Gabon : le personnel de l’Assemblée nationale de transition en grève

Ces derniers ont entamé une grève afin de faire entendre leurs revendications.

 

Réuni à l’entrée du palais Léon Mba, le personnel de l’Assemblé nationale de transition exige le paiement de la prime de rentrée scolaire pour leurs enfants. Et souhaite une revalorisation de leur salaire car, beaucoup sont payés au SMIG depuis des années. En effet, ces grévistes avait déposé un préavis de grève assorti d’un cahier de charges mais qui jusqu’à présent est resté sans réponse.

Selon les informations relayées sur l’Agence gabonaise de presse, des négociations seraient en cours entre le Bureau de l’Assemblée nationale et le syndicat des agents de cette Institution, cette montée de tension n’augure rien de bon.

Pour rappel le personnel parlementaire comprend des agents contractuels et des fonctionnaires. Ces derniers sont  répartis dans les services administratifs et législatifs de l’Assemblée nationale, qui jouit d’une autonomie administrative et financière.

Gabon : l’Onep annule la grève des sociétés Addax Petroleum et Assala Gabon

L’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) a annoncé que les grèves prévues dès ce lundi à partir de 6h59 dans les sociétés Assala Gabon et Addax Petroleum ont été annulé.

 

Après avoir décidé de déclencher une grève pour se faire entendre ce lundi 4 décembre 2023,  l’Onep a décidé de la  désamorcer suite à la convocation administrative transmise par l’inspection spéciale du travail chargée du secteur pétrolier (ISTRAP) le 30 novembre 2023.

En effet, cette convocation annonce l’ouverture des négociations autrefois impossibles entre les syndicats et est les responsables de ces sociétés pétrolières. Apprend-on sur Gabon Actu.  Qui explique que « l’ONEP précise qu’elle privilégie « le dialogue initié par les autorités ministérielles et en apprécier les résultats dont elle espère être positive pour ses membres en vue d’éviter le déclenchement de la grève ».

Rappelons que l’Onep avait décidé de déclencher des grèves pour obtenir plusieurs revendications de ses membres portant sur diverses primes et indemnités réclamées depuis des mois.

Gabon: les magistrats en grève suspendent  les audiences dans les tribunaux

Le syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), a exécuté ce mardi 20 décembre 2022, son mouvement d’humeur pour se faire entendre.

 

Soulevant plusieurs revendications, les magistrats ont décidé de se faire entendre. Dans leur cahier de charges ils revendiquent  « la valorisation des conditions de vie et de travail des magistrats, la dotation des magistrats en moyens roulants, la dotation des magistrats en costumes d’audience, la construction des sièges de hautes cours, l’adoption du projet du statut des magistrats, la promotion des valeurs d’éthique et de déontologie », évoque le cahier de charges du Synamag.

Compte tenu de cette grève, les audiences sont suspendues. Un service minimum sera néanmoins mis en place par les magistrats de 8 heures à 12h, comme l’indique le site Gabon Actu.

Cependant, le service reprendra son cours normal lorsque leurs différentes revendications seront résolues par le gouvernement.

Gabon : les enseignants du Cimfep de Nkok entre en  grève

Ils ont manifesté mercredi 29 juin 2022,  pour dénoncer l’absence de décision d’affectation, et la suspension non justifiée de leurs soldes.

 

 

 

Un an après son ouverture, le personnel du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel (CIMFEP) de Nkok s’insurgent aussi  contre la suspension non justifiée de leurs soldes. En effet, ces derniers réclament la régulation de leur situation administrative caractérisée par la suspension sans raison des soldes depuis deux mois.

Le délégué national à la revendication du Syndicat national de la formation et de l’enseignement professionnel (SNFEP),  Wolfgang  Ossavou Koumba,a réagi à travers le journal  Gabon Actu que, « L’Etat a débauché des enseignants dans les lycées techniques afin qu’ils viennent servir dans ce nouveau centre de formation. Ces enseignants ont été victimes de suspension de solde parce que leur situation administrative n’est pas claire. Ils ne sont plus ni du lycée technique, ils ne sont pas  du CIMFEP. Après 2 mois de suspension de solde, ces enseignants attendent la régularisation de leur situation administrative », a dénoncé Wolfgang  Ossavou Koumba, délégué national à la revendication du Syndicat national de la formation et de l’enseignement professionnel (SNFEP).

