, les retraites de nos ainés, les bourses de nos étudiants.

La justice, c’est aussi et avant tout le respect de la Loi, de la règle commune, générale et impersonnelle.

Le Gabon est un État de droit. Au Gabon, personne n’est au-dessus de la Loi. Au Gabon, il n’y a pas de Justice à deux vitesses. La Justice est et doit être la même pour tous.

Nul ne saurait s’y soustraire. A fortiori un titulaire de charges publiques. En effet, par définition, un responsable public doit être « responsable ». Responsable de ses actes.

C’est un honneur que de servir la République, d’être au service de nos compatriotes, et d’œuvrer pour l’intérêt général. Cela confère certes des avantages. Mais c’est d’abord une charge, qui suppose d’accomplir son devoir avec exemplarité.

L’un des visages de cette exemplarité, c’est la probité. Les dirigeants sont là pour servir. Ils ne sont pas là pour se servir. Je l’affirme : « La corruption n’a pas sa place au Gabon ». Je l’affirme encore, et avec force : « La corruption n’a pas sa place au Gabon ». Elle est un frein, un obstacle au développement de notre Nation, une gangrène et une trahison envers nos populations, qui par le suffrage universel m’ont fait confiance.

Mes chers compatriotes,

Dans le respect de notre Constitution, une opération anti-corruption est en cours. Je ne m’étendrai pas ici à son sujet. Je laisse la Justice, en qui j’ai toute confiance, faire son travail. Je voudrais simplement dire une chose. Avec force et détermination. Que celles et ceux qui s’adonneront à des pratiques répréhensibles seront tous sanctionnés, sans exception, avec une extrême sévérité car ils tomberont sous le coup de la loi.

Mes chers compatriotes,

2020 sera une année de changements au Gabon. Les réformes ambitieuses menées ensemble porteront déjà leurs fruits. Elles seront même poursuivies et intensifiées. Afin d’assumer notre devoir de protection envers les générations futures, nous consoliderons notre leadership environnemental. Qui, en plus d’être une source d’opportunités et d’emplois pour notre pays, impacte positivement la préservation de ce bien unique qu’est notre planète.

La priorité sera toujours donnée à vos préoccupations quotidiennes : la santé, l’éducation dès le pré primaire, l’emploi avec l’objectif de résorber le chômage, mais aussi le logement, les transports avec un effort inédit pour réhabiliter le réseau routier, le système de distribution d’eau et d’électricité, et la lutte contre l’insalubrité.

J’exige que sur chacun de ces points, il y ait en 2020 des avancées significatives, des résultats visibles pour chacun d’entre nous. Aucune de vos préoccupations ne sera laissée de côté. A chaque problème, il devra y avoir une solution.

Plusieurs grands projets seront exécutés en 2020 à l’instar de la Transgabonaise qui transformera le visage du Gabon. Un nouveau programme de santé à l’endroit de 400 000 enfants viendra, dès le début de l’année 2020, apporter du mieux-être à cette population qui représente la principale richesse de notre pays. Ces actions concrètes, hors du champ des simples promesses, prépareront l’avenir pour le rendre encore plus prospère.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes

En ce dernier jour de l’année, j’ai bien évidemment une pensée émue, pour tous nos compatriotes qui sont dans la souffrance, le désœuvrement, en proie au doute et au questionnement. A ces femmes qui sont victimes de maltraitance, à nos ainés sur lesquels le poids de l’âge se fait durement sentir, à toutes ces victimes de catastrophes naturelles : sachez que je demeure à vos côtés, et que j’ai instruit le Gouvernement de mettre tout en œuvre, pour vous permettre de traverser dignement ces épreuves.

A vous, à vous tous, mes chers compatriotes, je voudrais dire une chose. Une chose toute simple mais si importante. Merci. Merci pour le soutien que vous m’avez apporté, tout au long de cette année jalonnée d’épreuves. Des épreuves certes, mais grâce à Dieu, surmontées.

Alors que 2019 s’achève et que s’ouvre 2020, je vous souhaite une excellente nouvelle année. Qu’elle vous apporte, ainsi qu’à vos familles et à vos proches : bonheur, santé, paix, et prospérité.

Que Dieu vous bénisse.