Les enseignants grévistes  qui ont suspendu les cours et fermés  les ateliers, dénoncent également l’absence des décisions d’affectation et  de textes de détachement.  Ils réclament par ailleurs  un traitement social qui reste aussi inexistant.

«  Nous entendons la prime de l’éloignement, la prime de présence et le transport qui est quasi inexistant. On nous a dotés  d’un minibus qui ne peut transporter  qu’à plusieurs tours la centaine d’agents affectée à cet établissement », a-t-il revendiqué.

Le SNFEP dit avoir enclenché ladite grève  suite à un mutisme méprisant  de la hiérarchie dont l’attention a été attirée par le dépôt du préavis et d’une  grève d’avertissement de quelques jours.

Au nombre de dysfonctionnement du CIMFEP,  l’inexistence  d’une assurance des ateliers, laquelle pourrait couvrir  des apprenants et  des formateurs en cas d’accidents lors des formations pratiques. Selon Wolfgang  Ossavou, « nous avons déjà enregistré plusieurs cas d’accidents graves dans nos ateliers ».

Rappelons que le CIMFEP a été inauguré le 9 avril 2021 par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Cet établissement offre dans les métiers de  l’ingénierie du froid et climatisation ; de Dessin industriel ; de Génie mécanique ; d’ingénierie du soudage ; d’Ingénierie de la mécanique automobile et bien d’autres.

FECOREFI : suite au manque de volonté du gouvernement, les collecteurs d’impôts durcissent leur grève

Suite au manque de volonté du gouvernement de donner satisfaction au cahier des charges déposé sur sa table, la  Fédération des collecteurs des régies financières (FECOREFI), a décidé au terme d’une assemblée générale mardi au ministère du Budget de durcir la grève générale relancée il y a une semaine.

 

« Nous demandons à tous les agents des régies financières de rester chez eux. Restez chez vous ! Nous gardons la distanciation sociale avec nos bureaux », a dit Sylvain Ombindha Talheywa III, le porte-parole de la FECOREFI.

Et d’ajoute, « nous avons déposé le préavis de grève depuis plusieurs semaines. Et la loi 18/92 du 13 Mai 1993 est claire, il ne peut avoir négociations que dans l’intervalle de huit jours après le dépôt du préavis de grève. Même s’il y a négociations, nous négocions en maintenant notre mouvement d’humeur. Mais pas le contraire », a-t-il tranché déplorant au passage une attitude menaçante du gouvernement visiblement pas préoccupé dépoussiérer le cahier de charges des grévistes.

La Fécorefi fustige l’attitude du gouvernement,  à la place d’une ouverture du dialogue, le Raponda  menace de suspendre les salaires des grévistes

« Nous avons écrit plusieurs fois, demandé les audiences auprès de madame le Premier Ministre, auprès des Ministres concernés, nous avons sollicité la tenue d’une réunion du comité de coordination qui réunit les trois ministres, rien, personne n’a réagi », avait soutenu Sylvain Ombinda Talheywa III le 24 novembre dernier au moment du déclenchement de la grève.

Il sied de rappeler que, les principaux collecteurs des impôts et taxes de l’Etat revendiquent des primes de rendement dont le nouveau mode de paiement serait à l’origine  de discorde avec le gouvernement Rose Raponda.

 

Les grèves dans les l’administration publique, Raponda appelée à prendre ses responsabilités

Victor Missanda, président de l’Union démocratique et républicaine (UDERE), a attiré l’attention Chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda sur la nécessité d’apaiser le climat social explosif  dans le pays, caractérisé par des grèves tous azimuts dans plusieurs secteurs de l’administration publique.

 

« UDERE invite  le chef du gouvernement à se saisir de l’ensemble des dossiers concernant singulièrement les grèves dans les secteurs de l’Éducation, des régies financières, de la magistrature et des Eaux et Forêts à l’effet d’y trouver des solutions idoines, acceptables et durables», a déclaré M. Missanda président de l’UDERE dans un point de presse à Libreville.

Pour Victor Missanda, le manque de dialogue social, entre gouvernants et partenaires sociaux, pourtant prôné par le Chef de l’Etat, Ali Bongo, engendrent  la radicalisation  des mouvements de grève, préjudiciables pour l’économie et le vivre-ensemble.

Lycée Nelson Mandela : des enseignants dans la rue pour réclamer les salaires impayés

Les enseignants du lycée d’application Nelson Mandela, ont créé la surprise auprès de leurs élèves mercredi matin ont observant en silence un sit-in devant l’entrée principale de l’établissement.

Les hommes de la craie, très disciplinés n’ont fait aucun bruit. Sur des morceaux de cartons, ils ont inscrit leurs revendications qui se résument au paiement des vacations (sommes dues pour la surveillance, la correction et l’administration durant les épreuves du Baccalauréat 2020) et les salaires non payés aux enseignants suite à une grève en 2017.

Il faut dire que, cette seconde revendication des enseignants du Lycée Nelson Mandela,  est connue sous le code 807+19 c’est-à-dire 807 enseignants privés de leur salaire à Libreville plus 19 autres à Makokou (province de l’Ogooué Ivindo).

L’administration a immédiatement convoqué une réunion. Les grévistes ont obtenu des assurances d’un paiement rapide. Une réunion de mise au point est prévue ce jeudi 3 juin 2021.

Gabon : impayé depuis 15 mois, les emplois de l’AGP menacent d’entrer en grève le 29 novembre

Le Syndicat national des agents de la communication publique (SYNACOP), ont dans un préavis introduit  ce jeudi 19 novembre à la Direction générale de l’Agence, menacé d’entrer en grève générale illimitée à partir du 29 novembre prochain.

Pour non-paiement  de 15 mois de salaires aux contractuels et 16 mois de primes de responsabilité aux fonctionnaires en postes. Les employés de l’Agence gabonaise de presse (AGP), menace d’entrer en grève générale dès 29 novembre 2020.

« A la suite de notre courrier du 16 novembre 2020 dernier, au terme duquel aucune suite satisfaisante ne nous a été donnée, nous vous informons de ce qui suit : un préavis de grève de huit jours conformément à la règlementation en vigueur. Celui-ci prend effet dès ce vendredi 20 novembre 2020 et ce jusqu’au 29 novembre 2020 prochain. Passé ce délai, nous entrerons en grève illimitée, avec un service minimum uniquement sur le site AGP », a fait savoir SYNACOP qui tient vendredi une conférence de presse.

Il sied de signaler que, les employés de l’AGP, dénoncent également les mauvaises  conditions de travail et la gestion opaque de l’entreprise de presse par la nouvelle équipe dirigeante en poste depuis janvier 2019.

 

Gabon : les écogardes entament une grève illimitée

Ils revendiquent trois mois de retard de salaire. La grève a déclenchée à Libreville ce jeudi 12 novembre 2020. Les grévistes ne comptent pas reprendre les activités avant le rétablissement effectif de leur salaire

Le syndicat national des égogardes du Gabon (Syneg) a démarré une grève illimitée ce jour. Ils réclament trois mois d’arriérés de salaires. Le mot d’ordre de grève  été annoncé le 10 novembre dernier par Sostène Ndong Engonga, secrétaire général du Syneg. La grève concerne l’ensemble des employés de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).

Le syneg exige la résolution de six points avant la levée de grève. Il s’agit entre autres de deux mois de salaires impayés, dégradation des conditions de travail, dialogue social déficient, préservation des droits professionnels des salariés, cotisation CNSS et Ascoma et la mise en place d’un statut de l’écogarde.

Les grévistes ont décidé d’observer une cessation de travail dans les 13 parcs nationaux de l’ANPN. Le syneg fait savoir que la note qu’elle a adressée aux responsables de l’Agence nationale des parcs nationaux n’a pas eu de retour.