Que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

Industrie du bois au Gabon : Ali bongo Ondimba dope sa production

Au terme des neuf premiers mois de 2019, le Gabon a enregistré de bons résultats au sein des industries du bois, avec une production consolidée en hausse de 14,4% pour atteindre 945 158 m³.

L’activité au sein des industries du bois a enregistré de bons résultats au terme des neuf premiers mois de 2019, avec une production consolidée en hausse de 14,4% pour atteindre 945 158 m³. Cette embellie est due au renforcement du tissu industriel et de la montée en puissance des usines installées dans la zone de Nkok.

Les exportations ont progressé de 15,8% pour s’établir à 709 119 m³, en lien avec la consolidation de la demande asiatique, notamment de la Chine, premier acheteur du bois gabonais devant l’Inde. Au niveau des ventes locales par contre, on a enregistré une diminution de 42% de l’activité à 65 763 m³, en raison du fléchissement du carnet de commandes.

Football féminin : les présidents des clubs sortent le carton rouge

L’Association des présidents de clubs de football féminin (ACFG), dénonce l’exploitation des clubs et joueuses par la ligue et la fédération.

Les présidents des clubs féminins, ont décidé de conditionner le départ en sélection des joueuses par une «lettre de convocation officielle de la fédération».

Récemment réunis en assemblée générale, en Libreville, les membres de l’Association des présidents de clubs de football féminin (ACFG), ont poussé un coup de gueule. L’association a notamment sonné la fin de l’exploitation des clubs et des joueuses par la ligue et la fédération.

«Le football féminin n’a que trop longtemps été un bricolage. Les quelques clubs qui se battent pour faire de la formation sont récompensés en monnaie de singe. Zéro soutien matériel, aucune aide financière malgré la manne que reverse la Fifa (Fédération international de football association)», a regretté le président de l’ACFG. «Pire, on nous demande même de payer des licences à des prix exorbitants, sans compter les frais de participations que nous exige la ligue de l’Estuaire aujourd’hui. Pourtant, nous constatons que c’est à travers nos clubs que la Ligue et la fédération font leurs sélections. Nous disons aujourd’hui que l’exploitation des clubs doit s’arrêter», a déclaré Tristan Mombo.

Pour les échéances sportives à venir, les clubs ont également mis au grand jour les manigances de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).

 

Gabon : le vice-président de Huawei Technologies Xueman reçu par Ali Bongo à Libreville

Mark  Xueman le numéro deux de Huawei, a été reçu en audience, mardi 17 décembre dernier  au palais, par le chef de l’État Ali Bongo, le représentant de l’entreprise chinoise a évoqué les différents partenariats qui lient celle-ci à l’État gabonais.

A quelques heures de la tenue du Sommet des chefs d’État de la CEEAC, Ali Bongo a reçu, mardi au palais présidentiel, Mark Xueman. Les deux hommes ont évoqué les relations d’amitié et de coopération entre le Gabon et la Chine.

L’audience accordée par le président de la République au vice-président de Huawei Technologies Co. Ltd., chargé des Affaires publiques et gouvernementales, a surtout porté sur les différents partenariats liant l’Etat gabonais à l’entreprise chinoise.

Au Gabon, Huawei a en effet acquis ces dernières années un marché d’ampleur dans le cadre du déploiement de la fibre optique, dont l’opération est en cours. Il avait notamment été convenu, en 2016, que la société chinoise fournisse au Gabon des équipements de technologie DWDM permettant de mettre à disposition du backbone national des «capacités quasi illimitées en termes de débit». M. Xueman n’a pas manqué de réitérer à Ali Bongo l’intention de sa société d’accompagner le gouvernement dans la réalisation du Gabon numérique tel que présenté dans le Plan stratégique Gabon émergent .

 

 

Gabon : Estelle Ondo juge légitime la nomination du fils aîné d’Ali Bongo

L’honorable Estelle Ondo, regrette les critiques portées ces dernières semaines contre le fils aîné d’Ali Bongo nommé Coordinateur des affaires présidentielles à la faveur du dernier Conseil des ministres.

L’élue qui se réclame de l’opposition appelle à «mettre un terme au procès en patronyme» du jeune collaborateur du chef de l’État et de l’attendre sur les actes.

Nommé Coordinateur des affaires présidentielles à la faveur du Conseil des ministres du 5 décembre, Noureddin Bongo Valentin n’a pas que des contempteurs au sein de l’opposition.