Gabon : les employés de la Poste sont entrés en grève

Ils revendiquent trois mois d’arriérés de salaires. Les agents du syndicat national des agents de la Poste ont annoncé le 30 novembre entreront en grève illimitée dès ce lundi 2 novembre 2020

Ce lundi les activités sont moroses à la Poste. Les employés respectent le mot d’ordre de grève émis à l’Assemblée générale du 30 octobre dernier. Ils exigent le payement intégral des trois mois d’arriérés de salaire. Le syndicat national des agents de la Poste a décidé de se faire entendre pour entrer en possession de ses dus. Tous les bureaux affichent le même climat.

Le secrétaire général adjoint de la synaposte, Chérubin Claver Byonne explique que cet arrêt des activités fait suite à la privation de salaire. Ils essayent de faire pression afin d’obtenir leurs salaires et préparer la rentrée scolaire qui se pointe à l’horizon. « La situation est extrêmement stressante pour les agents » poursuit-il. Car dit-il, ces derniers sont : « des parents d’élèves qui doivent faire face à cette rentrée des classes du 09 novembre 2020 ». La grève est illimité, elle se poursuivra jusqu’à satisfaction totale ; a-t-il précisé.

Le Synaposte lance un appel au président de la République, Ali Bongo et au Chef du gouvernement afin de trouver une solution à leur problème. Cela permettrait à leurs enfants de regagner le chemin de l’école la semaine prochaine.

Gabon : le syndicaliste Pierre Mintsa libéré sur ordre du procureur de la République

Le syndicaliste Pierre Mintsa arrêté mercredi matin, en compagnie de deux de ses militants, au ministère de la Fonction publique où il a organisé une grève de protestation a été libéré en début de soirée par le procureur de la République.

« Le procureur après avoir écouté les raisons de notre grève a décidé de nous libérer », a déclaré Pierre Mintsa joint au téléphone. Le syndicaliste et ses membres ont été arrêtés en application de la mesure interdisant les manifestations publiques de plus de 10 personnes.

Pierre Mintsa et ses camarades ont investi lundi dernier les locaux du ministère de la Fonction publique accompagné de quelques 400 retraités et jeunes en attente de postes budgétaires. Ils exigeait de la ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre, l’application immédiate des recommandations du Forum de la Fonction publique organisé en janvier dernier.

Le président du Mouvement social des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV) et ses adhérents exigeaient notamment l’attribution des postes budgétaires aux agents qui travaillent depuis plusieurs années, l’alignement des pensions retraite au nouveau système de rémunération ainsi que la régularisation de certaines situations administratives prévues dans les recommandations du dernier forum de la Fonction publique.

Le syndicaliste par son mouvement boudait également la session de rattrapage du recensement des 11 000 fonctionnaires qui ne se sont pas présentés lors du dernier recensement organisé par l’administration publique. Pierre Mintsa suggérait plutôt la suspension des soldes de ces retardataires pour les contraindre de se présenter au lieu de dépenser autant d’argent pour un nouveau recensement.

Le ministère de la Fonction publique a déploré l’attitude du dirigeant du MSTGV qui a préféré jeter ses troupes dans la rue alors qu’il était attendu mercredi matin à une séance de travail au ministère.

Le syndicaliste et ses éléments ont été interpellé par la police à l’extérieur du ministère de la Fonction publique. L’accès aux locaux leur a été refusé ce mercredi.

Source: gabonactu

Gabon : le Synedas se désolidarise de la grève des « travailleurs vaillants». de la fonction publique

Le ministère de la Fonction publique est depuis novembre 2019, le siège du piquet de grève d’un ensemble de syndicats regroupés sous la bannière des «travailleurs vaillant».

Partie prenante de ce mouvement, le Syndicat national des éducateurs des affaires sociales (Synedas), a décidé de se retirer le 6 janvier dernier de ce regroupement. Ce piquet de grève serait une plateforme de règlements de comptes assurent ses membres.

Le Synedas se désolidarise de la grève entamée depuis novembre 2019 par le mouvement des «travailleurs vaillants». Dans un communiqué de la presse, du lundi 6 janvier dernier, la présidente de Synedas Edwige Nsa Ndong, a annoncé le retrait du syndicat du piquet de grève organisé sur le site du ministère de la Fonction publique.

Le Synedas qui est partie prenante du mouvement depuis le 28 novembre 2019, dénonce la violation de l’éthique syndicale de certains leaders syndicaux. «Malgré plusieurs rencontres techniques entre les travailleurs que nous sommes et(…) la Fonction publique, force est de constater que le mouvement a fini par être désorienté et instrumentalisé à des fins politiques», a déclaré Edwige Nsa Ndong.

Malgré quelques avancées, les agents de la DGI maintiennent la grève

Le Syndicat des professionnels des Impôts a décidé de reconduire avec beaucoup de fermeté la grève générale illimitée entamée le 11 novembre dernier.

Malgré quelques avancées obtenues durant des négociations avec le ministre de l’économie et des finances Roger Owono Mba.  Les grévistes ont obtenu l’apurement de douze mois d’arriéré de loyer sur 23 mois dû aux agents affectés à l’intérieur du pays et la mise en place d’un cadre d’échanges.

Des résolutions qui sont loin de satisfaire les agents. « Nous félicitons le ministre pour les douze mois de loyer, mais nous disons que nous restons toujours dans des promesses et en tant que comptable public, nous n’enregistrons pas malheureusement des promesses dans nos écritures », a dit Ombindha Sylvain président du Syndicat des professionnels des impôts.

Rappelons tout de même que, les agents de la Direction général des impôts (DGI), revendique notamment  le strict respect du paiement de la prime au dernier jour ouvrable du mois, la régularisation des situations administratives des agents, l’intéressement des collecteurs des impôts, la réactivation de l’assurance maladie.

Grève: Pas de taxis dans la ville d’Oyem

Les taximen de la ville d’Oyem, dans le woleu-ntem sont entrés en grève depuis ce lundi 04 novembre 2019. La cause principale serait les contrôles de police et de gendarmerie qui ruinent financièrement ces conducteurs.

Les autorités locales du Woleu-Ntem ont reçu les revendications des taximen de la ville d’Oyem.  On note parmi leur revendications, la limitation et la réglementation des contrôles des agents des forces sécurité et de défense, ainsi que le respect de la personne et du métier du taximan par ces mêmes agents.

Trop c’est trop, ils n’arrivent plus a verser la recette journalière à leur patron quiest souvent fixée à, ni a faire de bénéfice. Les Taximen dénoncent les raffles financières dont ils sont victimes. Entre 10.000 et 15.000 FCFA . Les sommes exigées par les forces de l’ordre sur la route, avec des sanctions diverses étouffent les taximen. Ils attendent d’être reçus par le maire de la commune pour lever leur mouvement.

SEEG: Mouvement de grève suspendu

La grève générale engagée mardi dernier par les employés de la Société d’Eau et d’énergie du Gabon (la SEEG) réunit au sein du syndicat SYNTEE+ a été suspendue hier. Les négociations sont en cours.

Tony Ondo Mba, ministre de l’Eau et de l’Energie, est entré en négociations avec les grévistes de la SEEG. C’est au travers du Syndicat des travailleurs de l’électricité et de l’eau que ceux-ci ont fait parvenir leurs préoccupations au ministre. La grève est donc suspendue en attendant les recommandations du ministre.

Pour rappel, le personnel affilié au SYNTEE+ réclame la régularisation totale par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la situation de ses retraités, l’audit des comptes de la période de réquisition et le paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l’exercice 2018 en juin 2019.

La SEEG en grève

Depuis ce mardi 2 octobre, des agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), se sont rassemblés devant le siège social de leur entreprise pour observer la grève générale et  illimitée organisée par le syndicat des travailleurs de l’électricité et de l’eau (SYNTEE+).

La satisfaction totale de leurs revendications ou rien. Le personnel affilié au SYNTEE+ réclame la régularisation totale par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la situation de ses retraités, l’audit des comptes de la période de réquisition et le paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l’exercice 2018 en juin 2019.