Si certains partis et personnalités politiques, à l’instar du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), l’Union nationale (UN) ou l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima, ont récemment évoqué une nomination «anticonstitutionnelle» et une «tentative de monarchisation de l’Etat», Estelle Ondo pense tout le contraire.

Ancienne ministre siégeant actuellement à l’Assemblée nationale, la députée du 2e arrondissement d’Oyem y voit plutôt une marche «vers plus de République, et donc vers plus d’ouverture, d’égalité des chances». Sur le plan politique, juridique et technique, elle juge légitime la nomination du fils aîné d’Ali Bongo.

 

Rentrée politique du parti Les Démocrates: « la maison Gabon désormais au bord de l’effondrement » (Guy Nzouba)

L’opposant Guy Nzouba a appelé le Chef de l’État  Ali Bongo Ondimba  de dissoudre l’Assemblée nationale afin  de  former un « gouvernement du salut »  pour sauver selon lui, le Gabon.

Le président du parti  Les Démocrates, demande à Ali Bongo de dissoudre la chambre basse du parlement gabonais, pour résoudre la crise politico-sociale  qui met en péril la démocratie et le vivre ensemble.

« Le Chef de l’Exécutif devrait pouvoir rassembler la classe politique, les syndicats, la société civile et tous les corps intermédiaires pour présenter la situation synoptique du pays qui réclame non pas des réflexions et des solutions partisanes mais un nettoyage concerté de la maison Gabon désormais au bord de l’effondrement », a déclaré M. Nzouba Ndama à l’occasion de la rentrée politique de son parti.

Pour  cet ancien speaker de l’Assemblée nationale gabonaise, « le régime d’Ali Bongo ne devrait plus faire semblant sur la situation de déliquescence  du pays », a-t- il indiqué.

 

 

COP25 : Pr Lee White a fait un plaidoyer pour la persévération de l’environnement et de la biodiversité

Le ministre des Eaux et forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat, du plan d’affectation des terres et des ODD, Pr Lee White, a fait un plaidoyer pour la persévération de l’environnement et de la biodiversité.

« Nous plaidons pour la Prise en compte de la qualité des forêts: les forêts, dans le monde ou dans le même pays, n’ont pas les mêmes qualités. Nous devons évaluer et différencier les forêts sur la base de critères de qualité comme le stock de carbone. Nous espérons que cette nouvelle alliance pour la conservation de la forêt tropicale ne sera pas qu’une initiative de plus, sinon une plate-forme efficace pour soutenir le changement de paradigme dont nous avons besoin lorsqu’il est question de la forêt du Bassin du Congo, qui peine encore à bénéficier des mécanismes internationaux relatifs aux forêts », a plaidé M. White.

Pour lui  le Gabon dont le territoire est couvert à 89% des forêts constitue un exemple dans la préservation de l’environnement.

 

Gabon : Jean Ping annonce l’aboutissement de son combat d’ l’alternance au sommet de l’État

Le chef de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) l’opposant Jean-Ping, a annoncé ce mardi 10 novembre 2019, l’aboutissement de son combat «dans les plus brefs délais».

Jean Ping n’a pas cessé de se présenter à l’opinion comme le «président élu du Gabon», il s’apprête-t-il à voir son rêve d’accéder à la magistrature suprême se réaliser ? Si des doutes subsistent, le président de la CNR, lui, est apparu plutôt convaincu ce mardi 10 décembre à la faveur d’une déclaration faite à son domicile à Libreville.

«Investi de la mission qui est la mienne par les vivants et les morts, de toute mon âme, je suis tourné en cette fin d’année 2019 vers l’aboutissement de ce combat», informe-t-il, tout en précisant qu’il «travaille pour que nous entrions dans l’alternance dans les plus brefs délais». A indiqué  l’opposant Jean-Ping.

COP 25 : le professeur Lee White représente le Gabon à Madrid en Espagne

Pr Lee White, prend une part active sur les travaux inhérents au financement de la Convention Cadre des Nations Unies pour le Gabon, ainsi que la part de financement du marché de carbone dans la lutte contre les changements climatiques.

Les enjeux de la Conférence des Parties (COP 25) sont orientés vers  appui accru des populations les plus affectées par le dérèglement climatique notamment dans les pays en voie de développement. Ils visent également à définir des règles plus strictes sur le marché du carbone, et de fixer des objectifs réalisables afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2020.