La grève se prolongera dans la mesure où le gouvernement ne réponds pas à ces exigences. Néanmoins, le service minimum continue dans les agences de la SEEG, notamment le service aux usagers.

Pour sa part, Tony Ondo Mba, ministre des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques a souhaité comprendre les motifs de cette grève. A cet effet, il a eu un échange avec le directeur général de la SEEG. Il a recommandé le dialogue avec les partenaires sociaux, en vue d’«un retour rapide à la sérénité», mais surtout de «continuer à privilégier le service aux usagers, les intérêts réels des agents et ceux de la société dans le strict respect par les parties des dispositions légales en vigueur».

La SEEG qui compte deux principaux syndicats est une entreprise publique chargée de fournir l’eau et l’électricité dans l’ensemble du territoire national.

Office pharmaceutique national : Le personnel annonce une grève

L’antenne du Syndicat national des personnels de santé (Synaps) de l’office pharmaceutique national (OPN) estime que «la direction générale demeure insensible aux préoccupations» des agents.

C’est l’ensemble de la direction générale de l’OPN qui est indexée. Pauline Ngoubou, directrice générale ne contrôle rien et ne dirige réellement pas cet organe. Elle serait trop laxiste selon les employés. Et c’est en réalité Corinne Ndong, assurant le poste de directrice technique qui serait la vraie cheffe. Pourtant ses agissements ne plaisent pas non plus au personnel. La directrice générale manque d’autorité, tandis que la directrice technique se montre autoritaire et s’illustre par un management trop directif.

Par ailleurs, les agents avaient découvert, en mai dernier, que les membres de la direction de leur établissement continuaient de bénéficier d’une prime mensuelle, alors que la suppression de celle-ci leur avait été annoncé. En plus des dirigeants de la structure, cette prime est également versée, chaque mois, au Secrétaire général du ministère de la Santé, au Contrôleur budgétaire et à l’agent comptable du ministère, ainsi qu’au Cabinet du ministre. Il s’agit de sommes oscillant entre 1 million et 3 millions de francs.

Les personnels réclament notamment le retour de leur prime bimensuelle, l’allocation de rentrée scolaire et l’arbre de Noël. Il y a quelques jours, ils ont reçu 50.000 francs chacun à l’occasion de la rentrée scolaire, mais ils en attendaient le triple pour certains, ou le quadruple pour d’autres. Depuis le déclenchement du mouvement d’humeur, la direction de l’OPN est toujours, selon de nombreux agents, insensible à leurs conditions de vie et de travail.

Une situation difficile qui entraîne ce préavis de grève par l’ensemble du personnel de l’OPN. Ils espèrent qu’un consensus soit établi.

L’OPN est l’organisme public chargé d’alimenter en médicaments les hôpitaux publics des grandes villes et dispensaires de l’arrière-pays.

Avec Gabon Review

Grève dans le secteur de l’audiovisuel depuis ce jeudi

Depuis ce jeudi 03 octobre 2019, une grève générale illimitée a débuté dans les médias audiovisuels publics. En tête de fil, le Syndicat des professionnels de la communication (SYPROCOM).

Les revendications du syndicat sont claires. Il s’agit d’établir où l’argent des recettes de leurs entreprises va. Soit les revenus provenant de la publicité et des communiqués. En deuxième lieu, il s’agit de mettre plus de clairvoyance dans la redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC). Cette redevance s’élèverait à environ 300 millions de FCFA par trimestre. Les administrateurs de ce fond travaillant au ministère de la communication, sont d’ailleurs soupçonnés de détourner cette recette, sans la redistribuer aux principaux bénéficiaires.

La Radio et la Télévision gabonaises emploient près de 2000 agents. Les journalistes et techniciens de Radio Gabon et de Gabon 1ère, maintiennent donc leur mot d’ordre de grève.

Rappelons que la veille,  le Directeur général de la Télévision nationale, Sébastien Ntoutoume a été limogé et remplacé par Sylvain Abessolo. Le journaliste nommé lors du conseil des ministres de ce 02 octobre, présidé par le Président de la République, a brièvement occupé les fonctions de directeur de la presse présidentielle sous Omar Bongo Ondimba. Il a ensuite officié dans différents cabinets ministériels, dont la Primature et les Affaires étrangères.