Le Gabon joue un rôle particulier lors de cette conférence, car il est le seul pays d’Afrique à ne pas être affecté par les impacts directs des changements climatiques, indique la communication gouvernementale.

Contrairement aux pays du Sahel qui subissent des sécheresses et des inondations plus fréquentes, entraînant des pénuries d’eau et une diminution des rendements agricoles, le Gabon a su préserver sa biodiversité au cours des années et aujourd’hui représente une opportunité de lutter efficacement contre les changements climatiques.

Libreville: plus des 30 corps abandonnés dans les morgues

Plus de trente corps sont actuellement à la recherche de leurs propréteurs, au point que la Gabonaise de sépultures (Gabosep), une des principales sociétés de pompes funèbres du pays, a une nouvelle fois diffusé dans la presse un appel à l’adresse des parents pour l’identification des dépouilles disposées dans ses box.

Certains sont «entrés» en novembre 2018 et les derniers arrivés en octobre 2019. La Société gabonaise de sépultures (Gabosep) informe avoir dans ses box 27 corps qui ne sont jusque-là réclamés par aucun membre de leurs différentes familles.

Et selon l’entreprise, une des premières installées dans le pays, ces cas d’«abandon» de corps à la morgue ne sont pas nouveaux dans la capitale. Ces dernières années, d’autres sociétés de pompes funèbres ont multiplié les communiqués invitant les parents des décédés à identifier et à récupérer leurs corps.

La Société gabonaise de sépultures invite les familles des disparus à procéder à l’identification des dépouilles jusqu’au 12 décembre prochain. «Passé ce délai, il sera procédé à une inhumation à titre d’indigent dans une fosse commune», prévient la société de pompes funèbres, qui a décidé de rendre publics certain Continue reading « Libreville: plus des 30 corps abandonnés dans les morgues »

Classement FIFA : Gabon classé 17e au niveau africain et 83e niveau mondial

La Fédération internationale de football association (FIFA), a publié le dernier classement du mois de 28 novembre. Ce classement est marqué par un progrès réalisé par le Gabon.

Classée 17e au niveau africain, l’équipe de Patrice Neveu est partie de la 88e place au niveau mondial qu’il occupait en août dernier, pour la 83e place.

Le Gabon a réalisé un léger mieux dans le dernier classement de la Fédération internationale de football association (FIFA), publié le 28 novembre.

Ce progrès s’explique sans doute par les résultats encourageants obtenus avec les deux victoires décrochées en matchs amicaux face au Burkina Faso et le Maroc en octobre dernier.

Le Gabon est surtout récompensé pour les 4 points sur 6 possibles décrochés après les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2021).

Sur le plan africain, le Sénégal classé 20e au rang mondial domine le classement. Les Lions de la Téranga sont suivis par la Tunisie (27e), le Nigeria (31e),  l’Algérie (35e) et le Maroc (43e).

Au niveau mondial, la Belgique occupe le premier rang. Crédités de 1 765 points, les Diables rouges devancent la France (2e) avec 1 733 points et le Brésil (3e) crédité de 1 712 points.

 

Exposition de Dubaï 2020 : « le Gabon mettra sur la table son savoir-faire en terme de protection de la biodiversité » (N.Abouna)

L’exposition universelle sera de façon générale placée sous le thème : « connecter les esprits, construire le monde ». Elle est prévue durée 6 mois, soit du 15 Octobre 2020 au 20 Avril 2021.

Les experts gabonais qui prendront part aux côtés  d’autres représentants  de 200 pays et organisations internationales à  l’exposition universelle de Dubaï 2020, relative à la protection de la biodiversité et de l’environnement, peaufinent déjà une feuille de route commune.

« Le Gabon mettra sur la table son savoir-faire en terme de protection de la biodiversité et de l’environnement. Tout ce qui est de la conservation va être partagé avec tous les autres pays du monde »,  a indiqué Nina Abouna, ministre délégué auprès du ministre des Eaux et forêts, au terme d’une séance de travail avec différentes commissions.

Des centaines de personnes issues de  200 pays et organisations internationales sont attendues pour cette exposition universelle.

Signalons que le chef du gouvernement Julien Nkoghé Békalé a présidé en début de semaine une séance de travail à ce sujet afin de garantir la bonne participation du Gabon à ces assises de Dubaï.