 

Secteur de la santé: Une menace de grève ce 19 septembre

Cinq syndicats du secteur de la santé menacent depuis mardi d’observer une grève générale du personnel. La raison évoquée serait la répartition, lors de la récente régularisation des agents publics en présalaires, jugée inéquitable.

Le 13 septembre dernier le gouvernement gabonais a régularisé 1013 personnels de la fonction publique en présalaires. Soit une cinquantaine pour le secteur santé, 800 pour l’Education nationale et 163 pour l’enseignement supérieur. C’est cette répartition qui est jugée inéquitable par les syndicats qui menacent d’entrée en grève ce jeudi 19 septembre 2019.

Les syndicats SYNAPS, UPSA, SYNAS, SYNASSA et SYNAPHA ont publié un préavis de grève: « Nous, coalition des syndicats de secteur santé mentionnés à l’entête, venons déclarer l’engagement de nos organisations à toutes les actions possibles qui perturberaient le fonctionnement effectif de l’activité professionnelle dans notre secteur à partir du jeudi 19 septembre 2019 dès 07h30 jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications spécifiques et transversales ». 

Ceux-ci réclament également le paiement de la PIP du 2ème trimestre 2015, la réouverture des écoles de santé de Mouila et Makokou, et la régularisation de la situation administratif et financières d’un plus grand nombre d’agents en présalaires depuis des années.

BAC 2019 : les enseignants menacent d’arrêter les corrections

Les enseignants chargés de corriger les épreuves du baccalauréat 2019 au centre unique du Lycée national Léon Mba de Libreville sont en grève ce mercredi. Ils ont décidé à l’unanimité d’arrêter de corriger les copies.

Selon nos confrères de Gabon actu qui étaient sur les lieux, une affaire de repas serait à l’origine des montées de voix qui se font entendre au Lycée national Léon Mba de Libreville. En effet, un service traiteur a été retenu pour assurer le service de restauration dans ledit lycée pour les enseignants.

Le traiteur  qui devrait normalement nourrir 2 100 enseignants à nourrir par jour n’a été capable jusqu’ici que de livrer 500 repas. Ainsi, dès que le restaurant est ouvert, les enseignants abandonnent le travail et engagent une course poursuite derrière un hypothétique repas que tout le monde n’aura assurément pas.

Pour mettre fin à toutes ces bousculades et bagarre pour un repas, ce mardi, tous les enseignants ont décidé à l’unanimité d’arrêter de travailler si ce mercredi à midi,  le service traiteur n’apporte pas 2 100 plats.

Il faut dire que l’arrêt des corrections causera un grand retard dans la sortie du 1er tour du baccalauréat 2019 qui est prévu pour ce samedi dans tout le pays.

L’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures annonce une grève

Le personnel de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) a décidé, de déposer un préavis de grève qui rentrera en vigueur dès le mardi 11 juin prochain.

Selon leurs information reçues, les employés de cette structure sont en colère. Selon leur préavis, leurs cotisations ne sont pas reversées à l’organisme social depuis bientôt un an. Ils risquent donc, à court terme, de perdre le bénéfice des prestations de la CNSS, notamment les allocations familiales et l’allocation de rentrée scolaire. A long terme, c’est leur pension retraite qui est en jeu.

Ainsi, à l’issue de leur assemblée générale, ils ont décidé de déposer un préavis de grève qui entrera en vigueur dès mardi prochain. Une décision prise après plusieurs mois de réflexion car selon des sources internes, le personnel de cette structure rattachée à la présidence de la République accuse deux mois d’arriérés de salaires.

Créée en juillet 2015, sous les cendres de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), cet établissement public à caractère industriel et commercial doté d’une personnalité juridique et jouissant de l’autonomie financière était considéré comme le fleuron des agences créées peu après l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir ; pour prendre en main l’exécution du projet de l’émergence proposé par ce dernier.